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Liste de tous les éditos déjà parus

 

Alors que les élections européennes approchent le 9 juin, l'UE nous a donc refait, par un heureux hasard du calendrier, le coup de la méga-amende contre apple !

Ce n'est pas la première fois que Bruxelles tente désespérément de faire croire qu'elle aurait de l'emprise sur les multinationales US, mais en ce qui nous concerne, côté informatique et Logiciels Libres, ça fait longtemps que nous ne faisons plus aucune illusion en la matière.

On rappellera ainsi que Bruxelles a sancturisé la vente forcée de windows/mac et autres OS à l'achat, au lieu de l'interdire une bonne fois pour toute, grugeant le consommateur européen de sa liberté de choix, et lui faisant payer un impôt américain inutile, surtout maintenant avec un GNU/Linux grand public.

On pourrait encore reparler des formats d'OpenOffice/LibreOffice devenus des standards ISO, et du noyautage des instances de vote par microsoft pour faire passer en procédure d'urgence, après 2 tentatives infractueuses, et malgré la vive protestation de deux pays, des formats XML concurrents qui n'ont été respéctés en mode Strict que des années plus tard, entretenant artificellement les problèmes de compatibilité bureautique.

On pourrait enfin parler du noyautage de Nokia par un ver microsoft, pour finalement brader notre seul fabricant européen de téléphone aux américains...

Nous vous renvoyons à nos éditos passés pour les plus curieux qui auraient raté toutes ces affaires sur les 20 ans écoulés, démontrant que l'UE n'a cessé de dérouler le tapis rouge aux GAFAM, et notamment à microsoft, offrant à la CIA et à la NSA nos données privées et professionnelles sur un plateau, dont le Health Data Hub, toujours non souverain, ou doctolib, hébergé chez amazon web services, les patients n'étant même pas au courant que leurs données personnelles partent outre-Atlantique, prouvant bien que le RGPD européen est une farce grotesque et minable.

On se souviendra encore de l'affaire Alstom, où le DOJ américian avait tous les emails de la boîte. Pas la peine de demander QUI les lui avait fournit. Mais elle n'a pas servi de leçon aux décisonnaires français. En 2022, un rapport public dénonçait encore la grande braderie de 225 de nos entreprises stratégiques, soit 225 Alstom parties, vous l'aurez déviné, essentiellement aux USA...

Tous les projets de cloud souverains échouent, noyautés par les GAFAM. Même la jeune pousse française sur l'IA, dernièrement médiatisée, s'est faite infiltrée par microsoft. C'est dire à quel point l'état français a totalement abandonné toute idée de souveraineté, alors même qu'il pourrait bloquer ces acquisitions au nom de la sécurité nationale, complètement aveuglé par son dogme européen à la solde du «grand fédérateur extérieur» !

Mais pour en revenir au niveau européen, c'est fini !

Cette fois, c'est certain : on nous jure mordicus qu'apple payera bien sa prune de 1,8 milliards d'€ - «Victoire !» se dit t'on chez les poissons rouges, limités à leur RAM de 5s !

Car chez les vertébrés plus évolués, le parallèle avec la dernière amende infligée par cette même commission européenne à apple ne peut que faire sourire, surtout en Irlande, paradis fiscal des GAFAM depuis toujours, qui avait offert à apple, un impôt sur les sociétés de 0,005%, contre environ 33% en France !

En 2016, soit 24 ans après sa création sur de fausses promesses et idéaux, l'UE constatait soudainement qu'il y avait peut-être un très léger problème de concurrence, mais vraiment sporadique, quoi que potentiellement gênant. Ainsi l'UE annonçait fièrement une prune fiscale de 13 milliards d'arriérés infligée à apple, en fanfaronnant dans tous les merdias publics, devant son œuvre chevaleresque de redresseuse de tort – pas celui qui tue – suivez un peu nom de nom !

Chacun pensera ce qu'il veut : apple, comme tous les autres GAFAM, ne faisait que pratiquer une optimisation fiscale outrancière permise par les traités européens, et toujours d'actualité !

Ainsi en 2020, avec l'aide de l'Irlande, et après 4 ans de procédures aussi coûteuses qu'inutiles, la pomme empoisonnée voyait finalement son amende annulée, envoyant un gros bras d'honneur à ces petites grenouilles frétillantes de Bruxelles, qui se prenaient toutes pour des bœufs !

Saluons, au passage, nos Belphégor, constricteurs de prétoires, qui adorent étouffer leurs clients et les digérer lentement, mettant 20 ans à condamner des Tiberi ou des Balkani ! Et oui : Dame justice est insatiable : elle bouffe et se gave tant qu'il reste de la viande sur l'os. Et même quand il n'y en a plus, il reste encore l'os à ronger ! Comme quoi on peut être sourde et aveugle, et parfaitement manger à sa faim - fin de la parenthèse !

Pour en revenir à notre affaire de 2024, cette nouvelle condamnation ne porte plus sur une évasion fiscale, qui n'a jamais cessé, mais sur un abus supposé de position dominante concernant... le marché de la musique en ligne !

Quoi ? Vous pensiez peut-être que l'UE allait condamner apple pour ses matériels propriétaires et irréparables hors apple store, ou sur les clauses de prostitution numérique imposées aux développeurs d'applications, avec une ponction de dingue sur les ventes en ligne, ou encore sur des applications développées par des tiers, et récupérées par la firme ni vu ni connu ? Que nenni !

Non : c'est juste parce que la société aurait « imposé des restrictions » pénalisant la concurrence, au profit de sa propre application. Ce que fait microsoft au quotidien avec ses produits maison, via des mises à jour forcées, qui orientent le mouton dans la bonne direction : celle de la caisse !

Ainsi la justice a beau être insatiable, comme nous l'avons démontré plus haut. C'est un fait indéniable : certaines viandes sont plus tendres et saignantes que d'autres...

Et comme par hasard, cela fait des années que l'UE épargne microsoft, qui n'a plus du tout été inquiétée dans quelque affaire que ce soit, malgré des abus de position dominante évidents et toujours plus osés, dont notamment toutes les manipulations infâmes pour virer les navigateurs web concurrents, dont un certain Firefox...

En outre, vous aurez sûrement noté que l'amende apple a bien fondue, pour ne pas dire s'est sublimée, passant de 13 milliards d'€ à 1,8. Mais même pour ce petit bout de gras, tim fera appel (ha ha ha) à n'en pas douter ! Ce n'est sûrement pas les toutous européens d'oncle Sam, soumis aux démocrates, qui vont lui dicter sa conduite, et encore moins taxer sa boîte, non mais ?!

Comprenez que pour les marionnettistes du vieux robinet-qui-fuit, dont le processeur est toujours plus aléatoire et défaillant, les clébards de l'UE doivent obéir et se soumettre âmes (et corps ?), en remuant bien la queue devant leur maître, la bave aux lèvres ! Dans le lot, on reconnaîtra sans problème le plus servile et le plus lèche-cul, déjà toiletté par Trump en son temps... Même sur le désastre Nord Stream, qui est pourtant un acte de guerre incroyable de culot contre l'Allemagne et la France, aucun des deux bassets visé n'a osé aboyer un bon coup !

De Gaulle doit s'en retourner dans sa tombe !

Le drame de l'UE est ainsi évident : la créature des USA, née sous le régime arien, n'a en fait AUCUN pouvoir, à part nuire gravement à nos principes de Liberté, Égalité et Fraternité !

Le fait est qu'on ne combat pas les GAFAM avec des prunes inutiles et ridicules, qu'ils ne paieront jamais, ou qu'ils nous feront payer !

Le seul moyen d'affaiblir les GAFAM, c'est de s'en prendre à leur porte-monnaie, via une politique courageuse que l'UE se refuse d'appliquer, mais que vous, cher lecteur & lectrice, à titre individuel, pouvez en partie contourner... À savoir :

  • boycotter les services en ligne pseudo-gratuits, et notamment des réseaux sociaux qui sont les aspirateurs de base de la CIA et de la NSA !
  • favoriser les logiciels alternatifs libres dès que cela est possible, lesquels ont largement gagné leurs galons en milieu pro - en plus de rester gratuits !
  • acheter des ordinateurs neutres, sans système préinstallé, et venir nous voir à une réunion informatisée juste après l'achat, pour faire l'installation qui vous libérera du côté obscure de la force.
  • boycotter les formats privateurs de liberté en bureautique, ce qui devrait être une obligation légale depuis toujours dans l'administration publique, surtout avec les formats standardisés ISO de LibreOffice !

Quant aux décisionnaires actuels, peut-on encore réellement attendre un quelconque prosélytisme pro-Libre, dans une UE totalitaire, où taupes et sous-marins de microsoft pullulent librement à tous les étapes ? Quand un ministre français de l'agriculture ne sait même plus ce qu'est un are ou un hectare de terrain, on mesure tout le niveau indécent de cette classe politique sans courage, soumise à l'UE, et irresponsable de tout.

En conclusion de cette nouvelle affaire apple, coller une petite prune à une grosse pomme, bien protégée derrière son énorme régime de bananes, pour le compte d'une bande de poires, ne changera rien à la distorsion de concurrence dûment constatée depuis 1992, ruinant nos entreprises du numérique, et excluant de fait les Entreprises Du Libre des marchés publics...

En se refusant tout protectionnisme, même de bon sens, l'UE supranationale continue de se suicider pour son dogme ultra-libéral débile, en informatique comme dans tous les autres domaines.

Les GAFAM ne font finalement que profiter bassement de ces 27 Titanic fiers comme des coqs, fonçant vers un iceberg commun, avec un sourire béat et la certitude d'être insubmersible, chantant encore l'hymne à la joie quand on leur sabote oléoducs et gazoducs sous leur nez !

Quant à savoir comment éviter ce suicide collectif, il faudrait déjà imposer l'utilisation massive de logiciels libres dans tous les corps de l'état pour commencer. Autrement dit : curer les GAFAM de l'intérieur même du système, où il se sont installés depuis bien trop longtemps.

Ça fait 15 ans que les logiciels libres sont passés grand public, 15 ans de retard cumulés pour la France, avec un déficit de 3200 milliards d'€ pour 32 ans d'UE... Et nous continuons de voir l'état français se ruiner chaque année, contre toute logique financière et souveraine, en achetant du microsoft sur étagère, au lieu de faire bosser nos ingénieurs qui sont pourtant compétents, et que les USA ne se gênent pas de récupérer !

Seul un fou répète inlassablement la même expérience en attendant des résultats différents. Et cette nouvelle affaire contre apple de démontrer, une fois encore, que l'UE est folle, isolée du monde, isolée des autres peuples, isolée de la réalité.

Ce sera la conclusion finale de ce long édito.

Merci de l'avoir lu, et qui sait : à bientôt peut-être dans une future réunion informatisée ?!

Hansi - 07/03/2024

 

Mauvaise impression...

Si vous cherchez un moyen efficace de vous pourrir la journée en vous ruinant, changer ses consommables d'impression fait partie de ces petites opérations révoltantes devant l'indécence absolue des fabricants !

Prenons au hasard une HP Officejet Pro 8210, vendue aux alentours de 150€, et ses consommables haute capacité 953XL. Les 4 cartouches HP originales sont vendues aux alentours des 180€, soit aussi cher que l'imprimante neuve avec des consommables à moitié pleins, quand les 4 consommables tiers s'affichent aux alentours des... 40€ ?! Un consommable HP coûte donc au moins 4x plus cher qu'un consommable concurrent ! Mais ce n'est que le début de la rigolade...

Actuellement, les 18ml des cartouches couleurs pour ce modèle sont vendus 35€ dans le meilleur des cas, soit 1944€/l, et la noire plus volumineuse (42,5ml) aux alentours des 55€, soit 1294€/l.

Simple hasard ou pas, l'usure des cartouches, sur 2 jeux déjà consommés, semble étrangement «homogène»... À quelques impressions près, les 4 cartouches y passent les unes à la suite des autres, alors qu'on s'attendrait logiquement à voir des différences apparaître entre couleurs consommées, ce qui pose bien entendu des questions sur l'utilité de cartouches séparées. Si c'est juste pour faire illusion, et faire croire au consommateur qu'il fera une affaire, ça se nomme ouvertement une escroquerie !

D'ailleurs si vous ne le saviez pas déjà, quand vous imprimez un document, l'imprimante rajoute sa signature invisible sur la feuille même. En général sur les modèles couleurs, c'est l'encre jaune, très discrète, qui est utilisée. Et les scanner de refuser la numérisation des billets de banque, sauf si vous êtes un mafieux italien un peu bricoleur... Mais revenons à nos consommables...

Là où ça devient «croustillant» c'est quand on compare les prix sus-cités avec ceux d'un modèle de type «EcoTank» - traduisez une imprimante plus chère à l'achat, mais qui utilise ensuite des consommables sous forme de bouteilles plus économiques.

Pour garder le même fabricant, nous avons ici retenu la HP Smart Tank 7305, vendue à 310€. La recharge de 70ml HP 31 de couleur revient alors à environ 12€, soit 151€/l, et la recharge noire de 135ml à environ 14€, soit 103€/l.

On résume nos données : côté couleurs, on passe d'environ 2000€/l à 150€/l, et pour l'encre noire de 1300€/l à 100€/l ! Le consommateur paie donc un facteur 13!!! son imprimante basse capacité !

Et ne croyez pas que l'exemple d'HP ici développé est un cas à part : tous les fabricants jouent au même jeu, pendant que le législateur européen, sensé réguler ces abus évidents, dort paisiblement sur son matelas de billets, attendant ses juteux émoluments mensuels, préparant son prochain emploi fictif chez BlackRockYou ou McKinsayDonalds pour haute-trahison rendue !

Rappelons que l'impression se joue aujourd'hui au picolitre d'encre, et que la technologie est arrivée au bout de ce qu'elle peut offrir. Plus rien ne saurait donc justifier d'éventuels frais exorbitants en R&D. Le grand jeu actuel des fabricants américains est surtout de sortir à chaque nouveau modèle de nouveaux consommables spécifiques hors de prix, afin de compliquer la tâche des copieurs chinois 4x moins chers !

Qui plus est : dans la psychose évidente de nos démocrates US, l'encre «communiste» de Xi Jinping est bien un enjeu de sécurité nationale ! Une encre subversive pourrait ainsi boucher les buses fragiles des appareils, soudoyer la blancheur immaculée de l'US letter, et paralyser tous les moyens de communication américains ! Intolérable pour M. Enrique Lores, président d'HP, et ses actionnaires criant au scandale, et s'appliquant à bloquer les consommables tiers dans le dos des usagers, en attandant d'imposer l'abonnement mensuel obligatoire, en bon rentier parasite !

De ce côté de l'Atlantique, les choses sont heureusement beaucoup plus simples !

32 ans d'UE, bientôt 3200 milliards de dette publique pour notre seul pays, et toujours 0 fabricant d'imprimantes, d'ordinateurs compatibles PC ou de smartphones ! Bref : une dépendance totale, et toujours plus onéreuse, à des multinationales US qui abusent de leurs monopoles, et à nos amis chinois trop heureux de nous avoir vu délocaliser toutes nos industries de production chez eux !

Ce n'est pas le premier édito où nous signalons ce racket évident. Mais comme nous, vous constaterez que rien ne bouge avec les années qui passent... On en arrive donc toujours à la même conclusion logique : l'UE ne sert à rien, elle ne protège en rien les intérêts du consommateur, elle ne fait qu'avantager les gros au détriment des petits, entretient les monopoles en place au lieu de les combattre, et nous coûte un «pognon de dingue» pour RIEN ! CQFD !

Et si vous n'imprimez quasiment pas, le mieux est de ne pas acheter d'imprimante du tout, et d'adopter la stratégie des vieux briscards : il est toujours plus simple et rentable de taxer une clope chez un tiers ! En plus, ça fait la conversation et ça entretient le lien social, loin des mondes virtuels et de leurs faux amis de type face-de-bouc & Cie !

À bientôt dans nos prochaines réunions informatisées à Murbach, où la fibre est -enfin- arrivée, nous permettant des installation bien plus rapides ! Youpee ! mdr

Hansi - 01/02/2024

 

Annulation de la réunion du 13 janvier

La réunion prévue ce jour est finalement annulée par sécurité, ne sachant pas trop l'état de la route en altitude, et les températures étant négatives depuis plusieurs jours, laissant des plaques de glace même en plaine.

Ce n'est que partie remise : rendez-vous donc dans 15 jours le 27, en vous souhaitant déjà une bonne Année, et surtout une bonne Santé !

🌠 Bonne Année 0x7e8h ! 🎇

Nos meilleurs Vœux pour cette nouvelle année qui commence, et dont on espère qu'elle convaincra un maximum de français à fuir windows, mac os, chrome, en passant sous GNU/Linux, notre OS libre et gratuit, avec tous les avantages induits : sécurité accrue, optimisation maxi, pas besoin d'antivirus, pas de sollicitations à la con pour vous faire acheter des produits inutiles et onéreux, une télémétrie réduite à sa simple expression et désactivable, etc...

Pour ceux qui ne connaissent pas encore GNU/Linux, simplifions en disant que ça remplace le système d'exploitation privateur de liberté que l'UE vous impose à l'achat (et que vous payez donc à coup de vente forcée sans vous en rendre compte), par un autre système d'exploitation gratuit, qui fait la même chose en mieux avec des milliers de logiciels professionnels largement usités. GNU/Linux vous rend les clés de votre machine, ne passe pas son temps à vous renifler la braguette en vous pillant vos données, et permet même de donner une seconde vie à des machines pas trop anciennes !

En résumé : c'est mieux que les produits des multinationales américaines, qui font rien qu'à vous faire repasser à la caisse, à coup d'obsolescence programmée et de sollicitations anxiogènes et inutiles !

2023 que nous quittons aura aussi été une année de bascule importante dans la téléphonie sous GNU/Linux. Il est indéniable que le support du Pinephone, un smartphone du fabricant Pine64, a ainsi nettement progressé en termes de batterie et de stabilité sous Mobian/Debian 12. Même si ça reste un smartphone pour bidouilleur (hacker), non optimisé pour les jeux, avec une partie téléphone largement perfectible côté filtrage du bruit en communication, on commence doucement à se rapprocher d'un usage grand public, pour des gens peu exigeants, qui veulent juste la partie internet de temps à autres.

Bref, y'a du progrès. Ça se voit techniquement dans les journaux système, dans la partie D-Bus beaucoup mieux maîtrisée, dans la consommation totale, etc. 2024 ne sera pas encore l'année de finalisation d'un pinephone grand public. Mais on s'en approche doucement...

Un autre grand changement de plus en plus visible concerne les jeux. Si beaucoup de joueurs GNU/Linux préfèrent des cartes graphiques AMD aux NVidia dont la réputation souffre toujours de bugs parfois gênants, le fait est que beaucoup de joueurs trouvent désormais leur bonheur sous OS libre. Les vidéos en ligne ne trompent pas : les efforts de Valve sont très appréciés, et certains joueurs d'indiquer toutes les astuces pour faire fonctionner des jeux théoriquement destinés à d'autres plate-formes ! La roue tourne donc petit à petit. Mais comme dirait ce cher Gallilée qui n'en démordra pas avec raison : «Et pourtant, elle tourne !!!».

La seule chose qui ne progresse toujours pas, c'est nos incurables de service, journalistes arrosés ou industriels arrosants, qui confondent encore et toujours les vrais logiciels libres (free software sous GPL) et les faux (open source industriel). Mais de ce côté là, on a bien compris que certains sont payés pour noyer le poisson, et ne surtout jamais parler de la Free Software Foundation, de Richard Stallman (le papa des Logiciels Libres que nous saluons en passant), de sa licence GPL incluant les 4 libertés fondamentales ! Ce manque d'information du grand public ne doit évidemment rien au hasard.

Vous aurez sûrement remarqué que le régime totalitaire nommé UE adore invisibiliser ses opposants, dikter sa vérité, et ne surtout pas montrer aux gens des outils ou des solutions informatiques qui risqueraient de les éloigner de la doxa et du pré carré par défaut. C'est même sa grande spécialité sur internet, avec la complicité des multinationales US que nous connaissons très bien pour les combattre depuis plus de 20 ans, en ayant largement tenté de prévenir nos pairs des dangers d'une informatique dans les mains d'autrui. Maintenant vu le nombre effarant de comptes de réseaux sociaux fermés, et autres «incitations» à se taire par la force, d'aucuns auront compris que l'informatique n'est pas un jouet : c'est une arme redoutable mise dans de mauvaises mains !

Si en Europe occidentale, la haute trahison continue de nos mange-soupes ralentit artificiellement l'adoption généralisée des logiciels libres, notamment ceux qui permettraient des économies substancielles, comme la suite bureautique LibreOffice, d'autres sur la planète n'ont pas ces états d'âme. Les états souverains ont depuis longtemps compris la nécessité impérieuse d'avoir un système d'exploitation maison pour échapper à l'emprise des fous. Et beaucoup d'avoir choisi GNU/Linux pour base, ce qui est parfaitement logique puisqu'ils ont accès au code source. Comme quoi les états trop petits, ça n'existe que dans la tête de nos grands malades. Même des micro-états démontrent que ça marche, et que ce n'est toujours qu'une volonté politique à la base de se défaire de fournisseurs dépassés, hors de prix, et de plus en plus esclavagistes !

Autre signe encourageant de ce début 2024 : la récupération désespérée d'influenceurs du web pour tenter de redorer le blason d'une télévision sous influence, chez une jeune génération qui ne la regarde déjà plus ! Il faut croire que la spoliation généralisée de la redevance, envers ceux qui ne la payaient pas, n'aura pas suffit à nourrir les collabos de plateaux. Les outils de propagande France Télévision et Radio France sont aux abois, et ne savent plus comment attirer. Pour nous qui soutenons la liberté d'expression et un pluralisme politique largement bafoué par le CSA/ARCOM, dont le président est élu par l'élysée donc par l'UE, on ne pourra que se réjouir de cet aveux d'échec à peine voilé !

Et on espère bien que 2024 verra encore moins de légumes sur canapés !

Enfin pour finir cet état des lieux de début 2024, on ne pourra que regretter les attaques de l'UE contre X, débarrasé de sa racaille démocrate - comprenez une CIA qui pratiquait la censure et l'exclusion à tour de bras avant l'arrivée de Musk aux commandes. Ne soyons pas dupes : l'élection américaine de 2024 aura une large influence sur l'état de la planète pour les 5 ans qui arrivent, et notamment sur le seul réseau social d'ampleur qui est actuellement leur bête noire, coupable surtout d'avoir remis en route les comptes de nombreux opposants politiques. En tant qu'associatifs, nous ne pouvons que rappeler l'existence de Mastodon, un réseau social assez facile à mettre en place et à maintenir, si possible sur des serveurs qui ne dépendant pas de l'UE pour les sujets «sensibles».

2024 sera donc soit l'année du meilleur, soit l'année du pire. Mais Richard Stallman a bien raison : «Avoir le choix de son dictateur, ce n'est pas la Liberté» À bon entendeur !

Hansi - 01/01/2024

 

Monsieur G.

Rapport semi-journalier du brigadier Bocaulier sur les activités de Monsieur G.:

« Ce mercredi 28 août 2025, Monsieur G. s'est levé à 6h35, en retard de 5mn sur la planification européenne prévue. Il écopera donc d'une amende de 10€ par minute de dépassement.

Il a ensuite épuisé son crédit douche journalier de 20L, exceptionnellement chauffée à 20°C contre les 15°C habituels, suite à l'annonce gouvernementale d'hier, où notre bon ministre de l'écologie, M. Exxon Valdes, annonçait une entrée exceptionnelle de gaz de schiste américain, et une hausse de 10% des tarifs.

Monsieur G. a ensuite allumé son ordinateur, sous surveillance étroite depuis son classement social rétrogradé en « D- » (opposant politique farouche au régime), dernière phase avant l'envoi en CRS (Centre de Réadaptation Sociale).

Nous confirmons par la présente qu'il a bien visité les sites d'informations obligatoires, son navigateur ayant automatiquement téléchargé la liste des sites web autorisés par le gouvernement.

Monsieur G. a ensuite commis une infraction de classe 5 (crime grave contre la sûreté de l'état) : il a voulu envoyer un email à sa femme en lui indiquant qu'il faisait beau aujourd'hui, alors que la météo gouvernementale a été explicite : le temps est nuageux et pluvieux !

Nous avons donc intercepté et corrigé son email.

Suite à ce nouveau délit intolérable, la préfecture a aussitôt annulé ses crédits retraite et soins.

Monsieur G. est ensuite ensuite parti au travail à pied, ayant épuisé son crédit auto de 200 km/an depuis 3 mois.

D'après sa fiche véhicule, Monsieur G. a déjà perdu 2x son permis, le mouchard électrique eCall nous ayant signalé plusieurs infractions au seul trajet domicile/travail autorisé, en plus d'un trajet par semaine au supermarché le plus proche pour les courses.

Nous le suivons actuellement par drone, caméras de rues à reconnaissance faciale, et équipes au sol, dans le cas où il tenterait d'aller prendre un café alors qu'il est déjà en retard de 20 mn.

Il écopera donc en sus des pénalités prévues à l'article EU-666, concernant les RSA (Retards Sur Activité), et donnant lieu à au moins 66 heures mensuelles de TGV (Travail Gratuit Volontaire), dues à la collectivité - pour une durée minimale de 6 mois.

Notre prochain rapport portera sur ses fréquentations familiales et professionnelles, son smartphone ayant été mis sur écoute permanente, avec auto-activation des caméras embarquées.

Il vous parviendra comme d'habitude 3h après le couvre-feu de 20h et le retour de Monsieur G. a son domicile, au moment où les compteurs Linky seront coupés, et que nos citoyens seront appelés à s'endormir le plus rapidement possible.

P.S. : il va de soi que nous avons déjà récupéré ses contacts, photos, emails, SMS persos et autres documents, avec l'aide toujours appréciée et efficace de notre fournisseur américain, la société MST. En attendant le siphonnage prioritaire des données de sa femme et de ses enfants, notre IA "Freedom4All" a déjà commencé à traiter et corriger ses appels passés depuis les 30 dernières années. »


De la science-fiction ? On pourrait le croire...

Mais en fait, une bonne partie de ce qui arrive à Monsieur G. est déjà en place - et pas en Chine ou en Corée du Nord : en France !

Ainsi ce seul mois d'août, en plein été (c'est toujours plus simple quand les gens sont en vacances...), nous avons eu l'immense privilège d'écoper de deux nouvelles directives totalitaires.

D'un côté le DSA (Direct Services Act), pondu par le commissaire européen Breton et ses copains de la commission, qui vont « fliquer » encore plus les plateformes sociales, comme par hasard juste avant les européennes de 2024, à un moment donné où l'UE est de plus en plus décriée par des peuples qui se révoltent autant en Allemagne qu'en France, dans un silence médiatique assourdissant.

On se demande bien pourquoi...

Mais c'est un autre texte absolument U-BU-ES-QUE qui nous a incité à pondre cet édito : la loi SREN (Sécuriser et Réguler l'Espace Numérique) en cours d'élaboration, et notamment son article 6 qui, je cite la fondation Mozilla :

« obligerait les développeurs de navigateur à créer les moyens de bloquer obligatoirement les sites web figurant sur une liste fournie par le gouvernement et intégrée directement dans le navigateur.

Une telle mesure renverserait des décennies de normes établies en matière de modération des contenus.

Celle-ci fournira également aux gouvernements autoritaires un moyen de minimiser l’efficacité des outils qui peuvent être utilisés pour contourner la censure. »

Traduction de la dernière phrase pour ceux qui n'auraient pas bien compris : la période de chasse va bientôt ouvrir, et nos marchands de VPN vont se prendre du plomb aux fesses !

Nous arrivons donc bien dans cette phase finale : la mort programmée de l'internet libre, censuré par nos eurodicateurs de Bruxelles qui veulent tout contrôler !

Bien évidemment : on nous jurera au départ que ça ne concernera QUE des sites « sensibles », pour protéger la jeunesse ou les faibles d'esprit de l'abominable propagande terroriste russe-pasbo-méchant, face à la sainte propagande euro-atlantiste bénite, parce qu'americain-gentil-souriant...

[BOUM!] - Ah désolé encore pour Nord Stream les froggies ! On avait perdu quelques centaines de kilos d'explosif en mer, mais tout va bien : on vient juste de les retrouver ! - Salutations et tout ça - Commandant Sylvestre

Quoi qu'il en soit, la nouvelle censure est déjà bien visible, puisque deux jours seulement après l'entrée en application du DSA, on constate déjà que certains sites étrangers ne sont plus joignables, notamment des sites ukrainiens qui osaient donner d'autres infos, certes pas toujours fiables, mais pas pires que ceux qui nous ont vendu des cheminées pour des bombes...

Ne soyons pas dupes : la nouvelle boîte de Pandorre qui s'ouvre est bien trop tentante pour un politicien qui a privatisé nos urnes à coup de parrainages truqués en 2022, dans un silence merdiatique assourdissant, et a donc définitivement assassiné notre démocratie.

Orwell, dans son roman 1984, avait déjà compris que le rêve absolu de tout dictateur est certes de rentrer dans le foyer, mais aussi et surtout dans votre tête !

« Nous ne voulons pas faire de vous des martyres. Nous voulons que vous aimiez Big Brother... »

Car dans le cerveau dérangé d'un tyran, il est essentiel que l'esclave se soumette et obéisse sans la moindre résistance : c'est la nature même du pouvoir ! Et le syndrôme de Stockholm d'avoir largement démontré qu'après la peur vient la soumission.

On a bien vu ce mécanisme à l'œuvre dans la crise sanitaire, pour « écraser » la volonté du peuple français, l'enfermer pendant des semaines dans sa propre prison, en lui faisant signer ses propres autorisations de sortie, reniant la Science (la vraie) et la logique cartésienne qui ont fait la renommée de nos Blaise Pascal, Diderot, Descartes, et bien d'autres !

Combien de gens, autrefois « normaux », ont cédé aux discours haineux et baveux de la caste et de ses collabos, pour devenir complètement fous, aveuglés de haine envers les opposants / résistants, traités d'« antivax », lesquels ne faisaient qu'émettre des réserves sur un produit en phase de test, face à un gouvernement qui refusait de prendre ses responsabilités sur les effets secondaires, en obligeant les français, par la contrainte sociale et professionnelle, à jouer les cobayes de laboratoires ?

Et combien de ces mêmes gens l'ont déjà amèrement regretté, et paient encore aujourd'hui le « Responsable, mais pas coupable », imposé à coup de décharges individuelles ?

Qu'il est aisé d'être politique, quand la justice complice, sourde et aveugle, vous exonère de tout...

Finalement, la seule différence majeure entre l'époque d'Orwell et la notre, c'est que le télécran d'Orwell se limitait à une pièce du foyer, là où les technologies actuelles nous traquent désormais au cœur des bâtiments, « jusque dans les chiottes » !

Ne considérez jamais votre téléphone portable comme muet ou éteint : tant que la batterie n'est pas retirée, il peut être rallumé à distance, et donc communiquer.

Ça fait plus de 20 ans que notre association essaie d'expliquer toutes ces petites problématiques de l'informatique moderne, qui est autant un outil formidable quand il est mis dans de bonnes mains, qu'une arme de destruction massive quand l'outil est manipulé par des fous furieux.

Et on ne le dira jamais assez : si vous ne contrôlez pas votre appareil, c'est qu'un autre le contrôle à votre place !

Comme toujours, à notre petit niveau, nous ne pouvons « que » libérer votre ordinateur de windows ou mac os, en le passant sous OS libre : Mint, Ubuntu ou Debian en général, afin de vous redonner le contrôle.

Il suffit de venir vous déplacer avec votre machine, dans nos réunions informatisées à Murbach toutes les 2 semaines, ou chez notre partenaire à Kunheim.

Pour le reste, vous aurez compris que le crédit social européen arrive. Qu'il sera terrible. Que ceux qui vous promettent la fuite en VPN se retrouveront cocus comme en Chine. Car comme disait un certain Benjamin Franklin :

« Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux ! »

Plus que jamais, si vous ne voulez pas devenir le prochain Monsieur G. ou la prochaine Madame G. de ce petit édito d'anticipation, vous savez où nous trouver...

Annonce !

Salon de la récup

Nous aurons donc le plaisir de participer au prochain Salon de la récup à Cernay, ces 28/29 octobre, au Complexe sportif Daniel Eck, 11 rue Roger Hassenforder (à proximité de la piscine), de 10h à 17h. Par conséquent, notre réunion informatisée prévue fin du mois sera remplacée par cet événement.

Vous pourrez ainsi venir nous rencontrer sur notre stand les deux jours, et en profiter pour vous faire installer GNU/Linux sur vos machines. Merci juste de remplir les conditions énoncées dans le rubrique Débutant de ce site (notamment la sauvegarde préalable de vos données sur support amovible par sécurité), et de nous prévenir par email sur lug68@free.fr, au moins 2 jours avant la manif, avec, si vous le pouvez, la configuration matérielle ou le modèle de votre machine, pour que nous puissions nous organiser de notre côté.

À ceux qui découvrent GNU/Linux, sachez qu'il s'agit d'un système d'exploitation complet, libre et gratuit, faisant tourner votre ordinateur fixe ou portable. Il est facile à prendre en main et à utiliser au quotidien. Il offre une sécurité et des performances au top. Et il dispose d'une énorme logithèque en dizaines de milliers de programmes, eux aussi libres et gratuits, couvrant tous les usages communs ! Il vous évite la pub, les antivirus, la télémétrie toujours plus intrusive des éditeurs, et bien d'autres choses encore !

GNU/Linux s'oppose ainsi frontalement à l'obsolescence programmée entretenue des éditeurs commerciaux, laquelle consiste à ne plus entretenir votre machine au bout de quelques années, en détériorant ses performances, en bloquant l'accès aux mises à jour, ou en créant d'autres problèmes artificiels, dans le but évident de vous faire repasser à la caisse ! Ainsi il n'est pas rare, sur une machine de 10 ans totalement abandonnée des constructeurs, qu'un simple achat de disque dur SSD, avec un passage sous GNU/Linux, redonne une seconde vie à la machine, en offrant des performances bien supérieures à ce qu'elles étaient d''origine !

En outre, GNU/Linux remplace, ou seconde avantageusement, les systèmes privateurs de Liberté, imposés en magasin, que vous payez sans vous en rendre compte, parce que la Cour de Justice de l'UE a officiellement estimé, en 2017, que nous, les consommateurs européens, ne sommes plus capables d'acheter un compatible PC «nu» - c-à-d sans système d'exploitation (OS) préinstallé - de brancher une clé USB d'installation au premier démarrage, de répondre à quelques questions sur un écran, et d'attendre 30 minutes que le système de base s'installe ! Et quand on dit 30mn, c'est souvent bien moins avec un bon SSD et une connexion fibre, loin des 4h à 8h qu'il fallait pour installer un windows XP, 30 ans en arrière !

En plus d'être toujours plus absurde et dépassée, cette vente forcée matériel/logiciel entretient la dépendance totale de notre système de vente sous la coupe de microsoft, apple et google, en continuant de cacher l'alternative des OS libres au grand public. Et malgré toute cette censure infâme, les logiciels libres que nous défendons continuent d'évoluer et de se bonifier à chaque nouvelle version, à une vitesse parfois hallucinante, avec certains logiciels qui ont largement conquis le milieu professionnel, et qui continuent chaque jour de donner satisfaction à des milliards d'utilisateurs !

En espérant donc vous avoir convaincu de la démarche toujours plus pressante et utile de libérer votre ordinateur de ses chaînes. À bientôt !

Annonce !

Nous aurons donc notre dernière réunion informatisée de l'année le samedi 30 décembre à la Langmatt, à partir de 13h30 et jusqu'à 20h, sauf dans le cas où la neige viendrait jouer les trouble-fêtes ! La dernière fois, ça passait encore sans problème malgré les quelques cms qui avaient déjà fondus sur la route. Mais on ne saura évidemment que le jour même ce qu'il en est...

Si donc vous voulez encore «libérer» vos ordinateurs des affreux windows et mac os imposés à l'achat par l'UE et l'oncle Sam, ce sera le moment de venir coller un manchot dans votre disque dur, à côté ou en remplacement de votre système d'exploitation privateur de liberté !

On espère en tout cas que 2024 sera une meilleure année que 2023, qui a vu la disparition du Salon d'Ungersheim, remplacé par le Salon de la Récup à Cernay, lequel nous a apporté plus de retours sur 2 jours que la Foire Éco Bio de Colmar sur 4, prouvant que beaucoup de gens, pourtant sensibles aux thèmes écologiques et humanistes, ne nous connaissent pas encore, mais sont très vité intéressés dès lors qu'on les accompagne dans la découverte et l'installation de l'OS libre sur leurs machines...

Nous sommes également toujours ouverts à présenter les Logiciels Libres à ceux qui veulent bien nous accueillir, avec diaporama ou vidéo associés, conférence, débat, etc. Si vous avez des contacts intéressés, n'hésitez pas à leur parler de nous !

Enfin en cette fin d'année, nous vous conseillons vivement la lecture du livre «Richard Stallmann et la Révolution du Logiciel Libre» aux éditions Eyrolles, un excellent cadeau de Noël, qui explique très bien l'histoire et les différences fondamentales entre les vrais Logiciels Libres et l'open source industriel ! C'est vraiment LE libre que tout libriste se doit d'avoir lu, pour ne plus se faire piéger par les escrocs du web qui s'emploient à mélanger ces deux mondes. Nous constatons en effet depuis quelques mois une recrudescence de gens qui se présentent comme des libristes, alors qu'en fait, ce sont des open sourcistes qui n'ont rien à voir avec la philosophie GNU et ses 4 libertés fondamentales... Il est toujours bon, même pour sa culture générale, de bien faire le distinguo entre l'original et une pâle copie sans intérêt.

En vous souhaitant déjà de très Bonnes Fêtes de fin d'année !

Hansi - 28/08/2023

 

La guerre de l'impression recommence...

Pour info, il semblerait que les vieux démons d'HP aient ressurgit, avec le blocage des imprimantes de la marque quand on utilise des consommables tiers...

HP avait déjà joué à ce petit jeu de dupes quelques années en arrière, et devant le tollé, avait dû revenir dans le droit chemin. Apparemment, c'est repartit pour un tour, et ça ne dérange toujours personne chez nos régulateurs de l'UE, si prompts à faire la morale sur la libre concurrence et le marché ouvert, quand le fabricant vend 24ml d'encre à 45€ ou ses toner à plus de 200€ ! On ne parle même pas des cartouches HP dans les machines à affranchir, désactivées automatiquement au bout d'un an, même quand il reste 95% de capacité.

Le consommateur européen est une vache à lait particulièrement grasse & généreuse.

Et autant les imprimantes HP sont connues pour être généralement bien supportées sous GNU/Linux. Autant le prix des consommables associés aux appareils est juste indécent, chez HP mais aussi chez les autres constructeurs, car il faut quand même arrêter la plaisanterie à un moment donné : la technologie est arrivée au seuil du picolitre - elle n'ira pas plus loin. En toute logique, les prix devraient maintenant baisser.

Les fabricants d'imprimante sont aujourd'hui dans une pure logique de rente, où ils s'amusent à sortir des nouveaux modèles pour compliquer la vie aux chinois qui copient trop vite leurs consommables. Le faux prétexte de la R&D, qui pouvait justifier des prix élevés, est terminé.

La question est maintenant de savoir QUI on veut protéger : le business rentier de vieux dinosaures, assis sur leur juteux paquet de fric, ou un consommateur européen modeste, qui subit déjà une inflation à deux chiffres dans l'alimentaire, due à un dogme politique toujours plus délirant, et pour qui 50€ est une somme non négligeable dans son budget mensuel ?

Quand 4 cartouches haute capacité coûtent autant que l'imprimante neuve (vendue avec des consommables à moitié pleins, il faut le préciser), on arrive bien à une question d'éthique, et de savoir jusqu'où on les laissera aller. Mais où sont donc les fabricants européens d'imprimante qui auraient dû assainir le marché ? Pourquoi toujours choisir la dépendance informatique aux USA, alors que nous avons les ingénieurs et les moyens ?

Les chinois viennent tout juste de sortir un nouveau processeur, concurrent d'intel et d'AMD, aussi performant que les modèles récents, démontrant que la souveraineté est parfaitement possible quand la volonté politique est là... Et de toute façon, la dépendance coûte toujours plus cher au final que la souveraineté, en plus de créer 0 emplois et de devoir encore faire des courbettes à ses Seigneurs et Maîtres !

Quand allons-nous en Europe, et surtout en France, cesser de jouer les moutons, et commencer à défendre enfin nos intérêts propres, qui ne sont pas les intérêts anglo-saxons ?

MAJ août 2023

  • JC signale un article sur un nouveau procédé d'HP : cacher le port USB pour forcer la configuration par WiFi, lequel rejoint donc nos expériences passées désastreuses sur un modèle HP. Et si vous n'avez pas d'ordinateur avec WiFi ou de smartphone, et ben vous l'avez dans l'OS ! Mais ce n'est pas de la vente forcée, bien entendu...
  • une action collective des consommateurs contre HP (encore une) a été déposée aux USA pour tromperie, apparemment parce que certaines fonctionnalités des multifonctions de la marque, sans rapport avec l'impression, seraient bridées quand un consommable serait vide ou faible. Affaire à suivre donc. Mais sur ce point, on a déjà vu d'autres constructeurs bloquer toutes les fonctionnalités de leur périphérique, quand le consommable est vide. Donc même si l'info se vérifiait, HP n'est sûrement pas le seul à vouloir à tout prix écouler un max d'encre sur le dos des con-sommateurs.

Hansi - 22/05/2023

 

Quand la fibre ne passe pas...

Cette petite histoire vécue va vous démontrer comment les fournisseurs d'accès internet (FAI) « poussent » actuellement leurs clients ADSL cuivre à passer à la fibre dans les communes en bénéficiant.

De prime abord, elle n'est pas directement liée aux seuls logiciels libres que nous défendons depuis 20 ans, en vous proposant des réunions informatisées gratuites ou vous pouvez venir vous faire installer une Mint ou Ubuntu dans la joie et la bonne humeur, à côté ou en remplacement de windows/mac os.

Cela étant, et comme on le verra plus loin, les pratiques des FAI et installateurs de la fibre nous affectent dans notre fonctionnement, et c'est la raison pour laquelle nous partageons ici l'expérience vécue d'un de nos membres, qui écrira ainsi à la première personne.

En vous souhaitant bonne lecture !

L'histoire débute avril 2023. Je suis alors sur un forfait cuivre ADSL 20 Mbits sans télé (environ 2 Mo/s réels), quand soudainement mon téléphone fixe ne répond plus : au décroché du combiné, un message automatique m'informe que ma ligne n'est plus active. Surpris, j'appelle mon FAI depuis un poste mobile. Celui-ci m'explique que mon modem serait soudainement trop « âgé », et qu'il faut le remplacer.

Il m'explique aussi qu'il m'avait déjà envoyé un nouveau matériel en milieu d'année 2022, ce qui est exact. Je lui réponds que j'avais bien vu le paquet arriver, mais n'ayant pas été averti de son contenu, et ne souhaitant pas changer de forfait (surtout le couteau sous la gorge), je l'avais naturellement renvoyé en poste restante à l'expéditeur.

Je lui explique en outre, très gentiment, que la panne téléphone constatée est un foutage de gueule. La preuve : ma connexion ADSL fonctionne normalement, or le téléphone n'est qu'une couche au-dessus de la liaison ADSL (protocole SIP sur les ports UDP 5060+). Plus simplement : le FAI a simplement « coupé » ma ligne dans sa base de données : il lui suffit de quelques clics de souris pour réactiver mon numéro.

Mais non : l'opérateur au téléphone n'en démord pas, et m'explique qu'il ne peut pas remettre la ligne en place sur ma box (toujours l'excuse d'âge de la box qui ne tient pas), que de toute façon il n'y a pas le choix, et bien sûr me vend la fibre en me promettant la lune. On connaît le refrain. qui a dit : mauvaise volonté ?

Comme on imagine, j'insiste alors sur le tarif qui est le nerf de la guerre. Il me promet que le prix restera celui de l'ancien abonnement (20€ dans mon cas), en me certifiant que le contrat historique restera le même, et que le prix ne bougera pas après 1 an. J'émets de gros doutes sur la question, sachant que les opérateurs appliquent tous des tarifs réduits la première année pour attirer le « pigeon », et le plumer ensuite à 30-40€/mois. Mais puisque mon FAI me force la main, je le préviens d'emblée : si dans un an je vois mon tarif augmenter, il ira se faire -BBBIIIPPP- profondément - ce n'est pas la pseudo-concurrence qui manque ! À lui de savoir s'il préfère 60% du prix public pratiqué, ou 100% de rien...

Il faut aussi savoir - mais ça évidemment, ces braves opérateurs se gardent bien de vous le dire - que la fin officielle de la ligne cuivre est programmée pour 2030 en métropole, ce qui laissait encore 7 ans pour migrer.

Il n'y avait donc aucune urgence à me forcer la main. Et si je reconnais volontiers que la fibre est un progrès utile pour les entreprises et les familles nombreuses, grandes consommatrices de bande passante, elle est secondaire, voire inutile, pour des foyers composés de 1-2 personnes, qui se contentent généralement de leur 2 Mo/s sans problème. Dès lors, pourquoi cette seconde catégorie devrait-elle payer le même prix qu'une famille nombreuse, pour une bande passante qu'elle n'exploite pas ? Où sont passées les différentes offres, adaptées à la consommation ? Mystère...

En attendant...

Je suis allé récupérer la nouvelle box avant l'intervention du technicien, box que j'ai installé de mes petites mains. Surprise au déballage : le boîtier dispose encore de la prise ADSL cuivre standard ?! Curieux par nature, je la branche pour voir si elle reconnaît ma ligne cuivre ADSL encore active, et c'est le cas : je peux accéder à internet avec ma nouvelle box. Mais toujours pas de téléphone. qui a dit : mauvaise volonté ?

Ok - je vais attendre. Le rendez-vous a été pris avec le technicien pour la mise en place de la prise fibre dans les murs. Et tant pis pour les jours sans téléphone fixe. Toujours très agréable quand vous avez une entreprise non joignable, puisque ce ne sont pas les FAI qui vous remboursent les clients perdus !

Mais passons.

Le jour même de l'intervention du technicien, 2h avant son arrivée - grosse surprise : le voyant téléphone se rallume miraculeusement sur la box, qui est toujours en ADSL cuivre !

Petits tests rapides pour voir si j'arrive à téléphoner depuis/vers la box - aucun problème à signaler : tout fonctionne de nouveau normalement ! Finalement le technicien n'honore pas son RDV et viendra quelques jours plus tard. Pendant toute cette durée, la ligne fixe est active et fonctionne en ADSL.

Conclusion technique imparable : le FAI prend bien ses clients pour des cons ! Car s'il a réactivé la ligne téléphonique sur ADSL avec la nouvelle box, c'est qu'il pouvait déjà parfaitement le faire avec l'ancienne ! Et qu'on ne vienne pas prétendre à des changements de codecs sur la ligne SIP : là, c'est du simple logiciel que les opérateurs mettent à jour régulièrement. CQFD.

On est donc bien du pipeau commercial 100% caractérisé. Or sauf erreur de ma part, on rappelle que dans les télécoms, nos FAI ont une obligation de résultat, et qu'en cas d'accident grave où les secours ne pourraient être joints de leur fait, leur responsabilité pénale est engagée, la seule exception étant le cas de « force majeure ».

Qui plus est : foutre la merde, en coupant la ligne SIP des clients sur ADSL, puis en refusant de la remettre en route, pour imposer de nouveaux matériels et abonnements, s'assimile clairement à une vente forcée. D'autant plus qu'il n'y a plus d'abonnement fibre « minimal » à 20€ sur le long terme, et que passer de 20€ à 30-40€ représente bien une augmentation de 50% à 100% pour un foyer modeste !

Quant aux 5€ d'économie sans télé dans les abonnements fibre courants, ils cachent très mal le fait que l'état a augmenté en douce sa marge à coup d'impôts indirects chez les FAI, lesquels ont logiquement répercuté la hausse sur leurs tarifs. Bref : si les FAI se beurrent bien la tartine, le plus grand escroc du pays reste encore et toujours notre état, affichant 3000 milliards de dette publique, et devenu incapable de gérer ce pays sans un cabinet américain pour le seconder !

Plus odieux encore.

Les opérateurs chargés de la mise en place de la fibre, sélectionnés sur marché public (traduise : avec nos impôts), peuvent s'avérer très « sélectifs » dans la pratique. on ne s'énerve pô !

Ainsi au domaine de la Langmatt à Murbach, l'hôtel-restaurant qui nous accueille depuis 20 ans pour nos réunions informatisées, et que nous remercions vivement en passant pour leur accueil toujours chaleureux, la fibre est arrivée à 200m du bâtiment, avant que les techniciens chargés de la mise en place ne disparaissent dans la nature, sans jamais revenir finir le travail, et ce malgré plusieurs rappels téléphoniques et courriers de relance de l'hôtel !

Et ce n'est pas un cas isolé.

En dehors des concentrations urbaines permettant un bénéfice maximal au moindre coût, nos opérateurs semblent peu pressés quand il s'agit de fibrer la rase campagne ou ici les fonds de vallées. Et de toute évidence, le traitement est encore complètement différent suivant que vous soyez un particulier ou un professionnel, puisque les maisons proches de l'hôtel n'ont elles pas connu de problème de câblage, ce qui pose des questions...

« Liberté, Égalité et Fraternité » - il est toujours bon de rappeler nos principes républicains de base à certains.

En espérant que l'opérateur concerné finira par se bouger, car ce serait aussi une bonne chose pour nos réunions informatisées sur place de pouvoir disposer d'un débit plus élevé, et ce même si nous avons configuré un cache de paquets, et maintenant un serveur PXE, pour accélérer les installations de GNU/Linux sur les postes des particuliers intéressés.

Parlons aussi 2s de la pose de la fibre en général.

Entre les points de raccordements accessibles, et les boîtiers grand ouverts dans les rues, il n'a jamais été aussi simple d'arracher à la main les câbles, ce qui peut s'avérer très pratique pour éliminer un concurrent industriel ou emmerder un voisin. On ne parle même des armoires ouvertes, où n'importe qui peut venir couper des milliers de fibres en quelques secondes, et aveugler un quartier entier ! On ne sait pas si Carol-Anne conduira nos « morts numériques » vers la lumière (film Poltergeist pour ceux qui n'auraient pas la référence). Mais le fait est que la fibre est bien plus fragile que le cuivre, et que rien n'a été fait pour sécuriser nos tuyaux dans la grande transition luminique ! Dommage...

En outre, l'internet regorge de vidéos édifiantes, présentant des armoires de brassage fibre immondes, remplies de spagettis aussi indigestes qu'insipides. De toute évidence, certains techniciens n'ont pas compris l'intérêt d'une armoire propre et rangée, et devraient d'urgence prendre quelques cours de rattrapage côté câblage. Ce problème est d'ailleurs tellement sérieux qu'il est soulevé par l'opérateur historique lui-même, qui n'en peut plus de devoir recâbler des armoires entières en dizaines/centaines d'heures.

On vous laisse deviner qui paie l'amateurisme/le jmenfoutisme aigu (au choix) de certains techniciens, et surtout : les nombreuses heures de coupure associées pour les clients en journée !

C'est ton destin !

Le problème n'est pourtant pas étonnant. Les FAI ont débauché leurs armées de « technos-technos » historiques pour les remplacer par des sous-traitants généralement plus jeunes, moins formés/expérimentés et surtout : moins chers, généralement payés au forfait en auto-entreprise, sans sécurité d'emploi. Et là, comme dans toute autre profession, certains sont sérieux et compétents, et d'autres moins. En outre - et bon nombre de nos jeunes techniciens l'ont déjà compris - le jour où la dernière prise fibre aura été posée, les FAI n'auront plus besoin de leurs services, et les remercieront comme il se doit !

Idem côté commerciaux.

Grâce aux délocalisations permises et encouragées par l'UE, nos centres d'appels historiques ont tous déménagés au Sud, depuis déjà deux bonnes dizaines d'années, les accents ne laissant aucun doute quant aux origines des opérateurs actuels, payés pour réciter leurs psaumes sur écran.

Gageons que ces salariés robotisés seront eux-aussi remplacés par une IA dans les mois qui viennent, signant le glas de la profession.

Quant à savoir si les abonnements fibre baisseront une fois l'humain éliminé de l'équation comptable, côté actionnaires, la question est vite répondue.

En attendant, le comportement déviant de nos FAI n'est toujours que le résultat logique d'un état 100% complice.

L'aveuglement de l'ARCEP et autres organismes de contrôle, fermant tous les yeux sur les procédés commerciaux mensongers ici abordés, démontre bien qu'il ne faut surtout pas toucher au juteux business des FAI, en particulier ceux qui sont copains comme cochon avec l'élysée, dont un très généreux donateur de la campagne présidentielle de notre poudré actuel, qui, de notoriété publique, affiche 50 milliards de dettes bancaires au compteur, somme qui aurait du lui faire déposer le bilan depuis longtemps. Comme beaucoup de partis politiques dans ce pays, soit dit en passant.

Si vous êtes encore en ADSL, vous savez désormais à quelle sauce vous serez mangés. Et si vous avez un répondeur, évitez d'y enregistrer le cri de la tourterelle : ça risquerait d'exciter nos chasseurs de pigeons.

Au final, on ne peut nier que la boucle cuivre vit ses dernières années, et que nous sommes dans une période de transit. Cela étant, tout le monde n'a pas besoin d'une rolls pour aller sur le web, et il n'est pas normal que des offres ADSL, autrefois bon marché, aient toutes disparues, remplacées par des abonnements plus chers, et surtout inutiles à bon nombre de foyers.

L'uniformité des tarifs laisse ainsi clairement penser à un cartel de la fibre qui ne dit pas son nom, créé avec l'aval des gouvernants complices

Si dans les 7 ans qui arrivent, les prix ne baissent pas, et drastiquement, on pourra dire que tous ces braves gens se seront (ENCORE) sucrés copieusement sur notre dos.

En attendant, l'hôtel qui nous accueille attend toujours sa fibre. Et on espère bien que ce petit édito décidera le prestataire retenu par la région à se remuer le popotin pour finir le boulot ! Et ce d'autant plus qu'en tant que contribuables, c'est nous qui le payons.

À bon entendeur !

Foire Éco-Bio 2023 à Colmar - réparation de câbles RJ45

Prise RJ45

Petit extra sur notre stand : en plus de pouvoir vous faire installer gratuitement GNU/Linux, à côté ou en replacement de windows/mac os intel, vous pourrez venir réparer vos cordons RJ45 HS (languette arrachée ou câble écrasé), dans la limite des stocks de manchons disponibles sur place !

Bref : si vous voulez apprendre à câbler, c'est le moment de venir nous voir !

À bientôt !

Foire Éco-Bio 2023 à Colmar

Affiche de la foire

Nous serons à nouveau présents à la Foire Eco de Colmar du jeudi 17 au dimanche 21 mai 2023, de 10h à 19h (sauf dimanche 18h), avec le Club Informatique de Kunheim, où vous pourrez venir avec votre ordinateur sur notre stand pour vous faire installer une Mint, Ubuntu ou Debian au choix ! Pensez juste à faire une sauvegarde préalable de vos données, et à nous prévenir de votre jour/heure de venue sur le stand, via un email à lug68@free.fr, pour que nous puissions nous organiser.

Un grand merci encore aux organisateurs qui nous accueillent une nouvelle fois sur cet événement majeur, lequel nous permet de rencontrer un public plus large, et de montrer les progrès impressionnants des logiciels libres, toujours plus efficaces d'années en années, avec de véritables pépites libres souvent méconnues du grand public - à tort.

Nous rappelons également que si notre OS favori (GNU/Linux) est composé de logiciels libres, ces derniers peuvent être aussi s'installer sur des systèmes d'exploitation concurrents... Il n'y a donc aucune raison valable de se priver de bons logiciels, au code source réellement libre (et non pas juste open source), respectueux des usagers, et en plus : gratuits !

Petit appel aux autres associations GNU/Linux qui seraient intéresées à nous rejoindre : nous sommes toujours ouverts à la participation d'autres associations GNU/Linux dans le département, voire les départements proches, la condition sine qua non étant le respect strict des règles sur notre stand, la promotion de toutes les associations participantes sans favoritisme ni parti pris, et bien entendu, la promotion de GNU/Linux et des logiciels libres, et non de l'open source industriel.

Sur ce, nous espérons bientôt vous voir/revoir sur notre stand, dans la joie, la bonne humeur et la gourmandise qui nous caractérisent !

Hansi - 05/05/2023

 

Bêtise sur?naturelle

L'intelligence artificielle est donc de retour, avec son lot de pros et de cons, mais objectivement, on est - pour le moment encore - plus proche de la souris de laboratoire que du rat des champs (beaucoup plus intelligent et difficile à piéger - les paysans en savent quelque chose).

Comme l'explique très bien David Louapre dans sa vidéo dédiée, le bot à la mode est basé sur un outil sensé deviner des parties de phrases et les compléter, et son modèle supérieur, d'y ajouter finalement la capacité de faire des phrases et de tenir une pseudo-conversation.

D'autre part, l'outil ne crée rien ex-nihilo. Il bouffe son savoir de l'internet, dont il « singe » la stupidité et le parti pris des sites web qu'il aspire, recrachant le tout sans plus de moralité, d'objectivité ou de sens critique.

Alors ok : il peut vous générer des parties de code source, ce qui pour un développeur relève d'un certain intérêt. Mais il fait finalement ce que font les gens du métier : étudier des programmes, récupérer des parties intéressantes, et modifier le tout pour l'adapter à un besoin. Aucune révolution là-dedans. C'est juste un apprentissage rétroactif plus rapide, mais non dénué d'erreurs, demandant encore un contrôle final humain.

Bref : l'IA rendra sûrement nombre de services à certains corps de métiers. Cela étant, il ne faut pas non plus s'émerveiller des miracles de la bête...

Personne n'aimerait vivre dans une société sous le contrôle total d'une intelligence artificielle, à la John Difool (L'Incal - Jodorowsky / Moebius), même si cette bande dessinée affiche de curieuses similarités avec notre époque : perte totale du pouvoir politique avec des pantins changeant de corps à intervalles réguliers. Même stupidité des personnages élus sans pouvoir réel, parachutés par un cerveau géant pour donner le change aux prolétaires, et leur singer une société démocratique. Même haute administration soumise parfois jusqu'au ridicule. Même police aveugle (des robots) à la répression assassine et aux moyens démesurés. Bref, une BD bien en avance sur son temps et réaliste sur bien des points !

Le 3ème art est souvent négligé à tort, alors qu'il regorge de chef-d'œuvres méconnus, loin des Goncourt et des grosses têtes jacobiennes. Pourtant, une bonne bande dessinée peut-être bien plus éducative, philosophique et visionnaire que nombre de romans ou de polards de plateaux sponsorisés !

Maintenant, on aimerait surtout que l'intelligence artificielle rattrape un tantinet la connerie humaine, surtout quand elle est répétitive, et que l'humain n'apprend rien de ses erreurs.

Ainsi cette année encore, la région Grand Est a continué d'acheter du portable HP sous windows avec nos impôts pour nos lycéens. Les configurations ont certes un peu évolué, mais ça reste du jetable à 3 ans, inutile à ceux qui ont déjà un ordinateur chez eux souvent plus puissant. On passera sur les (trop) nombreuses pannes rendant les machines indisponibles, alors que ces engins sont sensés supporter une charge de travail modeste. Et on remarquera que GNU/Linux n'est toujours pas installé sur ces disques durs, là où un bon commercial avec un cerveau fonctionnel négocierait d'emblée le marché public en imposant un dual boot dans l'appel d'offre ! Bref : le gaspillage éhonté de nos impôts continue, et n'a finalement pas conduit à créer l'« homo numeris », ce nouveau génie de la lampe, ce surhomme des temps modernes, sensé passer le BAC spécialité maths/physiques à 12 ans maxi.

C'est même le contraire : la baisse de QI continue, dûment constatée au niveau scientifique, les écrans rendant nos têtes blondes toujours plus frivoles et volages. Le manque de concentration continue de tuer les neurones de notre jeunesse, entre deux SMS « T'es où ? Tu fais quoi ? Je m'emmerde. Viens t'emmerder avec moi. ».

Il y a quand même une exception de taille dans le lot : la triche ! Là, on peut dire que la France peut se targuer d'avoir créé des experts internationaux redoutables, et que les devoirs maison sont aujourd'hui tellement caviardés avec ou sans IA qu'il est devenu impossible de noter réellement un élève sur son travail réel et ses compétences !

Et oui : l'IA ne va pas arranger des primates qui naturellement se détournent de l'effort d'apprentissage ! Elle ne fera pas comprendre les théorèmes de Pythagore ou de Thalès plus rapidement. De toute façon, si on voulait vraiment améliorer les notes dans ce pays, la première chose logique à faire serait interdire le smartphone avant 16 ans, ce qui réglerait déjà beaucoup de problèmes au niveau scolaire ! Si la Chine impose un temps quotidien de jeu limité à ses jeunes, il y a peut-être une bonne raison. Parce que contrairement à ce que pensent nos amis américains, on peut être communiste, et avoir aussi un cerveau...

Saluons quand même cette merveilleuse intelligence artificielle qui permet à nos poivrots et camés de rentrer chez eux en voiture complètement défoncés, en laissant leur véhicule en mode auto-pilote, façon « Demolition Man ». Apparemment une option qui manquait sur la mercedes de M. Palmade - dommage pour la famille qui arrivait juste en face...

Alors jusqu'où pourra-t'on faire « confiance » à l'IA, avant quelle ne nous mène littéralement dans le mur ?

Dans ses deux bandes dessinées « L'informagique » et « À quoi rêvent les robots », ouvrages de vulgarisation scientifique sur l'informatique et l'IA, Jean-Pierre Petit pose finalement la bonne réponse : jamais !

On pourra toujours dire que l'humain créé des accidents - c'est un fait - mais combien en évite-t'il au quotidien ? Dans l'épisode de l'airbus posé en urgence sur la rivière Hudson, aux USA, en 2019, les experts étaient formels : il n'y avait aucune autre solution qui aurait pu sauver l'avion et ses passagers, et seul un être humain aguerri pouvait en quelques secondes trouver la bonne combinaison au problème mêlant des centaines de variables.

Nous avons certes nos faiblesses. Mais comme le logiciel libre, notre force, c'est de garder le contrôle de ce que nous faisons. Et c'est aussi dans ce but que notre association vous propose des réunions informatisées depuis plus de 20 ans : pour vous redonner ce contrôle sur vos ordinateurs et vos données, que certains s'emploient à vous prendre plus ou moins discrètement, « en vous reniflant la braguette jusque dans les chiottes », pour reprendre l'expression consacrée.

Autre déception : le bot IA à la mode n'est pas un logiciel libre, mais un logiciel open source industriel, avec toutes les tares qu'on connaît à ce modèle économique, non respectueux des usagers ! Et comme à sa triste habitude, microsoft, incapable de créer elle-même un produit, mais experte pour aller torpiller/racheter la concurrence, s'est bien entendu précipitée sur la bête, dans le but évident de vendre du rêve à ses clients (une vieille habitude tenace) - et surtout de détrôner son concurrent google côté moteur de recherche.

Pendant ce temps-là en France, pour info, Qwant va semble-t'il enfin déménager prochainement chez OVH, ce qui aurait déjà du être le cas 15 ans en arrière au moins ! Bref, comme le brave Ewandor de la BD « Légendes des contrées oubliées » (Chevalier / Ségur), il nous aura manqué plus d'une tête en France pour e-penser (pub Bruce/Arel3).

Maintenant quand la machine sera devenue intelligente, serons-nous équipés pour nous en apercevoir ?

On a déjà eu une IA qui commençait à avoir sa propre conscience et intelligence, son « Ghost In The Shell », donnant des sueurs froides aux chercheurs qui l'avaient développée. Sur ce coup-là, ils ont heureusement coupé le courant à temps...

Mais dans un océan d'information où nos machines ont atteint la limite physique du silicium, et les réseaux offrent une rapidité toujours plus impressionnante, rien ne dit que les erreurs de la nature ne conduiront pas naturellement à une cellule binaire primitive, et finalement à des organismes numériques complexes, sans notre intervention.

Les nouveaux processeurs « analogiques », spécialisés dans les réseaux de neurone, changent déjà radicalement la stratégie de résolution, estimant qu'il n'y a pas toujours besoin d'une solution mathématiquement exacte pour résoudre un problème. Et ils sont déjà plus qu'efficaces dans de nombreux domaines...

Tout l'inverse du film Matrix, dont l'architecte vise la précision mathématique, y compris dans le nettoyage humain à la « Léon ».

Quant à l'ordinateur quantique, lui au moins ne changera rien à l'affaire, en tout cas pour le moment. Son but actuel est de casser les clés privées utilisés dans nos « vieux » codes cryptographiques, via une stratégie SNDL (Store Now Decrypt Later), qui consiste à renifler et conserver toutes nos données cryptées actuelles, pour pouvoir demain les déplomber en masse. Ce qui explique aussi pourquoi les services de renseignements gardent des Eo (exa-octets) de données dans leurs cartons !

En attendant, il a fallu 350 millions d'années à la nature pour forger notre monde, et créer un ordinateur biologique à deux pattes, dont l'apprentissage consiste à singer l'existant, faire des expériences bonnes ou mauvaises enrichissant sa connaissance, développer sa mémoire Alzheimer, et lui donner un bagage suffisant pour vivre et se reproduire, avant que la pile ne tombe à plat...

Dans cet univers âgé de 13,7 milliards d'années lumières, et de 93 milliards d'années lumières de diamètre, fondé sur des lois mathématiques et physiques que nous découvrons à peine dans nos téléscopes, il serait fort dommage qu'un terminator nous descende prématurément, parce que nous avons laissé skynet s'échapper...

En conclusion, qu'on l'aime ou qu'on la déteste, l'IA est à l'informatique ce que « titiller la queue du dragon » est au nucléaire. Nous chatouillons quelque chose qui peut autant nous aider que nous détruire.

Idriss Aberkane y voit une révolution, et cite des exemples intéressants dans ses vidéos, démontrant bien qu'on peut déjà en faire quelque chose de vraiment utile au quotidien, et pour tous. D'autres nous inventent du Chaos GPT pour démontrer ce qui peut arriver si l'outil est (vraiment) très mal utilisé. En attendant chez blackrock, l'IA Alladin (ça ne s'invente pas) gère déjà plus de 20 milliards d'actifs, et c'est assez inquiétant, car quand des humains immoraux utilisent un outil aussi puissant pour se faire toujours plus de fric, les peuples peuvent légitimement commencer à trembler.

L'informatique est sensée aider les gens, pas les remplacer et encore moins les contraindre ou les surveiller. Et c'est finalement là tout le problème : tous ces robots n'ont ni morale, ni pitié, et ne font que déshumaniser une société numérique déjà mal en point. Le fait est que nous n'avons jamais eu autant de moyens de communication à notre disposition, et paradoxalement, nous n'avons jamais eu autant de mal à communiquer !

Perdus dans nos smartphones en marchant dans la rue, incapables de lever le regard et d'oser se confronter au regard des « étrangers » que nous croisons, convaincus que notre doudou numérique nous protégera de la « jungle » du dehors et de ses prédateurs et accidents, toutes nos technologies aboutissent finalement à une infantilisation collective gravissime, comme le « tatemae » japonais (les règles de politesse) cache très mal le « karoshi » (mort par épuisement au travail).

Nous nous voilons la face devant la réalité d'un monde certes sauvage, mais qui a toujours été notre environnement naturel. Alors saurons-nous retrouver un équilibre entre notre vie d'avant 2007, quand nous étions encore libres du « hochet numérique de poche pour adulescents » ? Pourrons-nous retourner boire un coup au bistrot ou aller au restaurant sans être emmerdé toutes les 30s par des SMS à la con ? Saurons-nous éteindre tous ces appareils mobiles qui passent leur temps à nous pister et nous abreuver d'informations inutiles et emmerdantes ? Là est toute la question...

En attendant, l'IA aura au moins eu ce mérite de ranimer le débat philosophique sur son utilité et ses dangers, réels ou supposés. On se sait pas trop si nos milliardaires demandant un moratoire le font actuellement par altruisme, où parce qu'ils se rendent compte de leur retard sur leurs concurrents...

Et comme tout autre outil, l'IA sera de toute façon ce que nous en ferons, pour le meilleur ou pour le pire...

Merci d'avoir lu ce (long) édito, et à bientôt dans nos réunions informatisées.

P.S.: cet édito n'a pas été fait par une I.A. ou une entité extra-terrestre. Si vous voulez nous aider, vous pouvez toujours adhérer à notre association bien réelle, pour nous aider à diffuser les quelques valeurs morales et humanistes que nous y défendons ! Et merci à Richard pour ses sources !

Hansi - 19/04/2023

 

Une affaire d'Hommes

Cet édito tente de répondre en partie à une douloureuse question : les femmes ont-elles un problème avec GNU/Linux et les logiciels libres ? !

C'est en substance une question qui mérite d'être posée, car il faut bien l'avouer : sur 20 ans, nous n'avons pas vu beaucoup de femmes dans nos réunions informatisées, et si nombre d'entre vous mesdames travaillez aujourd'hui sous OS libre, et sous la bénédiction de Saint-IGNUcius de l'église d'emacs (personnage fictif joué par le papa des logiciels libres, un certain Richard Matthew Stallman, à qui nous devons cette chance incroyable d'avoir su préserver une informatique ouverte et accessible à tous et à toutes), on trouve aussi une part de la population féminine qui affiche un vrai problème avec les solutions libres...

Nous allons donc tenter quelques explications à ce curieux phénomène contre-nature, lesquelles n'ont aucunement vocation à établir la vérité vraie. Chacun jugera les arguments avancés en son âme et conscience, l'idée étant d'oser le débat, et de cesser un silence qui reviendrait à jouer les autruches, la tête bien enfoncée dans le sable !

Commençons donc par un vieil éditorial de 2006, paru dans l'ordinateur individuel n°189, où le rédacteur en chef Félix Marciano tapait gentiment, mais avec grande justesse, sur la gent masculine, détaillant cette surprenante capacité surnaturelle qu'auraient les hommes sur les femmes à devenir, sans le moindre effort, des « génies » informaticiens nés, prodiguant leur « savoir » incommensurable à autrui, et notamment à leurs compagnes, qui en rient sous cape, mais qui en profitent bien souvent !

16 ans ont donc passé depuis cet édito phare. Et on ne peut pas vraiment dire que les lignes aient beaucoup bougé.

L'informatique reste « un truc de mec », et quand vous trouvez 10% de filles dans une formation informatique, c'est la fête au village. Et les informaticiennes en herbe de bien souvent se décourager face à des maîtres de stage masculins arriérés, qui confondent encore les futures techniciennes/ingénieurEs avec des secrétaires... Comprenez que l'évolution sociétale n'est pas là, et que les filles qui s'accrochent et sortent diplômées en informatique ont bien souvent plus « trimé » que leurs homologues masculins, affichant donc logiquement un meilleur niveau à la sortie que la moyenne - ce qui est tout à leur honneur !

Maintenant dans les jeunes générations, le premier « contact » avec l'informatique reste le jeu. Et là il n'est plus rare de croiser des femmes de 20 ans et + avouant publiquement leurs petites habitudes de jeux 3D, entre jeux de rôle/d'aventure, et même jeux de baston, autrefois réputés plus masculins. En soi, on peut en rire, mais c'est oublié un effet de bord bien connu de tous les parents : l'addiction, qui se conjugue désormais au féminin !

Rapidement pourtant, l'arrivée dans le monde professionnel signe la fin de notre égalité primaire pour les 0 et 1. L'informatique se mue alors en une contrainte ennuyeuse et chiante, voire un boulet, avec ses plantages, ses harcèlements, et ses nombreuses erreurs entre chaise et clavier, qui nous renvoie dans la figure notre propre incompétence à la maîtriser.

Et là, première constatation indéniable : si on trouve bon nombre d'hommes qui achètent leur ordinateur fixe en pièces détachées, et le monte dans leur coin, nous n'avons jamais observé ce comportement chez des femmes. On trouvera sûrement des exceptions, mais dans les faits, ce simple facteur démontre que plus d'hommes ont, à cette étape, ouvert le capot, eut la curiosité de comprendre le fonctionnement interne de la machine, et sont donc capables de se débrouiller face à des pannes ou des problèmes basiques.

À l'inverse, nombre de femmes lâchent complètement l'affaire, et finissent par se reposer entièrement sur ces « hommes qui savent », hurlant de leurs appels à l'aide désespérés ces nouveaux « héros » des temps modernes, qui ont laissé Kit au garage, parce qu'elle n'était pas électrique... Car oui, c'est vrai : David Hasselhoff était un gros beauf qui roulait au diesel - beurk ! pureboeuf!

Bien entendu, nous grossissons ici volontairement le trait. On pourra arguer que la charge du foyer, et notamment des jeunes enfants, explique en partie cette « cassure » entre les deux sexes. Mais ce n'est pas totalement vrai non plus : le caractère, la curiosité, et la volonté propre de chacun comptant pour beaucoup dans le comportement. Quand on voit des femmes âgées qui se débrouillent mieux en informatique que des femmes plus jeunes, on comprend que l'âge ne joue pas. Idem côté statut social ou diplôme : il y a des gens qui naturellement savent se débrouiller et chercher une solution face à un problème rencontré, et d'autres qui en sont foncièrement et viscéralement incapables, et qui préféreront toujours se laisser vivre, en renvoyant la patate chaude au voisin, sinon au conjoint.

Ainsi là ou, statistiquement parlant, un homme essaiera généralement plus de se débrouiller à minima avant d'appeler à l'aide, combien de fois avons-nous entendu les phrases consacrées côté femmes : « ce n'est pas mon boulot ! », ou encore « j'ai assez de truc à faire » - manières si élégantes de dire : « je n'ai pas envie de m'y mettre » et « je ne suis pas payée pour » : démerdez-vous les mecs avec cette saloperie !

Soit. Pourquoi pas après tout. On vend depuis des années des ordinateurs à des gens qui n'ont aucune connaissance en informatique, comme si c'était des machines à laver ou des fours à micro-onde. Et le grand jeu de dupes a toujours consisté à trouver un pigeon dans son entourage, prêt à faire la maintenance et à déplanter la machine - si possible gratuitement.

Maintenant refuser d'apprendre et se laisser vivre reste une stratégie à double tranchant, car le jour où vous vous retrouvez seul, sans votre conjoint, vos enfants ou tout autre tiers pour vous dépanner, vous êtes dans la merde ! Pire encore : avec la disparition progressive des guichets publics, remplacés par des robots téléphoniques d'accueil aussi cons qu'inhumains, et avec des démarches administratives en ligne toujours plus nombreuses et obligatoires, ceux/celles qui adoptent cette stratégie vont clairement au-devant de (gros) problèmes...

Autre constat, toujours issu de nos réunions informatisées : même arrivées à la retraite, et/ou libérées des contraintes de la vie familiale, il n'y a pas plus de fréquentation féminine, ce qui démontre bien que l'âge ne joue définitivement pas dans ce désamour avec la chose informatique. Et ce n'est pas non plus une question d'argent, puisque nos réunions sont gratuites et ouvertes à tout public.

Il y a donc bien une différence sociétale, que nous allons maintenant tenter d'approfondir.

Notre théorie de base est que bon nombre de femmes choisissent naturellement une stratégie reposant sur la recherche du moindre problème, se réfugiant ainsi dans les huîtres numériques d'apple, avec la promesse d'éviter les plantages du windows du boulot, tout en ignorant superbement la solution GNU/Linux, qui fait pourtant mieux, et pour moins cher !

Et apple de bien dérouler le tapis rouge à cette clientèle XX, à grand coup de design et de couleurs, pour faire semblant de vendre autre chose qu'un PC maquillé, transformé en bijou numérique par la magie du marketing, dans ses temples du commerce, loin des rayons électroménagers de la concurrence fréquentés par les « gueux ».

Et ça marche !

Quand une de vos connaissances vous avoue ainsi qu'elle a acheté un mac hors de prix, avec le plus grand écran disponible, pour le laisser trôner dans son salon sans jamais l'utiliser, juste pour en foutre plein la vue aux visiteurs extérieurs, vous comprenez qu'il est inutile de lui parler de logiciels libres. Orgueil et la vanité humaine n'ont pas de sexe : chez certains mecs, si vous n'avez pas votre rolex à 50 ans, vous avez raté votre vie. Et chez certaines nanas, si vous n'avez pas un mac, vous n'êtes pas assez « bourgeoise » pour être fréquentable.

Tant pis aussi pour le commerce triangulaire (conçu aux USA, produit en Chine, vendu en Europe), qui voit des bouts de plastique colorés, produits par des gosses à 3€ dans une usine du bout du monde, et dans des conditions esclavagistes et environnementales largement dénoncées dans les médias, se retrouver à 30€ pièce dans des stores étincelants, avec le sourire et la bienveillance baveuse d'un commercial aussi passionné que complice !

On arguera certes que les composants de la concurrence ne sont pas plus éthiques ou écologiques. Mais apple est quand même connue pour ses marges particulièrement indécentes côté matériel. Et pour une firme désormais capitalisée à plus de 2000 milliards de $, on n'a pas cette impression que les conditions de vie aient beaucoup évolué dans les usines-villes géantes de Foxconn en Chine. Nos libéraux, si convaincus du ruissellement, et qui nous jurent que l'économie s'équilibre d'elle-même, ont de toute évidence une poutre dans l'œil. Bercy est peut-être source de problèmes pour de nombreux entrepreneurs, parfois avec raison. Mais elle n'est pas non plus responsable de tous les maux sur la planète.

On repassera aussi sur les nombreux déboires d'apple, côté écrans ou claviers, qui ont largement prouvé que le matériel de la firme a autant de problème que les autres. Et les prix salés du SAV d'être aussi élitistes/délirants que les prix de vente ! Ce qui n'empêche pas la firme de pratiquer l'obsolescence programmée de ses appareils, comme sous windows, et de s'être déjà pris de grosses prunes en la matière.

Tout cela pour bien faire comprendre à notre public féminin, subjugué par l'esthétique, le design, et des images d'Épinal dépassées, que l'informatique propre, c'est comme l'énergie verte : ça n'existe pas. Il y a toujours des conséquences dans nos actes d'achats sur d'autres êtres humains. Et non : un mac n'est pas une machine « supérieure », sur aucun plan !

Ensuite c'est votre droit le plus légitime de préférer les huîtres numériques des uns ou des autres, face à l'informatique libre et gratuite que nous proposons et qui respecte ses usagers.

Mais - et c'est un autre problème souvent constaté chez tous ceux et celles qui choisissent le monde privateur de liberté - ils ne connaissent souvent rien du monde Libre, et là, c'est grave ! Autant 25 ans en arrière, GNU/Linux était réservé aux ingénieurs, chercheurs et passionnés. Autant depuis 15 ans, l'OS est devenu accessible au grand public, et ne cesse de se simplifier et de se bonifier ! Snober les solutions libres, c'est comme acheter une 2CV au lieu d'une voiture moderne - c'est juste con !

Ainsi quand un/une responsable ne connaît rien au monde du Libre, ce sont autant de portes qui se ferment pour GNU/Linux, et notamment dans les marchés publics, à la grande joie des vendeurs US sur étagères. En tout logique, nos logiciels libres devraient logiquement être promus dans tout état démocratique qui se respecte, ne serait-ce que pour la souveraineté numérique et la sécurité qu'ils procurent, face à des GAFAM toujours plus intrusifs, et avides d'intelligence économique. Mais sommes-nous encore en démocratie, quand les élections sont truquées à coup de parrainages illégaux, distribués aux seuls copains complices d'une structure technocratique et totalitaire ?

On pourrait encore parler de la grande mode des ultraportables 13/14 pouces et de leurs accessoires onéreux obligatoires, qui sont une arnaque grotesque face à des 15 pouces complètement équipés. Ou encore de l'esclavagisme des firmes à « offrir » des clouds non souverain à leurs clients, pour mieux scanner leurs emails/données et revendre leur profil de consommateur au plus offrant.

Mais dans le fond, jamais Madame ne se posera jamais la question logique de savoir pourquoi, si son mac est aussi magnifique et exempt de défaut qu'elle le soutient, les entreprises continuent massivement d'acheter des PC... Quant à ceux et celles qui se poseraient encore la question de savoir pourquoi on ne trouve toujours pas de machines GNU/Linux en magasin en 2022, si elles sont aussi bonnes que nous le prétendons, les raisons n'ont pas changé depuis 25 ans : marges arrières/certifications revendeurs obligatoires avec contrôle annuel à l'improviste pour vérifier l'absence de tout prosélytisme pro-Libre, arrosage des fabricants payés pour préinstaller un OS passoire en usine, et CJUE qui a avalisé la vente forcée de l'OS au détriment des consommateurs, offrant sur un plateau le système de vente grand-public aux GAFAM, et dans toute l'UE !

Autre travers maintes fois constaté des gens qui viennent de monde mac et accèdent à un poste de responsabilité : ils confondent très souvent l'informatique de la maison avec les contraintes d'un groupe de travail. Deux mondes qui n'ont pourtant rien à voir, avec des coûts qui n'ont rien de commun. Là encore, on regrette que les responsables n'aient jamais une initiation - même basique - aux outils libres dans leurs formations de gestionnaires.

Il est juste heureux de constater ces dernières années, avec des produits adobe passés sous abonnement obligatoire, que de nombreux pros des arts graphiques ont compris l'arnaque de la location logicielle, et ont migré sous OS libre, via Inkscape, GIMP, Rawtherapee, Darktable, Scribus, etc... prouvant définitivement que le talent d'un individu n'a aucune corrélation avec le prix du logiciel ou du matériel pratiqué, et que les logiciels libres sont bien des logiciels professionnels ! Nous vous invitons en passant à tester d'urgence la dernière version d'Inkscape, qui brille particulièrement par ses nouveautés, dont la gestion des PDF multi-pages...

L'Europe reste ainsi le seul lieu assez stupide pour dénigrer des solutions libres, qui n'ont - fort heureusement - aucun problème à envahir le reste de la planète, et à évoluer à vitesse grand V !

Enfin, face à l'obsolescence programmée entretenue par apple, abandonnant ses OS et donc ses usagers après quelques années, trop d'utilisateurs, et notamment d'utilisatrices ignorent que leur vieux mac peut être reconverti sous OS libre. Et pour peu qu'on remplace son vieux disque mécanique par un SSD à 25€, on obtient généralement de bien meilleures performances que l'OS d'origine, tout en allongeant la vie de ces appareils de 5 à 10 ans ! Certes : ce n'est plus du mac os x, mais au final : ça marche pareil, et ce n'est pas plus compliqué à prendre en main... Alors où est le problème ? On est bien d'accord que le mac a moins de problèmes que windows dans la pratique. Mais GNU/linux est encore meilleur, plus ouvert, gratuit, et ne pose pas plus de problèmes au quotidien.

Enfin côté cloud, là encore, le public féminin se trompe souvent de cible, et n'arrive pas à intégrer que quand un GAFAM fournit des outils gratuits en ligne, sur des clouds non souverains, c'est automatiquement vous le produit, quand vous n’entraînez pas encore les données de vos proches dans la foulée, voire les données professionnelles de votre boîte, sans même vous en rendre compte ! La NSA adore ce genre de comportement idiot, tout sexe confondu, en opposition totale à un RGPD européen qui fait bien rire les commerciaux américains et leurs lois extra-territoriales !

Maintenant à la décharge d'apple, il serait idiot de considérer le mac comme étant le seul responsable du désamour de la gent féminine pour l'informatique libre.

Quand des enseignantes viennent se plaindre que l'interface graphique d'un LTSP (comprenez un serveur GNU/Linux centralisé et des clients légers), dans leur salle d'école, est trop compliquée pour elles à prendre en main, alors que leurs gamins n'ont aucun problème, ni avec les logiciels, ni avec l'interface par défaut qui est franchement triviale et ergonomique, vous comprenez que le problème n'a rien à voir avec l'informatique.

Quand des salariées non formées à la bureautique se plaignent de LibreOffice, qui fait pourtant parfaitement son boulot dans le monde professionnel réel, vous comprenez que là encore, le problème est humain, et n'a rien à voir avec le logiciel.

Le sempiternel « quand ça ne marche pas, c'est la faute de l'ordinateur ou du logiciel ! » est un classique du genre. Et bien souvent, ceux qui repassent au privateur de liberté se rendent compte que les problèmes de formatage des documents qu'ils croyaient l'apanage de LibreOffice se retrouvent sous leur ms office fraîchement installé à prix d'or, lequel souffre lui-même de nombreux bugs de compatibilité en version ascendante ! Et on ne parle pas du bordel de code XML produit sous les formats microsoft...

Bref : on peut tirer sur l'ambulance, mais jusqu'à une certaine limite de bienséance que beaucoup ne semblent plus avoir. Et il est toujours plus facile de se défausser sur un tiers, plutôt d'admettre que l'on a soi-même des lacunes qu'il faut combler, parce que oui : l'informatique évolue, et personne ne peut faire l'économie de « mises à jour » humaines, plus communément nommées « formations ».

Mais le phénomène le plus inquiétant, qui se vérifie de plus en plus, c'est le carriérisme et le conformisme pathétique de nos dirigeants, et forcément de nos dirigeantes, surtout quand on parle de structures publiques ou assimilées.

5 ans en arrière, dans les académies, on avait vu l'éviction des serveurs Samba Edu (un équivalent de windows server utilisant GNU/Linux et d'autres logiciels libres), machines qui faisaient parfaitement leur boulot, trahissant la corruption de l'éducation nationale et le clientélisme flagrant des marchés publics.

Et microsoft de continuer d'utiliser à fond son cheval de Troie solidatech, pour bien miner les associatifs qui osent encore résister à ses logiciels « made in NSA ».

Facteur aggravant : la parité hommes/femmes forcée a encore plus affaiblit le libre, car là où des hommes ont parfois ce courage de résister au rouleau compresseur, et de dire « merde » à un système frisant de plus en plus la débilité mentale, la plupart des dirigeantes féminines ne risqueront pas un seul orteil en dehors du rang !

Ainsi dans le marasme actuel, où nos politiques sont devenus irresponsables de tout, et se permettent de remercier des dirigeants publics qui n'ont fait que leur boulot, on peut comprendre que de plus en plus de responsables publics ont peur pour leur emploi, face à la doxa d'un état dont la psychose évidente frise celle des pires régimes de l'histoire récente.

Mettez-vous 2 secondes dans la peau d'une dirigeante actuelle qui voit sa hiérarchie se durcir, en imposant des logiciels windows à la con pour mieux virer les postes libres présents, et vous comprenez immédiatement pourquoi ces personnes, autrefois ouvertes aux solutions libres, les dédaignent aujourd'hui sans raison apparente. La peur est le moteur des dictatures. Et si certaines femmes affichent aussi un caractère trempé, elles sont malheureusement rares, et de plus en plus.

Oser dire la vérité ou tenter la différence est aujourd'hui un acte de résistance, face à des dirigeants européens qui ont choisi la soumission, et entretiennent l'esclavagisme numérique, payé à prix d'or avec nos impôts ! Et tant pis pour la dette que nous laissons aux futures générations... Pour la seule France, c'est chaque année des centaines de millions d'€ versés à microsoft pour acheter une paix sociale à certains salariés. Et la facture collective de s'envoler toujours plus haut, avec la mise en place progressive d''abonnements mensuels/annuels, qui sont une véritable manne pour les GAFAM !

Pour qui connaît le monde informatique, les décisions publiques depuis 30 ans sont toujours plus scandaleuses et ubuesques, tant en terme de numéraire pur qu'en terme d'intelligence économique. Mais de toute évidence, les leçons du scandale Alstom n'ont pas été tirées, et pour cause : le ver est toujours dans le fruit à l'heure actuelle - et il se bâfre comme jamais !

En conclusion, on aimerait d'abord que la gent féminine s'intéressa beaucoup plus à l'informatique en général, aux moins aux bases, et que les dirigeants et surtout dirigeantes aient à minima une formation sur les logiciels libres, afin d'arrêter de snober gratuitement, et souvent bêtement, ces derniers.

Ensuite sur le comportement féminin propre face à l'informatique, qui est une réalité tangible, nous avons essayé ici d'approcher des pistes de réflexion, mais nous ne sommes pas sociologues, et nos constats sont évidemment 100% discutables.

Il n'en reste pas moins que la propension à jouer les victimes innocentes du numérique semble plus marquée dans la population féminine, qui même déchargée des obligations familiales, ne semble pas vouloir s'intéresser à acquérir plus d'autonomie en informatique. Et c'est bien dommage.

Nous espérons donc que les femmes arrêterons de se reposer sur ces « hommes qui savent », ou plutôt qui croient savoir.

Idem sur les services en ligne : il y a de toute évidence un manque d'éducation entretenu pour faire croire à une gratuité du net qui n'existe pas, et n'existera jamais. Le cloud est certes un confort, mais uniquement s'il est souverain, et si vous avez les clés de votre coffre. À partir du moment où vous vous soumettez à autrui, c'est « Kiss your datas - goodbye ! » - comme disent nos amis anglais !

Sur ces bonnes paroles, nous vous rappelons que nos réunions informatisées sont gratuites et ouvertes à tout public (masculin ET féminin) et tous niveaux. Mais comme toujours, libérer son ordinateur est un acte citoyen, responsable, personnel et volontaire, demandant d'être prêt/prête à faire l'effort d'apprentissage nécessaire sur 2-3 séances. Nous ne pouvons que proposer notre savoir-faire pour vous économiser beaucoup de temps et de soucis dans la transition vers la liberté numérique. Il ne tient qu'à vous de faire le petit pas pour votre ordinateur, mais le grand pas pour l'humanité...

En vous remerciant d'avoir lu ce (très long) édito jusqu'au bout, et en espérant vous rencontrer dans nos prochaines réunions !le meilleur des mondes

Hansi - 09/12/2022

 

Des joies de la reproduction...

Cet édito répond à la question du pourquoi il faut fuir comme la peste TOUTES les imprimantes du marché vendues sans carte réseau filaire RJ45 - vous savez bien : ces modèles premier-prix, vendus dans nombre de magasins physiques aux alentours des 50€, en vous faisant croire à la bonne affaire du jour, face aux modèles pros qui eux débutent aux alentours des 150€...

Maintenant si vous voulez savoir pourquoi nous commençons par la conclusion, et que vous n'avez pas peur de descendre au fond du terrier du lapin blanc, lisez la suite !

Ingénieur dinosaure

Concepteur d'imprimante
(autoportrait)
Crétinacé inférieur

Nous avons donc eu droit, dans notre dernière réunion informatisée, à un nouveau modèle d'imprimante HP particulièrement récalcitrant. Comme d'habitude : imprimante d'entrée de gamme sans écran de contrôle, connectable en WiFi et USB (câble non fourni à l'achat).

La première mission a donc consisté à trouver le câble USB manquant. Par chance, nous en avions un sous la main.

Une fois ce câble en place, signalons que la partie scanner a immédiatement fonctionné sous notre OS favori, avec un blanc tirant vers le jaune, démontrant l'absence de tout algorithme interne de correction, et l'absence d'un vrai calibrage des LED en usine, sûrement trop onéreux. 15 ans en arrière, les scanner à préchauffage affichaient pourtant des couleurs bien plus vives et proches de la réalité, parce qu'utilisant une lumière blanche... C'est là où l'on mesure pleinement la baisse de qualité des appareils, et l'art de la triche côté fabricants à « redresser » artificiellement les couleurs, de façon logicielle. Mais passons...

Sur la partie impression qui nous intéresse ici, pas moyen de sortir la moindre feuille, alors que l'imprimante semble reconnue et le pilote CUPS téléchargé !

Qu'il nous soit permis de bien préciser que nous avons utilisé le manuel officiel du fabricant dans la suite... Ça a son importance.

Première combinaison de touche du manuel, on a droit à une feuille d'impression de test de cartouches, totalement inutile dans la pratique, mais démontrant juste que l'appareil n'a pas de problème mécanique ou de problème de cartouches. C'est déjà ça - il est neuf - ce serait bien malheureux si...

Le manuel précise ensuite la touche sensée imprimer la feuille d'état. C'est précisément celle qui nous intéresse ici, car contenant le mot de passe du réseau WiFi-direct, permettant d'accéder à l'interface de configuration web de l'imprimante. Pas de chance : la touche appuyée clignote bien, mais rien ne sort !

Petite parenthèse rapidement agaçante : notons qu'en bon commercial : notre grand copain HP fait absolument tout ce qu'il peut pour vous inciter à télécharger son application smartphone maison au plus vite - dès le déballage ! Donc chez HP, on considère que le bétail a un smartphone compatible en poche - et tant pis pour ceux qui n'en ont pas, ou ceux qui ont un pinephone (toujours en développement), tournant sous Mobian/Arch/Manjaro/UBports/PostmarketOS/..., loin des écuries des GAFAM !

Charmante mentalité de l'esclavagiste heureux !

Retour sous notre Ubuntu Mate 22.04 LTS. CUPS ayant échoué, on installe les paquets hplip/hplip-gui, qui détectent bien l'imprimante et son modèle. Mais toujours pas moyen de sortir le moindre bout de papier ! Et ce alors que le modèle est officiellement supporté par HP sous GNU/Linux, et que la version utilisée remplie les critères. On se pose donc de sérieuses questions quant à la notion de « support » chez le fabricant...

Constatant l'impossibilité d'accéder, par USB ou WiFi (via un portable tiers), à la moindre interface de configuration sous notre OS favori, et la faillite totale du fabricant à fournir une solution prête-à-l'emploi, nous avons donc exceptionnellement redémarré le poste, encore en dual boot sous windows, pour essayer d'y voir plus clair - juste au cas où...

On passera sur le fait qu'il a fallut régler d'abord les soucis réseau de l'OS de Redmond, une fois encore planté dans les choux, manipulations qui auraient à elles seules laissé sur le carreau bon nombre d'usagers, incapables d'aller plus loin.

Après réinitialisation de l'imprimante, via la procédure officielle du manuel HP, avec les deux touches à l'arrière, dont une particulièrement discrète, nous tombons donc sur l'erreur E9, apparemment normale : le manuel dit qu'on peut/qu'il faut désinstaller/réinstaller l'imprimante via le logiciel HP dédié.

On tombe alors sur une autre bizarrerie d'HP, qui redirige le téléchargement du dit logiciel via... le windows store ?!

Fini donc le temps où le fabricant proposait l'exécutable sur son propre site web - c'était trop simple et pas assez soumis. Il faut désormais que Dieu microsoft tout puissant donne son saint-aval et sa cyber-bénédiction, en signant le pilote d'impression du fournisseur, pour vous éviter le message maison destiné à terroriser les néophytes - pour rien ! Car si windows était réellement sécurisé, il n'aurait pas besoin d'antivirus, puisque GNU/Linux s'en passe depuis 30 ans. CQFD.

Comprenez ici qu'il n'y a pas que le consommateur qui se fait plumer par les GAFAM. On oublie trop souvent que même les fournisseurs et développeurs d'applications tierces passent à la caisse pour montrer patte blanche devant sa sainteté !

Quant à savoir qui paie, au final, toute cette dépendance de la chaîne de production, jusqu'à l'étalage final, la question est vite répondue...

Rappelons également qu'HP a toujours été un (très) grand copain de microsoft...

Dans nos réunions informatisées, nous avons ainsi maintes fois constaté la mauvaise volonté patente du fabricant à laisser une porte ouverte à la concurrence, sur des machines HP de différentes générations. Tantôt avec les 4 partitions primaires toutes occupées sur les anciens BIOS. Tantôt avec des BIOS UEFI bricolés pour favoriser l'OS de Redmond par défaut au démarrage. Raisons pour lesquelles nous déconseillons vivement, et depuis toujours, les PC de ce fabricant, étrangement omniprésents sur tous les étalages physiques de France et de Navarre.

Pire encore : HP a été retenu depuis plusieurs années par notre chère grande région pour équiper les scolaires en lycée, en imposant aux élèves des tablettes numériques de merde, jetables à 3 ans, payées désormais par tous les contribuables, et non plus en partie par les familles, comme ce fût autrefois le cas !

Là encore, on admirera la stupidité de donner à des élèves qui ont déjà un portable souvent plus puissant à la maison, une brique numérique totalement inutile ! Et enfin : toujours pas de dual boot GNU/Linux sur ces modèles, qui permettraient au moins d'enseigner aux scolaires les logiciels libres et un OS GNU/Linux plus intéressant que jamais !

Il ne faudrait surtout pas leur montrer autre chose que microsoft et son minecraft, voyons... Ils risqueraient de prendre goût à la liberté ! Pensez donc - des machines libérées, et des citoyens libres de penser et de faire ce qu'ils veulent avec leur matériel. Mais quelle horible horreur horrifiante et horripilante pour nos commerciaux en rut !

Bref, là encore : les profondeurs des marchés publics sont impénétrables. Tout comme les rétrocommissions et renvois d'ascenceurs, en fait... On rappellera que nos inspecteurs de l'éducation nazionale faisaient, et font sûrement encore, leurs petites thérapies de groupe chez microsoft. Il n'y a jamais de fumée sans feu, surtout en ces mois d'été...

Mais revenons à notre logiciel, récupéré et finalement installé après une dure bataille. Le manuel sur l'erreur E9 dit que nous devons virer l'ancienne imprimante sous windows. Ok. Sauf que le logiciel HP n'affiche pas l'imprimante, pourtant toujours connectée en USB. Soit elle aura été installée sur un autre PC, soit la configuration en USB est impossible, soit les deux à la fois - et on penchera plus en faveur de cette dernière hypothèse.

En l'état des choses, la configuration de l'appareil ne peut donc se faire qu'en WiFi, ce qui est plutôt ennuyeux quand vous êtes sur un poste fixe, format tour, sans carte WiFi intégrée... Encore un truc idiot auquel les ingénieurs HP auront sûrement oublié de penser...

Allez on va quand même tener le coup de l'utilitaire HP - peut-être trouvera t'il l'imprimante et offrira t'il -enfin- le moyen de configurer le bouzin sans soucis ? Après tout, la marmotte met bien le chocolat dans le papier alu...

On trouve donc un dongle USB/WiFi dans la réunion informatisée, qui vient rajouter la fonctionnalité manquante à l'ordinateur fixe. On connecte le dongle. Ô mirable de la technologie toute-puissante : le réseau en WiFi-direct de l'imprimante apparaît dans la liste des réseaux, tout OS confondu. Nous sommes sauvés !

Non sérieusement : vous y avez vraiment crû ?

Comme précédemment, l'utilitaire HP ne trouve pas d'ancienne configuration - ce qui est sûrement normal, comme expliqué plus haut. On va donc tenter l'impossible : installer l'imprimante comme une nouvelle, puisque le logiciel d'installation propose l'option. Parce que d'aucuns osent même encore prétendre qu'un logiciel d'installation, ça servirait à installer, et non pas à jouer au golf... Mais ce n'est que légende urbaine et pure affabulation, bien entendu !

Imprimante rebelle

Tu m'auras pas, na-na-nèèèè-re !

Nouvelle surprise - et retour à la préhistoire des années 60 - le logiciel HP n'est pas foutu de détecter automatiquement le réseau WiFi-direct de l'imprimante ! Autrement dit : l'éditeur n'est même pas capable de détecter son propre matériel !

Un rictus nerveux s'installe, mêlé d'une envie non dissimulée de jeter l'imprimante du 3ème étage, ou de la brûlée vive en place publique, jusqu'à ce que son encre ait séchée et bien bouché toutes ses buses !

Non sérieux : on prie pour que l'inquisition fasse donner la question aux ingénieurs & commerciaux HP, responsables d'un matériel aussi diabolique !

Car si le fabricant a bien prévu un champ manuel pour saisir le nom WiFi à la main, le nom choisi par l'imprimante est bien entendu complexe et donc particulièrement chiant à saisir - sinon ce ne serait pas drôle : trop de gens risqueraient de réussir du premier coup...

On rejoint là l'horreur des imprimantes à écran tactile, où la moindre erreur de saisie dans le mot de passe WiFi vous fait retourner au point de départ, après 5-15mn déjà passées pour comprendre COMMENT fonctionne l'interface de saisie... Mais quel dommage d'avoir oublié le fouet, le cuir et les chaînes dans le packaging ! Allez : ce sera pour les futures versions !

Pour en revenir à notre triste cas, de toute façon, c'est GAME OVER. Saisir le nom du réseau ne servirait en effet à rien : il nous manque toujours le mot de passe du WiFi demandé dans l'interface, pour pouvoir débloquer la situation. Et là, l'utilitaire HP n'a ni réglé le problème de l'erreur E9, ni le problème de la touche d'état sensée sortir le précieux laissez-passser...

Si vous avez suivi jusque là (bravo!), vous avez compris que le serpent se mord la queue, et qu'il est donc impossible au final de mettre en œuvre l'appareil, tout OS confondu ! On applaudit encore HP bien fort pour cette formidable performance de saborder son propre matériel, avant même sa première utilisation !

Un autre utilitaire HP, sensé jouer les docteurs et réparer les mauvaises installations, échouera lui aussi à récupérer les choses !

Après 2h passées, nous avons fini par jeter l'éponge, constatant le masochisme évident du fabricant. Si on a choisi GNU/Linux un jour, c'est précisément pour éviter ce genre de problèmes débiles, qui cassent constamment les pieds des usagers ! (pour rester poli)

Entendons-nous bien : il a des fois où la mise en place d'une nouvelle imprimante d'entrée de gamme fonctionne du premier coup et sans accroc. Mais dans la réalité, c'est souvent du 50/50. Et ça va même plus loin : on a déjà vu ce type d'imprimante USB/WiFi s'installer une première fois sur un poste de travail sans problème, et le jour où l'imprimante a été déménagée sur un autre poste, avec le même OS et les mêmes pilotes, plus moyen d'installer ! Comme si le matériel était bridé au premier poste de travail sur lequel il est connecté.

Ce n'est qu'une simple observation de terrain... Là encore, peut-être un simple hasard...

Cela étant, l'âge et l'expérience aidant, on commence quand même à bien connaître nos rois de la reproduction soustractive, qui vendent leur encre à prix d'or (et même au-delà), et on se souvient encore du reportage d'ARTE sur l'obsolescence programmée des imprimantes EPSON, quelques années en arrière.

Il y a bien eu des abus dûment constatés chez les fabricants - c'est indéniable. Et si le reportage visait EPSON à l'époque, personne n'ira croire que d'autres fabricants ne jouaient pas à ce petit jeu de dupes.

Nos fabricants ont ainsi compris que l'époque où ils mettaient une puce électronique de type « compteur », menant au blocage de l'imprimante après X impressions, est révolue - parce que trop visible et détectable par tout bon électronicien.

En revanche, avec un logiciel intégré et bien planqué, on peut faire tout ce que l'on veut, et sans laisser de traces ! Et même si le logiciel était au départ contrôlé par une instance indépendante (on peut toujours rêver), il serait très simple de le modifier ensuite via des mises à jour ! Et nos imprimantes d'être devenues un peu trop communiquantes - pour ne pas dire de véritables chevaux de Troie en puissance, et une menace particulièrement sérieuse en termes de sécurité, que ce soit au niveau particulier ou professionnel, où nombre d'abus et coups bas entre fournisseurs sont régulièrement constatés !

Nous le répétons depuis 20 ans au niveau de notre association, et Richard Matthew Stallman (le papa des logiciel libres) depuis bientôt 40 ans : il ne peut pas y avoir de protection du consommateur avec du matériel ou du logiciel fermé. Comme il ne peut pas y avoir de souveraineté numérique et de sécurité informatique avec autre chose que des logiciels libres !

Et le droit des affaires d'être surtout le droit des voyous, entreprises ou états, à planquer la merde sous le tapis, en allant espionner les copains.

Soit on arrête ce cirque de sanctuariser des firmwares contenant tout - et surtout n'importe quoi - en obligeant les fabricants à ouvrir le capot de leurs appareils, c'est-à-dire en favorisant la sécurité publique et la souveraineté numérique. Soit on continue de subir et de gémir, face aux abus bien réels de ces mêmes fabricants et éditeurs, dont le pouvoir de surveillance et de nuisance ont largement dépassés le roman 1984 d'Orwell !

Et l'absence criante de fabricants d'imprimantes grand public européen de souligner, une fois encore, notre totale dépendance aux acteurs US et asiatiques, qui en profitent à fond pour abuser clairement niveau prix ! Là encore, rien n'a été fait en UESS pour se mettre un peu à l'abri de ces prédateurs. Au contraire : c'est devenu openbar complet pour les phoques ! Et tant pis pour les manchots GNU/Linux et leurs distributions du même nom, toujours grands absents des étalages européens, parce que circuit de vente totalement verrouillé par les GAFAM !

Quand dans la pratique, de (gros) fabricants n'offrent même plus la possibilité de configurer leur imprimante via un simple câble USB standard, tout OS confondu, il faut à un moment donné tirer la sonnette d'alarme.

En attendant, gageons que notre imprimante finira à la déchetterie, parce que trop chiante à mettre en œuvre, et qu'elle sera remplacée par un vrai modèle avec port réseau RJ45, rendant dès lors sa configuration possible via le réseau, et via un navigateur web quelconque (Firefox recommandé bien entendu) !

Et c'est un fait : bon nombre de ces imprimantes à bas coût, importées de l'autre bout de la planète via des porte-conteneurs géants, finiront à la benne avant même d'avoir imprimé une centaine de feuilles ! Parce que trop dures à installer, pas fiables, et que la plupart des usagers n'ont ni notre patience d'étudier ces appareils, ni nos compétences informatiques pour tenter de s'en sortir. Et plus les années passent, plus ce racket du monde de l'impression et ce désastre financier et écologique deviennent évident à qui veut bien les voir.

C'est triste d'en arriver là, mais tant que le législateur refusera de refouler aux frontières ces matériels minables et bridés, le consommateur continuera de se faire pigeonner, et les déchetteries continueront de voir affluer ces modèles en nombre.

Sachant qu'aucun professionnel n'ira s'emmerder avec une imprimante qui lui fait perdre son temps, la cible de ces modèles USB/WiFi est bel et bien un public non averti, souvent naïf ou ignorant, qui n'a pas compris qu'en informatique, le prix suit généralement la qualité - jusqu'à un certain point. Et non Mme Michu : le matériel professionnel n'est pas vendu dans le rayon électro-ménager de votre supermarché grand public ! Il va peut-être falloir aussi vous poser de sérieuses questions sur vos fournisseurs et vos habitudes de consommation...

Ajouter à cela le programme d'affiliation HP et ses cartouches bridées, que nous avons déjà décrié dans un édito précédent, vous forçant la main pour venir ensuite vous renifler la braguette, en surveillant vos consommations, et vous comprendrez pourquoi nous en avons (vraiment) marre de voir les gens se faire plumer par ces modèles d'entrée de gamme, bridés de partout, emmerdant autant les libristes que les cobayes de service !

Restons enfin réalistes : tous les fabricants jouent là encore la même partition. Nous sommes tombés sur ce modèle HP, mais nous aurions pu avoir les mêmes soucis et conclusions chez EPSON, Brother, Canon ou autres. Et le petit jeu des erreurs surgissantes d'être particulièrement efficace pour pousser les matériels vers la déchetterie, autant chez le pro qui n'a pas de temps à perdre que chez le particulier ignorant...

Si cet édito vous aurez fait comprendre qu'une vraie imprimante réseau en RJ45 sera toujours beaucoup plus facile à installer et manipuler qu'une imprimante USB/WiFi à bas coût, il aura au moins servi à quelque chose ! Merci encore de l'avoir lu jusqu'au bout.

À bon entendeur, et à bientôt dans nos prochaines réunions informatisées !le meilleur des mondes

Hansi - 20/07/2022

 

Complètement malaaaade !

C'est en cherchant dernièrement un professionnel dans une discipline médicale, dont je tairais volontairement la spécialité exacte (ils se reconnaîtront - une trentaine sur le département), que je me suis rendu compte de plusieurs absurdités en rapport direct avec notre chère informatique et la manière de nous organiser en société.

Première constatation rapide après quelques recherches sur le web : nos spécialistes se sont tous agglomérés sur Mulhouse et Colmar, avec quelques exceptions sur Cernay. Et déjà là, un informaticien se dira que cette répartition géographique est d'une stupidité sans nom, favorisant les grandes agglomérations au détriment des habitants de fond de vallée - pourtant nombreux dans notre bon département !

Même un blob (organisme unicellulaire sans cerveau, sachant parfaitement optimiser ses trajets vers la nourriture), nous renvoie ici notre stupidité humaine droit dans la face, et nous fait douter du concept même «d'intelligence humaine», que j'entendrai ici au sens mathématique et logique du terme, tant ce seul mot est sujet à interprétations et critiques.

Dans une répartition optimale, la logique voulut ainsi qu'on trouvât plutôt, en début de vallée, au moins deux de ces spécialistes, lesquels ne peuvent pas se reposer sur le prétexte d'un manque potentiel de clients, puisqu'apparemment, ils ont tous leurs carnets de RDV remplis sur au moins 3 mois, et que plusieurs d'entre eux refusent explicitement les nouveaux venus !

Bref, leurs affaires tournent bien, et s'ils se situent principalement en zone urbaine dense, c'est plus par choix personnel et par confort que par réelle nécessité économique. Quant à savoir si déplacer les malades en quantité coûte moins cher à notre sécu, à la planète, et surtout aux patients avec la hausse des carburants, que de répartir correctement quelques cabinets sur un département, «je pense que la question, elle est vite répondue...»

Cerise sur le gâteau, nombre d'entre eux ont rejoint la plateforme Doctolib, hébergée chez... (roulement de tambour) amazon web service bien sûr ! La souveraineté numérique ? On s'en bat les XXXXXXXS !

Ainsi un jour avant le rendez-vous, vous recevez soudainement un SMS de Doctolib pour vous rappeler la date, alors que vous n'avez jamais donné votre aval :

  • ni au secrétariat du professionnel, lequel a bien entendu omis de vous préciser qu'il travaillait avec Doctolib, et de vous demander votre accord pour transférer vos données personnelles à la plateforme,
  • ni à Doctolib, qui ne se vante pas d'utiliser un service cloud non souverain soumis au droit extra-territorial américain,
  • et surtout pas à AWS, qui se frotte les mains de voir de tels bisounours offrir ainsi leurs données de santé !

L'innocence et la naïveté n'ont pourtant jamais calmé l'appétit féroce de nos prédateurs du web, et le festin - toujours en cours - du Health Data Hub, offert au loup microsoft, de n'avoir été que le début de la rigolade !

Non seulement on a ici la preuve flagrante de l'inutilité totale du RGPD vendu par une UE complètement à l'ouest, mais c'est en fait bien pire que cela. Car même si le secrétariat vous demandait demain votre accord de principe pour utiliser Doctolib, on imagine qu'en cas de refus, le professionnel vous enverrait joyeusement paître, n'ayant pas de plan B !

On retrouve donc ici exactement le même principe que celui des logiciels privateurs de liberté, avec sa prostitution de masse par effet boule de neige ! Et tout cela parce nos professionnels de santé, dont on rappelle que leur carnet est plein à 3 mois minimum, veulent économiser quelques € dans l'accueil de leur clientèle !

On l'a déjà dit : sans la maîtrise d'un cloud rééllement souverain (et on a cette chance incroyable en France d'avoir un OVH qui sait faire), le tout sans acteur américain côté matériel (OVH sait aussi faire ses cartes mères dédiées, et ce n'est pas le seul acteur car nous avons en France des centaines d'ingénieurs électroniciens parfaitement compétents), on se raconte des histoires !

Dernièrement, on a ainsi vu un acteur français se retirer du projet de cloud souverain mené par l'état, dénonçant le retour de sociétés américaines jetées par la porte, et repassées par la fenêtre ! On ne pourra que lui donner raison d'avoir cessé de perdre son temps avec des agents étrangers, placés pour trahir nos intérêts nationaux !

Autre solution potentielle pour nos professionnels qui ne veulent pas d'un secrétariat dédié : utiliser les Centres d'Affaires, dont certains spécialisés dans la santé, qui ne manquent pourtant pas dans notre bon département, et offrent tous des services de télésecratariat ! Et oui : Doctolib n'a rien inventé ! Quant à savoir ce que coûte le respect de vos données de santé et de votre vie privée, chacun jugera en son âme et conscience...

Maintenant du point de vue purement technique, la prise de rendez-vous utilise quasiment toujours les formats ouverts ICAL/CALDAV/VCARD/CARDDAV, lesquels ont plusieurs dizaines d'années au compteur, et ont largement prouvé leur efficacité... Sauf chez microsoft, dont le client de messagerie entretient mordicus une incompatibilité native avec les formats concurrents, dans le but évident de vendre la solution maison, aussi inutile qu'onéreuse et gourmande en ressources.

Ainsi même un simple groupware en ligne, sous OS libre, via un hébergement dédié, offre d'excellents outils de gestion clients, avec support des contacts/calendriers, et synchro des appareils en sus ! Mais ça évidemment, il faut être un peu curieux et sortir de sa zone de confort pour comprendre que la solution vendue sur étagère par un commercial aux dents acérées n'est pas toujours la meilleure, et quasiment jamais la plus modulaire à l'usage.

Comprenez que le plus populaire n'est pas forcément le meilleur, surtout en informatique, avec une vente forcée qui favorise artificiellement les acteurs rentiers, lesquels sont connus pour se reposer sur leurs lauriers, et ne faire aucun effort d'interopérabilité ou d'adaptation...

On pourra enfin arguer qu'il n'est ni normal, ni sain, de laisser la prise de RDV médicale dans les mains d'une société privée utilisant un cloud non souverain, alors que formellement, ce rôle devrait revenir de droit à notre sécurité sociale elle-même, laquelle pourrait ainsi contrôler plus finement la localisation des professionnels, les déclarations et remboursements associés, et détecter les trop nombreuses fraudes et abus parfois relayés dans la presse, démontrant que notre 2/3 état (puisque nous sommes toujours le tiers état) reste viscéralement incapable de surveiller efficacement ses propres finances !

Mais le pire dégât dans ce type d'outil en ligne, c'est la coupure de la relation humaine entre patients/médecins.

Car si certaines pathologies peuvent attendre plusieurs mois pour un RDV, il y en a d'autres qui malheureusement, ont un caractère urgent et vital. Et là malheureusement, Doctolib échoue complètement à faire la part des choses. Et c'est général dans nos interfaces administratives en ligne : quand il n'y a plus que des interfaces web sans humanité, où le patient doit lui-même indiquer un motif de consultation qu'il ne maîtrise pas, on se doute bien qu'il va y avoir des gros problèmes, et peut-être même des morts à l'arrivée...

Ce n'est pourtant pas un scoop de la dernière pluie : rien au monde n'est plus stupide, crétin, imbécile, et servile qu'un ordinateur.

N'y cherchez aucune intelligence artificielle au sens logique du terme. On sait faire des machines qui coopèrent entre elles, des machines qui apprennent à reconnaître des objets, images, sons, etc, des machines optimisées pour certaines tâches précises, ok. Mais si nos processeurs calculent des milliards fois plus rapidement que notre cerveau, un ordinateur n'est toujours qu'une machine sans cœur complètement vide, nourrie par un primate qui bugue entre la chaise et le clavier. Et plusieurs fois par jour !

Fondamentalement, l'informatique ne peut pas se substituer à cet animal social qu'est l'être humain. Et le malade n'est pas toujours celui que l'on croît. Quand l'accueil d'un cabinet vous laisse en plan pendant 30mn au téléphone, en vous invitant à prendre rendez-vous sur Doctolib via un répondeur en boucle, le message est clair : on ne veut pas de vous - vous êtes du bétail juste bon à vous faire traire de quelques € à la chaîne ! On rejoint ici la vision entrepreneuriale de JL Gassée : «Le client, cette ennuyeuse créature qui détient NOTRE argent dans SA poche» !...

Quand on sait qu'en Corée du Sud, vous pouvez consulter et vous faire examiner/opérer dans la journée, on est quand même en droit de se poser certaines questions sur l'efficacité réelle de notre système de soins, dont nous sommes si fiers, et qui -de toute évidence- est hautement perfectible, et désormais clairement en retard sur bon nombre de pays !

Passons le comportement limite de quelques professionnels heureusement minoritaires, et attaquons les absurdités administratives pures.

Primo : les feuilles de soin papier n'ont pas disparu, et pour cause : la carte vitale n'est pas immortelle entre vol, perte ou panne à venir. Donc si le but était d'éradiquer le papier grâce à l'informatique, une fois encore : c'est raté ! Et notons en passant qu'il est quand même délirant de devoir patienter des semaines avant d'obtenir une nouvelle carte vitale, dont l'impression physique prend moins de 10s. Même le paresseux Flash dans Zootopia est plus réactif !

Secundo : la fracture numérique existe et est incurable. Entre ceux qui n'ont jamais touché un clavier, ou ceux qui n'ont jamais appris à se servir de l'internet, la copine Ameli reste inaccessible à un public plus large qu'on ne le croît, la faute à des pouvoirs publics qui n'ont pas su former ces personnes à l'informatique avant le déclin cognitif, en particulier les personnes âgées, aujourd'hui complètement exclues du monde virtuel ! Idem pour l'espace de santé numérique dernièrement créé, où chaque patient est censé déposer et gérer ses données médicales personnelles, et qui n'est toujours qu'un simple espace de stockage dépourvu de tout outil d'analyse et de compréhension. Donc pas forcément utile. Mais sûrement très coûteux pour le contribuable vache à lait !

Tertio : l'informatique n'a rien clarifié pour le patient. C'est même l'inverse. Quand laboratoire d'examen médical envoyer à toi bilan sanguin crypté par email, sans mot de passe pour déchiffrer le document, toi comprendre que toi simple patient trop idiot-bête pour comprendre médecine du «grand Chaman qui sait», et qui affichera son grand savoir en consultation devant toi ébahit par tant de mots que toi pas comprendre ! Non mais sérieux : quand va t'on enfin arrêter ce cirque du médecin savant à la Molière, et permettre enfin aux gens de consulter leurs données de santé, en les aidant à comprendre réellement ces documents, ce qui devrait théoriquement la finalité et la plus-value de l'informatique ?

Et c'est encore pire quand vous disposez des informations/sigles sur papier en clair : mettez-vous 2s dans la peau d'un moteur web comme google, qui vous voit rechercher à la main chaque élément de votre bilan, puis vous voit consulter les sites relatifs à votre pathologie. C'est littéralement du pain béni pour capter vos infos de santé, et les revendre au plus offrant ! On est quand même en 2022, et pour des informations aussi redondantes et classiques qu'un simple bilan sanguin, devoir se farcir ce travail de recherche à la main est tout bonnement scandaleux !

Mais bon sang : ça coûte quoi à l'état de mettre une simple notice PDF en place, sur Ameli ou tout autre site web gouvernemental, expliquant précisément chaque élément d'un examen donné, avec les conséquences connues/attendues en cas de carence ou de dépassement de chaque élément relevé ?

Ainsi le parcours de santé reste souvent un parcours du combattant, où le patient un peu curieux doit se battre contre l'orgueil d'un corps médical qui, contrairement aux logiciels libres, a bien du mal à partager sa connaissance, réelle ou supposée. Car avec la crise sanitaire, on a bien compris que l'éthique de certains médecins a rejoint celles de certains journalistes et politiques (dont certains urgentistes...), aux ras des pâquerettes. On ne peut s'empêcher d'y retrouver certains aspects du sketch de Dieudonné sur le cancer, et de se dire que parfois, le burlesque n'est finalement pas si imaginaire que cela...

Bref, vous aurez compris que l'informatique et la médecine, c'est pas encore une grande histoire d'amour, ni côté patients, ni côté médecins, ni côté sécu.

Ajoutez à cela les hara-kiri-pas-du-tout de windows, avec toujours des problèmes de mises à jour foireuses mais obligatoires, venant polluer autant la vie des professions de santé que celle des autres cobayes du laboratoire planétaire, et vous comprenez pourquoi certains professionnels, à commencer par les plus âgés, détestent l'outil informatique. Quant à parler de sécurité des données sous windows ou mac, vous savez déjà ce que nous en pensons...

À l'instar de la justice et de la gendarmerie, tous ces postes devraient être sécurisés sous OS libre depuis longtemps, et windows et mac bannis de fait dans ce domaine ultra-sensible qu'est la santé.

Pour le reste, à notre humble niveau, nous ne pouvons que vous proposer de soigner votre ordinateur, en le libérant des logiciels privateurs de liberté, avec une grosse cure de logiciels libres ! Et comme GNU/Linux se passe d'antivirus depuis toujours, nous vous prescrivons gratuitement en sus une cure de bonne humeur, dans une ambiance sympa et toujours aussi gourmande (le sucre restant plus addictif que la cocaïne, mais toujours en vente libre...), avec des réunions informatisées ouvertes à tous et à tous les niveaux !

En espérant donc vous y retrouver bientôt, en pleine forme, et en vous souhaitant - cela va de soi - une bonne santé !

Bilan Foire Éco-Bio

Un grand merci encore aux organisateurs de nous avoir accueillis dans cette manif, qui a quand même rassemblé officiellement 30000 visiteurs sur 4 jours, après 2 années d'interruption, ce qui est plutôt positif pour la suite ! Toujours d'excellents contacts sur notre stand, des gens surpris de trouver de l'informatique, des gens qui nous connaissent déjà et viennent nous faire un coucou, des gens qui en ont marre de windows/mac et veulent faire le pas, etc.

Nous avions demandé cette année un stand plus petit, qui a été finalement de la bonne taille, beaucoup plus facile à tenir.

On notera deux installations sur le stand même. On a aussi essayé de dépanner un de nos membres venu avec un plantage de sa carte graphique, mais là, impossible de savoir si c'était matériel ou logiciel (pas assez d'outils sur place) et surtout : c'était un peu plus chaud sans accès internet, car oui : quand on n'a qu'un forfait 2€, les Mo passent très vite...

Bien entendu, et conformément à nos statuts, nous avons donc pleinement tenu nos engagements et fait la promotion de toutes les associations environnantes sans exception. Nous espérons ainsi que tout le monde aura un retour positif de cette foire, et quelques membres en plus pour l'année prochaine !

Merci encore à tous ceux et celles qui ont donné de leur temps pour rendre possible cette très grosse manifestation, et notamment à Linux Kunheim pour son aide !

Hansi - 03/06/2022

 

SOS RAID

Imaginez un PC sous w10, configuré en RAID1 matériel (pour faire simple : les données sont clonées sur deux disques pour palier la panne de l'un d'entre eux), coincé en version 20H2 par une mise à jour .NET qui ne veut pas passer. Petit à petit, l'OS se détériore sans raison apparente, jusqu'à tomber soudainement en rade, avec les deux disques marqués comme défaillants (oui je sais : théoriquement, c'est quasiment impossible - mais on est sous windows...).

Première mauvaise surprise : les disques sont illisibles sans les pilotes de la carte mère, donc déjà si la carte mère crève, vous l'avez dans l'os (c'est le cas de le dire ! ) - chose qui malheureusement, ne figurait évidemment pas sur la notice constructeur et le site d'achat !

Heureusement pour nous, la carte mère est encore opérationnelle, et son fabricant fournit des pilotes pour GNU/Linux. Après plusieurs manipulations, notre OS favori parvient donc à lire les données d'un disque, réactivé de force via le BIOS. Ainsi - et comme à son habitude - le héros GNU/Linux va une fois encore venir à la rescousse de son triste concurrent, puisque tous les outils microsoft sont incapables de récupérer la situation !

Oubliez les tentatives de réparation automatique qui ne marchent que très rarement dans la pratique. Pas de point de restauration disponible (sinon ce ne serait pas drôle). Et même en utilisant un medium d'installation windows (une clé USB en l'occurrence), et en chargeant les pilotes RAID manuellement (trois fichiers INF parce qu'un seul n'aurait pas suffit - et dans l'ordre SVP - sinon Grösse Katastrophe ! ), sfc n'arrive à rien récupérer, et dism vous envoie gentiment paître, parce que la version installée sur le disque n'est pas celle de la clé !

Vous croyez peut- être que dism serait assez intelligent pour aller sur le net, et récupérer tout seul une version «compatible» avec votre installation ?

Pauvres naïfs : vous êtes sous windows - enfin !

Et quand bien même microsoft aurait miraculeusement fourni un outil fonctionnel en la matière: avec 250ko/s de bande passante disponible (oui, oui : ça existe encore en France en 2022 - sortez un peu de vos grandes villes), autant dire que vous pouvez planter les chaises de camping et le hamac !

On continue le massacre des bébés phoques, cette fois avec nos chers constructeurs de carte mère, qui en bons commerciaux, adorent afficher fièrement que leur matériel supporte les modes RAID et l'AHCI standard côté disques durs, en oubliant juste un tout petit détail : c'est l'un ou l'autre, mais pas les deux en même temps !

Pas moyen en effet de choisir ici les ports SATA que l'on souhaiterait garder en RAID, pour lire les données à récupérer, tout en utilisant un port libre en AHCI standard, pour y connecter un disque vierge et faire la sauvegarde plus rapidement ! Non, non : c'est trop compliqué pour nos fabricants ! On vous vend des cartes mères avec 6 ports SATA, mais à partir du moment où vous mettez 2 disques en RAID1, vos 4 ports restés libres sont perdus pour y connecter des disques en solo, et vous êtes bons pour acheter de la carte additionnelle !

It's not a bug : it's a feature !  - comme on dit chez les débiles !

Il a donc fallut se copier les centaines de Go de données via USB. Et là pas de chance - pour d'autres raisons techniques qu'on vous épargne - seul l'USB2 fonctionnait... à peu près ! Comprenez : avec des erreurs de copie sur le NTFS, tous les 30Go environs environ, obligeant à interrompre le rsync de GNU/Linux, pour aller revérifier le disque via un chkdsk extérieur sur un windows tiers.

Certains feront remarquer qu'on aurait aussi pu tenter un chkdsk directement sur le disque source, certes. Mais on rappelle que le but ici était de récupérer les données encore lisibles, et non de les écraser dans une tentative de restauration hasardeuse, puisqu'on ne peut définitivement pas faire confiance aux outils du fournisseur !

Voilà donc comment une opération basique et ordinaire de récupération de données, censée se terminer en quelques heures, vous prend finalement des jours cumulés ! Entre les délires du fabricant de matériel, et ceux du fabricant logiciel, on perd un temps fou sur des conneries de ce type - et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres. Le fait est que ce genre de situation devient de plus en plus fréquent, y compris avec du matériel dit «professionnel» !

Non content de crasher des systèmes sains, avec ses mises à jour foireuses rendues obligatoires depuis w10, notre cher ami de Redmond n'est même pas foutu de fournir de simples outils de réparation efficaces ! On pourra toujours discuter sur la méthodologie ici employée, mais le fait indéniable est que les utilitaires microsoft ont tous lamentablement échoué à maintenir le système opérationnel, et à la réparer. Et c'est particulièrement scandaleux, considérant que cet OS privateur de liberté, qui bénéficie toujours de la vente forcée en magasin grâce à la CJUE, rapporte des milliards chaque année à son dinosaure d'éditeur, au détriment de notre OS libre et grand public, grand absent des étalages européens, avec un circuit de vente toujours corrompu par les marges arrières et les certifications revendeurs obligatoires !

Qu'une firme de ce poids, nageant dans le pognon, les passe-droits et l'opulence crasse, dont le lobbying à Bruxelles n'est un secret pour personne, ne soit même pas foutue, en 2022, de créer un mécanisme robuste de réparation pour son propre OS, devrait quand même poser quelques questions aux clients avertis !

Rappelons que sous GNU/Linux, le gestionnaire de paquet apt et la commande dpkg nous ont, maintes fois déjà, permis de reprendre et de finaliser une mise à niveau majeure, plantée soit parce que les usagers l'avaient interrompu par mégarde au beau milieu, soit parce que la mise à niveau d'un paquet particulier avait mal tourné (chose rarissime sur les machines des particuliers, mais qui arrive parfois en milieu pro) ! Ces mêmes commandes de base qui permettent également de réinstaller ses logiciels si, pour une raison ou une autre, des fichiers ont été corrompus ou déplacés/disparus, le plus souvent à cause d'un erreur système entre la chaise et le clavier !

Restons quand même honnêtes sur ce point particulier : toutes les distributions GNU/Linux ne se valent pas non plus en la matière !

Si les Debian et Ubuntu LTS peuvent se vanter de maîtriser leurs montées en version majeure, depuis au moins 3 versions pour la Ubuntu LTS et bien plus pour la Debian, ce n'est pas encore le cas de la Mint, qui vient tout juste de voir un nouvel outil apparaître, dédié à pallier ce problème.

Mais globalement, non seulement les paquets (comprenez les programmes) GNU/Linux restent plus légers à télécharger et installer, mais l'OS lui-même occupe toujours 4x moins de place que son homologue privateur de liberté, pour faire la même chose, et toujours sans besoin d'antivirus !

C'est là où l'on mesure à quel point GNU/Linux a toujours ses 10 ans d'avance sur windows, reste 10x plus souple, résistant, robuste et sécurisé à l'utilisation, tout en restant relativement simple dans son architecture, là où windows est resté un goret, tant en termes de place que de CPU/mémoire, l'arrivée des SSD ayant juste permis à microsoft de cacher la misère, et notamment les scans de disque intempestifs, aussi inutiles que gourmands en ressources, entre windows search, defender, l'antivirus utilisateur, etc.

C'est bien simple : sur les configurations à disques mécaniques en w10, il n'est pas rare de constater que les voyants de lecture/écriture sont quasiment allumés en permanence ! Inutile de préciser que dans ces conditions, les pannes de SSD, dont le nombre de lecture/écriture est limité et lié au type de cellules, risquent fort de devenir monnaie courante dans les années à venir... Mais on verra bien !

Quoi qu'il en soit, non seulement ceux qui achètent windows se font avoir avec un OS qui n'a plus rien pour lui, même pas les jeux ! Mais ils se tirent eux-mêmes une balle dans le pied, parce qu'il ne sert à rien d'avoir un OS préinstallé, si ce dernier se suicide peu après à coup de mises à jour obligatoires, n'offrant aucun outil fiable de récupération, comme l'étaient les CD/DVD de l'époque XP !

D'ailleurs ceux qui auront acheté un jour la version retail de w10 au prix indécent de 250€, pourront en témoigner : la clé USB fournie contient la version de 2019, complètement dépassée, ce qui signifie que notre malheureux consommateur, qui croyait faire une affaire en s'évitant de créer sa clé, et en prenant celle fournie dans la boîte par l'éditeur, pour installer rapidement son OS, verra (si tout se passe bien...) sa machine se taper des Go de mises à jour, en passant par toutes les versions intermédiaires de l'OS !

C'est là où l'on mesure que pour un commercial de microsoft, l'UE, c'est disneyland ! Pas un régulateur européen pour remettre de l'ordre, et sonner la fin de la récré sur 20 ans écoulés, ce qui une fois encore démontre toute la performance et l'efficacité de la structure - CQFD !

Que la CJUE ait ainsi le culot infâme d'oser affirmer qu'un OS préinstallé est à l'avantage du consommateur, est tout bonnement insolent et odieux !

L'OS préinstallé est un viol en règle de la libre concurrence et des consommateurs, qui subissent la double peine : se faire plumer à l'achat avec un OS inutile et dangereux, avant de se faire vider de leurs données et cuire à la broche une fois rentrés chez eux ! La préinstallation de l'OS ne fait que déplacer le problème d'apprentissage de l'informatique, que les commerçants noient volontairement dans l'électro-ménager, comme si un ordinateur était une machine à laver ou un micro-onde.

Plus globalement, ça reste une escroquerie intellectuelle que de croire qu'homo sapien aurait évolué en homo numeris. Certes : la jeune génération s'en sort mieux sur smartphone. Mais ne croyez pas qu'elle s'en sort mieux sur PC ou simple calculatrice de lycée. Ainsi la programmation Python, que les élèves voient en Terminale, n'a pas miraculeusement transformé nos lycéens en développeurs professionnels (ou hackers, à ne pas confondre avec crackers pour pirates).

Rien n'a changé : ceux qui sont réellement intéressés par l'informatique feront l'effort d'apprendre, mais ils sont une minorité. L'immense majorité des bacheliers n'a ni la curiosité ni l'envie de s'y mettre, et ce comportement social se vérifie tout âge confondu, dans la vie familiale et professionnelle. Et puis c'est tellement plus amusant de mater netflix au boulot, ou de jouer à minecraft, que grâce à microsoft, même en version professionnelle (et même au medef et surtout au gouvernement), tous ces merveilleux bloatwares (logiciels «gonflants») de la «startup nation» sont préinstallés par défaut, à la plus grande joie des employeurs !

Quand on vous disait que l'UE, pour un commercial microsoft, c'est disneyland...

Comme toujours, nous ne pouvons que vous inviter à participer à nos réunions informatisées, prévues pour vous aider à franchir le cap et libérer vos machines. GNU/Linux vous offre la liberté, en plus de sérieuses économies, puisque les coûts informatiques vont exploser dans les années qui viennent, pour des raisons déjà abordées dans nos éditos précédents.

À vous de choisir si vous voulez rester maîtres de vos données, où si vous préférez l'esclavagisme des GAFAM si tranquille, mais qui finira réellement par vous coûter «un pognon de dingue» !

Foire Éco-Bio 2021 à Colmar - invitation à participation

Nous aurons donc le grand plaisir de participer à la 39ème Foire Éco-Bio à Colmar, du 26 au 29 mai 2022, laquelle a connu deux ans d'interruption pour les raisons que l'on sait.

Un grand merci encore aux organisateurs de nous accueillir, en espérant que nous pourrons oublier les problèmes que nous avons connus en 2019 sur notre stand, suite à quelques personnes d'une association invitée, qui connaissaient parfaitement les règles d'usage et les modalités de participation, et qui ont manœuvré pour tirer la couverture à eux seuls, faisant un bras d'honneur aux autres invités ainsi qu'à notre LUG, en complotant contre nous en arrière plan pour nous imposer leur vision fédératrice, rejetée dans une AGE post-foire qui a remis les choses en place, pour information.

Pour cette raison, nous sommes donc désormais obligés de procéder à un tri plus sérieux de nos invités sur le stand, étant entendu :

  • que les invités retenus s'engagent à promouvoir toutes les associations, en redirigeant les personnes vers l'association la plus proche de leur domicile.
  • que les invités s'engagent à ne pas boucher l'entrée du stand pour empêcher les autres participants d'accéder au public. Le but est de présenter le monde du Libre et de prendre un premier contact rapide à l'entrée, et si la conversation dure, ou que la personne a besoin d'une démonstration sur un logiciel ou une distribution, il faut la faire entrer dans le stand prévu pour... Là encore, les abus constatés en 2019 ne seront plus tolérés.
  • que les invités s'engagent à ne pas sortir du stand pour «haranguer» les passants, chose que nos amis organisateurs de la Foire interdisent avec raison.
  • que les invités s'engagent à ne pas tenir de liste avec les coordonnées email ou autres des visiteurs, pour éviter ce qu'on a vu en 2019, dûment constaté en AGE. Le passage aux logiciels libres doit rester un acte citoyen, volontaire et démocratique, visant à lutter contre les GAFAM et autres gouvernements totalitaires. Nous sommes des associatifs qui veulent partager leur passion, et défendre des valeurs humanistes et démocratiques qui nous sont chères, et que nous pensons utile de préserver et de développer. Nous ne sommes pas là pour faire la compétition entre nous, ni pour forcer les gens à migrer vers le Libre, mais pour les conseiller, et leur expliquer ce qui se passe en informatique, quelles sont les conséquences de nos choix technologiques sur notre vie de tous les jours, etc - bref, tous ce que les GAFAM et les médias se gardent bien de leur expliquer !
  • que les invités retenus s'engagent à prévenir au moins 48h à l'avance de toute désistement de dernière minute, étant acté qu'ils ne seront pas remplacés : l'invitation à participation sur notre stand étant strictement personnelle et non transmissible.
  • que chaque association participatrice aura droit à un seul flyer A5 de présentation, placé en tête de stand, de manière équitable.
  • que nous nous réservons le droit de placer des flyers de communication généralistes en sus, sur tout sujet de société en rapport avec l'informatique que nous jugerons utiles, et bien entendu sur les logiciels libres que nous défendons depuis 20 ans maintenant !

Nous espérons dans ces conditions que l'édition 2022 sera un succès pour tous les associatifs participants, ce qui a toujours été notre but.

Si vous êtes donc prêts à suivre ces quelques règles de bienséance qui n'ont rien d'abusives, et garantissent à tous une manifestation que nous voulons joviale et courtoise, merci d'envoyer votre demande sur lug68@free.fr, en précisant vos demi-journées, la rotation des badges se faisant à 13h. Nous clotûrerons officiellement les inscriptions le 15 mai, ce qui laisse donc à tout le monde le temps de réagir !

Sur ce nous espérons évidemment retrouver nos amis de la Foire après cette énorme interruption, en particulier nos fournisseurs de café, de gâteaux et bien entendu : de glaces fraîches, sans oublier les organisateurs et les nombreux bénévoles, bien entendu !

Au plaisir donc de vous accueillir bientôt sur notre stand !

Hansi - 28/04/2022

 

La cybersécurité

Le nouveau Graal informatique en vogue est donc la cybersécurité. Tout un programme ! Et il a effectivement de quoi faire...

Déjà en entreprise, on observe des pilotes d'imprimantes scruter le réseau à la recherche des imprimantes concurrentes, remontant ensuite les informations recueillies aux sociétés de service, sans même que les clients ne soient au courant de la manœuvre. Pas très « fair-play », certes, mais démontrant bien le sans-gêne absolu des fournisseurs, avec des imprimantes devenues de véritables chevaux de Troie potentiels. Et un grand merci encore à l'IPv6 de permettre aux données de passer les pare-feux « Anéfé » (marque déposée) !

On pourrait aussi parler des micrologiciels (firmware) intégrés aux appareils réseaux, avec d'un côté ceux qui ne peuvent pas être mis à jour, offrant un énorme parc d'attraction rempli de failles numériques à découvrir/exploiter, et de l'autre des appareils pouvant être mis à jour, mais « oubliés » dans un coin, avec, dans les deux cas, un code source fermé, donc potentiellement dangereux. Rappelons ainsi qu'on a déjà trouvé des portes dérobées laissées par les fabricants - c'est dire le niveau du foutage de gueule atteint... Mais rien n'a changé depuis ces révélations : l'obscurantisme numérique, protégé par le droit des affaires et la propriété intellectuelle, continue de nourrir les services de renseignements, démontrant qu'il ne peut pas y avoir de sécurité informatique sans un code source 100% ouvert, vérifiable, et correctement entretenu.

Quant à compter sur les éditeurs de logiciels pour faire le job, le désastre des mises à jour windows parle de lui-même. Déjà sous seven, nombre de mises à jour automatiques « suicidaient » courageusement les machines. Mais avec windows 10 et ses mises à jour obligatoires, c'est l'hécatombe ! Que la CJUE ait encore, en 2022, le culot de prétendre qu'un OS préinstallé est dans l'intérêt du consommateur, dépasse l'entendement.

Non seulement le consommateur paie à l'achat un OS privateur de liberté parfaitement inutile, dont il n'a plus le medium externe de restauration, mais en plus, la restauration prévue sur le disque ne marche quasiment jamais dans la pratique ! C'est une double peine pour le consommateur, qui paie donc une taxe américaine, prélevée sur le sol français, et se retrouve comme un con au premier plantage venu, sans possibilité de restaurer son système !

On utilise le mot «racket» pour moins que ça... Et ce sera pire encore avec le prochain windows, puisqu'après avoir écoulé des stocks de machines portables grâce à la crise sanitaire et son télétravail forcé, l'esclavagiste numérique impose désormais une configuration minimale bidon, afin de rendre les machines mêmes récentes déjà obsolètes, en avertissant que les versions OEM vont bientôt sauter, ce qui lui rapportera encore plus de fric ! Et personne ne dit rien !

Un autre facteur essentiel de la cybersécurité est l'homogénéité des systèmes d'information. Pas la peine de se demander pourquoi les parcs windows sont régulièrement cryptés par des ransomware, provenant généralement de macros MS Office en pièces jointes, et pourquoi les entreprises victimes perdent des mois à revenir à la normale, quand elles y arrivent. Le "window überalles" est le meilleur moyen de tout perdre. Et là, il faut bien comprendre que ces professionnels qui vous vendent du windows à tout-va, parce que tenus en laisse par les marges arrières et les certifications obligatoires, n'hésitent pas à utiliser du GNU/Linux dans leur propre infrastructure, en toute discrétion...

Il ne faut pas oublier que GNU/Linux est né dans les universités en 1991, et que tous les informaticiens depuis le croisent dans leur formation. L'omerta des professionnels sur les OS libres est juste le résultat logique d'un marché tenu en laisse par microsoft, et une fois encore, d'un choix politique de fermer les yeux sur une pratique d'un autre âge, qui ne se justifie plus, et nuit gravement à la libre concurrence.

Alors certes : GNU/Linux n'est pas non plus un OS parfait. On y trouve aussi parfois des failles de sécurité, comme partout ailleurs. Sauf que contrairement aux OS privateurs de liberté, les OS libres ne peuvent pas cacher ces failles : ils sont obligés de les combler une fois découvertes, et c'est cela qui explique pourquoi GNU/Linux offrira toujours une plus grande sécurité à ses usagers.

Qui plus est : les outils d'analyse sous GNU/Linux sont bien plus nombreux, plus facile d'accès, et surtout beaucoup plus explicites, aidant énormément les administrateurs GNU/Linux dans la sécurisation de leur système !

Ainsi en 2022, GNU/Linux n'a pas les problèmes de mises à jour foireuses de ses concurrents, reste toujours 4x plus léger que windows, se passe toujours d'antivirus, est omniprésent dans le cloud, et s'offre le luxe ultime d'équiper les 500 supercalculateurs les plus puissants de la planète ! Il n'y a pas de hasard : l'OS libre offre tout simplement le meilleur noyau et la meilleure sécurité !

Saluons en passant l'absurdité de l'ANSSI, cet organisme sensé veiller sur notre sécurité informatique, mais qui se contente encore et toujours de simples recommandations, au lieu de fournir des correctifs et scripts prêts à l'emploi sur des parcs en production. On paie finalement des chercheurs qui ne produisent rien d'exploitable rapidement et concrètement, s'imaginant que les PME/PMI et collectivités prendront ensuite le temps et l'argent pour se payer des administrateurs système/réseau compétents, afin d'intégrer les « saintes » recommandations. Avec une vision aussi absurde, pas la peine de se demander d'où vient l'extrême vulnérabilité numérique des entreprises françaises !

L'obsolescence programmée entretenue est une autre hérésie de la cybersécurité. D'une part parce qu'il est indécent que des multinationales, capitalisées à plus de 2000 milliards de $, se permettent de lâcher leurs clients, en arrêtant de mettre à jour leur OS, pourtant encore parfaitement fonctionnel. D'autre part parce que quel soit le discours commercial, le nouveau matériel/logiciel ne sera pas plus sécurisé que l'ancien, bien au contraire ! Il suffit d'observer le nombre de matériels vendus avec des pilotes non finalisés pour s'en convaincre, les consommateurs jouant leur rôle de cobayes !

Quant aux box internet, tout le monde pourra facilement constater leur « curiosité » naturelle, « reniflant » tous vos appareils internes, et permettant donc aux FAI de se construire une magnifique liste des usagers et de leurs centres intérêts. C'est même pire que cela : une fois vos appareils identifiés, il devient facile pour ces mêmes FAI de les « renifler » en dehors de chez vous, chez des amis, par exemple, et d'établir ainsi la liste de vos connaissances. Un peu comme avec les pylônes de téléphonie, qui relèvent régulièrement la présence de votre smartphone, et une 5G qui rendra encore plus précise votre géolocalisation, avec sa centaine de micro-antennes intégrées par appareil. Mais bien entendu : ce ne sont là que de vulgaires hypothèses complotistes et conspirationnistes. Tous ces braves fournisseurs de service sont des gens sérieux : ils ne se permettraient jamais de vous surveiller à votre insu, et encore moins de revendre vos données au plus offrant sans votre accord préalable. Comme dirait le RGPD : « fais-moi confiance... »

En attendant, il reste curieux que sur certains smartphones, on puisse recevoir ses SMS en mode avion, démontrant bien que la connexion avec les pylônes mobiles n'est jamais vraiment coupée. N'oublions pas non plus que dans la plupart des smartphones, le modem permet d'allumer directement le processeur à l'insu de l'utilisateur, démontrant toute l'utilité de maîtriser d'abord la conception et la fabrication des puces, avant même de se pencher sur la partie logicielle. Et sur ce point, n'oublions jamais que c'est bien l'UE qui a avalisé la vente du finlandais nokia de l'époque à microsoft, bradant le seul concurrent européen dans la téléphonie mobile aux américains...

Ce tableau ne serait évidemment pas complet sans les systèmes d'exploitation fermés, qui ont juste un tunnel sur le port 80 en sortie à créer pour aller communiquer leur sainte télémétrie « officiellement » déclarée à la CNIL, et tout le reste qu'on ne peut que supposer, puisque personne n'a ni les clés ni l'argent pour contrôler réellement ce que les éditeurs se renvoient.

Précisons en outre que le passage à la fibre offre désormais une large bande passante montante, permettant à vos données de partir en vacances au soleil de Californie plus rapidement que jamais ! Comme disaient les inconnus dans leur sketch sur les sectes : « Tout bien que tu détiens est un soucis qui te retient. ». Et les GAFAM sont là pour vous ôter tous vos soucis !

Leur nouveau slogan pour 2022 ? « À poil les données ! »

Quant à attendre une quelconque sécurité des clouds US, soumis au droit américain, c'est tellement risible qu'on se demande si c'est de l'humour. Ces clouds et leurs services gratuits en ligne n'existent toujours que pour nous piller nos données. Et comme nous l'expliquons depuis 20 ans : « quand c'est gratuit, c'est vous le produit ! » Donc oui : se passer des GAFAM a un coût, en temps et en argent. Mais se prostituer à eux a également un coût, en temps et en argent. La seule différence, c'est que l'usurier récupérera sa mise un peu plus tard, avec les intérêts, comme on l'a vu avec l'affaire Alstom.

Saluons également l'échec du cloud souverain français, parasité en règle par un GAFAM, et démontrant l'extrême sensibilité du sujet côté américain. Il est d'ailleurs curieux, sur ce point particulier, que l'état français n'utilise pas plus les compétences d'un OVH qui, malgré son accident de Strasbourg, dispose quand même d'un savoir-faire éprouvé en la matière. « Pourquoi faire simple, quand on peut faire compliquer ? » - seule l'autopsie des shadoks pourra nous renseigner...

Il est ainsi aberrant qu'en 2022, la sécurité informatique repose toujours entièrement sur la confiance à des fournisseurs essentiellement étrangers, dont le seul rôle est de gagner un maximum de fric, face à un client qui n'y comprend rien, gardé et entretenu dans son ignorance crasse, à qui on vend un ordinateur ou un smartphone comme on vend une machine à laver ou un micro-onde. La finalité des deux types d'appareils n'a pourtant rien à voir. Une machine à laver ne stocke pas votre vie privée, vos photos de famille, votre dossier médical ou vos accès bancaires. On peut donc se demander ce que fout une arme de guerre, vendue sans manuel, au milieu de rayons électroménagers.

Comprenez qu'il n'y aura jamais de cybersécurité sans un sérieux effort de formation des usagers. Et là, l'arnaque d'avoir réservé le CPF aux formations diplômantes est contre-productif de fait, puisqu'il avantage des formations sur des logiciels dépassés, au lieu d'avantager l'innovation et les solutions tierces, à commencer par les logiciels libres que nous défendons, et qui nous éloigneraient définitivement de la dépendance aux GAFAM et de leurs pièges à cons en ligne, en plus d'économiser des milliards d'€ par an à la collectivité !

On arrive finalement toujours au même problème de fond : une UE qui ne fait que favoriser les GAFAM, avec ses marionnettes françaises qui ont réussi à inviter microsoft dans une conférence dédiée... à la souveraineté numérique ! Non, non : ce n'est pas une blague ! Précisons que le loup avait déjà mis le couvert en novembre dernier dans la bergerie sciences po, prouvant à ceux qui pouvaient encore en douter que l'appétit vient en mangeant.

Et c'est bien là que se situe le véritable problème. Souveraineté numérique et cybersécurité sont intimement liées, et malheureusement, nos eurofascistes de service n'ont aucune volonté réelle de couper le cordon, et de s'affranchir de ces GAFAM dont ils se servent dans leur désinformation sanitaire et dans leur chasse aux opposants politiques sur le net. Nous sommes en fait exactement en train de reproduire le modèle chinois, où la corruption généralisée de l'état l'emporte sur toute autre considération.

Donc même si les 5000 emplois annoncés en cyberdéfense étaient demain pourvus dans les entreprises, on aura compris que le problème ne se résoudra pas à la seule compétence des ingénieurs et des chercheurs en sécurité, lesquels auront beaucoup de pain sur la planche, face à la marée chinoise, russe et surtout : américaine !

Tant que l'UE et l'état français favoriseront artificiellement les passoires windows (ou tout autre OS privateur de liberté), au détriment des casseroles étanches made in GNU/Linux, pas la peine d'attendre la moindre étanchéité de nos données !

Il y aurait encore beaucoup d'autres choses à dire sur la souveraineté numérique, mais c'est édito étant déjà trop long, nous nous arrêterons là, en vous remerciant d'avoir pris le temps de le lire jusqu'au bout, et en espérant bientôt vous retrouver dans une de nos réunions informatisées !

Portez-vous bien en attendant !

Prochaine réunion

Le conflit ukrainien ayant vaincu à lui tout seul le virus, à défaut de vaincre la corruption et l'amateurisme « éclairé » de nos rats de laboratoires, notre prochaine réunion informatisée à Murbach, initialement prévue le 12 mars à partir de 14h, est donc reportée au 19 mars même heure même lieu, histoire d'avoir la paix avec ces mesures sanitaires délirantes et inutiles que nous subissons depuis des mois.

Merci à ceux et celles qui veulent faire des installations GNU/Linux ou des mises à jour de venir en début d'après-midi. Si la demande est là, nous pourrons aussi reprendre les formations thématiques à partir de 17h-17h30.

Ce sera également l'occasion de mettre à jour les cotisations, et fixer la date de la prochaine Assemblée Générale et du Barbelug ! Le nouveau formulaire d'adhésion est en ligne (ODT|PDF), pour tous ceux et celles qui veulent nous soutenir, après ces deux années difficiles, où le secteur associatif dans son ensemble a été particulièrement mis à mal, et a un besoin urgent de se reconstruire.

Quant au pass anticonstitutionnel, ce crédit social qui a recréé les Untermenschen de 39-45, pistant les gens, les désocialisant, leur barrant l'accès à des services publics, dans le seul but de les transformer en cobayes - les effets secondaires des injections étant pour votre seule pomme - soyons bien certain qu'il reviendra bientôt, maquillé sous une autre forme. Car telle est la nature humaine : laissez le moindre pouvoir sans contrôle à un individu, et il en abusera toujours, tôt ou tard. Et l'UE de plancher déjà sur une identité numérique qu'il vous faudrait présenter partout, sans compter le détournement annoncé de la puce 3G eCall dans les véhicules, qui servira désormais à fliquer votre vitesse et vous rappeler à l'ordre ! Jawohl mein UE !

Ne laissons pas aux GAFAM, devenus MAGMA (Microsoft/Apple/Google/Meta/Amazon), le champ libre pour continuer tranquillement la destruction de nos libertés numériques et citoyennes. Plus que jamais - et plus encore depuis la censure illégale de RT/Sputnik - le web n'a pas à devenir l'apanage d'escrocs et de menteurs pathologiques euro-atlantistes, censurant tout discours ou site web ne rentrant pas dans leur doxa, avec la complicité pleine et entière des multinationales numériques « made in NSA ».

Le web vaut mieux que ça. Nous valons mieux que ça.

Choisir GNU/Linux et les Logiciels Libres n'est pas juste un choix de la tranquillité et de la sécurité. C'est aussi choisir la vraie démocratie, et défendre son droit légitime au respect de sa vie privée, en luttant contre les abus de plus en plus évidents des MAGMA et autres entités politiques devenues totalitaires.

Et si on sécurisait un peu nos box internet ? (suite)

Suite à la réunion du 9 avril à la Langmatt à Murbach, nous continuerons ce samedi 23 avril, à partir de 17h30, la mise en place de notre pare-feu GNU/Linux, en y rajoutant la partie sans-fil qui manquait encore, qui n'est pas très compliquée non plus à mettre en place, puis en adaptant les quelques règles de filtrage.

Pour ceux et celles qui veulent installer GNU/Linux sur leur machine, régler des problèmes, ou découvrir de nouveaux logiciels, merci donc de venir plutôt en début d'après-midi, si possible à partir de 13h30.

Au plaisir de vous y retrouver !

Et si on sécurisait un peu nos box internet ?

Prochaine réunion du 9 avril, nous aurons donc, à partir de 17h30, un petit cours réseau sur la sécurisation de la box internet, bien trop curieuse par nature. L'idée ici sera d'utiliser un PC dédié, situé derrière la box, avec deux cartes réseau filaires (+ WiFi optionnel), et d'y installer les services WiFi, DHCP, DNS et bien entendu le pare-feu pour filtrer ce qui rentre ou sort des interfaces.

Dans le monde réel, un PC de récup peut parfaitement convenir à cette tâche, sinon un raspberry pi (prévoir alors un adapteur USB/ethernet en sus).

On commencera par revenir aux fondements du réseau, que même les débutants pourront comprendre, puis on utilisera quelques logiciels pour reprendre les services de la box (DHCP/DNS/Firewall). Ce ne sont pas des configurations compliquées et en tout, ça représente une cinquantaine de lignes à écrire... Bref, rien d'insurmontable ou d'inhumain.

Si vous avez donc envie de comprendre finalement ce que fait votre box internet, c'est le moment de venir nous voir, et d'apprendre ensemble, dans la joie et la bonne humeur !

Hansi - 12/02/2022

 

Annulation de la réunion du 15 janvier

La route étant malheureusement impraticable, nous ne pourrons malheureusement pas assurer la réunion prévue ce samedi 15 janvier. Et pour cette fois, ce ne sera même pas la faute de «l'emmerdeur public»!

Bienvenue dans le monde du réel II (le retour)

Nous sommes donc en 2022 - bonne et heureuse Année en passant - et surtout Bonne Santé !

GNU/Linux est désormais vendu dans tous les magasins physiques et les grandes surfaces. Les formats standardisés ISO de LibreOffice/OpenOffice sont devenus la norme en France, qui imite donc le R.U. en la matière. Les machines en magasin sont toutes vendues sans système préinstallé, mettant tout le monde sur un pied d'égalité. Les machines non PC (tablettes maquillées ou autres jetables) sont interdites de vente en France. L'état a enfin exigé des fabricants de remettre des trappes disques/RAM accessibles, des batteries amovibles sur les ordis portables, et interdit la vente de tout matériel non réparable 10 ans après la fin de sa commercialisation. Les suites bureautiques libres sont enseignées dès le collège, et installées sur tous les postes de l'éducation nationale en standard, avec raccourcis obligatoires dans les barres de tâches. GNU/Linux a remplacé windows sur tous ces postes, et sur les serveurs gouvernementaux. Le gouvernement favorise ouvertement le Libre et supporte financièrement bon nombre de projets libres ou open source d'utilité publique, en centaines de millions d'€ récupérés chaque année sur les licences microsoft. Ce même argent sert enfin à former réellement les gens à l'outil informatique, avec un CPF réouvert au datadockés, permettant aux EDL de faire des formations sur mesure en PME/PMI, loin du système mafieux de 2021, qui réservait ces formations pro aux seuls petits «copains» du système.

Non, non : ce n'est pas de la science fiction. C'est ce que pourrait être la France de 2022 si elle arrêtait enfin ses conneries, et qu'elle disposait de sa pleine et entière souveraineté, comme nos amis britanniques, qui ont choisi les formats OpenDocument de LibreOffice/OpenOffice, un an avant le vote du Brexit pour ne pas froisser la libre concurrence si chère à Bruxelles, en coupant l'herbe sous le pied de microsoft... Ce serait pour la France des centaines de millions d'€ économisés chaque année pour rien, une informatique beaucoup plus efficace avec des formats ouverts et interopérables, et surtout : des gens mieux formés, donc plus productifs et moins anxieux au travail ! Bref, que des avantages évidents !

Autre paradoxe. Comme nous l'avions prédit des années en arrière, tous les logiciels métiers sont en train de passer au format web, rendant le système d'exploitation de plus en plus secondaire, ce qui peut être considéré comme un progrès notable, puisque libérant de plus en plus les postes de travail du besoin de windows et Cie. Cela étant, si les petits éditeurs restent généralement raisonnables sur leurs tarifs, on ne peut pas en dire autant des GAFAM et autres gros éditeurs qui se goinfrent comme jamais ! Une fois la dépendance installée, et la traite mensuelle/annuelle mise en place, soyez certains de connaître, dans les années qui viennent, de très juteuses augmentations des tarifs, non justifiées et non justifiables. On ne pourra pas dire qu'on ne vous aura pas prévenu !

Plus que jamais, favoriser le libre, c'est aussi se mettre à l'abri de l'appétit féroce de ces multinationales, en diversifiant son parc et ses fournisseurs. Qui plus est : si la suite bureautique reste l'élément central de tout poste de travail, on rappellera ici que les formats OpenDocument de LibreOffice/OpenOffice sont les seuls à offrir une parfaite compatibilité sous les 3 OS majeurs actuels, et ce depuis des années. Les plus attentifs auront ainsi remarqué que si microsoft s'est empressé de proposer une version de edge sous GNU/Linux, elle n'a jamais proposé sa suite bureautique sous OS libre, préférant entretenir les problèmes de compatibilité artificiels, malgré l'arrivée des formats XML, tout en faisant le minimum d'effort pour être compatible avec la concurrence. Ainsi en 2022, LibreOffice sait ouvrir les documents protégés par mots de passe de sa concurrente, alors que l'inverse n'est toujours pas d'actualité. C'est parfaitement scandaleux, mais c'est loin d'être le seul élément démontrant à quel point nos dinosaures se reposent sur leur paquet de fric, en mettant des bâtons dans les roues de leurs concurrents...

Si on faisait aujourd'hui les comptes des dépenses public+privé chaque année chez microsoft, il y aurait là de quoi financer des usines de dizaines de milliers d'ingénieurs français. Et si ce monstrueux gaspillage d'argent public est payé par le contribuable dans un silence absolu, parfois sous le couvert de financements européens qui ne sont toujours que nos impôts qui nous reviennent amputés de 15 milliards d'€/an, la faute en revient à 200% à nos décideurs, qui n'ont toujours pas compris que quand un GAFAM vous propose un service gratuit, c'est forcément pour vous pigeonner au bout du compte. Rappelons ainsi que dans l'affaire Alstom, le DOJ américain avaient tous les emails de la boîte. À votre avis : qui les lui avaient filés en douce ?

Exit les leçons du RGPD que personne ne respecte et dont tout le monde s'en fout : combien mettent des données personnelles, qui ne leur appartiennent pas, sur les clouds des GAFAM, sans demander l'autorisation préalable des gens concernés ? C'est même devenu une mode chez certains, qui se croient «in» parce qu'ils suivent le conformisme fâcheux de leurs voisins, alors qu'en fait, il sont complètement «out» face aux enjeux de société qui se jouent en arrière plan, derrière nos écrans et nos câbles. Comprenez ici que l'informatique étant le pilier de nos sociétés, l'intelligence économique se paie directement sur nos emplois et notre niveau de vie actuel et futur. Nourrir un GAFAM ou assimilé, c'est affaiblir le pays tout entier, et trahir ses propres intérêts - sauf si vous êtes un collabo à écharpe rouge, bien entendu...

Le seul moyen d'affaiblir les GAFAM, ce n'est pas de leur coller des amendes que nous leur payons ensuite : c'est de «casser» la vente forcée des OS privateurs en magasin, d'utiliser et de favoriser au maximum des logiciels libres professionnels partout où cela est possible, sachant qu'en plus, ces logiciels sont gratuits pour la collectivité, et peuvent être déployés en un tour de main dans un parc de machines ! En clair : adopter une stratégie proactive pour réduire réellement la dépendance à ces fournisseurs, en s'en prenant directement à leur business. Tout l'inverse donc de ce que fait l'UE depuis sa création !

En cette année 2022, il serait peut-être temps de grandir un peu, d'arrêter les frais, et de se libérer plus que jamais de l'emprise des GAFAM, et de microsoft en particulier, dont le slogan «Laissez nous tout» (slip compris ?), devrait quand même inciter des gens intelligents, informaticiens ou non, à un peu plus de discernement, de jugement et de retenue.

P.S.: le formulaire d'adhésion 2022 est en ligne, et c'est le meilleur moyen de nous soutenir, en adhérant à l'association ! En espérant que les passes antidémocratiques et anticonstitutionnels retournent tous dans leur tombe d'où ils n'auraient jamais du sortir - et ce le plus rapidement possible. Et un grand merci encore à tous ceux et celles qui nous soutiennent !

Hansi - 13/01/2022

 

Jetons l'argent par les fenêtres ! (Youpee !)

La région Est a donc choisi de continuer à gaspiller l'argent du contribuable en achetant des tablettes numériques pour les scolaires, jetables à 3 ans (les tablettes - pas les scolaires - suivez un peu nom de nom !). mdr

Et toujours le même constructeur bénéficiaire HP, comprenez : le grand copain de microsoft, qui n'a jamais fait le moindre effort pour proposer des machines GNU/Linux en France, alors qu'il le fait dans d'autres pays hors UE !

Aucun changement dans la configuration matérielle : disque de 100 Go seulement, pas de trappe disque dur/RAM pour changer un élément défectueux, batterie non amovible, processeur d'entrée de gamme qui se révélera insuffisant en post-bac pour ceux qui auront besoin de puissance de calcul, et auront réussi l'exploit de maintenir leur matériel en vie...

Remarquons que là où un acheteur professionnel du privé aurait au moins eu l'intelligence d'imposer un disque dur de 250Go avec, à minima, un dual boot GNU/Linux pour que les scolaires français ne soient pas « formatés » au windows überalles, (d'autant que nombre d'élèves utiliseront du GNU/Linux dans leurs études post-BAC), la région en est toujours incapable, malgré les années qui passent ! C'est même pire que cela puisqu'on observe actuellement un recul du Libre sur les serveurs de la Région, mais aussi côté clients, avec des postes universitaires où les administrateurs ne font plus l'effort d'installer et de configurer LibreOffice ou Firefox par défaut.

Un comble pour l'OS au manchot, né dans les universités ! Bref, c'est toute la France qui est en train de se faire envahir comme jamais, par un ennemi invisible qui utilise la ruse pour s'implanter. Ça fait 30 ans que cela dure, certes. Mais on atteint désormais des proportions dantesques dans l'absurdité, avec des politiques carriéristes qui de toute évidence ne sont même plus des gestionnaires...

Car rien ne justifie windows sur ces machines de lycée, avec les cours, exercices et devoirs migrés sur Moodle (plateforme en ligne de l'EN) et sur internet. C'est donc un non-sens absolu que de continuer à pousser les élèves dans les bras de microsoft, en les incitant à ouvrir un compte en ligne pour jouer à... minecraft ! Entre la région qui joue le rôle de rabatteur, et l'UE qui joue le rôle de dealer, plus personne ne semble choquer des abus évidents de position dominante du géant de Redmond, à commencer par un navigateur web maison imposé par défaut dans la barre des tâches, au détriment bien évidemment de Firefox ou de Falkon !

Qu'il est loin ce temps où l'UE avait réussi à imposer quelques choix, dans une version de seven N que personne ne vit jamais sur les étalages. Depuis windows 10, c'est open bar : l'éditeur fait désormais tout ce qu'il veut sur le poste client, dont des mises à jour foireuses qui bloquent ou plantent les machines. Et ça ne va pas s'améliorer avec la prochaine version déjà annoncée comme plus cloisonnée et plus esclavagiste, sans même aborder l'obsolescence programmée par l'éditeur, qui va en choquer plus d'un - mais ce n'est pas grave, puisque c'est le contribuable qui paiera...

Petite blagounette en passant : comment faire rire un GAFAM ? C'est très simple : en lui collant des taxes et des amendes, qu'il viendra récupérer illico sur votre dos en haussant ses prix !

Tout le non sens du régulateur européen résumé, le même qui a sanctuarisé la vente forcée matériel/logiciel en magasin, offrant nos rayons informatiques aux multinationales, malgré les qualités toujours plus évidentes et professionnelles des OS libres. Il faut croire que l'informatique est décidément le seul domaine dans lequel toute concurrence aux GAFAM est interdite par l'UE elle-même. Il suffit de comparer les budgets pharaoniques consacrés à acheter du GAFAM sur étagère, aux quelques miettes ridicules laissées aux Logiciels Libres (quand il y en a), pour s'en convaincre pleinement ! Les langues commencent d'ailleurs à se délier de plus en plus pour dénoncer la « colonisation » de notre informatique, et la bonne blague de ce fameux impôt sur les sociétés de 15% (la fameuse « taxe GAFAM »), dont le fonctionnement est tellement débile et absurde que les GAFAM en rient encore !

Mais revenons-en à nos scolaires, qui se retrouvent avec des autocollants de la région et de l'UE collés sur leur machine, alors que c'est bien le contribuable - et lui seul - qui a payé ce matériel, l'UE n'étant toujours qu'une pompe aspirante/refoulante, qui nous coûte 15 milliards d'€ par an, et la région n'étant toujours qu'un ensemble de fonctionnaires payés également avec nos impôts. Raisons suffisantes pour retirer au plus vite ces stickers de propagande !

Conclusion finale de la formidable efficacité de nos acheteurs régionaux : 0 vision écologique. 0 vision éducative. 0 souveraineté numérique. Mais 100% soumission aux GAFAM ! Encore toutes nos félicitations !

Maintenant ne soyons pas dupes : microsoft ne vise pas la jeunesse pour rien. Plus tôt vous rendez les gens dépendants de vos produits, plus paresseux ils deviendront à en tester d'autres ! Et malheureusement, cette logique se retrouve plus tard dans le milieu professionnel : plus les gens sont âgés, et plus ils rechignent naturellement à remettre à jour leurs connaissances, préférant garder des manières de faire totalement dépassées, qui leur font perdre de précieuses heures de travail, en les stressant inutilement ! Et oui : l'informatique évolue (et même très vite), et quand on en est encore au stade de construire sa table des matières ou de paginer un rapport à la main, il y a clairement un problème de connaissances et de remise à jour quelque part entre la chaise et le clavier !

Dans ce petit jeu de dupes sur la dépendance au fournissseur, nombre de français n'ont pas non plus compris l'arnaque de la location logicielle, qui va bientôt leur coûter des dizaines d'€ par mois ou par an, pour des logiciels dépassés et inutiles. Mais ce ne sera peut-être pas une mauvaise chose, dans le sens où cela les poussera peut-être à découvrir les alternatives libres et gratuites que nous proposons dans nos réunions informatisées depuis bientôt 20 ans ?!

Comprenez que plus tôt la jeunesse fera des cours de LibreOffice, Inkscape ou GIMP, plus d'argent et d'indépendance elle gagnera pour sa vie future, en plus d'apprendre réellement des logiciels complets et efficaces !

Nous espérons donc que les profs et parents avertis auront l'intelligence de faire découvrir GNU/Linux aux jeunes, histoire de bien leur montrer la différence entre une informatique libre, où l'usager garde la main sur ses données et sa vie privée, avec une informatique « sous influence de », où l'on paie pour se faire renifler le derrière, en plus d'être cloisonné dans son usage !

Et pour finir, rappelons, puisque cet édito concerne la jeunesse, que Valve propose également des dizaines de jeux compatibles GNU/linux ! Et côté logiciels éducatifs, on trouve aussi un GCompris pour les plus jeunes, réalisé par des enseignants ! Donc non : vous ne passerez donc pas pour un abominable parent tortionnaire si vous offrez à votre enfant autre chose qu'un PC sous windows ou mac - bien au contraire : il y gagnera forcément en intelligence et en indépendance ! La facilité immédiate n'est toujours qu'une leurre : l'informatique, n'est pas înée : elle s'apprend !

Comme toujours, nous serons ravis de vous accompagner dans votre installation et votre découverte de GNU/Linux, via nos réunions informatisées.

Nous espérons évidemment qu'un jour, cette mascarade annuelle de la Région cessera enfin, et que ceux qui ont la charge du denier public auront l'intelligence de remettre un coup de concurrence dans les machines. En attendant, on ne peut que constater que ceux qui nous vendent leur libéralisme et leur libre marché sont les premiers à trahir leurs principes. Et pire encore : ils ne cessent de signer toujours plus de contrats publics avec un fournisseur unique étranger, lequel en profite logiquement pour augmenter ses tarifs au fil du temps, et nous coûte donc, au final, « un pognon de dingue », pour reprendre une expression psychotique bien connue !

Festival Ungersheim

Un grand merci encore à la commune et à son maire pour nous permettre d'accéder au grand public ce week-end du 20-21 novembre. Cela faisait 1 an et demi que nos manifestations habituelles ont toutes été annulées à la suite, et on ne pourra que noter le courage d'Ungersheim d'oser tenir cette manifestation malgré les vents contraires qui persistent.

À noter cette année que les amateurs de bière artisanale auront l'embarras du choix avec un gros stand dédié, en plus de bon nombre d'exposants habituels, tous affectés comme nous, non par un virus qui a perdu de sa léthalité, mais par des mesures totalitaires qui n'ont plus rien de sanitaires, et n'ont rien à envier aux techniques de prise d'otages.

La loi étant ce qu'elle est, les visiteurs sont évidemment obligés de présenter un passe nasitaire à jour pour pouvoir entrer, ce qui va fermer les portes à nombre de personnes et à leur famille, au détriment autant des organisateurs que des exposants. Et c'est d'autant plus dommage que cette manifestation se veut particulièrement conviviale et fort sympathique.

Et merci encore à notre membre Bertrand T. d'avoir pris en charge cette manifestation, en plus des deux réunions de novembre programmées, dont la prochaine samedi 27 à partir de 14h, au Domaine Langmatt de Murbach.

Annulation de la réunion du 11 décembre

La météo n'étant définitivement pas de notre côté cette année, nous sommes obligés d'annuler la réunion prévue ce samedi 11 décembre.

Cela étant, pour ne pas perdre la main et le contact, nous vous proposons un petit jeu sympa en ligne de commande, pour apprendre les bases du terminal. Bien entendu, il faut déjà avoir une machine sous OS libre installée, et une liaison internet qui marche.

Nous lançons donc un appel ici pour savoir qui serait intéressé à participer, sachant qu'on le ferait sur deux séances, mardi 28 et mercredi 29 vers 16h, en se retrouvant sur meet.jit.si, et qu'il faut compter deux bonnes heures. Ce petit jeu est vraiment très sympa, et du niveau débutant absolu. Il a été créé pour faire découvrir le terminal et ses commandes de base à des étudiants en s'amusant. Si vous êtes donc intéressé(e)s, merci d'envoyer un email à lug68@free.fr en indiquant votre préférence. La session est publique et donc ouverte à tous et à toutes, y compris si vous n'êtes pas membres, dans la limite de 6 participants par séance.

Au plaisir de vous y retrouver ! En attendant, nous vous souhaitons les meilleures vacances du monde, et portez-vous bien !

Annulation de la réunion du 27 novembre

Le dernier virage de la Langmatt étant impossible à passer avec des pneus neige, nous sommes forcés d'annuler la réunion prévue ce jour. Cela nous arrive une fois l'an généralement. Pour ceux qui seraient déjà en route, ils peuvent nous rejoindre devant l'hôtel de ville de Guebwiller pour prendre un petit café sans pass jusqu'à 14h45.

En espérant que la prochaine réunion en décembre ne connaîtra pas le même soucis !

Prochaines réunions de novembre

Pour information, les deux prochaines réunions auront donc lieu dans la salle habituelle évidemment chauffée vu la baisse des températures. Un grand merci encore à Bertrand T. de les prendre en charge, vu que le passe nasitaire infâme et inutile empêche bon nombre d'entre nous d'y participer physiquement (ce qui ne nous empêchera pas de donner un petit coup de main à distance si besoin), et que comme toutes les autres associations, nous dénoncons ouvertement ce sésame débile, aussi inutile que scandaleux (cf. édito précédent).

Nous constatons en outre que les voyants de santé sont au vert depuis plusieurs semaines, avec désormais 30 décès/jour, sur une population de 65 millions d'habitants. Autrement dit, une mortalité parfaitement négligeable à l'échelle d'un pays, les 1000 décès/jour étant bien loin.

Sachant qu'en plus, le produit injecté n'est finalement efficace que 6 mois, et vise la souche de l'an passé, on comprend aisément pourquoi il ne marche déjà plus que chez 1 sujet sur 2 - soit quand même 32,5 millions de gens qui resteront des porteurs sains potentiels, même après la 100000ème injection demain ! Parce qu'il est là, le problème !

On fait courir des risques inutiles à 50% de cette population injectée, chez qui ça n'a pas marché hier, et chez qui ça ne marchera pas mieux demain, avec des effets secondaires très loin d'être maîtrisés (voire mortels), tout en faisant croire en plus à ces gens - hypocrisie sublime - qu'ils seraient protégés !

Tout cela pour dire au final que les idiots qui s'imaginent pouvoir imposer l'injection aux réfractaires avec leur passe totalitaire sont surtout en train de tuer et de blesser des gens en bonne santé, au nom d'un dogme absurde, consistant systématiquement, et depuis plus d'un an, à fermer la porte à toute thérapie tiers, après avoir faussé et torpillé toutes les études sur d'autres médicaments. Chacun en tirera ses conclusions - l'élection de 2022 approche...

En attendant, nous sommes bien obligés de respecter la Loi, et de filtrer malheureusement la participation à nos réunions au grand public en règle. Nous sommes désolés de ne pouvoir accueillir tout le monde comme à notre habitude. Mais nous n'avons pas le choix.

Hansi - 23/10/2021

 

Impasse... et perd !

Y sont fous ces humains !
Des effets secondaires ? Mais où ça ?

Nous avons donc appris que l'hôtel-restaurant Langmatt, que nous remercions chaleureusement pour son accueil bien sympathique depuis des années, se retrouve désormais, comme tous les professionnels du secteur, dans l'obligation de « pointer » le pass nasitaire ou un test de moins de 48h, ce qui va forcément avoir un impact sur nos prochaines réunions, car il est hors de question, de notre côté, de mettre nos hôtes dans l'embarras.

Nous allons donc ici analyser et reprendre quelques faits, devant cette nouvelle attaque du gouvernement remettant en cause les trois principes fondamentaux de notre République : Liberté, Égalité, et Fraternité, inscrites sur nos mairies et dans notre Constitution, et que nous défendons depuis bientôt 20 ans via les logiciels libres et gratuits que nous proposons au grand public, avec nos réunions informatisées où chacun peut venir se faire installer un OS libre de son choix !

Ne nous voilons pas la face : l'application gouvernementale a bien pour but de tracer et de contrôler la population, et est digne du « crédit social chinois », que ce soit dans son fonctionnement sournois, son but officiel, mais surtout ses conséquences - sur lesquelles nous reviendrons plus loin.

Remontons donc les horloges d'un an.

On nous a d'abord présenté une application optionnelle fonctionnant via bluetooth, technologie dont la sécurité très « légère » posait déjà question - mais passons ce détail technique.

En avril 2020, LQDN avertissait sur les travers de l'application et ses conséquences probables.

En juin 2020, on apprenait que l'application, sensée « sniffer » les contacts sur 15 mn, gardait en fait l'historique sur 14 jours, et remontait bien entendu toutes les informations à ses créateurs. Erreur de jeunesse ou mensonge éhonté ?

En décembre 2020, c'était le coût pour le contribuable qui devenait officiel. 6,5 millions d'€ pour... 13106 notifications !. À 496€ la notification, pas la peine d'être un génie pour se rendre compte que derrière les millions de téléchargements vendus par la propagande gouvernementale, très peu de gens utilisaient en fait l'application au quotidien.

En février 2021, la CNIL, 100% dépendante du gouvernement, avalisait l'ajout du QR Code, qu'on nous présentait comme réservé aux seuls restaurants et salles de sport. On vous laisse juger, 7 mois plus tard, de l'extension aux transports, terrasses, hôtels, etc.

En juin 2021, LQDN déposait un recours devant le Conseil d'État après avoir développé une application de lecture, et démontré que le QR Code utilisé divulgue des données sur l'état civil et les données de santé des personnes. Recours rapidement rejeté au motif de « l'urgence sanitaire ».

Notons donc que « l'urgence sanitaire » est officiellement devenue un mode de gouvernance à part entière, rendant l'assemblée nationale, et même le 49-3, optionnels de fait. On vient quand même d'inventer le totalitarisme sanitaire au pays des Droits de l'Homme ... C'est une performance !

Nous sommes fin août 2021. Les professionnels ont du s'équiper en smartphones android et ios pour lire les QR Codes - matériel non remboursé, évidemment. Encore un formidable cadeau fait à google et apple, et aux fabricants de smartphone, qui n'en demandaient pas tant ! Et bien entendu, nos deux GAFAM n'utiliseront pas leurs portes dérobées officielles pour venir renifler les infos médicales du propriétaire ou des personnes scannées. Ce sont des gens de confiance, voyons.

On rappelle en passant que nos informations de santé, sensées être confidentielles, sont désormais centralisée sur un Health Data Hub géré par... microsoft ! (non, ce n'est pas une blague). Et on a même quelques indices qui laissent à penser que des « fuites » de données massives ont déjà eu lieu. Mais qui pourrait ainsi s'intéresser autant à notre santé et notre bien-être ? Mystère... Les guignols, peut-être ?

Plus sérieusement, passons maintenant aux conséquences.

Comme son cousin chinois, le pass nasitaire a donc créé officiellement deux catégories de citoyens : les « bons », qui ont leurs 2++ injections et leurs pass, et les « mauvais », qualifiés « d’antivax » pour mieux les stigmatiser. Ces derniers ne visent pourtant que la technologie ARNm, sur laquelle personne n'a réellement de recul sur le long terme.

Quand Louis Pasteur, au XIXème, met au point la vaccination, il prend un virus dans son ensemble, l'atténue, et le réinjecte pour provoquer l'apparition d'anticorps spécifiques et durables.

Techniquement parlant, l'ARNm n'est donc pas un vaccin, même si la fonctionnalité recherchée est la même : protéger d'une infection. Cela étant, l'ARNm ne vise pas le virus dans son ensemble, mais seulement une protéine spécifique. Ensuite on croise les doigts pour que cette partie visée ne bouge pas trop d'un variant à l'autre. Et là, pas de chance, même les défenseurs de la piquouse le reconnaissent : le variant delta a mis à mal cette stratégie, avec une efficacité désormais estimée entre 39% et 66% - mettons donc 50%. Ajouter à cela que même chez les sujets où ça marche (donc 1/2), les anticorps produits diminuent rapidement avec le temps, et l'on comprend beaucoup mieux que la stratégie visée requiert en fait une nouvelle injection tous les 6 mois, avec une formule qui devra forcément être modifiée au cours du temps (quid de l'AMM temporaire ?). D'où les 1,8 milliards de doses supplémentaires commandées par l'UE... pour seulement 450 millions d'habitants !

Considérant ces éléments factuels, on peut déjà en tirer une première conclusion logique : l'immunité collective que certains nous ont vendu pendant des mois est aussi réaliste que sécuriser une « passoire » windows à coup de rustines ou d'antivirus. Et on pouvait quand même s'en douter, vu l'analogie évidente de la maladie avec la grippe saisonnière classique, qu'on n'a jamais réussi à éradiquer.

On nous annonce maintenant de nouveaux médicaments onéreux en phase de test, après avoir snobé puis interdit des anciens bon marchés, aux effets secondaires parfaitement maîtrisés, soit. Mais rappelons que l'interdiction de l'hydroxychloroquine s'est faite sur la base d'une étude scientifique bidonnée, dans une revue de référence à comité de lecture - ce qui est impardonnable, et prouve les conflits d'intérêts de certains scientifiques, dont l'éthique approche désormais celle des usuriers. Nul doute que d'autres études ont été ainsi « caviardées », devenant des arguments d'autorité pour certains.

C'est la seconde leçon à en tirer - et sans doute la pire : la Science, sensée être une référence absolue et inébranlable, bâtie sur la logique, la connaissance, et l'éthique, n'est désormais plus fiable. Avec des politiques qui dictent désormais aux médecins ce qu'ils ont le droit ou non de prescrire, la trahison du serment d'Hippocrate est totale.

Mais les conflits d'intérêts occupent aussi les plateaux TV et autres radios, ou promotion et propagande ont remplacé les débats. Dans l'arène médiatique, le contradicteur se retrouve désormais systématiquement en face de 2 à 6 opposants - bonjour l'équité !

C'est la troisième conséquence visible : plus aucun pluralisme médiatique. Un seul et unique son de cloche, avec stigmatisation automatique des gens qui ne sont pas « en marche », présentés comme des opposants au progrès. Le seul fait de penser, de douter et surtout, d'oser le dire publiquement, est désormais un crime de lèse-majesté dans le pays de Voltaire et Pascal ! Complètement délirant !

Mais comment diable voulez-vous avoir un « consentement éclairé » au sens Nuremberg du terme, quand la science et l'information ne sont plus fiables, et qu'on réfute le droit légitime à des scientifiques de douter, ce qui est quand même leur modus operandi de base ?

Quoi qu'il en soit, la baisse d'efficacité de l'ARNm est une réalité désormais indéniable : vous pouvez finalement être vacciné, et tomber malade, voire contaminer d'autres personnes.

Donc en fait, le pass nasitaire ne sert strictement à rien, puisque même dans son fondement, pour ne pas dire son fondamentalisme religieux (et oui : c'est réellement devenu un dogme chez certains...), il ne permet pas d'isoler clairement les personnes à risques des autres. Donc il ne sert à rien ! CQFD.

Chacun pensera ensuite ce qu'il veut des soi-disant « vaccins ». Pro ou anti ARNm n'est pas la question. On sait juste que sur 6 mois, l'ANSM a recensé 761 morts et plus de 2500 pronostics vitaux engagés suite à l'injection du pfizer au JOUR+1 (on vous épargne les autres « effets indésirables »), ce qui explique probablement aussi la réticence de nombreux professionnels de santé à se faire piquer.

Quoi ? Vous n'étiez pas au courant ? Il faudrait peut-être éteindre votre télé et votre radio, et chercher un peu plus vos infos sur internet ?

Mais laissons là ces quelques chiffres.

En avalisant une ségrégation entre citoyens, au nom d'une immunité impossible à atteindre, même pour M. Hunt, le Conseil Constitutionnel, sensé protéger les fondements même de notre République, a failli.

Tout le monde associatif est emmerdé par ces mesures inutiles, sans même parler des professionnels qui n'en peuvent plus de jouer les flics de service.

Le but réel du sésame n'est donc pas la santé : c'est clairement de diviser les français, de les monter les uns contre les autres, de détruire un monde associatif qui pallie les carences de l'état depuis des années, et d'empêcher les gens de communiquer entre eux.

En langage commun, ça s'appelle foutre la merde et faire chier le monde.

Le pass nasitaire n'est tout simplement pas tenable, ni juridiquement, ni médicalement, ni socialement. En outre, nul doute que l'outil de traçage est ou sera détourné à bien d'autres fins que celles avouées, que ce soit par nos marionnettes européistes de service, ou par d'autres sociétés.

En tant qu'associatifs spécialisés en informatique, nous tirons d'autant plus la sonnette d'alarme que nous connaissons bien les possibilités de traçage, déjà dans nos smartphones via les GAFAM, et dans nos véhicules via eCall - un autre cadeau empoisonné de l'UE, soigneusement passé sous silence médiatique - renseignez-vous.

Certains rétorqueront que pour le moment, l'application gouvernementale n'est pas obligatoire, certes, mais jusqu'à quand ? Au rythme où ça va, la puce sous la peau, c'est pour bientôt...

Nous en avons fini avec l'analyse de la situation.

Pour nos prochaines réunions, ceux qui sont dans les règles seront évidemment les bienvenus, en espérant que ce fascisme sanitaire d'un nouveau genre sera rapidement abrogé, devant son caractère nuisible et totalitaire évident. On rappellera en passant que l'Espagne a déjà jugé le pass inconsitutionnel, et que la Suisse vient juste de critiquer ouvertement le pass français sur le plan éthique. Nous sommes donc bien en train de devenir la nouvelle Chine européenne, et nombre de nos voisins ne s'y trompent pas !

C'est d'autant plus exact avec un variant delta certes plus contagieux, mais largement moins létal que ses prédécesseurs. Et certains épidémiologistes d'affirmer qu'avec le temps, la dangerosité des variants baisse naturellement. Si tel est le cas demain, cela posera d'autant plus de questions sur les décisions prises actuellement et antérieurement.

La plaisanterie, ça passe un moment, mais là, la ligne rouge est franchie.

Debian 11

La dernière mouture de la Debian est donc sortie samedi 14 août dans un silence médiatique absolument honteux, mais peu étonnant au regard du fait que personne ne paie les journalistes et les fabricants pour faire du prosélytisme libre. Et qu'importe si apple s'autorise désormais à scanner les photos de ses usagers, que google s'allie au fisc pour dénoncer les piscines non déclarées, que microsoft s'abreuve de vos données de santé via le Health Data Hub, que google, facebook et twitter censurent de plus en plus toute voix s'opposant à la doxa du régime.

Tout va très bien Mme la Marquise : continuons d'acheter des ordinateurs en magasin sous vente forcée, de payer des logiciels privateurs de liberté inutiles - qui plus est en location, de nous faire renifler nos données, et de venir ensuite s'en plaindre comme si nous étions d'innocentes victimes !

Les GAFAM ne se sont pas créés tout seuls, et chacun est aussi responsable des conséquences logiques de ses achats.

Face à ce curieux mélange de 1984 et de crédit social chinois volontaire auquel nous assistons, les logiciels libres et gratuits que nous défendons depuis bientôt 20 ans, et que nous continuons d'installer gratuitement à ceux qui viennent nous rendre visite dans les réunions informatisées à Murbach-près-Guebwiller, sont bien le seul (et dernier) rempart démocratique à la dictature numérique en marche, pour qui les 4 libertés fondamentales, dictées par Richard Matthew Stallman, sont parfaitement intolérables.

Détail important : Debian est un projet associatif, avec une Charte claire et nette, dans le but avoué de créer un OS universel (pouvant fonctionner sur n'importe quel appareil). Et si la réécriture du système de démarrage (passage d'init V à systemd) a conduit au fork Devuan, Debian reste la distribution GNU/Linux de base des Ubuntu, Mint, et de bien d'autres encore !

Très appréciée des puristes pour créer des serveurs durables et bons marchés, il n'est pas rare, dans le monde professionnel, de tomber sur des Debian qui ont des années au compteur, et remplaçent bien avantageusement les produits de la concurrence, notamment en partage de fichiers pour des groupes de travail !

Bref : Debian reste une référence incontournable du monde libre, avec les Redhat de l'époque (et mandrake aujourd'hui devenue openandriva). Et si d'autres distributions, comme Arch/Manjaro sont apparues depuis, il est quand même assez indécent de voir que la presse mainstream n'en a toujours que pour les GAFAM, et continue de participer activement à l'omerta sur les logiciels libres, pourtant parfaitement adaptés au grand public et à de très nombreux professionnels.

Sur ce, un grand merci à l'association Debian pour cette nouvelle mouture, qui sera, à n'en pas douter, fort appréciée des connaisseurs !

Hansi - 29/08/2021

 

Si on cablaît ?

Le compte y est pas !
Le compte y est pas !

Kevin est un (gros) boulet : il a (encore...) roulé, avec sa chaise de bureau, sur le câble réseau RJ45, qui le reliait au dernier monde démocratique du système solaire (après, on ne sait pas...).

Résultat sans appel : coupure internet immédiate, et une partie de LoL dans les choux ! Les boules ! Quant au vieux câble de secours, ses «languettes» ont été arrachées suite à une partie de CS perdue la semaine dernière, sous un accès de rage passagère.

Heureusement pour lui : Kevin est membre du LUG68, et il sait que l'association vient d'acquérir un testeur de câble, une pince à sertir RJ45/RJ11, et quelques 200 connecteurs + manchons.

Kevin sait donc qu'à la prochaine réunion informatisée, il pourra venir réparer ses câbles lui-même, et apprendre en même temps les normes de câblage ; histoire de pouvoir les transmettre à d'autres, car tel est son destin de padawan !

Mieux encore : les connecteurs RJ45 retenus sont des modèles à «peigne» ! Donc même Kevin, qui est un gros bourrin de type sanguinaire avancé, maltraitant sa machine à grand coup de lattes dans le boitier, et «consommant» en moyenne une manette de jeu tous les 6 mois, sait que la réparation sera facile, et de qualité professionnelle !

Bref : Kevin a toute les raisons de venir à la prochaine réunion informatisée à Murbach-près-Guebwiller, qui aura lieu samedi 21 août prochain, à partir de 14h, dans la limite d'une dizaine de câbles à réparer par membre, histoire qu'il y en ait pour tout le monde !

PS :

  • Toutes nos excuses aux Kevin qu'on adore, et dont le minion semble bien être le seul à avoir un cerveau.
  • L'autopsie des fabricants de matériels informatiques a échoué à comprendre pourquoi ils paient encore des salariés pour tester la solidité de leurs produits. Ils n'ont pas d'ados en Asie ?
  • Ceci n'est pas un appel 100% machiste : nos réunions sont mixtes et publiques - le tout, c'est juste de s'y intéresser !

Sur ce, Kenavo et portez-vous bien !

Prochaine réunion du samedi 10 juillet !

Avec 4 installations de GNU/Linux dans la journée, lors de la dernière réunion, tout le monde n'a pas eu le temps de tester les 7 souris verticales présentes, et surtout de les noter - sauf Claude que l'on remerciera vivement pour son tableau explicite, lequel servira de base pour la suite de la notation !

Ceux qui le désirent pourront donc continuer les tests lors de la réunion, et si vous-mêmes vous possédez déjà un mulot vertical, n'hésitez pas à le ramener ! Plus on est de fous... À noter que même pour les habitués du vertical, le passage d'un modèle à un autre apporte son lot de surprises, bonnes ou mauvaises, rendant ce petit test d'autant plus amusant et intéressant !

L'idée de base reste la même : faire «tourner» les souris entre testeurs, par tranche de 15-30 mn, en nettoyant le rongeur à coup de lingettes, entre chaque usager, avec un petit coup de gel préalable sur les mains, histoire qu'on ne vienne pas nous casser les pieds côté sanitaire.

Testeur 1 : Claude

Marque et modèle
DELUX M618 plus CSL 301078 APLIC 301664 PERIXX 515II
souris verticale souris verticale souris verticale souris verticale
Prix approximatif
23,00 € 15,00 € 17,00 € 22,00 €
Main
Droitier Droitier Droitier Droitier
Position de la main
Agréable plaque à l’arrière pour soutenir la partie basse de la main Agréable revêtement trop glissant Agréable Agréable
Prise en main
Aisée mais la main glisse glisse vers le bas au fur et à mesure de l’utilisation Facile Très facile grâce aux reliefs sur le côté Facile
Taille de la souris
Grande et encombrante Correcte pour une main de taille moyenne Correcte pour une main de taille moyenne Correcte
Molette
Souple Souple Souple Pas très souple
Câble
Oui et souple Trop rigide Souple Super rigide
Longueur du câble
1,6 m 1,6 m 1,6 m 1,6 m
Finitions
Excellente Excellente Excellente Excellente
Lumineuse
Oui avec un interrupteur en-dessous Oui Non Oui
Mouvement du poignet
Facile Facile Très facile grâce au repose paume Facile grâce à sa petite taille
Mouvements du pouce
Vertical très bien Horizontal pas bien du tout Vertical très bien Horizontal pas bien du tout
Mouvement des trois doigts
Les 3 touches sont trop proches Bonne distance entre les 3 touches Bonne distance entre les 3 touches Les 3 touches sont trop proches
Nombre de bouton
5 6 6 / La touche DPI est très utile 6
La sensibilité des boutons
Bonne Bonne Bonne Bonne
L’angle de la souris
Bien Bien Bien Bien
Classement (1=préféré)
6 3 1 2
Avis final
Trop grande Bonne prise en main mais elle n’est pas Très bonne ergonomie et agréable à l’utilisation Bonne ergonomie
Marque et modèle
PERIXX PERIMICE 513N CSL 300569 ANKER
souris verticale souris verticale souris verticale
Prix approximatif
23,00 € 23,00 €
Main
Droitier Droitier
Position de la main
Pas agréable Pas agréable
Prise en main
Pas naturelle Pas naturelle
Taille de la souris
Correcte Correcte
Molette
Souple Pas très souple et bruyante
Câble
Super rigide Rigide
Longueur du câble
1,6 m 1,4 m
Finitions
Excellente Excellente
Lumineuse
Oui Oui
Mouvement du poignet
Facile Facile
Mouvements du pouce
Horizontal pas bien du tout Horizontal pas bien du tout
Mouvement des trois doigts
Les 3 touches sont trop proches Les 3 touches sont trop proches
Nombre de bouton
6 6
La sensibilité des boutons
Bonne Bonne
L’angle de la souris
Bien Bien
Classement (1=préféré)
4 5
Avis final
Pas bonne prise en main

Testeur 2 : Jean Luc

Main ouverte avec doigts joints : environ 20x12cm. Montjoie - Saint Denis ! mdr

Modèle Pour Contre

DELUX M618 plus

souris verticale

  • le repose poignet fourni
  • molette beaucoup trop en retrait du majeur (5 cm !), et relativement «dure», forçant à déplacer la main pour l'utiliser
  • ouverture pouce/index trop importante (la plus importante du lot)
  • pas de rainures de maintien comme sur la APPLIC

APLIC 301664

souris verticale

  • le repose poignet intégré
  • le bouton DPI bien situé
  • les rainures de maintien
  • molette agréable
  • molette un peu trop en retrait du majeur, donc même problème qu'avec la DELUX : on a tendance à déplacer le poignet.

ANKER

souris verticale

  • molette bien positionnée sous le majeur et assez silencieuse
  • prise en main agréable
  • bouton milieu un peu dur
  • led rouge
  • pas de repose poignet

CSL 300569

souris verticale

  • Copie de la ANKER, mais étrangement : molette un peu plus bruyante et un bouton milieu plus dur. Sinon mêmes remarques.

PERIXX / PERIMICE-513N

souris verticale

  • Copie des deux précédentes avec des plastiques plus brillant. Mêmes remarques que la CSL précédente.

CSL 301078

souris verticale

  • molette assez silencieuse
  • bouton milieu ok
  • Forme assez arrondie (mais régulière).
  • molette un peu trop en retrait du majeur
  • lignes colorées par diode bleue de chaque côté.
  • pas de repose poignet.

PERIXX / PERIMICE-515II

souris verticale

  • molette assez silencieuse
  • bouton milieu ok
  • Forme plus «bombée».
  • lumière bleue vraiment trop agressive !
  • pas de repose poignet.
CONCLUSION
  1. Le repose poignet devrait être obligatoire pour éviter les frottements de la main sur la table. Or il n'y a ici que 2 modèles qui le proposent. Dommage.
  2. Les diodes ajoutées aux souris sont peut-être décoratives, mais lassent très vite. La DELUX a un bouton permettant d'éteindre cet éclairage gadget, mais ce n'est malheureusement pas le cas des autres modèles concernés. Un peu débile de ne pas y avoir simplement pensé, surtout que le bleu fatigue nos cônes oculaires à force.
  3. Aucune des souris verticales testées n'a une molette «souple» comme on en voit sur des modèles Logitech M500s ou M705, certes plus onéreuses, mais largement plus agréables en utilisation. On aurait quand même aimé une qualité plus «professionnelle», mais bon : les modèles ici présentés sont des premiers prix abordables...
NOTATION
  1. APPLIC 301664 (ma préférée de loin)
  2. ANKER (pas mal du tout si on omet le repose poignet)
  3. CSL 300569 + PERIXX / PERIMICE-513N
  4. PERIXX / PERIMICE-515II
  5. CSL 301078
  6. DELUX M618 plus

J'en profite pour remercier Bertrand T., qui nous a fait don d'un vidéoprojecteur, et bien entendu l'hôtel qui nous accueille, et qui nous prêtait le sien jusque là, ce qui nous a déjà bien servi. Nous avons plusieurs fois déjà fait des petites formations sur des thématiques dédiées, ou à la demande des membres présents, ce qui est toujours fort sympathique !

Et côté formation justement, il y a de fortes chances qu'on revienne faire une (petite...) piqûre de rappel (mais une bonne...) sur les notions de base du réseau, et peut-être aussi sur la virtualisation via KVM. Comme toujours, ces formations gratuites pour nos membres auront lieu après 18h. Si vous voulez vous faire installer GNU/Linux sur votre machine (après avoir fait vos sauvegardes, bien entendu), venez plutôt en début d'après-midi, à 14h.

À noter enfin que le soleil radieux nous a permis, une fois encore, de profiter un peu de la terrasse de l'hôtel et de son magnifique panorama sur le Petit Ballon avant la réunion, ce qui permet aussi de discuter tranquillement, devant une petite boisson ! On espère évidemment que le temps sera à nouveau de la partie les prochaines fois pour réitérer l'opération !

Hansi - 17/07/2021

 

Fausse impression

Cosa Nostra
Cosa Nostra

Nous avons donc eu le plaisir d'assembler une machine pour deux de nos membres, lors de la réunion informatisée du 29 mai à la Langmatt, affaire rondement menée en 2h environ - 1h pour le montage, et 1h pour l'installation de GNU/Linux avec ses très nombreux logiciels libres + toutes les mises à jour !

Nous avons également respecté la règle de base que tout système d'exploitation devrait théoriquement suivre : un compte administrateur pour gérer les installations/désinstallations de programmes, et un compte utilisateur avec droits restreints, pour le travail de tous les jours !

Bref, tout allait bien dans le meilleur des mondes, jusqu'au moment de configurer l'imprimante, une HP Deskjet 3760 premier prix en USB, laquelle s'est avérée être un véritable petit cheval de Troie en puissance, comme nos amis les GAFAM savent si bien en fabriquer !

Ainsi l'imprimante USB a bien été détectée matériellement par GNU/Linux, et le pilote d'impression automatiquement téléchargé et installé en un temps record et sans histoire. Mais là surprise : aucune impression ne sortait !

Nous avons alors tenté de passer en WiFi Direct, avec le passe 12345678, et pu constater que l'impression fonctionnait normalement dans ce mode, via l'IP 192.168.223.1 (de mémoire - pour les techniciens).

Curieux d'aller plus loin, nous avons logiquement tenté d'accéder au serveur web sur la même adresse, et là curieusement, l'imprimante répondait par une erreur quand on l'attaquait en protocole HTTP/1.0, mais refusait obstinément de répondre à toute sollicitation en HTTP/1.1 ! Impossible de lever ce bridage d'accès, et donc de tenter de paramétrer quoi que ce soit !

Nous avons ensuite téléchargé la dernière version d'HPLIP (le pilote consacré pour les imprimantes HP sous GNU/Linux) sur le site du fabricant, et «reconstruit» le logiciel en mode manuel avec les instructions du fabricant (étape technique qui n'est pas à la portée d'un consommateur lambda achetant l'imprimante et souhaitant immédiatement l'utiliser). Même résultat : toujours impossible d'imprimer en USB !

Un de nos membres nous a alors dit qu'il avait eu le même problème, et que cela provenait en fait des cartouches INK, livrées par défaut avec l'imprimante.

Et renseignements pris, effectivement, ces cartouches spéciales nécessitent d'avoir ouvert un compte chez HP, de l'avoir éventuellement crédité (si plus de 15 impressions/mois), et sous la condition que l'imprimante soit connectée à internet au moment de l'impression, afin de vérifier qu'il vous reste du crédit !

Bien entendu, notre consommateur GNU/Linux, qui a acheté l'imprimante en magasin en croyant faire une bonne affaire, avec ce modèle premier prix, n'a pas été averti de ces modalités par le vendeur...

Nous sommes donc bien en présence d'une pratique de vente forcée qui ne dit pas son nom, et qui subordonne l'utilisation immédiate de l'imprimante à l'obligation d'ouvrir préalablement un compte en ligne chez le fabricant, le tout en jouant sur l'hypocrisie de fournir des cartouches bridées à l'achat, et en obligeant à fournir au final ses coordonnées bancaires à HP pour pouvoir enfin imprimer normalement via USB !

Et s'il est toujours possible d'aller en magasin, acheter des cartouches non affiliées au programme de HP, et de les utiliser sans compte en ligne, il n'en reste pas moins que ce coût supplémentaire vient s'ajouter au prix de base de l'imprimante, faussant le prix réel d'achat pour le consommateur, et rendant caduque tout comparatif sérieux entre modèles concurrents !

Sous le prétexte d'un service destiné à vous envoyer automatiquement de nouvelles cartouches, HP s'octroie ainsi le droit de vous espionner officiellement chez vous, de savoir exactement ce que vous faites de SON imprimante, et de SES cartouches. Et dans la guerre des consommables menée par tous les fabricants, dans le but d'empêcher le consommateur d'utiliser des compatibles moins chers, c'est également un formidable moyen de tenir ses clients en laisse !

Notons qu'HP ne manque pas de communiquer sur son programme d'affiliation, et arguera sans aucun doute de sa «transparence» vis-à- vis du consommateur, via les nombreux documents fournis avec l'imprimante. Le petit problème, c'est que le consommateur n'a accès à ces documents papier qu'après l'achat, au moment où il est rentré chez lui, et où il a commencé à déballer sa "précieuse" - comprenez au moment où il en a besoin ! On passera également sur les modalités, écrites si petites qu'il faut quasiment une loupe pour les lire !

On s'étonnera ainsi que la DGCCRF n'intervienne pas pour interdire définitivement ces pratiques commerciales honteuses, et malheureusement toujours plus ubuesques et fréquentes.

Alors qu'on nous abreuve de «green washing», de beaux discours sur la libre concurrence, et contre l'obsolescence programmée, le milieu des fabricants d'imprimante reste le parfait exemple d'un «far west» non régulé, où chaque fabricant s'amuse à faire sa loi, en poussant le bouchon toujours plus loin. «Personne n'a rien dit à mon concurrent ? Pas de problème alors : je vais faire la même chose !»

On a même vu, dans le milieu professionnel, des logiciels de revendeurs venir scruter, dans le réseau, les imprimantes concurrentes, et relever l'usage qui en fait par le client ! Ajoutez à cela que les imprimantes contiennent désormais toutes des micro-systèmes, et des firmwares «privateurs de liberté», transformant ces appareils en PC complets et autonomes, et vous comprendrez qu'en matière de cheval de Troie, l'imprimante est, avec la box internet, une excellente source d'information, à la fois pour les FAI, les fabricants d'imprimantes, et surtout les agences de renseignements !

En résumé : HP livre donc désormais des cartouches «bridées» à l'achat, rendant son programme d'affiliation obligatoire pour pouvoir immédiatement utiliser l'imprimante en USB.

La firme vous fait ainsi payer un service totalement inutile, car on se doute bien que l'immense majorité des particuliers ne consomment pas une cartouche par an. Ce raisonnement est d'autant plus exact avec les 15 pages gratuites mensuelles qu'HP vous autorise, soit 180 pages par an à 5% de remplissage (donc 9 pages pleines). Un point noir fait entre 1 et 20 picolitres aujourd'hui. Un point couleur environ 7 picolitres. À 300 ppp, soit 2480 X 3508 pixels pour du A4 portrait, on est à 8 699 840 points par page, soit 78 298 560 points pour 9 pages pleines. Si on reste en noir, on consommera donc réellement 20 x 78 298 560 = 1 565 971 200 pl, soit... 1,56 ml ! Ce qui n'empêche pas ensuite nos fabicants de vendre 4ml d'encre (2ml noir + 2ml couleur) à 25€, soit 6250 €/l. À ce prix là, il est juste curieux qu'aucun malfrat n'ait encore pensé à braquer des camions citernes d'encre, bien plus lucratifs et moins protégés que des fourgons blindés !

Autres arnaques courantes :

  • le nettoyage des buses, non pris en compte dans notre calcul, mais qui, chez certains constructeurs, gaspille une bonne partie de la cartouche. On ne citera pas les noms des spécialistes en la matière - ils se reconnaîtront.
  • la désactivation définitive de la cartouche si vous avez le malheur de la retirer pour X raisons - la plus courante étant un consommateur qui, après avoir mis en place de nouveaux consommables, ne voit aucune réaction de son imprimante, et veut recommencer l'opération de bonne foi. On rappelle que le retrait des cartouches ne posait aucun problème technique sur les modèles plus âgés, et qu'on pouvait remettre le consommable en place 2 ans après l'avoir mis de côté : tout fonctionnait normalement.
  • la désactivation automatique de la cartouche suivant la date de mise en place, et ce même si elle est encore pleine ou quasiment. Sur ce point particulier, notons que l'arnaque touche certes les imprimantes du commerce, mais aussi les machines à affranchir, où la cartouche annuelle, aux alentours des 200€, est bonne à jeter au bout d'un an, même quand son niveau est encore à 99% !
  • la mise à jour du firmware de l'imprimante, afin de refuser les cartouches non authentiques, chose qui s'est déjà vu, et a donné lieu à un petit scandale médiatique, forçant le constructeur incriminé à faire machine arrière devant le tollé. Pour le moment du moins...
  • le recyclage des cartouches/toners encore pleins en magasin, qui permet aux fabricants d'accroître encore leurs marges, en récupérant et le consommable, et l'enveloppe.
  • le changement systématique et régulier des modèles de cartouches, tous les 3 à 6 mois environ, afin que nos amis asiatiques, et notamment chinois, n'aient pas le temps de les copier.

Dans ce marché de la drogue, liquide et colorée, ou appareils et consommables finissent prématurément à la poubelle, on comprendra que l'état, trop heureux de toucher ses 20% de TVA, et sûrement quelques pots de vin bien placés, préfère fermer les yeux sur ces quelques "enfantillages", comme diraient les tontons flingueurs. Cela reste pourtant un impôt indirect américain de plus, que le consommateur français paie sans réfléchir ni broncher, comme pour la vente forcée du système d'exploitation en magasin !

Cerise sur le gâteau avec le programme HP : vous ne pouvez pas reporter le crédit gratuit inutilisé au mois suivant. Et si vous le dépasser accidentellement, vous passez automatiquement à la caisse !

Voilà pourquoi nous vous recommandons vivement d'arrêter d'acheter des imprimantes premier prix en USB. Favorisez toujours les imprimantes réseaux en RJ45/ethernet, lesquelles garantissent déjà une réelle autonomie pour tous les systèmes d'exploitation, proposent toutes un outil de configuration web complet, bien plus facile à prendre en main, et sont, pour le moment encore, indépendantes du programme de «pigeonnage» ici soulevé, dont on se doute bien qu'il sera rapidement copié par d'autres constructeurs.

On ne va pas se mentir : si vous voulez quelque chose de correct, visez dans les 150€ de budget minimum, et vérifiez toujours le prix des consommables à côté, pour ne pas avoir de mauvaises surprises.

Enfin - et ce n'est pas de la paranoïa gratuite - comme pour la box internet, il peut s'avérer utile, voire indispensable, de se configurer un petit firewall devant son imprimante réseau, et d'analyser les flux entrants/sortants, toujours très instructifs, avec wireshark/tcpdump. Bien entendu, le but final sera alors d'empêcher l'imprimante de communiquer à l'extérieur, et de n'autoriser que le trafic d'impression. Comme dit plus haut, beaucoup d'administrateurs de métier ne se rendent pas compte à quel point les imprimantes de l'entreprise sont devenues intrusives ces dernières années, phénomène entretenu autant par les constructeurs que par leurs revendeurs respectifs, dans le dos des clients, bien entendu...

Sur ce, bonnes impressions sous OS libre, et portez-vous bien !

Nouvelle attestation dérogatoire (10 juin 2021)

Toujours pas de version ODT sur le site officiel - il y a vraiment des gifles qui se perdent ! mdr

Saluons quand même l'absurdité croissante de ce document, désormais exigé pour les déplacements de 23h à 6h du matin, avec des auteurs qui ont maintenu :

  • les «déplacements pour des consultations, examens, actes de prévention (dont vaccination)». Il est vrai que professionnels de santé et services d'urgences sont moins congestionnés la nuit...
  • les «déplacements pour répondre à une convocation judiciaire ou administrative». On savait déjà la justice aveugle. Mais c'est vrai que de nuit, c'est encore mieux - autant ne rien voir du tout !
  • quant aux «animaux de compagnie» la nuit, on peut rentrer ici dans une interprétation secondaire douteuse que nous n'approfondirons pas...

De notre côté, en informatique libre, on retiendra surtout qu'après 1 an et demi, et une bonne demi-douzaine d'attestations, nos élites ne savent toujours pas produire un simple document de bureautique, basique et interopérable. C'est vraiment navrant de constater à quel point ces gens mettent une mauvaise volonté évidente et répétitive à snober les usagers de LibreOffice/OpenOffice, et continuent de favoriser les GAFAM et leurs formats privateurs de liberté, au détriment de la souveraineté numérique, pilier fondamental de toute économie en ce 21è siècle.

Honte à eux.

P.S.: nous ne traduirons pas les «attestations de vaccination pour adolescents» pour deux raisons.

  • primo, si on demande de signer une décharge de responsabilité, c'est bien qu'on n'est pas certain de l'inocuité du produit qu'on injecte. Et là, nous n'avons aucune raison de «couvrir» des décisionnaires passés maîtres dans le «responsables, mais pas coupables». Nous resterons donc neutres sur ce coup.
  • secundo, comme pour l'application gouvernementale dédiée aux smartphones, visant à nous pister jusque dans les chiottes, il n'est pas non plus de notre ressort de faire la promotion ou le déni des vaccins. On s'amusera juste de voir que l'UE, qui exige constamment des pays membres une libre concurrence dans tous les domaines, continue de snober les vaccins russe et chinois par pure idéologie pro-US, et ce après avoir dénigré le produit britannique pendant des mois, lequel affiche pourtant le même taux d'effets secondaires indésirables que son concurrent américain ! Et cette concurrence faussée de permettre logiquement au fournisseur retenu d'exiger le prix qu'il veut, avec une dose passée de 12€ à 20€, contre 2€ pour son concurrent britannique ! On retrouve donc ici exactement les mêmes fonctionnements que nous constatons en informatique depuis des lustres, avec notamment microsoft et ses petits copains : dès qu'on laisse un monopole commercial agir sans contraintes, ça part en vrille à vitesse grand V, et c'est toujours le consommateur qui paie la facture finale ! À méditer...

Hansi - 14/06/2021

 

Vol au dessus d'un nid de coucous

Suite au retour annoncé de Richard Matthew Stallman, le papa des Logiciels Libres, dans le Conseil d'Administration de la Free Software Foundation (la fondation qui gère les logiciels libres GNU, et la licence GPL qui s'y rattache), de nombreuses voix de protestations se sont élevées sur le web, demandant non pas juste la démission de l'intéressé, mais l'éviction pure et simple de l'ensemble du CA.

On passera sur les reproches faient à RMS, entre les propos sortis du contexte, et le droit de l'individu d'avoir aussi sa propre opinion sur des sujets de société - droit fondamental de plus en plus remis en question par les ayatollah du web qui devraient d'urgence consulter.

Sinon on connaît bien les nombreux reportages avec RMS, où le personnage apparaît plutôt jovial, et n'hésite pas à se mettre en scène de manière parfois «décalée», histoire d'amuser un peu la gallerie. Cela étant, Stallman n'est ni un gourou ni un clown de service, et l'individu affiche un sérieux parfaitement argumenté dès qu'il s'agit de défendre la vision humaniste et progressiste des Logiciels Libres, dont beaucoup de gens ignorent toujours qu'ils étaient la norme à l'aube de l'informatique, dans les années 60, avant que microsoft et apple ne décident un jour de fermer les codes sources, dans les années 80...

On remarquera en outre que pendant l'absence de Stallman, aucun acteur de la FSF n'a pris sa place côté communication. Le fait est que ceux qui le dénigrent, le critiquent, ou dénoncent ses propos, n'ont pas fait avancer le débat d'un poil, dans ces deux ans écoulés. Et les GAFAM d'en avoir largement profité pour continuer à miner tranquillement le web et nos libertés individuelles, avec un niveau de censure jamais atteint, et une complicité de plus en plus marquée avec des gouvernements totalitaires, des deux côtés de l'Atlantique, dans le but non avoué, et non avouable, de faire la chasse aux véritables opposants politiques !

Reconnaissons en outre à RMS le fait d'être particulièrement redoutable quand il s'agit de débattre et de défendre son point de vue ! Ainsi la voix de Stallman a manqué au web, et il est évident que nos adversaires doivent particulièrement redouter le retour de ce personnage haut en couleur, qui ose dire à voix bien haute tout le mal qu'il pense des logiciels et services privateurs de liberté !

Quant à ceux qui prétendent que la vision de RMS n'est plus d'actualité, ils sont complètement à côté de la plaque : elle n'a jamais été aussi juste et aussi utile qu'en ces temps troublés, où dire la simple vérité est devenu un acte de résistance, pour paraphraser le roman d'Orwell. Et ce ne sont pas les lanceurs d'alerte, persécutés tantôt par leur hiérarchie, tantôt par nos gouvernements de voyous, qui viendront prétendre le contraire !

Cette censure du web des GAFAM aura au moins eu le mérite de prouver aux incrédules que nos hochets numériques de poche et autres précieux, présentés comme inoffensifs, cachent en fait une véritable arme de destruction massive de nos démocraties et de nos économies. Quant à ceux qui osent édicter des lois d'extra-territorialité pour venir renifler nos données, partout et en permanence, ils devraient tout simplement être bannis ou tout au moins tenus en laisse courte, dans n'importe quel état démocratique qui se respecte ! On en est bien loin. Et ce n'est pas en faisant semblant de coller des amendes ou des taxes dédiées, déjà minables dans leur montant, et fondamentalement débiles dans leur logique, qu'on réglera ce problème majeur.

Qui plus est : beaucoup de ceux qui critiquent aujourd'hui Stallman ne sont même pas des «libristes», mais des «open sourcistes» - comprenez des gens qui n'en ont rien à faire des 4 libertés fondamentales du Logiciel Libre, et qui ont bien plus d'affinité avec l'OSI qu'avec la FSF ! Le fait est qu'on n'est plus dans les années 91, où les libristes étaient essentiellement des ingénieurs et chercheurs passionnés, travaillant sur leur temps libre pour créer une alternative au monde privateur de liberté. Le monde du Libre s'est dépuis largement professionnalisé, et avec le succès du noyau Linux, qui a attiré à lui tous les gros acteurs de l'informatique, nombre de développeurs sont aujourd'hui salariés de sociétés privées, pour lesquelles les Logiciels Libres et leur philosophie de partage du logiciel et du savoir restent l'ennemi public numéro 1 !

Ce n'est pas pour rien que ces gens continuent de faire la promotion de l'open source industriel, en achetant du journaliste sur étagère, tout en dénigrant soigneusement les Logiciels Libres et les libristes qui vont avec ! Bref, si vous ne vous en étiez pas encore aperçus, le fait est que beaucoup de ces «open sourcistes» tentent régulièrement de se faire passer pour des «libristes» qu'ils ne sont pas / qu'ils ne sont plus / qu'ils n'ont jamais été / et qu'ils ne seront sûrement jamais ! Il faut juste le savoir, et juger les gens sur ce qu'ils font réellement, et non sur ce qu'ils prétendent être. Et ce n'est pas parce que vous êtes adhérent à la FSF que la règle change - la stratégie invisible de venir pourrir le fruit de l'intérieur n'est pas nouvelle.

On se souviendra ainsi, par exemple, du cas Brendan Eich, créateur du langage Javascript, qui travaillait à l'époque chez Mozilla. En 2014, ce dernier a été poussé à la démission pour s'être simplement opposé au mariage pour tous, en Californie, ce qui était pourtant sa liberté de penser la plus élémentaire - en plus d'être liée à sa vie privée ! Comprenez que si Mozilla végète depuis le départ de cet ingénieur talentueux, et de bien d'autres, ce n'est pas sans raison... Et quand on compare le Firefox OS de l'époque, fonctionnel dès sa première version sur smartphone, avec un pinephone qui ne marche toujours pas de manière optimale, après plus d'un an de bidouillage, on mesure d'autant plus l'ampleur du désastre planétaire qu'ont ces chasses aux sorcières puritaines sur nos vies numériques ! Ainsi le torpillage de Firefox OS restera, sans aucun doute, le pire désastre qu'ait connu le monde du Libre depuis sa fondation.

Enfin, et c'est sûrement l'élément le plus abject dans les reproches faits à Stallman : ceux qui utilisent encore l'affaire Epstein oublient de préciser le nombre de fois où M. Gates a embarqué dans le jet privé de son grand copain Jeffrey ! Parce que s'il faut vraiment taper sous la ceinture, nul doute que nos premières fortunes mondiales ont largement plus de casseroles honteuses à cacher, et dans des proportions autrement plus dantesques ! Le «suicide assisté» d'Epstein, dans sa prison où les caméras sont tombées en panne et les deux surveillants étaient aux abonnés absents, témoigne bien de la peur au ventre de certains, et des procédés utilisés pour cacher les mœurs toujours plus dépravées de nos élites de basse-cour.

En conclusion, qu'on aime ou non le personnage, RMS a toute sa place à la FSF, et a son mot à dire à la tribune. Vouloir lui enlever ce droit de s'exprimer, c'est faire le jeu pur et simple des GAFAM qu'il combat courageusement depuis toujours. Et s'il y avait un reproche à faire, ce serait plutôt envers une FSF qui a particulièrement brillé par son absence de communication, depuis la démission de l'intéressé en 2019 - démontrant bien que la stratégie de l'autruche, avec les GAFAM, ça ne marche pas ! Comprenez qu'il vaut toujours mieux un discours audible, même parfois imparfait, que pas de discours du tout !

On espère donc avoir bientôt des nouvelles de RMS, et relire/revoir ces coups de gueule anti-GAFAM qui nous ont tant manqué !

Réunion du samedi 12

Petit changement, puisque nous retrouverons ce samedi 12 juin les horaires «normaux», soit 14h-20h, à la Langmatt de Murbach, comme d'habitude.

Si vous prévoyez de venir vous faire installer GNU/Linux sur votre machine, n'oubliez pas de faire vos sauvegardes, par simple sécurité, et d'emmener éventuellement vos autres périphériques (scanner ou imprimante par exemple), histoire de pouvoir tout de suite les configurer !

Au plaisir de vous y retrouver !

Nouvelle attestation dérogatoire (mai 2021)

On prend les mêmes stagiaires et on recommence avec le document officiel, toujours livré en format privateur de liberté :

  • cadre de texte totalement inutile en début du document, là où un tableau est plus présentable et plus interopérable.
  • multiples sauts de ligne à coup de touche Entrée, prouvant que l'auteur du document est toujours incapable d'apprendre et d'utiliser les styles en bureautique.
  • répétition inutile du «de 19h à 6h», qu'on a laissé parce que pas trop dérangeant en soi.
  • bricolage infâme et manuel des puces déjà souligné précédemment.
  • toujours aucun champ de formulaire, contrairement à la version LibreOffice optimisée ci-dessus, que nous avons l'immense plaisir de vous fournir prête à l'emploi !

Les mois passent, et l'amateurisme gouvernemental perdure : «on» continue de distribuer un document volontairement mal foutu à des millions de gens, dans le seul but de favoriser le copain microsoft, en emmerdant les usagers qui ont choisi les suites bureautique LibreOffice ou OpenOffice, lequelles marchent parfaitement au demeurant, sont gratuites, disponibles sous tous les OS, et générent des documents plus propres que les documents officiels !

Une fois encore, le prix d'un logiciel informatique n'a donc rien à voir avec le talent des opérateurs, et il n'y a bien qu'en France qu'on trouve encore des «simples d'esprits» qui veulent se convaincre que plus un produit est cher, meilleur il est ! L'exemple flagrant du Royaume Uni, qui a choisi les formats OpenDocument en 2014, un an avant le vote du Brexit, se passe de commentaires - nous affichons 7 ans de retard au compteur ! Mais ça évidemment, aucun journaliste informatique, arrosé par les GAFAM, n'osera en parler...

Pendant que la France continue de gaspiller inutilement l'argent du contribuable en centaines de millions d'€ par an chez microsoft pour des logiciels inutiles et onéreux, d'autres font simplement des économies de bon sens, et affichent des résultats économiques meilleurs que les nôtres - on se demande bien pourquoi.

Réunion du samedi 29

Pour ceux et celles que cela intéresse, nous devrions donc avoir un PC à assembler pour un de nos membres, ce samedi matin 10h à la Langmatt.

Assembler un PC aujourd'hui est une opération à la portée de tous, et demande juste un peu d'attention. En outre, choisir son matériel offre de nombreux avantages, et permet d'éviter les mauvaises surprises que l'on trouve en magasin, entre des tablettes ARM maquillées en PC, d'autres machines en x86 qui font semblant d'être des compatibles PC, mais qui n'acceptent pas d'OS tiers, sans compter les autres bridages de tout type : taille de disque dur ou mémoire réduites, disques lents, etc

On l'a dit et répété de nombreuses fois : n'imaginez pas avoir quelque chose de correct sous 400-500€ aujourd'hui. Tout est fait pour piéger les novices, et leur vendre une camelotte jetable à court terme. On retrouve d'ailleurs la même obsolescence programmée dans les tablettes et smartphones, avec des navigateurs web qui ne sont plus mis à jour, et qui ne peuvent donc plus accéder à certains sites internet.

Rappellons également que sur les (vrais) PC fixes et mobiles un peu âgés (dont les modèles apple, que la firme de Cupertino ne veut plus mettre à jour), un passage à GNU/Linux permet toujours de donner une seconde jeunesse, et de repartir avec des logiciels au top !

Parmi les nombreux autres avantages évidents des logiciels libres et gratuits, on rappelle que GNU/Linux se passe toujours d'antivirus (soit 10% des ressources machines récupérées, sans compter l'économie en antivirus et en usure de disque). Et là où une Ubuntu Mate complète (OS + MAJ + logiciels) occupe 10Go de disque, le concurrent windows en bouffe toujours 4x plus - sans les logiciels annexes, et tous les problèmes de licences et de locations de logiciels associés !

Bref, si vous le montage de PC GNU/Linux vous intéresse, c'est le moment de venir nous rejoindre et d'apprendre !

Au plaisir donc de vous y retrouver !

Nouvelle attestation dérogatoire (fin mai 2021)

Rien à signaler de nouveau : document officiel toujours nullissime côté interopérabilité, et absence criante d'une version ODT, ici fournie !

Cela étant, il faut quand même être sacrément idiot au point de refuser des solutions et formats libres, interopérables, gratuits, à un moment donné où les GAFAM font tout pour ne plus vendre, mais louer leurs logiciels, en imposant leurs réglages via des mises à jour forcées - comprenez en abusant largement et systématiquement de leur position dominante - le tout en envoyant des bras d'honneur aux instances chargées de réguler le marché !

Non franchement : il faut quand même avoir atteint un sacré niveau de connerie et d'obscurantisme pour en arriver là, et surtout le maintenir aussi longtemps !

Les vrais malades ne sont pas toujours ceux que l'on croît. Quant à savoir si on peut encore soigner ces gens qui gaspillent le denier public... «Seule l'autopsie pourrra nous révéler...», comme disait ce cher Pierre Desproges !

Attestion du matin, chagrin. Attestation du soir, foutoir !

Voilà donc non pas la, mais LES nouvelleS attestationS au format OpenDocument, toujours inconnu des services publics, soumis aux GAFAM par leur hiérarchie.

Dans l'attestation originale de 6h à 19h sur gouv.fr, la première chose qui frappe, c'est l'absence totale de compartimentation visuelle entre les différentes parties, renforcée notamment par une numérotation continue qui n'a pas lieu d'être, ce qui a obligé ici à corriger nos petits stagiaires de l'élysée et de matignon, en faisant simplement un clic droit > Puces et numérotations > Recommencer la numérotation...

Et oui : c'est si simple sous LibreOffice Writer !

Ajouter un tout petit filet de séparation, côté Titres, et le document gagne tout de suite en clarté ! On appréciera ainsi le manque d'imagination chronique de nos génies de la mondialisation «heureuse» (pour les banquiers, mais ça, c'était pas précisé au départ...) !

Autres bizarreries : un caractère «:» qui traînait inutilement dans un des titres + la majuscule non accentuée dans le document officiel déjà signalée - mais toujours pas corrigée. Gardons courage : dans 3 mois peut-être, Flash le paresseux aura enfin retrouver le bouton Suppr de son clavier, et aura appuyé 2x dessus ? À noter enfin l'absence de texte, dans la dernière partie, qui n'est pas une erreur du modèle. De toute évidence, nos stagiaires auront manqué d'inspiration. Tout comme leur triste hiérarchie, en fait.

Au final, le contribuable sera heureux de constater, une nouvelle fois, le niveau toujours nullissime en bureautique des auteurs de ce document, distribué en millions d'exemplaires, et maintenant doublé en deux versions, dont une sur deux pages (soit 3 pages au total contre une au départ, histoire de simplifier les choses). On voudrait ridiculiser la fonction publique, on ne s'y prendrait pas autrement !

Quoi qu'il en soit, cela fait des années que nous expliquons que LibreOffice n'a rien à envier à ses concurrents, et qu'il ne sert à rien de dépenser des fortunes en centaines d'€ par poste client, pour aller bâfrer un GAFAM qui ne demande que ça. Vous en avez ici la preuve évidente, et depuis plusieurs mois maintenant. À bon entendeur !

Attestions de Pâques !

À défaut d'œufs en chocolat, le lièvre nous aura donc livré une nouvelle attestation de confinement, moins de 48h à peine après une première mouture. L'histoire ne précise pas si c'était le cabinet McKinsey, celui-là même qui conseillait les groupes pharmaceutiques pour vendre plus d'opiacées aux américains (affaire réglée par un accord de 573M$ avec les autorités US), qui était sur la brêche ce dimanche. Toujours est-il que nos politiques ne sachant plus gouverner, c'est donc ce cabinet qui s'occupe «gratuitement» de les conseiller, et de gérer les confinements sucessifs, dont les français sont si friands, et dont chacun mesurera la redoutable efficacité !

Nouvelle attestation dérogatoire :

L'analyse du document officiel vient rapidement démontrer un énième bricolage. Ainsi au lieu d'utiliser les caractères UTF-8 263C (soleil ☼) et 263D (lune ☽), l'auteur a utilisé un pixmap de qualité médiocre côté lune, et deux objets groupés pour créer l'image du soleil. Comme disent les shadocks : «Pourquoi faire simple, quand on peut faire compliquer ?!» Idem pour les autres éléments graphiques, qu'il faudra «rebricoler» au prochain changement.

Le problème de fond reste le même : en bureautique, on cherche d'abord à faire des documents intéropérables, facilement modifiables, utilisant au maximum les possibilités du logiciel, comme la numérotation automatique, ici joyeusement snobée. Idem côté tableaux, largement sous-employés dans le document officiel, et pourtant bien plus interopérables dans la pratique, surtout avec des champs de formulaires.

Bref, ne vous étonnez pas du petit changement de rendu, entre le document officiel et le nôtre : à l'exception du logo de l'application «Stop rien du tout», et de son texte de propagande respectif, le contenu est bien le même ! La seule différence, c'est que nous aimons l'efficacité...

Attestation de déplacement professionnel :

Là c'est carton rouge direct : le document officiel présente des notes de fin de page qui ne correspondant pas aux renvois respectifs ! (on a fait les captures au cas où certains effaceraient les preuves). Nous avons évidemment corrigé dans le modèle que nous vous proposons ici, mais osons le dire clairement : quant on pense que ce document devra être manuellement corrigé par toutes les entreprises de France et de Navarre, parce qu'un stagiaire ne sait toujours pas faire de simple Notes de fin de page, c'est pathétique... Vous dites ça à un allemand, ou à un coréen du Sud, il croieront à une plaisanterie.

Attestation de déplacement scolaire :

Pourquoi ne pas avoir fait une version A4 contenant 2 pages A5, comme nous l'avons fait ici ? Réflex vert : 0 ! Ensuite le document officiel est là encore un brouillon plutôt infâme, qu'on a essayé de déchiffrer au mieux, mais il rejoint pleinement la devise Shadok de tantôt. Maintenant avec 4 semaines de vacances anticipées, bonne chance aux parents, surtout à ceux en télétravail.

Sinon pour ceux et celles qui le peuvent encore (comprenez dans un rayon de 10km autour de Murbach), n'hésitez pas à venir vous détendre un peu dans nos réunions informatisées à Murbach, dans la joie et la bonne humeur, ou chez notre partenaire de Kunheim !

Hansi - 28/03/2021

 

Sauve qui peut !

Le récent incendie chez OVH - paix aux données du cloud parties en fumées A nos octets regrettés !- nous rappelle à tous l'importance de la sauvegarde, souvent négligée ou carrément snobée par la plupart des consommateurs, dont une bonne partie ignore que son disque dur, mécanique ou SSD, faillira un jour - pour ceux qui savent déjà ce qu'est un disque dur...

Devant cet autodafé numérique du nouvel âge quantique, devant aboutir à «une totale liberté de pensées cosmiques vers un nouvel âge reminiscent» (on vous laisse rechercher la référence...), la solution sous OS libre porte un nom très simple à retenir : rsync.

Hasard du calendrier : dans les dernières réunions informatisées à Murbach, nous avons précisément travaillé sur cette commande, qui permet de sauvegarder rapidement ses données, aussi bien en local, sur un disque USB amovible par exemple, qu'à distance, via le réseau (dans ce dernier cas, les données transitent de manière sécurisée via SSH).

En outre, rsync dispose d'en mode incrémental (après la première sauvegarde, seules les différences sont transférées à la destination, ce qui accélère énormément le processus), lequel permet de conserver la trace de tous les fichiers renommés, modifiés, ou effacés depuis la dernière sauvegarde, via les options --delete et --backup-dir=DIR. La plupart du temps, on se créé ainsi un petit script bash d'une vingtaine de lignes (cf. nombreux exemples sur la toile), lequel s'occupe de créer automatiquement un dossier contenant la date complète du jour, et on automatise l'appel au script via crontab ou les timers systemd, qui permettent de lancer la sauvegarde à des moments bien définis. Enfin, on peut encore optimiser encore les transits réseau via l'option --bwlimit=RATE ou la commande tc, pour ne pas risquer une nouvelle guerre atomique avec les éventuels joueurs en réseau ou consommateurs de vidéo du foyer, par exemple...

rsync est donc un outil ultra-puissant pour qui souhaite sauvegarder efficacement ses données, mais ce n'est pas le seul atout de GNU/Linux côté sauvegardes...

En effet, notre OS libre favori dispose également de fonctions RAID logicielles très puissantes et éprouvées, via la commande mdadm, laquelle permet d'émuler tous les modes RAID existants, dont le fameux RAID1 (2 disques en miroir). Ce mode particulier permet ainsi de pallier la panne soudaine d'un disque, mais attention quand même : le RAID1 ne vous dispensera pas d'une sauvegarde régulière à part, et n'est pas à proprement une sauvegarde : si vous effacez accidentellement des fichiers sur un RAID1, ils seront irrécupérables, et si vous ne les avez pas déjà sauvegadé en externe, vous êtes dans la mer... ! Non : nous ne le dirons pas...

L'autre énorme avantage de GNU/Linux sur ses concurrents est que n'importe quel vieux compatible PC peut finalement être recyclé en serveur de sauvegarde RAID1, moyennant deux disques durs minimum de même capacité. Pas besoin d'investir des fortunes en NAS propriétaires et jetables à 5 ans : GNU/Linux offre clairement le moyen le plus simple, le plus efficace, et le plus économique, de créer des serveurs de sauvegarde complets - et tous les professionnels le savent parfaitement, même ceux qui ne le disent pas à leurs clients !

Enfin côté sécurité, on peut encore aller un cran plus loin, en cryptant ses disques durs via la commande cryptsetup, laquelle permet aussi bien de crypter un disque USB amovible de sauvegarde, qu'un disque dur interne, une partition de disque dur, ou un simple fichier conteneur. Là encore, la «souplesse» de GNU/Linux sur ses concurrents se passe de commentaires, mais demande, il est vrai, un apprentissage préalable de la ligne de commande et des scripts.

Heureusement, pour les plus paresseux et les allergiques à la ligne de commande, des logiciels comme veracrypt peuvent aussi faire l'affaire en mode graphique, et ont l'avantage d'être multiplateformes, contrairement à nombre d'autres solutions privatrices de liberté, souvent onéreuses, et toujours limitées en fonctionnalités.

Il faut enfin savoir que le cryptage des données ne consomme quasiment pas de ressources : une fois les partitions ou conteneurs cryptés «ouverts» (après la saisie d'un mot de passe qu'on choisira complexe et d'au moins 30 caractères), les opérations de lecture/écriture se font de manière transparente pour l'usager. L'option est donc particulièrement intéressante pour ceux qui veulent s'assurer qu'en cas de vol des disques, le voleur se retrouvera coincé avec des données illisibles et donc inexploitables.

En conclusion, GNU/Linux est clairement l'OS idéal pour faire ses sauvegardes, et dispose d'un ensemble d'outils libres et gratuits qui ont largement fait leur preuve au niveau professionnel. C'est peut-être un peu cruel à dire, mais il faut bien l'avouer : ceux qui pleurent sur leurs données perdues sont bien souvent les seuls responsables de leur perte. Quant à ceux qui n'ont jamais fait leur sauvegarde, nous le redisons : le suicide numérique n'est pas la solution ! mdr - désolé !

À ceux qui ne l'auraient pas déjà fait, nous vous conseillons donc l'achat d'un bon disque dur mécanique USB amovible en 7200 tours/minute et d'un adaptateur USB/SATA, le tout valant aujourd'hui aux alentours des 100€ TTC. Libre à vous ensuite de définir votre stratégie et votre fréquence de sauvegarde, la question étant toujours la même : qu'est-ce que vous êtes prêt à perdre, et pour quel budget ? Et n'oubliez pas de planquer votre disque de sauvegarde dans un endroit sécurisé face aux sinistres pouvant survenir - on n'est jamais assez prudent !

Enfin, on rappelle que tout ce que vous mettez sur internet est perdu (pas pour tout le monde, juste pour vous). De ce fait, s'imaginer en sécurité parce qu'un GAFAM vous a vendu SON cloud comme ultra-sécurisé, est un raisonnement qui ne tient pas la route. Les lois américaines autorisent NSA et CIA à venir puiser leurs renseignements chez les GAFAM, y compris via des lois extra-territoriales, et le scandale Alsthom d'avoir largement démontré ce qui se passe quand des français naïfs oublient de se protéger.

Bref, la sauvegarde est bien un enjeu majeur de souveraineté numérique, et en tout état de cause, l'état devrait interdire purement et simplement tout transfert vers les clouds des GAFAM, en n'autorisant que le stockage des données des français que sur des clouds nationaux, afin de pouvoir réellement vérifier ce qui s'y passe. Et ça tombe bien : on a tout ce qu'il faut en France, avec OVH et les châtons !

Maintenant si après tout cela, vous pensez encore que vos données sont à l'abri sur des clouds non souverains - relisez Snowden, et réveillez-vous ! Ça urge !

À bon entendeur - et sauvegardez-vous bien !

Hansi - 21/03/2021

 

Attestion nordiste pour manchot frileux

Voilà donc la nouvelle attestation au format OpenDocument, toujours inconnu des services publics, soumis aux GAFAM par leur hiérarchie.

On remarquera l'imbécilité patente d'obliger cette fois à imprimer non plus une, mais deux feuilles, comme s'il n'était pas possible de créer un document supplémentaire pour les 16 départements concernés. Cette disposition a ainsi obligé les auteurs à rajouter des titres numérotés (menu Outils > Numérotation des chapitres sous Writer), parfaitement inutiles ici, afin de «combler» l'espace vertical de la page 1, augmentant inutilement la complexité et la lecture de l'ensemble du document. Bref, un bricolage infâme de plus, comme notre administration se complaît à en produire régulièrement ! Et béni sois-tu Ô stagiaire de la fonction publique ! mdr

Quant à l'excuse bidon d'avoir du rajouter des titres pour inclure un astérisque sur certains, ce caractère optionnel aurait parfaitement trouvé sa place en fin de paragraphes. Désolé, mais ça ne tient pas la route côté argumentation !

On passera sur la majuscule oubliée dans le document officiel, prouvant que les auteurs, travaillant sûrement sous windows, ne maîtrisent toujours pas cet aspect. parce qu'ils le valent bien ?

Rappelons ainsi, en passant, que sous GNU/Linux, les majuscules courantes sont gérées via la touche verrouillage majuscule + caractère accentué, et que dans le pire des cas, s'il faut rajouter des caractères UTF-8, dont on retrouve facilement les codes sur le web, il suffit d'utiliser le code UTF8 du caractère + ALT-X. Si vous voulez tester : ouvrez un nouveau document Writer, tapez 1F642 sans rajouter d'espaces, puis appuyez sur ALT-X pour obtenir un émoji bien connu !

Conclusion sans appel : aucun progrès depuis des mois sur le format distribué. Aucune intelligence dans la conception du document. Aucun progrès également côté ergonomie (les champs actifs de formulaire, ici créés sous LibreOffice Writer, sont toujours absents du document officiel). Mais ces gens sont convaincus de représenter une élite, et ne jurent que par leurs logiciels privateurs de liberté, qu'ils ne maîtrisent même pas sur un document aussi simple, distribué -officiellement- à des millions de français ! Cherchez l'erreur.

On vous épargnera enfin le logo inutile de l'application stop-rien-du-tout, qui a déjà coûté des centaines de milliers d'€ aux contribuables, ceci dans un soucis écologique & économique évident, mais aussi dans un soucis d'épagner les innocents du grand reniflage de braguette gouvernemental ; les télécrans de poche des GAFAM causant bien assez de dégâts sur notre vie privée quotidienne.

Sur ce, portez-vous bien, et rendez-vous à la prochaine réunion informatisée ! le meilleur des mondes

La stratégie de l'autruche

Autruche masquée
La masquarade

Les récentes élections américaines auront démontré trois choses : les machines à voter sont une hérésie démocratique, les votes par correspondance sont tout aussi manipulables, et surtout : les GAFAM sont devenus de véritables mini-états planétaires, comme nous l'avions prédit de vive voix dans une présentation faite à la Foire Eco Bio de Colmar, quelques années en arrière !

Avec la mise au ban du président élu de la première puissance mondiale par les dictateurs du numérique, d'aucuns découvrent soudainement le pouvoir ahurissant et nuisible de nos pieuvres mondialistes sur ce qui reste de nos démocraties. Il faut dire qu'entre le déréférencement de sites (sous le couvert d'un algorithme soi-disant automatique), le bannissement pur et simple des services en ligne (plus communément nommé « censure »), le contrôle de l'information (allégée, orientée ou déformée), la main-mise totale de google sur la vidéo en ligne et une bonne partie de la recherche sur internet, la main mise totale de google et apple sur la téléphonie mobile, les nombreux rachats (snapchat/whatsapp et autres) dès qu'un concurrent se pointe, ou la destruction pure et simple de ces mêmes concurrents quand le rachat est impossible (parce que Parler nuit gravement à la santé), la seule réaction de notre classe politique s'est résumée à un laconique (et pathétique) « ce n'est pas normal »...

La main mise des GAFAM ne date pourtant pas d'hier.

Avec le minage de notre armée dès 2008 via trois contrats Open Bar successifs en centaines de millions d'€, puis de notre éducation nationale via un partenariat sans appel d'offre en 2015, la santé est depuis toujours dans le collimateur des GAFAM, et tout particulièrement de microsoft, entre le noyautage de l'OMS par la fondation Gates, la récupération de nos données de santé via le Health Data Hub, et plus récemment l'annonce d'un passeport de vaccination numérique. À quand la puce obligatoire sous la peau ?

Rappelons également le rôle phare de la CJUE (Cour de justice de l'Union européenne) dans l'hégémonie des GAFAM. D'abord en 2016, en avalisant la vente forcée matériel/logiciel, comprenez : en protégeant le business des GAFAM en magasin. Cette même CJUE qui a échoué plus récemment à faire condamner apple dans le dossier irlandais, ou la société de Cuppertino était censée payer une amende de 13 milliards d'€ pour avoir bénéficié d'un taux d'impôt sur les sociétés de 0,005% (contre 33% en France). Quant aux nouvelles grandes régions, elles ont été un magnifique cadeau aux GAFAM pour une raison très simple : la très grande majorité des sociétés informatiques locales n'ont pas la taille pour répondre à des appels d'offre couvrant plusieurs départements. Autant dire qu'on a quasiment offert les marchés publics informatiques aux multi-nazionales US...

On ne va pas non plus se mentir sur le manque patent d'éducation populaire en informatique, soigneusement entretenue par les GAFAM et leurs complices, qui commence dès le collège/lycée avec des tablettes microsoft, distribuées aux scolaires avec nos impôts, et qui continue dans les magasins, avec des vendeurs payés pour écouler des logiciels privateurs de liberté, onéreux et parfaitement inutiles, en oubliant de préciser que GNU/Linux se passe d'antivirus, ou que la suite bureautique LibreOffice est compatible avec les formats de microsoft, en plus de ses propres formats standardisés ISO.

Alors la situation est-elle alors désespérée ? Bien sûr que non !

D'abord on remarquera que tous ceux et celles qui font semblant de découvrir le problème se gardent bien de donner la solution qui s'impose : le boycott pur et simple des produits de ces différentes firmes, en favorisant systématiquement et massivement les logiciels libres, services libres, formats libres, et surtout : en obligeant la vente en magasin d'un pourcentage fixe de compatibles PC préinstallés sous OS libre - ou encore mieux : de PC vierges de tout OS, ce qui permettrait aux consommateurs de distinguer clairement, à l'achat, les vrais compatibles PC des trop nombreuses tablettes bridées qui y ressemblent, et qui sont des arnaques en puissance, avec une DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) qui ne veut toujours rien voir.

Ordi malade ?
Le logiciel libre ? un remède universel
contre les dictateurs !

Quant aux services en ligne, la situation aussi a évolué. Un simple VPS sous Ubuntu à 2€ par mois avec un davical dessus, et bye bye google calendar. Vous rajoutez prosody (un serveur XMPP très facile à maintenir) et hop : vous avez une messagerie instantanée avec n'importe quel client XMPP (pidgin ou autre) - pas besoin de twitter ! Vous rajoutez apache, vous avez la référence des serveurs web. Vous rajoutez postfix, vous avez la référence des serveurs de messagerie. Un système de gestion de contenu (CMS), et bye bye facebook : vous faites vos pages web tranquille, et vous restez maître de votre publication. Sans parler des autres possibilités d'auto-hébergement de type nextcloud ou cozy, d'autant plus intéressantes si vous avez la fibre et une IP fixe.

Bref : pour qui veut se libérer des GAFAM, il y a des solutions ! Le tout est d'apprendre, d'échanger ses recettes, et d'être prêt à modifier un tantinet ses (mauvaises) habitudes acquises, à commencer par comprendre que la gratuité sur internet est toujours un leurre : aucun GAFAM n'est philanthrope ou humaniste - en particulier ceux qui utilisent leurs fondations ou d'autres institutions (solidatech) pour faire leur promotion, histoire de couper l'herbe sous le pied aux associatifs libres que nous sommes !

Il y aurait encore beaucoup à dire, sur les excellents outils Framasoft que nous ne pouvons que vous recommander vivement, ou encore sur les « chatons » (hébergeurs alternatifs), les smartphones, etc - mais le monde du Libre est bien trop vaste pour tenir dans un simple édito ! À vous de venir donc le découvrir dans nos réunions informatisées !

Et portez-vous bien en attendant !

Réunion du 12 mars

Le beau temps revient (et bientôt le printemps...) avec un tas de Logiciels Libres à découvrir et installer !

Nous aurons donc la joie de vous retrouver demain, de 10h à 17h, au Domaine Langmatt de Murbach, dans la joie et la bonne humeur ! On va essayer de se mettre dans le cadre d'une petite formation Asterisk (téléphonie IP), de 10h à 12h. Pour ceux que ça intéresse, n'oubliez pas d'amener un casque/micro, histoire de pouvoir tester la chose. Ceux qui ont un vrai poste IP/SIP peuvent également l'amener, mais ne pas oublier l'alimentation dans ce cas là : on n'a pas de switch PoE pour le moment...

Au plaisir de vous y retrouver !

Attestion de soirée (pour virus qui fait la fête aux commerçants)

Voilà donc la nouvelle attestation au format OpenDocument, toujours inconnu des services publics, soumis aux GAFAM par leur hiérarchie.

Et surtout n'oubliez pas d'éteindre votre téléviseur et de boycotter la propagande d'état, en allant sur internet chercher et trouver de vraies infos - pour ceux qui n'auraient pas encore compris la manœuvre du 18h au lieu de 21h, côté couvre-feu...mdr

Réunion du 13 février en virtuel !

Comme la météo n'a finalement pas évolué depuis la dernière tentative, nous ferons donc une rénion virtuelle demain. Le matin à 10h, nous continuerons sur la ligne de commande, et l'après-midi, nous nous occuperons des problèmes et questions avec prise de contrôle à distance. Rendez-vous donc sur Jitsi pour les plus courageux !

Prochaines réunions

fête Meilleurs Vœux d'abord à tous et à toutes, et surtout bonne santé pour cette nouvelle année 2021 !

Les réunions physiques vont donc reprendre, mais avec une limitation à 10 personnes maxi à tout moment de la journée, laquelle nous oblige à changer nos horaires et notre façon de faire.

Nous allons donc tester une nouvelle formule, en commençant la réunion à 10h avec une formation thématique qui durera 1h30 environ, et en la terminant à 19h, pour que tout le monde puisse participer l'après-midi, et rentrer chez lui avant le couvre-feu. Bien entendu, les participants devront s'annoncer par email sur lug68@free.fr, en précisant s'ils veulent rester toute la journée, ou seulement une partie (si vous connaissez les horaires exacts, merci de les indiquer). En cas de débordement, les nouveaux venus seront logiquement privilégiés.

Au plaisir donc de vous y retrouver !

Hansi - 22/01/2021

 

Peertube - la vidéo libérée !

Un outil libre communautaire bien sympathique, qui mérite largement qu'on lui fasse un petit peu de publicité...

On en profite aussi pour rappeler que le monde du libre dispose de nombreux outils de montage vidéo : openshot, kdenlive, etc, sans compter les outils post-prod ou le couteau suisse audacity côté son.

Même pour un particulier sans expérience, il est désormais facile de faire ses petites vidéos maison, en rajoutant des titres et effets, puis d'exporter le montage dans les nombreux formats vidéos existants.

Bref, et une fois encore, ce sont donc les citoyens qui reprennent les choses en main, en proposant une alternative à l'hégémonie des GAFAM sur le web. Et la vidéo P2P d'être une solution d'autant plus intéressante qu'elle intervient à un moment clef, ou la grande mode du «politiquement correct» ne cesse de détruire la liberté d'expression sur le web, avec une censure totalitaire toujours plus visible et inquiétante.

Conseils d'achats de fin d'année

Si vous avez le projet d'offrir un ordinateur à quelqu'un en cette fin d'année, surtout ne lui offrez pas de tablette jetable, inutile et coûteuse ! Faites l'effort d'acheter un VRAI compatible PC, et pas un de ces ersatz maquillé pour y ressembler, cloisonné sous un OS privateur de liberté ! Assurez-vous seulement de pouvoir installer un GNU/Linux dessus, et si vous ne voulez pas perdre votre temps, n'hésitez surtout pas à virer l'OS préinstallé en usine ! Le masochisme microsoft, il y a un moment où ça suffit : tout le monde attend de sa machine qu'elle marche, qu'elle respecte sa vie privée, et qu'elle ne passe pas son temps à surveiller et fliquer l'usager, quand elle ne se "suicide" pas à coup de mises à jour forcées et foireuses !

Installez une Ubuntu Mate LTS ou une Mint : vous perdrez de toute façon moins de temps qu'à nettoyer les pourriciels windows préinstallés en usine, surtout avec les SSD actuels ! Et ne croyez pas non plus que les huîtres numériques de chez apple ou google sont meilleures - elles sont conçues pour vous tenir en laisse, comme les autres ! Si vous ne l'avez pas déjà fait, libérez-vous et libérez vos proches des GAFAM en 2021 avec GNU/Linux. Vous comprendrez très vite à quel point tout le système de vente vous prend pour un/une imbécile, en vous cachant le choix du Libre, aujourd'hui évident.

On espère toujours que la répression des fraudes fera enfin son boulot, en interdisant ces faux compatibles PC vendus en magasin, qui consituent une évidente tromperie sur la marchandise, grugant les honnêtes gens sans compétences depuis bien trop d'années. En attendant, prenez seulement vos distances avec les discours des vendeurs. La bonne affaire du jour, et le dernier modèle en rayon, ce sont des techniques de vente pour vous pousser au mauvais choix.

Le prix actuel d'un ordinateur "correct" débutant aux alentours des 550€, vous pouvez oublier d'emblée tout ce qui se trouve en dessous !

Sur ces quelques bons conseils, nous vous souhaitons de très bonnes fêtes de fin d'année en famille - et beaucoup de logiciels libres à venir pour l'année qui s'annonce, avec - qui sait - un Pinephone qui aura peut-être enfin réglé ses soucis de jeunesse dans quelques mois, et qui offrira enfin une alternative sur mobile ?!

Hansi - 11/01/2021

 

Chasse à courre sur le web !

Le renard
Gardien du web libre

D'aucuns auront remarqué, ces derniers mois, un manque croissant de compatibilité des sites internet institutionnels avec les logiciels libres que nous défendons.

Ainsi nombre de sites web payés avec l'argent du contribuable n'affichent plus qu'une compatibilité « chrome only », en référence au navigateur de google truffé de renifleurs - pardon : de télémétrie... Pire encore : quand vous faites la remarque au service public concerné, il ne le nie même pas, et vous encourage ouvertement à transformer votre machine en kinder surprise pour nos grands amis de la NSA !

Cette main-mise des multinationales est encore plus visible sur ces mêmes sites dans leur partie téléchargement, qui cette fois, ne lèche plus les bottes de google, mais celles de microsoft, en continuant de favoriser des formats bureautiques privateurs de liberté, face aux formats OpenDocument de LibreOffice/OpenOffice, lesquels devraient logiquement être la norme de fait dans tout état démocratique et souverain - depuis 10 ans au moins !

Cela étant, il n'y a AUCUNE raison technique de fabriquer soudainement des sites internet monothéistes, sanctuarisant les GAFAM, alors que toutes les normes de conception web sont publiques, censées précisément garantir une parfaite interopérabilité entre navigateurs concurrents, et plus globalement une réelle équité entre concepteurs de navigateurs !

Si Firefox reste critiquable sur bien des points, il n'en reste pas moins que la fondation Mozilla a quand même une réputation acquise de longue date dans la défense de la vie privée et de la neutralité du web. Rappelons donc aux ennemis de la diversité et de la vie privée que « Gecko lives matter ! » too...

Qui plus est : en restreignant les cookies tiers (publicitaires & traceurs de réseaux asociaux) dans son navigateur, Mozilla continue de taper directement dans le business publicitaire de facebook et de nombreuses autres sociétés renifleuses de métadonnées. Quant à microsoft, inutile de préciser que la firme déteste Mozilla depuis 2003, quand Firefox est venue contre-carrer les plans d'invasion d'internet explorer, en réponse au torpillage de Netscape. Mission délicate et difficile, dont la fondation s'est parfaitement acquittée !

On peut ainsi se demander si finalement, ce n'est pas tout simplement microsoft, ayant abandonné son moteur de rendu maison pour rejoindre webkit l'an passé, qui pousserait désormais ses clients à devenir « Mozilla incompatible ». Entre la petite vengeance maison, et le but évident d'affaiblir la fondation, ce ne serait en tous cas pas très surprenant...

Qu'importe ces hypothèses : le seul fait que Mozilla continue d'en gêner certains démontre bien toute son utilité !

Maintenant dans le cas - très improbable - où la fondation viendrait demain à disparaître, ce n'est pas chromium, dépouillé de la télémétrie de chrome, qui sauvera la mise dans le monde libre. Le passage au moteur de rendu blink, en 2013, a démontré que c'est bien google qui tire réellement les ficelles de ce projet. En outre, contrairement à la première des 4 libertés fondamentales du Free Software, rien n'est fait pour faciliter l'installation de chromium sous windows ou mac. Comme par hasard, il n'y a que sous GNU/Linux qu'on trouve un paquet officiel dans les dépôts, directement prêt à l'emploi... Donc amis libristes : ne tombez pas dans le panneau de chromium, en oubliant leur règle marketing d'or : la première dose est toujours gratuite !

Enfin, même s'il existe d'autres alternatives multi-plateformes sous webkit, comme Falkon, le fait est que bien peu de navigateurs proposent des outils de développement pour webmaster. Perdre Firefox serait donc perdre une alternative majeure dans la conception, côté développeurs, et ne ferait qu'accroître davantage le monopole déjà indécent de google sur le web.

En conclusion, la servitude croissante aux GAFAM que nous observons ces derniers mois va à contre-courant de l'ouverture du web. Et le mouvement est d'autant plus surprenant qu'il intervient à un moment clef, ou même les toutous historiques les plus serviles des GAFAM sont forcés de constater que GNU/Linux gagne en part de marché sur le Desktop, au détriment de windows.

Il serait donc temps de cesser de gaver nos phoques mondialistes, grands bouffeurs de manchots libristes, en faisant semblant de vouloir les taxer à coup d'amendes ou d'impôts en millions d'€, quand ces derniers se gavent en milliards chaque année ! Favoriser les outils libres et gratuits ne coûte rien, et est bien la seule façon logique de ronger leurs monopoles respectifs - et toute la dépendance qui va avec !

Côté particuliers, notre conseil sera très simple : désinstallez chrome, virez ce edge imposé dans votre dos à coup de mises à jour automatiques, oubliez safari, et installez d'urgence Firefox ou toute autre alternative respectueuse de votre vie privée - mais aussi de celle des autres !

Enfin - et surtout - n'oubliez pas de bombarder d'emails les services publics concernés, histoire de faire remonter aux décideurs le fait que nous ne soutenons pas cette religion du fric et de la dépendance, qui conduit au contrôle et à la fermeture du web - étant entendu que les développeurs concernés ne font qu'obéir à leurs patrons respectifs, qui sont d'abord, et surtout, nos employés, puisque payés avec nos impôts !

L'indépendance du web commence dans votre navigateur.

À vous de décider quel internet vous voulez laisser aux générations futures...

Nouvelles attestations de sortie de prison sous liberté conditionnelle volontaire

Et on en remet une couche pour la seconde édition : toujours rien côté .ODT (le format OpenDocument Writer de LibreOffice/OpenOffice, standardisé ISO) ! Allô ? Y a t'il un gouvernement dans ce pays ? Non ? Dommage...

Bien entendu : j'ai viré manu militari la pub pour l'application «stop-rien du tout», apparue dans la nouvelle moûture, visant à justifier les quelques centaines de milliers d'€ déjà dépensés dans ce renifleur de braguette gouvernemental. Cher exécutif : nous ne sommes ni vos animaux de compagnie, et encore moins vos esclaves. Et si quelqu'un doit réellement pister l'autre, c'est à nous de vous suivre et de savoir, au jour le jour, ce que vous faites de nos impôts. C'est exactement ce que font certains pays du Nord, depuis des années, avec succès. Et ce serait sans aucun doute une excellente idée à mettre en place en France, avec en soirée la publication des notes de frais de la journée, et autres dépenses, pour tous les élus !

Dans le même registre du pistage généralisé, il est assez amusant de constater, que même sur le Pinephone, pourtant orienté vers les logiciels libres que nous défendons, la première chose qui a fonctionné d'emblée, c'était la géolocalisation... Et si le fabricant Pine a prévu des interrupteurs au dos de l'appareil, pour couper physiquement certains modules du smartphone, le problème est que la géolocalisation est intégrée par défaut au modem 3G. Donc vous ne pouvez pas couper la géolocalisation sans couper le modem, donc la téléphonie et les SMS ! Vous voyez tout de suite le problème...

Exactement comme le WiFi : la puce WiFi/bluetooth étant la même, vous ne pouvez pas physiquement couper le WiFi sans couper le BT (et inversement). On passera également sur le fait de voir le smartphone chercher des réseaux WiFi via dbus-monitor, alors que le WiFi est pourtant bien coupé dans le paramétrage ! C'est le coup classique des fabricants, qui vous vendent le fait qu'au réveil, le smartphone peut plus vite se connecter au réseau, ce qui est certes vrai, mais au prix d'une consommation électrique non nulle (et le WiFi est bien connu pour bouffer les batteries), et d'un manque évident de confidentialité - on n'a pas rêvé les nombreux articles dénonçant des smartphones concurrents, qui envoyaient régulièrement la liste des réseaux WiFi proches + la géolocalisation de l'usager à leurs fabricants/dictateurs respectifs. Et de toute façon, à partir du moment ou votre appareil lance un scan actif avec son adresse mac, l'information est forcément captée par les bornes ADSL/fibres de vos voisins, et peut donc tout aussi facilement remonter vers leurs FAI respectifs, en toute discrétion... Sinon sur le pinephone, le problème se règle simplement avec un "nmcli radio wifi off" au démarrage.

Posez-vous donc les questions suivantes :

  • est-ce que vous trouvez normal qu'un téléphone portable de base, donc sans les fonctions de smartphone, voit sa batterie tenir plusieurs jours, et même plusieurs semaines pour certains modèles, et ce alors que les batteries sont pourtant bien plus petites, là où un smartphone mis en veille doit être rechargé chaque jour ?
  • est-ce que vous trouvez normal qu'un smartphone se resynchonise en 3G à la borne la plus proche, alors même que vous n'êtes pas en train de téléphoner, et que vous avez coupé la réception de données (DATA) ?
  • comment se fait-il que les SMS et MMS utilisent la DATA (même si vous l'avez coupée), maintenant de fait l'activité du modem ?

Les SMS sont gratuits en France, certes. Mais cette exception ne s'explique que parce que VOUS êtes le produit...

Bref, même côté Pinephone, il y a encore beaucoup de problèmes de confidentialité qu'il va bien falloir régler si on veut un jour conseiller ce modèle au grand public. Pour le moment en tout cas, et même sous Mobian, on est encore très loin du Firefox OS d'il y a 6 ans, où tous les services de base fonctionnaient nickel dès la version 1.3...

Mais ça avance...

Attestations de sortie de prison sous liberté conditionnelle volontaire

Une fois encore, le nouveau document officiel distribué est fourni en format propriétaire, démontrant à quel point nos chers gouvernants luttent activement contre la main-mise des GAFAM...

On passera également sur la structure interne du document officiel, qui est une insulte à la bureautique professionnelle. Il va quand même falloir arrêter un jour de confier à des stagiaires sans expérience la conception de documents, en particulier quand ces derniers sont destinés à des millions de français !

Bref, vous trouverez ci-après les transposés du document officiel au format ODT + PDF - avec champs de formulaire intégrés SVP : on n'est plus au moyen-âge (sauf chez microsoft ?) !

Vous aurez compris le coup de gueule. Mais franchement, on dirait vraiment que le document original a été fait pour emmerder ouvertement les usagers de LibreOffice/OpenOffice. On avait déjà soulevé le problème de certains documents officiels, notamment ceux destinés aux associatifs, qui étaient déjà une merde noire côté conception, le tout distribué sans complexe par les organismes publics. Une fois encore, l'incapacité pathologique à utiliser intelligement le denier public se vérifie. Ce n'est pourtant pas dur de produire des documents riches et interopérables, avec des formats ouverts !

On rappelle enfin que LibreOffice est gratuite, interopérable avec les 3 systèmes d'exploitation majeurs (dont GNU/Linux), et qu'elle utilise les formats ISO OpenDocument, donc des formats pérennes et documentés ! Il n'y a donc AUCUNE raison valide de ne pas l'installer (prenez toujours la version stable disponible sur fr.libreoffice.org), y compris si vous avez déjà une autre suite. Car contrairement à ses concurrents, LibreOffice ne harcèle pas ses usagers !

Réunion info virtuelle ce samedi !

Pour les plus courageux(-ses), nous aurons donc une réunion informatisée virtuelle exceptionnelle ce samedi 21 novembre à partir de 13h. Merci d'annoncer votre participation via un petit email sur lug68@free.fr : le lien de vidéo-conférence associé vous sera envoyé le jour J, environ 1h avant la réunion !

N'oubliez pas le café, le thé, les gâteaux et la bonne humeur ! Et bonne semaine en attendant !

Communiqué du CA de l'association

Lors de l'édition 2019 de la Foire Eco Bio à Colmar, nous avons constaté plusieurs manquements graves sur notre stand, provenant d'un nombre réduit de membres d'une association partenaire de longue date, en plus d'une ingérence grave dans notre CA deux semaines avant la manifestation, visant à nous imposer une fédération dont il n'a jamais été question dans nos statuts, et qui a été officiellement rejetée par les membres dans l'Assemblée Générale Extraordinaire qui a suivi la Foire !

L'affaire aurait été vite réglée s'il s'agissait de simples membres, mais tel n'est pas le cas, et nous devons bien constater que le mot «partenaire» signifie désormais chez certains «promotion unique de son association au détriment des autres». Raison pour laquelle nous avons choisi de mettre officiellement fin à notre partenariat avec l'association concernée.

Cela étant, nous n'avons aucune raison de nous brouiller avec ses membres de bonne foi, dont ceux qui ont participé à la manifestation sur le stand en jouant le jeu de la réciprocité, et que nous remerçions vivement. Nous serons évidement ravis de les retrouver l'an prochain - si tel est leur désir !

Et nous ne sommes pas non plus rancuniers : nous continuerons évidemment à assurer la promotion de cet ex-partenaire, et des autres associations potentielles «indépendantes» sur le plan associatif, et «sérieuses» sur le plan technique, parce qu'en ce qui nous concerne, nos véritables ennemis sont les GAFAM et leurs politiques complices. Dont ceux qui ont à nouveau acheté des ordinateurs portables sous windows cette rentrée scolaire, en reniant l'existence même des alternatives libres et gratuites qui s'offraient à eux !

Pour la prochaine édition de la Foire Eco-Bio, nous avons donc prévu une charte de bonne conduite, à remplir et à nous renvoyer, afin que nous puissions faire le tri logique qui s'impose parmi les intervenants, et assurer une fois encore la promotion des Logiciels Libres et de GNU/Linux qui a toujours été la nôtre depuis bientôt 20 ans, le tout dans une ambiance chaleureuse, conviviale, et festive !

Comme toujours, nous accepterons un flyer A5 de présentation par association, lequel sera placé côte-à-côte sur la table donnant dans l'allée, sur un pied d'égalité pour les visiteurs, avec la commune exacte du lieu des réunions informatisées indiquée au dessus de chaque tas. Les tas seront évidemment régulièrement rééquilibrés pour ne léser personne !

La prochaine Foire Eco-Bio étant encore loin, beaucoup de choses peuvent encore changer d'ici là. Il n'en reste pas moins que nous nous excusons auprès des personnes qui auraient pu être gênées par l'attitude égocentrique des individus concernés. Nous nous engageons évidemment à faire tout ce qu'il faut pour qu'un tel désagrément ne se reproduise plus à l'avenir.

Comme toute autre association, nous apprenons aussi de nos erreurs, et ceux qui nous connaissent savent que la seule véritable chose qui nous anime est la passion du monde Libre, toujours présente, laquelle nous a permis de distribuer des milliers de DVD de GNU/Linux et autres Logiciels Libres windows à la Foire Éco-Bio de Colmar, depuis notre première participation !

Un grand merci en tout cas à l'association organisatrice de la Foire Eco-Bio, toujours aussi sympathique et efficace, qui nous permet une telle visibilité chaque année, et que nous espérons bien retrouver dans la joie et la bonne humeur en 2021 - en espérant que cette foutue crise sanitaire sera alors derrière nous !

Prochaine réunion du 12 septembre à Murbach

Notre prochaine réunion informatisée aura donc lieu le samedi 12 septembre à Murbach-près-Guebwiller à partir de 13h30. Côté formation (à partir de 18h), nous avons prévu d'aborder Inkscape, logiciel de dessin vectoriel, pendant libre d'illustrator, permettant de faire des plaquettes de communication (flyers), des totems, des banderolles publicitaires, des cartes de visite, de détourer des images en un temps record, etc - bref, tout ce qu'il faut pour une association ou un professionel, sans se fatiguer, avec un format SVG (Scalar Vector Graphics) devenu une référence dans le monde de l'offset et de la toile. Si vous avez des photos de famille ou de vacances que vous voulez «personnaliser», c'est le moment de venir avec, et de faire des découpages/rendus sympas !

Comme d'habitude, café, gâteau et bonne humeur seront de la partie - avec (malheureusement) un port du masque toujours obligatoire. Heureusement qu'en montagne, il y a quelques degrés en moins, et bien souvent un peu de vent bien agréable !

Au plaisir donc de vous y retrouver !

Formations darktable à Wettolsheim

L'association WAL (Wettolsheim Animation Loisir) organise des formations darktable les 4è jeudi du mois (prémière séance le 24 septembre), en plus de l'Atelier Photos le 2éme Mardi du mois (prémière séance le 8 septembre), à La vigneraie à Wettolsheim. À noter que ces formations sont réservées aux membres de l'association WAL (30€ la cotisation annuelle, 15€ pour les moins de 18 ans).

Pour ceux qui ne connaissent pas darktable, il s'agit d'un outil de retouche photo non destructif très complet et bourré de fonctionnalités, clairement destiné aux pros de la photographie. Son développeur le décrit comme une table lumineuse ainsi qu'une chambre noire pour les photographes.

C'est bien entendu un logiciel libre, gratuit, et multi-plateformes, qui avec rawtherapee, entre en concurrence directe avec les équivalents logiciels privateurs de liberté, dont le modèle économique est désormais la location mensuelle - avec tous les problèmes de prix et de dépendance qui s'y rattachent ! Si vous êtes passionnés de photo, c'est donc clairement LE logiciel libre dédié à découvrir d'urgence !

À noter que Marc, qui assura la formation, est également membre fondateur du LUG68, et membre tout court de notre association depuis son origine. Merci à lui d'assurer ce travail de découverte qui, nous l'espérons, saura convaincre les habitués que les produits adobe ne sont plus une fatalité, et que le monde du Libre est devenu bien plus professionnel que ce que beaucoup imaginent...

Hansi - 18/08/2020

 

Loué soit le logiciel !

Il n'aura échappé à personne que tous les éditeurs commerciaux ont désormais embrassé la stratégie de location du logiciel, désormais étendue au particulier, qui va devoir apprendre à payer chaque mois son impôt GAFAM & Cie, en plus d'avoir déjà été spolié en magasin par la vente forcée matériel/logiciel - en toute discrétion, bien entendu...

La chasse aux pigeons européens continue donc de plus belle, et préparez-vous à recevoir du plomb dans l'aile, et des gros trous dans votre carte bleue !

Première conséquence plutôt visible en entreprise : alors que le progrès technique nous offre aujourd'hui des rolls dans nos processeurs, des quantités gargantuesques de mémoire RAM, des disques durs SSD hyper-véloces, et bien on perd toujours autant de temps, voire davantage, à installer des logiciels sous les OS privateurs de liberté !

Pourquoi ? Ben tout simplement parce qu'il faut désormais montrer son slip aux éditeurs ! Comprenez : créer des comptes partout, remplir des myriades de formulaires, s'emmerder à courir après des téléphones pour gérer la double authentification, accepter de se faire renifler le silicium à outrance – et tout cela pour avoir enfin le privilège de télécharger et d'utiliser le « précieux »logiciel du maître !

20 ans de progrès technologiques, anéantis par la simple connerie humaine !

Sauf sous GNU/Linux évidemment, qui évite de perdre son temps à jouer avec des licences propriétaires, aussi inutiles qu'onéreuses, et utilise depuis sa création des dépôts logiciels sur internet pour télécharger et installer les logiciels, en un minimum d'effort et de temps !

Mais admirons l'autre côté pratique de la chasse : si le pigeon ne paie pas sa facture ou s'il ne se soumet pas corps et âmes (et plumes) au CLUF tout puissant, un simple clic-gauche sur la gâchette, côté éditeur, le privera instantanément de tous ses logiciels ! On se croirait vraiment dans le Bouchonnois des Inconnus, sauf que les galinettes cendrées, c'est nous, les consommateurs et contribuables ! Courrez vite, volez vite, fuyez - pauvres volatiles !

Car les loups de l'oncle Sam ont pris goût au pigeon français ! Rappelez-vous les contrats Open Bar côté défense nationale : 80 millions d'€ le premier sous Sarkozy, 120 millions le second sous Hollande, et le troisième sous Macron : secret défense !

50% d'augmentation tous les 3 ans, avec un client qui entretient sa propre dépendance, c'est le rêve absolu de tout commercial qui se respecte ! Ça pourrait même rendre un vegan carnivore !

Et puis avec le lobbying, ça fait longtemps que les GAFAM ont compris qu'il suffit de placer ses pions chez les décideurs politiques pour influencer ces derniers. Même plus besoin d'améliorer ou de corriger les produits : les pigeons sont tellement drogués et incultes en informatique qu'ils n'ont même pas l'intelligence de défendre leur souveraineté, en favorisant les logiciels libres tiers. Ils n'en ont d'ailleurs même pas le droit législatif, puisque les traités de l'UE le leur interdisent, au nom de la sacro-sainte concurrence, avec une CJUE qui vient tout juste d'annuler les 13 milliards d'amende d'apple !

Troisième conséquence : fini les magasins physiques, devenus inutiles si vous ne vendez pas de matériel propriétaire à côté. Ainsi microsoft a simplement « flingué » ses dernières devantures. Bye, bye aux pigeons de comptoir, dévorés par les actionnaires avec une petite sauce aux morilles bien sympathique ! On n'ira pas pleurer sur leur extinction : les commerciaux de magasin sont généralement payés sur leurs ventes, et nombre d'entre eux n'iront jamais vous indiquer une solution libre et gratuite, couvrant parfaitement vos besoins, préférant vous pigeonner avec le sourire. Et ils ont bien raison : un touriste qui ne se fait pas plumer, c'est pas vraiment un touriste...

Saluons enfin l'altruisme formidable de nos « chères » multinationales américaines, qui dans un élan de générosité commun et absolu, minent de plus en plus les associatifs en bradant leurs logiciels, dans un objectif évident de dépendance, jusqu'au passage en caisse final !

Trêve de plaisanterie, vous aurez compris que la location de logiciel est une connerie monumentale, qui ne peut qu'aboutir à finir plus vite encore dans l'assiette des GAFAM & Cie. Car l'expérience est sans appel : une fois la dépendance logicielle installée, ce ne sont plus les pigeons qui s'envolent, mais bel et bien les prix !

Il faut bien comprendre ici que tout cela coûte déjà un bras à la collectivité, une jambe aux particuliers, et on ne parle même pas de la perte de souveraineté et des problèmes d'intelligence économique associés ! Et tout cela pour rien au final, car arrêtons maintenant la plaisanterie : vous faites la même chose aujourd'hui avec des logiciels libres qu'avec des logiciels privateurs de liberté, la souplesse et les formats ouverts en plus !

L'argument commercial du cloud ne tient pas plus la route, puisqu'on fait au moins aussi bien, et même souvent beaucoup mieux, avec du Libre et des protocoles d'échange universels, dont un rsync redoutable d'efficacité. En outre, certains GAFAM continuent de freiner toute interopérabilité avec les tiers, histoire de ne surtout pas faciliter la migration de leurs pigeons trop « curieux ».

Bref, comme toujours, nous ne pouvons que vous inviter à découvrir et passer aux logiciels libres, que nous défendons au LUG68 de Murbach depuis 18 ans maintenant ! N'hésitez pas à soutenir nos associations respectives, et à nous rejoindre dans nos nombreuses réunions informatisées annuelles !

Prochaine réunion

Pour notre prochaine rencontre le 25 juillet à Murbach-près-Guebwiller, n'oubliez pas vos masques.

L'organisation sera la suivante : 13h30 à 17h, on s'occupe des installations/mises à jour et éventuels problèmes sur les machines, puis de 17h à 19h, ce sera la formation, portant sur la suite de Freecad par Bertrand, qui nous a présenté la mise en plan à la dernière séance. Vous pouvez donc choisir de venir pour la réunion en début d'après-midi, pour la formation le soir, ou pour les deux à la fois !

Nous aurons également droit à 30mn de présentation du Pinephone, ce qui permettra à certains de découvrir la bête sous UB Ports et Mobian ! Pour une fois qu'il y a réellement du neuf côté mobile dans le Libre, ce serait bien dommage de passer à côté !

Sinon nous vous invitons déjà à adhérer/réadhérer via le formulaire associé, car nous avons plus que jamais besoin de vos soutiens, n'ayant pu cette année participer aux traditionnelles manifestations extérieures.

Comme toujours dans nos réunions, café, chocolat et autres friandises sont la bienvenue - au plaisir de vous y retrouver !

Hansi - 04/07/2020

 

Libérez vos jeux !

Un petit lien vers un article de Clubic, faisant un état des lieux sur la jouabilité croissante de GNU/Linux, avec de plus en plus de jeux supportés. Bref, un petit article qui fait bien plaisir en ce début de vacances scolaires !

Sinon nous vous rappelons que nous aurons donc deux réunions en juillet et deux en août à Murbach-près-Guebwiller, dont la prochaine le 11 juillet, à partir de 13h30, à l'hôtel-restaurant La Langmatt, un peu caché dans la forêt, au dessus de Murbach.

À partir de 17h30, on continuera la réunion avec de la formation CAO sur Freecad. Et bien entendu, nous aurons toujours le café et de quoi grignoter dans une ambiance sympathique et conviviale ! Nous rappelons que nos réunions sont bien entendu ouvertes au grand public toute l'année, aux novices autant qu'aux pros, et que leur but premier est l'entraide entre participants, et la découverte du monde Libre !

Les premières installations de Ubuntu Mate 20.04 LTS se sont bien déroulées. On est dans la continuité de la 18.04 LTS, sans mauvaises surprises jusqu'à présent, à part les paquets SNAP que Canonical veut imposer, et dont on a bien du mal à trouver une réelle utilité et justification. Ainsi l'équipe de la Mint a déjà annoncée qu'elle ne supporterait pas ce format de container, parce que contrôlé exclusivement par Canonical. Comme toujours, notre forum est là si vous avez envie de donner votre avis sur la question ! Cela étant, ce débat entre puristes n'est pas sans rappeler l'arrivée de systemd, qui a mené en son temps au fork de Debian en Devuan.

Sinon la distribution Mint a suivi le mouvement, avec la Mint 20 « Ulyana », également disponible au téléchargement depuis le 20 juin. Là encore, on aimerait bien avoir des retours sur le forum pour savoir si l'équipe Mint maîtrise enfin le passage en version ascendante, d'une version LTS à une autre.

Comme toujours sous GNU/Linux, les choses bougent beaucoup, et c'est tant mieux pour la diversité du monde libre !

Au plaisir donc de vous retrouver dans nos réunions informatisées de ce mois !

Mémoires vives

Edward Snowden
Quand travailler pour son gouvernement
n'est plus travailler pour son pays...

Après la biographie de Richard Matthew Stallman, et le « 1984 » d'Orwell, « Mémoires Vives » d'Edward Snowden est sans aucun doute une référence de choix dans la littérature informatique. Non pas que les révélations sur la surveillance généralisée apprendront beaucoup aux libristes que nous sommes, car bien avant Snowden, nous dénoncions déjà les dérives des états et des multinationales, ainsi que les dangers d'une informatique non contrôlée. Snowden n'a fait que confirmer et prouver nos dires, fermant le bec aux trolls poilus qui niaient une réalité pourtant évidente.

Pas la peine non plus d'être un transfuge de la NSA pour comprendre que le 11 septembre 2001 a surtout servi de prétexte aux politiciens américains pour démultiplier et généraliser les moyens de surveillance à l'échelle planétaire. L'évolution matérielle informatique faisant le reste, on est ainsi passé du reniflage des tuyaux de l'internet, et des disques durs, au contrôle absolu de l'information, visant à cacher/minimiser/désinformer les méfaits honteux de nos états respectifs.

Et si vous n'êtes pas convaincus de la guerre de l'information, avec ses fameuses armes de destructions massives irakiennes bidon, brandies par un certain Powell devant l'ONU en 2003, le cas Julian Assange, et autres martyrs de Wikileaks « disparus », devraient depuis vous avoir fait réfléchir sur ce qui se joue ici, et maintenant.

Ce qui est particulièrement intéressant dans « Mémoires Vives », c'est de voir Snowden démonter la Constitution américaine, en démontrant exactement ou se situe la forfaiture des politiques, et comment ces derniers ont su utiliser la peur d'un terrorisme qu'ils ont eux-mêmes généré via la CIA, pour se construire ensuite des lois d'exception durables, et bien entendu toutes les lois d'amnistie qui vont avec. La similitude avec les politiques appliquées dans notre propre pays, depuis 3 mandatures, est tellement évidente qu'elle se passe de commentaires.

Sinon le livre et les différentes interviews de son auteur donnent bien quelques pistes pour compliquer la tâche des agences de renseignement, et crypter tout ce qui peut l'être pour protéger sa vie privée : Haven, Signal, Wire, ProtonMail, Qubes OS ou Tails (basées sur GNU/Linux), chiffrer son disque dur, utiliser Tor, HTTPS everywhere et PGP, activer la double authentification quand cela est possible, etc - sans compter les conseils de bon sens : utiliser des mots de passe différents et complexes pour chaque site (non : azerty et 123456 ne sont définitivement pas la solution), et un gestionnaire de mot de passe pour sécuriser le tout (bref : ne pas laisser traîner ses mots de passe en clair).

Mais globalement, le nouveau paradigme exposé par le livre, c'est que nous ne sommes plus dans une guerre contre des extrémistes religieux fabriqués sur mesure, mais bien une guerre des « élites » contre les peuples eux-mêmes, menée par des gens qui ont détourné l'informatique de ses fonctions premières : le partage volontaire et la réplication d'informations.

Comme dans Star Wars, l'enjeu est bien le contrôle absolu à terme, et la Chine et son crédit social de démontrer ce qui nous attend très bientôt si nous continuons à les laisser faire, et à consommer béatement du GAFAM sur le mode du « je n'ai pas le choix » ou « je m'en fous » ou « c'est trop compliqué », en choisissant l'illusion de la simplicité immédiate, via des hochets numériques sur étagère.

On ne le dira jamais assez, comme pour nos logiciels libres, la liberté n'est pas un concept naturel. Elle demande des efforts d'intelligence et d'apprentissage parfois difficiles, mais qui seront toujours moindre que tous les sacrifices d'un lanceur d'alerte. Car Edward Snowden avait toutes les raisons de se taire et de jouer le collabo, menant une vie très confortable, bien à l'abri des besoins matériels, avec une compagne et une famille aimantes. À la fin de son livre, on se rend compte à quel point cet homme a réellement tout sacrifié pour dénoncer Big Brother.

Quand on mesure les risques insensés pris par l'individu, pour fournir des preuves irréfutables aux journalistes, le tout sans trahir son pays, en refusant de renseigner les Russes qui l'ont finalement recueilli pour braver la maison blanche - et redorer leur blason en passant - on mesure mieux la dimension remarquable du personnage !

« Mémoires Vives » est en outre un livre qui se lit facilement, avec ses suspens, ses coups de théâtre, ses revirements, ses anecdotes croustillantes, etc. C'est vraiment un livre grand public, qui certes utilise forcément quelques termes informatiques, mais reste finalement très éloigné des aspects techniques et parfois rébarbatifs du milieu.

La seule critique qu'on pourra opposer au livre, c'est qu'à l'époque de l'affaire, les états avaient encore la main sur les GAFAM, et s'en servaient comme des chevaux de Troie. Le problème aujourd'hui, c'est que ces mêmes GAFAM sont devenus aussi puissants que des états souverains, avec le danger évident de surpasser les politiciens. Et ce n'est pas un risque négligeable, surtout quand des petits politiciens sans imagination ni envergure s'imaginent plus intelligents que des multinationales.

On se dit finalement que le livre de Snowden devrait être lu dès le lycée, histoire de bien faire comprendre aux adolescents le monde invisible qui se cache derrière leurs jeux d'apparence anodines, et leurs amis aussi virtuels que volatiles.

Au final, il est juste heureux qu'il existe encore des logiciels, protocoles et formats libres, qui permettent à ces courageux lanceurs d'alerte d'exister, et à nous de fuir comme la peste le 1984 qu'ils sont en train de nous construire, et qui sera, à n'en pas douter, bien pire que tout ce qu'Orwell avait pu imaginer à son époque (1949).

Sans les logiciels libres, il n'y a tout simplement aucune liberté numérique possible.

Et nos adversaires le savent parfaitement - d'où leurs actes...

PS: merci à Jean-François pour le bouquin.

Réunion du 20 juin

Sauf changement de dernière minute au niveau des consignes gouvernementales, notre seconde réunion informatisée post-confinement du samedi 20 juin après-midi, à partir de 13h30, sera donc limitée à 10 participants, pour rentrer dans les clous (n'oubliez pas vos masques). Il y a déjà 4 places prises. Et comme toujours, les premiers arrivés seront les premiers servis !

L'organisation sera théoriquement la suivante : 13h30 à 18h, on s'occupe des installations/mises à jour et éventuels problèmes sur les machines, puis de 18h à 20h, ce sera la formation, portant sur la suite de Freecad par Bertrand. Vous pouvez donc choisir de venir pour la réunion en début d'après-midi, pour la formation le soir, ou pour les deux à la fois !

Dans tous les cas, merci de le préciser clairement dans votre email d'inscription (obligatoire) à lug68@free.fr, afin que nous puissions sereinement gérer le nombre de participants.

Bien entendu : café, chocolat et autres friandises sont toujours bienvenue - au plaisir de vous y retrouver !

Hansi - 07/06/2020

 

Mobile virus vs virus mobile

Ce serait pour un masque !'
Allo ? Ce serait pour un masque...

Toutes les crises ont toujours profité aux lois d'exceptions, lesquelles perdurent généralement bien au delà des fléaux qu'elle sont censées combattre. Et la crise actuelle que nous traversons ne fait pas exception à la règle, même dans le domaine du numérique où nous œuvrons.

Vous aurez ainsi sûrement remarqué dernièrement un nombre croissant d'articles de presse, amenant petit à petit l'idée d'utiliser les smartphones pour « renifler » encore plus précisément nos déplacements, parce que oui : les gouvernements, les GAFAM (& Cie), et la NSA n'en ont jamais assez.

Au début de cette année encore, un des deux fabricants d'OS mobile avouait une géolocalisation permanente des usagers. Quant à l'autre, il avouait également fournir directement les états en données anonymisées - mais qui ira vérifier ?

Quand on sait qu'ios et android ont chacun leur porte dérobée, on comprend beaucoup mieux pourquoi Richard Stallman, le papa des logiciels libres, qualifie le smartphone de « rêve de Stalline ». Espérons que le pinephone sauvera la situation dans les mois qui viennent (mais ça, ce sera l'objet d'un autre édito...).

En attendant, les articles consacrés dans la presse spécialisée ne laissent aucun doute quant au fait que nous sommes bien pistés avec ces appareils. Mais très étrangement, les abus des uns et des autres ne sont jamais relayés dans la presse publique. Pas bon pour les ventes.

Certains souligneront que le pistage des usagers se fait déjà dans nombre de pays asiatiques, ce qui est exact. Cela étant, est-ce que la stratégie des applications mobiles de suivi du COVID-19 a diminué le nombre de contagions ? Rien n'est moins sûr.

Savoir le trajet suivi par un tiers contaminé, quelques heures ou jours auparavant, n'offre aucune garantie supplémentaire de sécurité. D'abord parce que le virus reste essentiellement aérien, résistant des heures, voire des jours, sur les surfaces qu'il touche. Ensuite parce qu'en environnement urbain, les trajets de passage sont vite saturés - bonne chance aux couleuvres !

Soyons réalistes : cette application à venir est un gadget, et non un moyen efficace de lutter contre le virus visé.

Dans une épidémie, le principal danger, ce sont les porteurs sains, non repérés et isolés, qui vont contaminer d'autres personnes, et non les malades, qui eux sont rapidement identifiés et pris en charge, surtout en France.

Si on veut déconfiner dans les clous, ce sont bien des tests qu'il va falloir produire - et en masse ! Et non tenter de rassurer les niais avec une application débile - pardon - mobile...

On peut aussi imaginer de futurs chantages au déconfinement, du style « vous pouvez ressortir librement dehors, mais seulement si vous laissez votre smartphone allumé, avec l'application gouvernementale qui va bien en arrière plan ».

De la science-fiction ? Rappelez-vous bien Orwell et son roman 1984, qui n'a jamais été aussi réaliste qu'à notre époque...

Les FAI ont déjà remonté les informations de géolocalisation de nos smartphones à nos chers dirigeants, elles aussi soi-disant anonymisées, dans le but de quantifier la fuite à la campagne des heureux possesseurs de résidences secondaires, au début du confinement.

Certes : ils ne sont pas allés jusqu'à relever les cartes SIM, désormais nominatives, ce qui aurait permis d'envoyer les amendes directement aux contrevenants. Ils auraient d'ailleurs tout aussi bien pu utiliser le suivi des cartes bancaires, des factures d'électricité (on pensera à linky), d'eau, de gaz, de box internet, etc - pour constater le déplacement physique des individus.

Ou plus simple encore : utiliser eCall, la fameuse puce 3G imposée par l'UE, soigneusement cachée dans nos véhicules pour notre sécurité en cas d'accident, et dont aucun média public ne parle jamais !

Pour le moment encore, et heureusement pour nous, la peur de se faire attaquer au tribunal sur le respect de la vie privée freine tous ces braves petits dictateurs en herbe, tellement préoccupés de notre santé et de notre sécurité qu'ils viennent tout juste de commander pour 4 millions d'€ de drones, en pleine crise sanitaire, après avoir largement investi dans les gaz lacrymogènes, les grenades et les LBD, pendant tous ces mois où l'on nous jurait qu'il n'y avait pas d'argent en France pour les plus défavorisés.

Pour faire des économies, on leur conseillerait bien de passer, en urgence, toute l'administration française sous la suite bureautique LibreOffice, histoire de suivre nos amis anglais qui, un an avant le vote du Brexit, ont adopté les formats libres OpenDocument (ODT, ODS, ODP, etc) pour leurs administrations. LibreOffice dont on rappelle qu'elle est interopérable sous les 3 OS majeurs, avec ses formats de fichiers standardisés ISO, et ses mises à jour régulières. En plus d'être gratuite !

Idem côté GNU/Linux, qui pourrait déjà aujourd'hui remplacer facilement bon nombre de parcs et de postes clients existants, avec juste un zeste de bonne volonté et d'intelligence. Mais revenons-en à notre application smartphone.

Le casino est ouvert !
Un peu d'humour noir... pour rire jaune !

L'autre danger évident de pister les déplacements des malades, c'est de les stigmatiser. Et là, quand on voit des fous s'en prendre au personnel de santé, à l'extérieur de l'hôpital, on imagine sans peine demain le risque d'exclusion sociale pour les « rescapés » du virus. Ce n'est pas nouveau : la peur rend les gens complètement cons. Les médias aussi, mais eux c'est normal : ils sont payés pour !

Cela étant, tout informaticien sait à quel point l'informatique est une arme redoutable dans de mauvaises mains, et vu les relations étroites entre « les tas » et les GAFAM, céder à une rhétorique de guerre - vieille technique classique de tout régime autoritaire qui se respecte (là encore, 1984 est une référence avec sa guerre permanente) - reviendrait de fait à sacrifier notre vie privée pour un ersatz de sécurité.

Ou comment perdre sur tous les tableaux, le sourire de l'imbécile heureux en option.

En conclusion, nous ne pouvons, une fois encore, que dénoncer le caractère inutile et dangereux que représenterait une application de pistage de la population, qu'elle soit volontaire ou non.

L'informatique libre que nous défendons, via les logiciels du même nom, a précisément pour but de laisser aux gens le contrôle de leurs appareils et logiciels, dans une époque ou fabricants et éditeurs brident de plus en plus les outils informatiques à leur seul profit, en violant toujours davantage notre vie privée, avec - il faut bien l'avouer - l'aval et la participation active des politiques !

Et comme dit en début de cet article, on connaît les lois d'exception qui perdurent, et toutes les « joies » liberticides qui vont avec. Une fois encore, on ne pourra donc pas nous reprocher de ne pas avoir prévenu !

Sur ce, portez-vous bien, bidouillez bien, et surtout n'oubliez pas nos réunions informatisées virtuelles du samedi après-midi, aussi longtemps que durera le confinement !

PS: nous vous conseillons également l'effrayant documentaire d'ARTE « Tous surveillés - 7 milliards de suspects » - disponible en libre accès jusqu'au 19 juin 2020 (merci Peggy).

Autre lien tout aussi effrayant, ou la complicité des GAFAM avec les gouvernants français est clairement mis sur la table.

Enfin, encore un article récent sur le siphonnage des smartphones android, côté applications cette fois,en utilisant la crédulité, la méconnaissance, mais surtout l'inconscience crasse des usagers.

Mise à jour du 11 juin 2020 :

Comme anticipé, les gouvernement européens, qui s'étaient coordonnés dans la création de cette application de surveillance généralisée, ont donc sorti une première version. Et il semblerait que contrairement à ce qui avait été annoncé, à savoir une installation volontaire sur les smartphones, plusieurs usagers signalent une installation automatique, poussée apparemment via les mises à jour d'android. L'information est cependant à prendre avec des pincettes, les usagers ayant tendance à confondre liens et applications. Cela étant, si les gouvernants devaient effectivement choisir la force, alors ce serait sans aucun doute l'une des pires atteintes à la vie privée depuis l'aube de l'humanité.

Annonce : réunions hebdomadaires pendant le confinement !

Bonne nouvelle : nous vous proposons donc une réunion informatisée hebdomadaire à distance, chaque samedi après-midi à partir de 13h30 et jusqu'à 20h, et ce jusqu'à la fin du confinement !

Merci de vous annoncer sur lug68@free.fr afin de recevoir les liens de participation à l'outil en ligne le jour J, et merci surtout de surveiller votre boîte aux lettres ce jour là! Si vous n'avez toujours pas reçu l'email avec le lien à 14h pensez à ausculter votre dossier Indésirables, sinon renvoyez un email.

Pour info, nous utilisons un petit outil de chat et de vidéo sans prétention. Et si ça ne passe pas, on pourra toujours se rabattre sur http://meet.jit.si ! Si quelqu'un sait ensuite comment inverser l'écran en meet.jit.si pour ne pas avoir l'écriture à l'envers quand on présente quelque chose à la caméra, merci de nous transmettre l'astuce sur le forum : ça en intéressera plus d'un...

Pour ceux qui ont besoin d'aide, nous utiliserons anydesk pour la prise de contrôle à distance, lequel n'est malheureusement pas un outil libre, mais qui est très facile à utiliser et fait le travail correctement. Il suffit d'aller sur le site, de récupérer le paquet suivant votre distribution, de l'installer, de le mettre en route, et de transmettre les numéros qui apparaissent par quelque moyen que ce soit à celui que vous autorisez à prendre la main sur votre machine.

Amicaluxement et à samedi !

Réunion du 16 mai

Notre première réunion informatisée post-confinement du samedi 16 mai après-midi, à partir de 13h30, sera exceptionnellement limitée à 10 participants, pour rentrer dans les clous (n'oubliez pas vos masques). Il y a déjà 2 places prises. Et comme toujours, les premiers arrivés seront les premiers servis !

En conséquence de quoi nous demandons à ceux et celles qui veulent y participer de bien vouloir s'annoncer préalablement via un petit email envoyé sur lug68@free.fr. Merci d'avance pour votre compréhension.

Comme on risque d'être un peu débordé côté maintenance/installations, vu les deux mois écoulés, il n'y a aura exceptionnellement pas de formation prévue sur ce coup.

Bien entendu : café, chocolat et autres friandises sont toujours bienvenue - au plaisir de vous y retrouver !

Hansi - 21/04/2020

 

Calculatrices & logiciels libres

Suite à nos nombreux éditos sur l'éducation nationale, de plus en plus minée par microsoft, au détriment des logiciels libres que nous défendons, nous aborderons ici un aspect plus largement ignoré, ou tout au moins sous-estimé : celui des calculatrices de collèges et de lycées.

Prenons au hasard Numworks, un acteur français (cocorico ?) qui commercialise depuis quelques années une calculatrice en processeur ARM, pouvant être mise à jour sous OS libre (ce qui est tout à son honneur), et dont le langage de programmation Python est une référence connue et appréciée de tous les développeurs libres.

Rien à dire sur le mulot lui-même, parfaitement optimisé pour le collège et la terminale, et dont le code source est disponible sur Github, ce qui est, à notre connaissance une exception. On aurait certes préféré un autre dépôt Git autre que celui passé dans le giron de microsoft en 2018 - au hasard Gitlab, pour ne pas le nommer - mais ne soyons pas chauvins : voir un acteur industriel jouer la carte de la transparence est tellement rare qu'on pourra bien pardonner ce petit écart.

Là où malheureusement, les choses se compliquent, c'est que Numworks impose d'ouvrir un compte client sur son site web, à partir duquel le client (élève ou professeur) peut gérer les programmes présents sur sa calculatrice depuis une page web utilisant du Javascript. On assiste donc malheureusement à la même politique observée chez les GAFAM : devoir se faire ficher pour pouvoir utiliser son produit ! Pas très «Charlie» tout ça...

Et quand on creuse un peu plus en profondeur, on se rend compte que l'outil de Numworks utilise en fait l'API (=interface de programmation d'application) WebUSB, disponible uniquement sous... google chrome et chromium, avec une petite anecdote cocasse, puisqu'en juillet 2018, Numworks signalait un bug de chromium aux développeurs, lequel n'a été corrigé qu'en... novembre 2019, soit quand même d'un an de retard au compteur, obligeant les usagers GNU/Linux concernés à utiliser chrome et ses nombreux spywares tout ce temps !

Pour nous, qui avons pris l'habitude de voir des failles noyau corrigées sous 24-48h, et bon nombre de logiciels mis à jour avec une célérité sans égale dans le monde informatique, la lenteur de réaction des développeurs de chromium, ici observée, reste un mystère, et pose bien des questions. Toujours est-il qu'apparemment, les choses sont enfin rentrées dans l'ordre.

On ne peut pas en dire autant de MathML (Mathematical Markup Language), un langage de programmation pour les profs de maths/physique, qui permet de faire de jolies formules bien complexes et chiantes pour casser les pieds (et surtout la tête) de ces chers élèves, et qui n'est plus supporté nativement que par... Firefox ! Encore une raison supplémentaire de préférer le navigateur de Mozilla à la concurrence !

Et les autres fabricants de calculatrice alors, où en sont-ils dans la prise en charge de GNU/Linux ?

Et bien si on prend un autre exemple avec HP et sa dernière HP Prime, le bilan est bien plus sévère.

Non pas que le mulot lui-même soit mal foutu : c'est même plutôt le contraire, l'écran tactile apportant le confort des smartphones sur une calculatrice, ce qui s'avère fort appréciable à l'usage, sauf que...

Au moment où l'on veut importer/exporter ses programmes, on se rend soudainement compte qu'HP ne fournit pas son Connectivity Kit sous OS libre, favorisant comme toujours ses grands copains Microsoft et Apple «only» ! Pire encore : la firme utilise un format binaire et propriétaire portant l'extension .HPRGM pour stocker les programmes, obligeant de fait l'utilisation de son Connectivity Kit pour pouvoir les gérer depuis un ordinateur !

On retrouve donc ici cette vieille habitude d'HP qui consiste à emmerder au maximum les libristes, en favorisant systématiquement l'utilisation de windows, attitude que nous avons maintes fois observé en réunions informatisées depuis 2002, sur un tas de modèles de PC portables de la firme, et même des fixes !

Comprenez bien ici qu'il n'y a aucun problème technique qui empêcherait HP de fournir à minima une version de son logiciel sous OS libre : on est dans un pur choix idéologique et orienté, pleinement assumé par le fabricant. Et ce d'autant plus que le logiciel fourni ne fait que le travail d'un simple client FTP (comprenez un logiciel pour transférer des fichiers d'une machine à l'autre), à peine amélioré, car l'édition des programmes est vraiment ultra-minimaliste et ne supporte même pas l'indentation automatique du code source !

Pour une boîte de la taille d'HP, disons les choses clairement : cet outil est purement et simplement minable.

Mais cette mauvaise volonté n'est pas l'apanage d'HP. Tous les GAFAM vous donnent le droit d'acheter leur bousin sur étalage, mais uniquement dans le cadre d'une totale dépendance au fournisseur/dictateur adoré, lequel impose ensuite ses protocoles fermés pour mieux pister et contrôler l'usage que vous faites de SON précieux. La stratégie reste toujours la même : frustrer le consommateur pour mieux lui revendre plus tard un nouveau machin, qui règlera peut-être un problème, mais en créant artificiellement deux autres.

À cela s'ajoute le nouveau «mode examen», sensé empêcher les pompes dans les contrôles. Imposé aux fabricants pour rendre obsolète la génération précédente de calculatrices, et forcer ainsi les familles à mettre/remettre la main au porte-monnaie (non : ceci n'est pas un «impôt indirect» !), il s'avère que certains petits fûtés ont déjà trouvé et publié sur le net des «exploits» pour cracker ce mode particulier sur plusieurs modèles.

Comme toujours, le code source fermé chez les fabricants n'aide pas à juger de la sécurité du matériel. Sans compter les mises à jour, nombreuses sur ces appareils devenus communicants, dont on a du mal à croire que les versions successives du logiciel soient toutes certifiées par l'éducation nationale avant publication...

Maintenant il est vrai que la question ne se posera plus vraiment dans quelques années, quand le BAC aura définitivement disparu, et que les étudiants qui auront raté leurs études se retrouveront sans aucun diplôme sur le marché du travail. Bonne chance à eux !

L'obsolescence matérielle des calculatrices est un autre vaste sujet. Dans la pratique, elle rejoint pleinement celle des smartphones et autres appareils du quotidien, impossibles à réparer sans démolir le boîtier/les composants ou utiliser des outils spéciaux.

Le fait est que depuis des années, les législateurs s'amusent à voter des lois contre l'obsolescence programmée, lesquelles ne sont jamais appliquées, et pour cause : là ou un pays souverain peut imposer ses conditions à la douane, et rejeter des produits non conformes à ses attentes, l'UE joue pleinement la carte des GAFAM et des fabricants de matériels jetables, via la sacro-sainte liberté de circulation des biens et des marchandises, le tout au détriment des peuples et du droit de choisir et de payer uniquement ce dont nous avons réellement besoin, comme chacun pourra continuer de le constater en magasin, avec la vente forcée matériel/logiciel.

Rappelons qu'en 13 ans, la seule victoire de l'UE sur les fabricants de smartphone a été d'imposer un pauvre cordon de recharge USB universel. Et encore : un gros acteur n'a pas joué le jeu - on vous laisse deviner lequel !

Bref, on se gausse joyeusement devant un bilan aussi ridicule, surtout qu'en parallèle, on a vu les trappes disque dur et mémoire disparaître des ordinateurs portables, et la batterie amovible devenir fixe voire soudée à la carte mère.

Tout bien électronique confondu, électroménager compris, ce ridicule législatif se paie très cher en déchets électroniques à gérer pour chaque pays membre de l'UE, mais surtout en misère humaine et écologique dans les pays producteurs de terres rares, où les minerais de sang continuent de polluer la planète et de tuer à tout âge.

Nos écoliers auront t'ils droit un jour à une calculatrice libre, éthique, équitable, et recyclable ? On ne peut que le leur souhaiter.

En attendant, force est de constater que sur calculatrice comme sur PC, smartphone, ou même compteur électrique, les vieux démons du contrôle absolu et de la surveillance généralisée continuent tranquillement de progresser, et ce, dès les bancs de l'école, sans que beaucoup de parents responsables n'y prêtent attention.

La calculatrice n'est certes pas un objet où l'on stocke ses données personnelles, mais il faut bien comprendre qu'avoir accès aux programmes d'un usager donne déjà une information sur sa maîtrise de la programmation et de la logique mathématique. Quant à repérer au plus tôt les petits génies de demain, que vous soyez un état ou une grosse firme, l'intérêt stratégique est tellement évident qu'il se passe de commentaires.

La calculatrice n'est donc plus cet objet anodin et inoffensif qui traînait sur le bureau : comme votre imprimante, elle est devenue un ordinateur communicant à part entière, et un enjeu économique de plus dans cette guerre commerciale invisible et permanente, où tous les coups sont permis.

Nous espérons en tout cas que Numworks continuera son travail d'ouverture vers le monde du Libre, voie que la firme semble décidément bien seule à suivre aujourd'hui.

MAJ pour la prochaine réunion informatisée du 21 mars

Puisque l'arrêté ministériel nous interdit une réunion physique, mais que nous sommes des informaticiens «libres» (et même vachement libristes), nous allons donc en profiter pour faire notre première réunion virtuelle à distance, toujours ouverte aux membres et particuliers, ce samedi 21 après-midi, via meet.jit.si pour la partie vidéo-conférence.

Pour se réserver un nom de canal le jour J, nous demandons exceptionnellement aux participants de bien vouloir s'annoncer par e-mail sur lug68@free.fr, afin qu'on puisse leur transmettre la procédure, et qu'ils puissent se connecter directement depuis leur navigateur internet, méthode la plus simple pour tout le monde !

Sinon pour ceux qui veulent être dépannés, il vous faudra installer un autre outil en parallèle comme anydesk ou teamviewer, et transmettre le numéro unique, affiché à l'ouverture de ces logiciels, à la personne à qui vous laissez le contrôle de votre machine. On pourra certes s'offusquer que ces outils ne sont pas libres, et qu'il est étrange que GNU/Linux n'en propose pas d'équivalent, alors que notre OS dispose pourtant de toutes les capacités réseau/tunnel, et d'un protocole VNC pour le déport d'affichage dans un réseau local (attention : ce protocole par défaut n'est pas sécurisé).

C'est effectivement un paradoxe qui dure depuis quelques années déjà, et qui est vraiment dommage car techniquement parlant, il s'agit ni plus ni moins que d'avoir un site public en ligne qui relie le trafic sécurisé via des tunnels, 2 à 2. Ainsi un OpenVPN sur site hébergé, avec des clients dédiés, et un peu de routage suffirait théoriquement à utiliser ensuite VNC de manière plus sécurisée et transparente. Mais comme toujours, il faut que quelqu'un le fasse...

Sinon la suite de la présentation de Freecad du mois dernier est logiquement reportée, vu qu'il s'agit de former in situ les participants intéressés à ce logiciel, et que la formation à distance a aussi ses limites dans l'apprentissage. Nous vous rappelons les tutoriaux laissés par Bertrand sur le forum, dans la rubrique Ateliers > Freecad - merci à lui pour la présentation du mois dernier.

L'arrêté ministériel nous force également à repousser le CA préparatoire et l'assemblée générale ordinaire de l'association, ce qui n'est pas une excuse pour oublier d'adhérer, si ce n'est pas déjà fait !

En attendant, portez-vous bien, et profitez de l'internet pour apprendre plein de nouvelles choses !

Hansi - 17/03/2020

 

Y'a pas photo !

Rejoignez le côte obscure de la photo !'
Rejoignez l'Empire du Libre !

Revenons 10 ans en arrière. À l'époque, plusieurs associations informatiques du département ne juraient que par la suite office de microsoft, et ce malgré la standardisation ISO réussie des formats bureautiques d'OpenOffice, et l'apparition un peu plus tard de LibreOffice que nous utilisons tous aujourd'hui avec satisfaction. Nous étions alors très étonné devant ce choix illogique, vu les coûts en licence pour les dites associations, mais surtout vu le fait qu'OpenOffice fonctionnait déjà très bien.

Et bien nous avons un peu l'impression que c'est le même schéma qui se reproduit aujourd'hui avec darktable et rawtherapee, deux logiciels dédiés aux pros de la photographie, en plus du GIMP, plus orienté vers la retouche photo «standard», et devenu une référence multi-plateforme.

Alors que plusieurs de nos membres ont un pied dans des associations photo du département, ils observent l'absence souvent criante de ces deux logiciels libres dans les clubs, et c'est bien dommage, car si l'interface de ces logiciels diffère évidemment de celle des logiciels privateurs de liberté présents, les manuels d'aide (darktable, rawtherapee) et vidéos en ligne laissent à penser que ces mêmes programmes n'ont pas à rougir devant leurs homologues propriétaires. Bref, il suffirait de s'y mettre, d'échanger un peu plus entre usagers, pour que la sauce prenne, et que tout le monde y trouve son compte, tout simplement...

Voilà pourquoi nous lançons ici un appel à tous les photographes libristes du département (et au-delà !), pour se regrouper, et échanger sur leurs expériences artistiques, sur les trucs et astuces des uns et des autres, etc. Et qui sait : peut-être que cela donnera d'autres syngergies futures ?

En tout cas, vous trouverez déjà sur notre forum une rubrique «Ateliers», ou Gérard a déjà lancé un appel à toute personne intéressée par Darktable. Nous ne pouvons donc qu'inviter les personnes intéressées à le rejoindre !

Sinon notre message aux clubs photos sera très simple : certains éditeurs ne proposent déjà plus aujourd'hui leurs logiciels phares que par abonnement onéreux. La location logicielle sans achat, c'est la voie rêvée des GAFAM pour traire les usagers, en plus de surveiller leurs usages, et de les harceler pour leur vendre sans cesse de nouveaux produits !

Donc soit vous êtes conscients de ce changement commercial majeur, et nous vous recommandons vivement d'aller chercher des équivalents dans la logithèque libre, car outre darktable et rawtherappe, il ne serait pas étonnant d'y trouver bien d'autres perles. Soit vous vous en foutez royalement - ce qui est votre droit le plus légitime - mais ne venez surtout pas pleurer demain quand vous ne pourrez plus vous payer vos logiciels, parce que les prix auront doublé/triplé/quadruplé/quintuplé, et qu'il ne sera plus possible de pirater sous le manteau (ce que nous n'encourageons évidemment pas)... Rappelez-vous le premier contrat openbar chez microsoft : 80 millions d'€. Le second 3 ans plus tard : 120 millions. Et le dernier en date : secret défense !

Nous ne pouvons évidemment que prévenir, et encourager les associations photos à travailler un peu plus avec du Libre, ce qui paraît «raisonnable», sachant, en outre, que les logiciels libres évoluent vite. On pourra prendre l'exemple des logiciels de montage vidéo pour s'en assurer. Il y a 10 ans, il était difficile de trouver un logiciel simple à prendre en main. Aujourd'hui, un coup d'OpenShot et vous faites un montage vidéo complet avec titres, son, transitions, effets, ... en quelques minutes ! Et on ne parle pas des autres logiciels de montage vidéo, tout aussi efficaces !

Rappelons enfin qu'un logiciel ne fait pas tout non plus. Là où un véritable artiste fera des merveilles avec un logiciel libre et gratuit, un incapable continuera toujours de pondre de la merde avec son logiciel à plusieurs milliers d'euros... Quoi qu'on en dise, la véritable valeur ajoutée proviendra toujours de l'opérateur, de sa capacité à imaginer, inventer, réaliser, avec les moyens dont il dispose, en exploitant au maximum les possibilités offertes par ses outils numériques.

IL n'y a donc aucune intelligence à snober des logiciels libres qui font le même boulot. En espérant que cet appel sera entendu !

Cf. également le site de l'Association francophone des graphistes libres (Afgral) à Rennes - merci à Renaud pour le lien.

Bilan festival éco-équitable « Bio Ungersheim »

Li-bé-rez les or-dinosaures !
Li-bé-rez les or-dinosaures !
Li-bé-rez les or-dinosaures !

Un grand merci aux organisateurs de nous avoir permis, une fois encore, de faire la promotion du Libre dans le département, conformément à nos statuts !

Au final, un très bon crû 2019, avec beaucoup de contacts sur le stand, essentiellement proches de Murbach-près-Guebwiller, et des gens qui, unanimement, en ont de plus en plus marre de subir windows 10 et ses mises à jour foireuses et obligatoires (quelle surprise) !

Quand on repense à nos premières années de présence à Ungersheim (2004), où nous devions aller vers les gens pour leur présenter les alternatives libres, et aujourd'hui, où nombre d'usagers excédés par leur OS privateur de liberté, viennent directement nous voir et nous poser des questions, que de chemin parcouru !

La présence du vieil imac de 10 ans d'âge, reconditionné sous Ubuntu Mate 18.04 LTS, a aussi eu son petit effet de démontrer que l'obsolescence programmée des GAFAM n'est pas une fatalité. Bon nombre de gens font l'erreur de jeter des machines qui fonctionnent encore parfaitement, mais que leur OS privateur de liberté s'amuse à ralentir. Entendons-nous bien : GNU/Linux ne fera pas de miracle avec un sempron et 1Go de RAM. Mais à partir du moment où votre machine possède un processeur double-cœur, et 2Go de mémoire vive, vous pourrez travailler confortablement, avec tous les logiciels libres «classiques», à commencer par LibreOffice, Firefox et Thunderbird...

Il n'y a donc AUCUNE raison de jeter sa vieille machine alors qu'elle peut encore rendre service ! Les fêtes de fin d'année approchent. C'est peut-être aussi le moment de penser à ceux et celles qui ne peuvent pas se payer une machine, et qui seraient déjà heureux d'en récupérer une même ancienne, débarrassée en plus d'un OS privateur de liberté devenu totalement I-NU-TI-LE !

Quoi qu'il en soit, merci encore à tous nos visiteurs, en espérant bientôt vous retrouver en réunion informatisée !

Petits changements pour les formations

Pour les prochaines réunions informatisées/formations, nous allons un tout petit peu changer nos horaires :

  • de 13h30 à 15h00, nous nous occuperons des machines et installations, histoire de régler les éventuels problèmes ou répondre aux questions des participants, sur le mode bonne franquette habituel.
  • de 15h00 à 16h30, nous ferons une formation dédiée, annoncée à l'avance sur ce site web.
  • de 16h30 à 20h00, nous reprendrons notre réunion informatisée normalement.

Au (bon) menu de fin/début d'année :

  • 2 novembre : suite de la ligne de commande. Nous avons vu les commandes de base et les droits d'accès simples. Nous allons aborder les alias de commandes réellement utiles au quotidien.
  • 21 décembre : suite de la ligne de commande et installation des alias courants pour l'administrateur, en sus des alias utilisateurs que nous avons précédemment mis en place.
  • 18 janvier : reprise de la virtualisation KVM/virt-manager, avec suite de l'installation d'une ubuntu en machine virtuelle que nous avions commencé (prévoir 10Go de place sur le disque).

Hansi - 24/11/2019

 

Une souris verte...

Nous avons déjà maintes fois dénoncé le résultat désastreux du partenariat Éducation Nationale / microsoft, signé sans aucun appel d'offre public, au détriment de toute souveraineté numérique, et surtout au détriment direct des logiciels libres que nous défendons.

Rien n'a donc changé en cette nouvelle année, puisque nous constatons toujours :

  • des tablettes irréparables, avec une puissance de calcul minable,
  • un écran tactile inutile et pour cause : une tablette sert à consulter, là ou un PC portable sert à produire pour le même prix. Veux-t'on former des gens qui produisent, ou des gens qui consomment ?
  • le toujours très fantastique logiciel privateur de liberté qui gère les livres numériques, et qui efface désormais le livre 1 an après le téléchargement. Dans l'ancienne version, le livre disparaissait dès l'extinction de l'appareil, et il fallait sans cesse le re-télécharger via le réseau sans-fil, car bon nombre de ces équipements n'ont même pas de carte réseau filaire de base ! Bonjour la pollution électromagnétique et les problèmes d'accès au réseau de l'établissement, dénoncés tant par les profs que par les élèves !

Seul changement notable : il semblerait que Firefox ait enfin été intégré sur certains modèles. Cela étant, il manque toujours la suite bureautique LibreOffice (on vous laisse deviner sans peine à quel éditeur profite ce crime en particulier...), et tous les autres principaux logiciels libres usuels - dommage !

Mais la grande nouvelle pour cette année scolaire 2019, c'est que ce sont désormais TOUS les contribuables qui paient ce qu'il faut malheureusement bien nommé de la « merde numérique jetable à court terme », imposées de force aux familles ! On a ainsi dépassé le cap de la vente forcée matériel/logiciel en magasin, pour passer désormais à la spoliation généralisée du contribuable. Quel progrès !

Le système continue également d'engraisser les éditeurs scolaires qui, après plusieurs années de recherche intensives et de tests poussés en laboratoire, ont enfin découvert qu'on pouvait créer des index cliquables dans leurs livres PDF protégés ! Si, si ! Maintenant on aimerait quand même connaître les coûts, pour le contribuable, de ces livres virtuels et périssables par élève. Si donc vous avez l'info, n'hésitez pas à nous la remonter !

Quant à savoir pourquoi nos politiques apprécient tant d'entretenir des intermédiaires parasites, face au nombre toujours plus impressionnant de ressources pédagogiques disponibles gratuitement sur la toile, et le plus souvent réalisées par des professeurs titulaires, « seule l'autopsie pourra nous révéler... », comme disait ce cher P. Desproges !

Mais l'histoire ne s'arrête pas à la conquête du poste client, via des « Ersatz » de compatibles PC jetables, dans le but d'habituer les élèves à consommer des logiciels non libres dès le plus jeune âge, non. Il s'agit encore pour l'envahisseur de conquérir les serveurs des collèges, ceux des lycées étant déjà sous sa coupe. Et là, il semblerait qu'il y ait danger imminent.

Bon nombre de collèges utilisent en effet la suite Samba Edu, sous GNU/Linux, pour gérer leur établissement - comprenez un logiciel libre qui permet d'économiser des milliers d'euros, en faisant le boulot d'un serveur windows, mais avec du matériel « standard », ce qui ne fait évidemment pas les affaires de microsoft et de certains fabricants...

En général, la version présente dans les collèges émule un contrôleur de domaine NT4, qui gère parfaitement les partages réseaux, les profils itinérants des usagers (configuration qui permet aux élèves de changer de machine avec les mêmes identifiants), l'installation de logiciels, l'importation automatique des profs et élèves au format XML, et bien d'autres possibilités encore !

Tout se passait donc très bien, depuis des années, jusqu'au moment où microsoft a soudainement retiré le support du protocole SMB1 de son dernier OS dans sa révision 1803 (mi 2018), via une mise à jour obligatoire, imposant de fait un choix cornélien :

  • soit vous gardiez le protocole SMB1 sur le serveur pour rester compatible avec les postes clients en XP, et vous mettiez une croix sur les clients windows 10
  • soit vous passiez à SMB2/SMB3 sur le serveur, pour rester compatible avec les clients en windows 10, mais dans ce cas, vous mettiez une croix sur les postes en XP

Vous aurez compris la manœuvre de microsoft : « flinguer » les clients XP résistants pour mieux imposer un windows 10 décrié de partout, et pousser toutes les entreprises, collectivités et autres organismes publics, à passer à Active Directory (l'annuaire LDAP de microsoft) - en se remplissant les poches au passage.

Quant à migrer les installations existantes, passer d'un contrôleur NT4 à Active Directory, c'est peut-être un détail pour vous, mais pour des administrateurs en milieu professionnel, ça veut dire beaucoup :

  • beaucoup de complexité en plus, parce que même si la version actuelle de Samba permet d'émuler un contrôleur AD, la complexité de mise en place sous OS libre peut facilement décourager les administrateurs débutants. En outre, administrer AD n'est pas toujours une partie de plaisir, surtout avec une console RSAT qui n'existe que sous... windows bien sûr ! Une manière comme une autre de forcer la main des libristes, qui étaient totalement indépendants de microsoft jusque là. Mais on n'est plus à une pratique monopolistique près, et tant que Bruxelles ne dit rien...
  • beaucoup de soucis côté interopérabilité, parce que même si Samba fournit un script de migration automatique, aucun administrateur ne prendra le risque de foutre en l'air le domaine NT4 de son école ou de sa société, qui fonctionne parfaitement, pour migrer soudainement vers AD, la procédure étant très loin d'être une sinécure, et étant particulièrement chronophage. Bien entendu, la question ne se pose pas pour les nouveaux parcs ou la version actuelle de Samba fait son boulot.
  • beaucoup d'argent enfin, car créer artificiellement des problèmes, en se créant de nouveaux marchés, revient toujours très cher au contribuable/client en fin de course.

Ce triste épisode démontre à lui seul toute la nuisance d'un fournisseur unique, lequel peut changer unilatéralement les règles du jeu, pour mieux imposer ses produits maison, et nuire gravement à ses concurrents. Mais revenons-en à notre éducation nationale.

Une rumeur tenace semble indiquer que nos braves gestionnaires de la république, grands spécialistes dans la revente du pays par lots, seraient sur le point d'évincer les serveurs Samba Edu existants dans les collèges, pour les remplacer par des serveurs windows, soit-disant parce que d'après nos braves financiers avides et apatrides, on ne trouverait pas assez de compétences GNU/Linux dans le « magasin France ».

FAUX ! Sachant que tous les administrateurs système/réseau de métier ont une énorme part de GNU/Linux dans leur formation, depuis au moins 20 ans, cela revient en fait à taxer ouvertement les administrateurs windows d'incompétents et/ou d'incapables. Les concernés apprécieront.

Le plus beau, c'est que les serveurs Samba Edu actuels sont gérés par des professeurs payés en heures supplémentaires (2h/semaine environ), qui en profitent généralement pour installer les postes clients de l'établissement en double démarrage (dual boot GNU/Linux-windows), permettant aux collégiens de toucher réellement au monde du Libre et à ses nombreux logiciels, en réduisant la facture finale pour le contribuable.

C'est aussi grâce à ces courageux professeurs que nombre de machines obsolètes sous windows, dont certaines récupérées de parc d'entreprises, sont recyclées sous GNU/Linux avec succès.

Et là est toute l’infamie : si demain les serveurs des collèges devaient passer sous windows, il y a de fortes chances que nombre d'établissements externaliseraient l'administration de leurs postes devant la complexité d'AD, ce qui empêcherait au final les professeurs d'installer GNU/Linux sur les postes, coûterait bien plus cher à la collectivité, priverait les collèges de tout support immédiat sur place, et priverait surtout les collégiens du minimum légal de souveraineté numérique !

Alors que la jeune génération montre un intérêt croissant, et réel, envers GNU/Linux, et qu'on a du Raspberry Pi, des Arduino, et tout un tas d'autres matériels forts sympathiques à manipuler sous OS libre, la priver de GNU/Linux reviendrait de fait à tuer dans l'oeuf cette curiosité et cet esprit de partage, propres au monde du Libre, et plus globalement au monde de la recherche scientifique, ou GNU/Linux est né et pullule depuis toujours.

En outre - et il va quand même bien falloir un jour l'accepter - windows n'est plus une fatalité à subir. On peut aussi faire du profil itinérant via un serveur GNU/Linux, en utilisant OpenLDAP pour l'authentification PAM, et NFS pour monter du dossier personnel dans le /home distant, avec les partages en sus. Et là, on ne parle pas des possibilités de virtualisation offertes par la puissance des machines actuelles.

La situation est plus compliquée en lycée, où la présence de windows peut se justifier pour certains logiciels métiers. Mais au collège, arrêtons la plaisanterie : LibreOffice, Firefox, Thunderbird, GIMP, Inkscape, FreeCad, etc n'ont rien à envier à leurs homologues privateurs de liberté, sans même parler de Scratch/Phratch, et de nombreux autres logiciels éducatifs libres ! Virez-moi ce minecraft stupide et inutile que je ne saurais voir - merci !

À l'heure où microsoft avoue publiquement utiliser plus de 50% de serveurs GNU/Linux sur azure, il n'y a bien que des présidents de région sans cervelle pour signer encore des achats groupés d'office 365 ! Et là pas de chance : le Länder de Hesse, en Allemagne, a récemment bouté office 365 de ses écoles pour non respect du Réglement Général sur la Protection des Données (RGPD pour les intimes) !

Saluons donc, une fois encore, ces nouvelles grandes régions imposées par Bruxelles, où les marchés publics sont taillés sur-mesure pour les GAFAM, et on l'on préfère snober un LibreOffice gratuit, multi-plateforme, se déployant facilement dans un parc de machines, et disposant en sus d'une version cloud fonctionnelle qui coûterait sûrement bien moins cher côté support !

Rappelons enfin qu'il y a quelques mois de cela, microsoft a réussi le tour de force d'effacer des données utilisateur via une mise à jour officielle ET obligatoire, et que plus globalement, on ne compte plus la grogne généralisée devant ces correctifs non finalisés par l'éditeur, lesquels foutent régulièrement le bordel sur les postes, chez les particuliers comme chez les professionnels ! La roulette russe, c'est dépassé : on joue désormais à la roulette américaine à chaque mise à jour forcée !

En conclusion, si l'éradication des serveurs Samba Edu venait à se confirmer, nous serions forcé d'en déduire que l'état français est en train de solder, en toute discrétion, la vente de l'éducation nationale à microsoft, via le biais de quelques cabinets de consultants complices, dont vous n'entendrez jamais parler ni dans les médias publics sous le contrôle de l'élysée, ni dans les autres médias aux mains des copains milliardaires du pouvoir.

La prochaine étape logique vise de toute façon à remplacer les professeurs titulaires d'abord par des vacataires, puis par des machines devenues « intelligentes », car une dictature totalitaire n'a pas besoin de gens cultivés : juste d'esclaves qui regardent leur télécran, et élisent un pantin sans pouvoir tous les 5 ans.

Les changements imposés cette année à l'éducation nationale laissent peu de doute sur le citoyen que l'on veut obtenir à la sortie de la machine.

On avait déjà retiré l'histoire de France pour éviter aux jeunes générations de s'attacher à leurs racines. Voilà maintenant qu'on retire les maths du tronc commun en première, qu'on enrôle les enfants dès 3 ans, et qu'on interdit la fessée aux parents, comme si cela allait miraculeusement faire disparaître des maltraitances qui ont toujours existé, et existeront encore demain ! La belle affaire !

Mais le plus beau, c'est d'avoir réussi cette année à imposer le drapeau européen dans les établissements en toute discrétion, et ce alors que notre Constitution ne reconnaît que le drapeau français ! De quel droit impose t'on ainsi, à ceux qui la refuse, une idéologie défendue par des gens qui ne respectent plus le résultat des urnes, des deux côtés de la Manche ?

Depuis la signature du Traité de Lisbonne par M. Sarkozy en 2008, reprenant le texte rejeté par 55 % de français lors du référendum de 2005, la déviance totalitaire de la construction européenne n'a cessé de se confirmer. Or planter un drapeau est bien un acte de conquête et de pouvoir – ce n'est pas une simple décoration pour le plaisir des yeux. Alors ce sera quoi la prochaine étape de « formatage » de nos têtes blondes ? Chanter l'hymne à la joie au garde à vous, chaque matin devant le fanion, comme aux USA ?

Quant à ceux qui soutiendraient qu'il est normal d'afficher ce drapeau parce que l'UE finance les établissements scolaires ou d'autres projets, ils oublient que l'UE ne produit rien : elle ne fait que redistribuer une partie des impôts que nous lui versons chaque année, amputée d'environ 9 milliards d'€ pour faire fonctionner la machine bruxelloise. On est clairement dans une récupération d'ordre politique et idéologique visant à draguer le citoyen dès son plus jeune âge en se faisant passer pour un bienfaiteur ou un philanthrope que l'UE n'est pas.

Au final, il faut bien comprendre que les choix informatiques d'un état ne font que refléter son niveau réel de démocratie interne. Et de toute évidence, ceux et celles qui ont pris la sale habitude d'outrepasser leur mandat veulent du mouton et de la chèvre sur leur table pour nourrir leurs enfants. On en est là.

Le danger ici n'est pas que les logiciels libres disparaissent à terme (ce qui n'a aucune chance d'arriver). Il est qu'à force de droguer les élèves et futurs citoyens au « windows überalles », en snobant les solutions libres, gratuites, et fonctionnelles qui se présentent, on tue finalement toute idée de souveraineté numérique et de résistance aux GAFAM dans les jeunes cerveaux.

Et il est impressionnant de voir à quel point les ingrédients de 1984 se retrouvent déjà aujourd'hui dans la société française. Nous ne pouvons que vous inviter à écouter cet audiolivre gratuit pour bien « mesurer » où nous allons.

Alors que les logiciels libres devraient être la norme par défaut dans tout état démocratique qui se respecte, ceux qui ne comprennent pas, ou ne veulent pas comprendre, que la soumission est le meilleur moyen de finir plumé ET rôti, ne pourront pas dire qu'on en les aura pas prévenu !

Jusqu'à quand la petite souris verte pourra t'elle encore courir librement dans l'herbe ?

Là est toute la question...

Festival éco-équitable « Bio Ungersheim »

Libérez l'imac, libérez l'imac !'
Ordinateur libéré
(au moins au niveau logiciel !)

Comme chaque année, nous aurons donc le plaisir de participer au Festival Éco-Équitable « Bio Ungersheim », organisée par l'association Les Heibich, lequel se tiendra à l'espace culturel Le Trèfle, rue d'Ensisheim à Ungersheim, les samedi 16 novembre de 14h à 19h, et dimanche 17 novembre, de 10h à 19h.

Petite surprise cette année : nous y serons présents avec un imac de 2009 sous OS libre, beaucoup de « maceux » ne sachant plus quoi faire de leur ancien ordinateur, parce qu'en bon partisan de l'obsolescence programmée, apple ne veut plus mettre à jour son OS pour les machines qu'elle juge trop anciennes. Même Mozilla ne propose plus qu'une version dépassée de Firefox pour ces matériels, pourtant sous processeur intel, ce qui fait que les usagers ne peuvent plus accéder à certains sites web populaires.

Or pour nous, la solution est évidente : il suffit de virer mac os x, et de le remplacer par une Ubuntu Mate 18.04 LTS, avec des logiciels libres dernier cri !

On rappellera à ce propos que LibreOffice, Firefox, Thunderbird, GIMP, Inkscape, et bien d'autres logiciels libres existent aussi en version mac os x, et que contrairement à apple qui a pour habitude d'enfermer ses utilisateurs dans des formats propriétaires et des clouds non souverains, les logiciels libres permettent de communiquer avec tous les autres PC et OS de la planète, avec des formats ouverts et interopérables, quand ils ne sont pas standardisés ISO (LibreOffice)...

Mac ou PC, si donc vous avez déjà fait vos sauvegardes sur un disque USB amovible, vous pouvez venir avec votre machine pour que nous fassions l'installation directement sur le stand ! Sinon il reste encore la réunion informatisée du 21 décembre à Murbach pour les retardataires, ou les prochaines réunions des autres associations libristes du département !

Dans tous les cas, nous vous invitons à ne pas jeter ces anciens matériels qui fonctionnent encore parfaitement. D'abord parce que céder au chantage d'apple ne fait que renforcer son marketing. Ensuite – et ça ne fait jamais plaisir à entendre, mais c'est la vérité : apple n'est plus la référence qu'elle fût il y a 20 ans. Sur la période, non seulement GNU/Linux a rattrapé son retard sur ses concurrents, mais l'OS libre se paie désormais le luxe d'être plus ergonomique et plus facile d'utilisation, sans compter qu'il travaille avec des formats libres, qui n'enferment pas les usagers dans des niches.

Bref, si vous hésitez encore, c'est le moment de venir vous faire votre propre idée !

Au plaisir de vous retrouver sur le stand !

Hansi - 03/11/2019

 

L'illusion éthique

D'aucuns auront noté la fantastique publicité, faite ces dernières semaines, au fairphone 3, un smartphone présenté comme éthique par tous les journalistes web, parce qu'il intégrerait quelques pourcents de pièces dont la société Fairphone se serait assurée du côté « éthique », face au laxisme assumé des commissaires européens successifs sur les « minerais de sang » (cf. reportage de Cash Investigation sur le sujet).

Personne ne critiquera la démarche de Fairphone qui va dans le bon sens, mais revenons sur terre : ce n'est pas parce qu'un croissant contient quelques % de farine bio qu'il devient bio à part entière.

En outre, s'il est vrai que les pièces peuvent être facilement démontées et remplacées en cas de panne sur ces modèles (dans la limite des pièces disponibles, puisqu'il semble que de nombreuses pièces détachées des fairphone 1 et 2 soient déjà en rupture de stock), personne ne semble soulever le doux lièvre qu'aucune pièce du fairphone 3 n'est rétro-compatible avec le fairphone 2, et inversement. Dit autrement : tous ceux qui avaient un fairphone 2, et qui espéraient naïvement avoir juste à changer la carte mère de leur smartphone pour en faire la mise à jour matérielle, se retrouvent au final le bec dans l'eau...

Non seulement, Fairphone ne fait donc pas mieux que ses concurrents côté longévité, mais quid de la politique de recyclage des déchets en fin de vie ? Quand va t'on enfin obliger TOUS les industriels à récupérer et traiter leurs déchets, histoire de les responsabiliser, à défaut d'arriver à raisonner des adulescents irresponsables aux poches trouées ?

Le tableau ne serait pas complet sans aborder bien entendu la partie logicielle...

Et là, c'est encore plus croustillant : le nouveau venu est 100% « android only » ! Contrairement au fairphone 2 qui pouvait au moins accueillir Ubuntu Touch, Fairphone n'a fait aucun effort pour proposer une alternative à l'OS open source de google qui est tout sauf éthique ! Ce n'est pourtant pas le temps qui manquait à la société, entre deux générations d'appareils, pour se rapprocher de la communauté libriste...

En conclusion, le fairphone 3 est donc bien en l'état un phénomène de foire sans intérêt. Si la société propose demain un OS réellement « éthique » (comprenez sous GNU/Linux), nous serons les premiers ravis de l'apprendre, et de lui faire alors de la publicité. Mais en attendant, oser qualifier d'éthique un smartphone dont le logiciel ne fait que favoriser le monopole en place, c'est prendre les consommateurs pour des imbéciles.

Force est de constater qu'on est bel et bien en présence d'un « green bashing » à la sauce Thunberg, sans fond ni même fondements, qui n'existe que pour vendre le produit d'un autre. Et vu la publicité délirante faite à cet appareil ces dernières semaines, il ne serait vraiment pas étonnant d'apprendre demain que google ait participé activement à sa campagne de publicité - après tout, les écolos trop naïfs sont des pigeons comme les autres...

Nous espérons donc vous avoir évité un achat inutile et dispendieux, en attendant un hypothétique et futur smartphone réellement libre, à prix correct - le PinePhone 64, annoncé pour l'an prochain, semblant de prime abord le meilleur candidat pour le poste. Mais nous jugerons bien entendu sur pièces le moment venu !

Et si vous n'avez pas de smartphone, revoyez la vidéo sur l'allergie de Cyprien à la technologie, et dites-vous que vous êtes simplement « normal ». La folie, c'est d'acheter toujours la même merde, et d'en attendre un résultat différent.

De notre côté, « nous croyons qu'avoir le choix de son dictateur, ce n'est pas la liberté ! » (Richard Matthew Stallman)

Bilan de nos réunions de vacances

Comme annoncé tantôt, nous avons changé de format de réunion en juillet/août, en assurant des formations à nos membres, de 13h30 à 15h30, et des installations de 15h30 jusqu'à 20h pour le grand public.

Force est de constater que ce nouveau format semble plaîre. De nombreux membres ont en effet répondu à l'appel sur les 4 premières réunions réalisées, prouvant un réel intérêt de la chose, ce qui nous invite logiquement à continuer ce format pour les réunions à venir.

Le seul petit bémol à la clé, c'est que les différences de niveaux entre participants font que nous avons avançé moins vite que prévu, ce qui n'est pas grave en soi : le but est de transmettre un savoir, pas de foncer tête baissée ! Nous allons donc reprendre les choses là où nous nous sommes arrêtés pour les trois prochaines séances :

  • 14 septembre : suite de la configuration du pare-feu destiné à être placé derrière votre box ADSL, pour filtrer les accès et surtout interdire à votre FAI de venir scruter votre réseau local !
  • 19 octobre : fin de la configuration du pare-feu.

Si vous avez d'autres idées/propositions de formation, merci d'utiliser la rubrique Café LUG68 sur notre forum. Il est évident que nous ne pourrons répondre à des demandes trop spécialisées, et que nous viserons toujours un minimum de participants intéressés. De la même façon, si nous devons reprendre des formations déjà réalisées pour ceux qui auraient râté une formation, c'est sur la base d'un nombre de participants annoncés, et bien présents le jour J, ceci afin de ne pas pénaliser non plus les autres membres.

Sur ce, merci aux participants, et merci à la famille Bisel qui nous accueille, et nous permet ces formations via un vidéo-projecteur indispensable !

Hansi - 18/09/2019

 

La téléphonie immobile !

Comme précisé dans notre bilan de la 38ème Foire Eco Bio de Colmar, nombre de nos visiteurs sur le stand nous ont demandé s'il existait des OS libres pour smartphones, et ont été déçus d'apprendre que pour le moment, nous n'avons rien de réellement tangible à leur proposer.

La disparition prématurée (et impardonnable) de feu Firefox OS, seul OS mobile qui donnait réellement la main aux développeurs, en ne forçant pas ces derniers à vendre leur âme à google ou apple, a en effet laissé un énorme vide dans le monde du Libre. Et malheureusement, même si la nature a horreur du vide, dans le cas présent, elle ne semble pas vraiment presser de le combler...

ALlo ?
Est-ce que le mobile ne nous mène
pas (un peu) en bateau ?

Les nombreuses initiatives actuelles, comme Replicant ou /e/, qui se basent toutes sur Lineage OS (le successeur de Cyanogen Mod, lui-même basé au départ sur AOSP, la partie open source d'android), en supprimant les « services » google, ne règlent en rien le monopole effarant de la firme de Mountain View sur l'internet mobile, pour ne pas dire qu'elles l'encouragent stricto sensu.

Pourquoi ? Tout simplement parce que pour créer des programmes utilisateurs, il faut d'abord des outils de développement. Et comme à son habitude, google a joué au départ la carte de l'ouverture pour attirer un maximum de développeurs, via le plugin ADT d'Eclipse (un environnement de développement courant dans le monde du Libre), puis, avec le succès grandissant d'android, l'éditeur a fini par imposer son outil maison (android studio), consacrant sa main mise totale sur le processus de création d'applications.

En outre, développer pour android, toute version confondue, c'est mécaniquement augmenter le nombre d'applications au store de google, et affaiblir encore plus les initiatives concurrentes. Rien à voir avec les webapps de Firefox OS (à ne pas confondre avec les PWA) qui étaient neutres et universelles par défaut, et reposaient uniquement sur les moteurs de rendu web des appareils. On rappellera sur ce point que non content de tuer Firefox OS sans raison valable, Mozilla s'est également empressée de fermer son marketplace, lequel regorgeait d'applications web riches et originales. Une perte énorme pour l'humanité !

En attendant, vous pouvez toujours suivre les bons conseils de la FSFE, choisir un autre magasin d'applications comme F-Droid, et installer des applications 100% libres. Vous pouvez aussi commander un smartphone préinstallé sous Replicant si vous n'avez pas envie de vous fatiguer, et en cherchant un peu, trouver d'autres appareils sans les « services » google préinstallés. Mais implicitement, cela ne règle en rien le problème de monopole ici soulevé !

Quant aux solutions alternatives, elles requièrent des compétences techniques, et un goût du risque certain de perdre son « précieux » si l'installation de la nouvelle ROM tourne au vinaigre. Disons-le franchement : ces solutions s'adressent d'abord aux geeks et autres aventuriers, et non au grand public, désormais prisonnier de deux dealers.

Petit errata par rapport à notre édito initial (merci VFL) : le Librem 5 est bien un cas particulier, puisque tournant sous Pure OS, un dérivé de Debian (la distribution GNU/Linux associative de référence). Cela étant, il faut savoir que la sortie de ce smartphone a été déjà repoussée 2x (elle est désormais prévue au 3ème trimestre 2019), que le prix du smartphone n'est pas donné (même si le matériel a un peu évolué depuis le début du projet), et que pour un premier smartphone alternatif, Purism veut faire beaucoup de choses en même temps. Y arriveront-ils ? On le leur souhaite, bien entendu, mais pour le moment, ce n'est pas gagné.

Firefox OS avait au moins réussi cet exploit commercial de commencer à devenir visible du grand public après 3 ans d'effort. Comprenez que même si une solution libre intéressante devait demain émerger, il faudrait compter au minimum autant d'années avant que le grand public ne la découvre enfin en magasin. Et même là, il faut garder à l'esprit que nombre de devantures sont directement sous la coupe des GAFAM.

Enfin, on voit mal comment la situation pourrait demain évoluer dans le bon sens, tant android est devenu complexe et tentaculaire. Rien à voir avec un Firefox OS qui utilisait ces bons bieux HTML5/CSS3 pour créer des applications web riches, en communiquant simplement via des API Javascript avec tous les capteurs de l'appareil (GPS, accéléromètre, boussole, carte SD, etc). L'idée de Mozilla était simplement excellente, d'autant plus que les moteurs de rendu web sont conçus nativement s'adapter aux périphériques de toute forme et de toute taille.

Mais allons maintenant plus loin, et imaginons un instant que demain, on réussisse miraculeusement à obtenir un smartphone 100% libre. Cela réglerait-il le problème de dépendance aux GAFAM ?

La réponse est bien entendu non, et pour une raison évidente : les services en ligne que les gens ont pris l'habitude d'utiliser en oubliant que la gratuité n'existe que dans le monde des bisounours.

Sur notre forum, nous avons décrit une petite procédure pour couper réellement l'accès à tous les serveurs de google et facebook, et tester le web moderne sans ces deux acteurs (on peut bien entendu étendre la méthode aux autres si besoin). Autant le dire tel que : l'expérience est effrayante !

Exit youtube (quasiment plus aucune vidéo ne passe), des sites web qui mettent des plombes à télécharger les pages, parce que les webmasters de ces sites utilisent systématiquement les outils statistiques de google, ou des fontes de google dans les thèmes wordpress par exemple, sans parler des barres de réseaux sociaux et autres joyeusetés !

la liberté selon les GAFAM
Choisissez bien le bon modèle !

Le bilan de l'expérience est sans appel : le web actuel, sans l'espionnite et autres « services » des GAFAM, c'est un pur retour à l'an 2000, avec un internet lent, des pages introuvables, un rendu partiel, etc. Et même en essayant de réduire au maximum les délais de temporisation (timeout) du navigateur pour tenter d'accélérer le chargement des pages, ça reste d'une lenteur insupportable !

C'est à ce genre d'expérimentation qu'on mesure à quel point les webmasters actuels ont totalement oublié de défendre la neutralité du web. Gardés dans leur ignorance, les créateurs et commanditaires des sites ne se rendent même pas compte qu'en fait, ils participent activement à la grande braderie des internautes, en intégrant des modules ou des thèmes extérieurs. Et c'est bien là tout l'art subtil des multinationales US que d'avoir su placer leurs outils d'espionnage de masse en douce, sous le couvert de la gratuité et de la facilité immédiate, comme toujours !

Peut-on dès lors se passer des services des GAFAM ?

La réponse est heureusement oui, et nous l'avons encore maintes fois évoquée cette année sur notre stand à Colmar : le collectif associatif des « châtons » par exemple, qui propose les mêmes services que les GAFAM, pour quelques € par an - encore faut-il avoir envie de fuir !

Car comme pour les ordinateurs compatibles PC, la préinstallation des applications google sur les smartphones vendus en magasin n'incite pas le grand public à faire le pas vers la liberté. Entre la paresse, l'ignorance, et la gratuité de façade, la vente forcée de logiciels préinstallés en magasin continue bien d'entretenir le duopole en place !

Beaucoup oublient ainsi très rapidement que les services google en ligne (moteur de recherche, cartes, vidéo youtube) collectent :

  • vos mots-clés de recherche
  • les vidéos que vous avez regardé
  • les publicités que vous avez vu ou sur lesquelles vous avez cliqué
  • votre localisation
  • les sites web que vous visitez
  • les applications, navigateurs et matériels que vous avez utilisez pour accéder aux services google

Et pour ceux qui utilisent un compte google, la firme peut encore reccueillir plusieurs informations personnelles, dont :

  • vos nom, date de naissance et genre
  • vos mot de passe et numéro de téléphone
  • vos emails reçus ou écrits via gmail
  • vos photos et vidéos sauvegardées
  • vos documents, feuilles de calcul, et diapositives créés sur Drive
  • vos commentaires écrits sur youtube (enfin : quand google ne les efface pas dans votre dos ! Parce qu'en plus, la firme pratique la censure active des commentaires sans aucune explication et sans aucun recours !)
  • vos contacts
  • vos événements agenda

Pas la peine d'être un génie pour comprendre immédiatement l'effet dévastateur de ce duo infernal, ou d'un côté, « on » surveille tout ce que vous faites, et de l'autre, « on » vous identifie clairement. La firme d'ailleurs ne s'en cache pas, vivant de la publicité ciblée, donc de la revente de vos données analysées au plus offrant. Et comme toujours, tant que les usagers n'auront pas compris qu'il vaut mieux investir quelques € par an dans les services payants des « châtons », point de salut.

Le tableau ne serait pas complet sans parler des « kill switch » (ou Factory Reset Protection) permettant d'effacer les données des smartphones à distance en cas de vol, mesure rendue obligatoire dans 8 états américains depuis 2015, autant dire dans tous les appareils de la planète.

Comme apple ou amazon, google a déjà effacé des applications à distance sans le consentement des usagers, prouvant bien la présence d'une porte dérobée, dont on peut légitimement supposer, sur le plan technique, qu'elle permettrait de « briquer » demain tous les appareils mobiles en quelques secondes. On vous laisse imaginer le désastre, en sachant que la même chose est sûrement possible sur tout matériel informatique contenant des BLOB (programmes binaires) protégés par le secret des affaires au détriment de la sécurité légitime des peuples, d'où la nécessité absolue de matériels libres que nous défendons.

Maintenant ceux qui suivent l'évolution du monde informatique ont depuis longtemps compris que le vrai pouvoir aujourd'hui n'est plus dans le logiciel, les logiciels libres apportant les bonnes solutions de ce côté là : il est dans le matériel et dans les tuyaux ! Ce n'est pas pour rien que les GAFAM investissent massivement dans les câbles sous-marins, les satellites, les pylones de téléphonie, la fibre, etc.

Et côté GAFAM, il faut bien comprendre que racheter ou démolir les sociétés chinoises ou taïwanaises qui fabriquent les composants électroniques du concurrent est chose aisée pour des multinationales US ayant des milliards de $ en réserve, ce qui explique aussi l'absence criante (et la disparition) des petits acteurs matériels alternatifs.

Enfin, l'européen moyen oublie trop souvent les minerais de sang, le travail des enfants, et les conditions déplorables (et parfois mortelles) qui se cachent derrière les publicités et magnifiques devantures des GAFAM, nous promettant un monde meilleur si nous acceptons de troquer notre liberté contre une facilité immédiate secondaire.

Sur ce dernier point, le manque total de synergies entre fabricants de matériels éthiques (comme Fairphone) et développeurs d'OS alternatifs, pose question. Chacun cuisine dans son coin sa petite sauce, et ne semble pas très enclin à s'appuyer sur les forces vives des autres, ce qui freine d'autant la création d'alternatives pro-libre complètes et fonctionnelles.

Mais peut-être qu'un jour à venir, une solution émergera d'autres projets, comme le zerophone, ou le pine64  ?

En attendant, la puissance des GAFAM tient surtout sur l'inconscience et l'ignorance des masses, savamment entretenues, et la plupart des critiques énoncées ici de s'appliquer bien entendu à l'ensemble des GAFAM, et non juste au cas de google.

Autant côté compatible PC, la Ubuntu Mate LTS ou la Mint Mate offrent aujourd'hui des alternatives viables, bien plus ergonomiques et pratiques que windows ou os x. Et nous le voyons bien, même en dehors de nos associations respectives : GNU/Linux a largement progressé, et est devenu un OS grand public comme un autre.

Une nouvelle religion ?
Nouvelle religion ou pathologie ?
(mon précieeuuuuuuxxxxx !)

Autant côté smartphone, les multinationales US ont aujourd'hui un pouvoir total sur le web mobile, du à la fois à leurs complices matériels tenus en laisse (le cas récent d'Huawei, « excommunié » par Trump, est explicite), mais aussi à leurs services préinstallés qui faussent toute concurrence.

Et là, il faut bien le dire : les organismes qui étaient chargés de réguler cette même concurrence dans l'UE ont bel et bien échoué dans leur mission ! Les condamnations des GAFAM, quand elles sont enfin effectives après des années de procédure, sont parfaitement ridicules face aux CA en milliards d'€ des GAFAM, et surtout face à une évasion fiscale annuelle estimée à 100 milliards d'€ pour la seule France !

S'il n'y a plus de concurrence aujourd'hui sur le mobile, c'est bien parce qu'il n'y a pas eu la volonté politique de résister aux envahisseurs, et de soutenir activement des alternatives libres et éthiques. Le nœud du problème est bien l'absence de tout protectionnisme et de toute souveraineté, face à des GAFAM en rangs serrés, dents acérées dehors, qui n'auront bientôt plus aucun compte à rendre aux états grâce au CETA et autres traités à venir.

Et c'est bien là, malheureusement, le web que nous sommes en train de laisser aux jeunes générations, avec un dangereux rapprochement des GAFAM et des états qui annonce clairement la couleur pour la suite. Il suffit d'observer la censure politique déjà active sur les réseaux, ou dernièrement, l'apparition soudaine d'un avertissement sur les vidéos youtube de Russia Today, précisant, je cite : « RT est financée entièrement ou partiellement par le gouvernement russe. », avec un lien wikipedia, encyclopédie dont on rappelle qu'elle est elle-même financée par les GAFAM sous la coupe du gouvernement américain, pour bien se rendre bien compte à quel point on nous prend littéralement pour des cons.

Comme annoncé dans notre conférence à la Foire Éco-Bio il y a quelques années, bientôt, nous ne serons bientôt plus citoyens de France, mais citoyens de google, apple, facebook, amazon ou microsoft. Les multinationales auront complètement remplacé nos états souverains, avec toutes les joies et désillusions que cela suppose. Au moins, on ne pourra pas nous reprocher de ne pas vous avoir prévenu !

À moins évidemment que d'ici-là, les gens se réveillent massivement, en boycottant les GAFAM et leurs complices, et finissent par comprendre que la liberté et l'indépendance du web valent bien quelques € par an ! La liberté a toujours un prix - la question est juste de savoir ce que chacun est prêt à payer pour sauvegarder l'intérêt commun.

Annonces prochaines réunions + FORMATIONS !

Si vous n'y connaissez rien à internet, aux réseaux, à la virtualisation, ou encore au montage vidéo, et bien c'est le moment de venir nous voir pendant ces vacances, puisque nous vous proposons pas moins de 4 formations dédiées, ouvertes à tous, tout niveau confondu !

Le mieux est de venir y participer avec votre machine personnelle, si vous êtes déjà sous OS libre, sinon de travailler avec les personnes présentes sur place.

Ces formations auront lieu au tout début de nos prochaines réunions informatisées, dans la salle de formation de l'hôtel-restaurant La Langmatt, à Murbach-près-Guebwiller, de 13h30 à 15h30, avant la réunion informatisée proprement dite de 15h30 à 20h. Encore un grand merci en passant à la famille Bisel qui nous accueille toute l'année !

  • le 6 juillet : formation à l'installation de GNU/Linux sur PC, avec la partie théorique que nombre de nouveaux arrivants nous ont réclamé. On utilisera la virtualisation KVM intégrée à GNU/Linux pour émuler une installation, ce qui nécessite donc une configuration minimale double coeur processeur et 2Go de RAM (quad core et 4Go conseillés).
  • le 20 juillet : formation sur OpenShot (montage vidéo). Attention : le montage vidéo demande une machine puissante : le quad core et les 4Go sont vraiment le minimum légal pour travailler confortablement !
  • le 10 août : formation sur la ligne de commande, avec une première partie sur le réseau, et s'il reste du temps, approfondissement de la virtualisation KVM.
  • le 24 août : configuration complète d'un pare-feu GNU/Linux destiné à être placé derrière votre box ADSL, pour filtrer les accès et surtout interdire à votre FAI de venir scruter votre réseau local ! Nous parlerons donc aussi de sécurité réseau.

N'ayez surtout pas peur si vous n'avez aucune connaissance technique sur tous ces sujets : le tout est d'être curieux, et de faire l'effort de venir participer. Il est vrai que du point de vue technique, les choses en informatique sont parfois complexes, notamment en entreprise, mais pour un particulier, les quelques connaissances de base et quelques logiques à acquérir suffisent à résoudre les problèmes basiques rencontrés dans le foyer. L'objectif n'est donc pas de vous transformer en administrateur système/réseau, mais de vous donner quelques bases bien utiles pour vous permettre d'évoluer à votre rythme, et suivant vos envies.

Enfin, beaucoup d'entre nous se sont formés « sur le tas », et auraient apprécié d'avoir ce genre de cours plus tôt. Nous vous offrons donc l'opportunité unique de profiter de notre savoir-faire cumulé, et qui sait : peut-être aussi que vous nous apprendrez aussi de nouvelles choses ?

A bientôt !

Hansi - 19/06/2019

 

Bilan de la 38ème Foire Eco-Bio de Colmar

D'abord un grand merci aux organisateurs de nous avoir une nouvelle fois permis de faire la promotion de GNU/Linux et des Logiciels Libres dans le département, et merci également aux associations haut-rhinoises participantes. Comme toujours de très bons contacts avec les visiteurs que nous remerçions également.

Cette année, nous avons noté la visite de plusieurs personnes qui avaient un vieux mac ne pouvant plus être mis à jour sous os x, et dont le navigateur safari ne permettait plus de visiter des sites internet actuels (qui a dit «obsolescence programmée» ?). Bien entendu, nous leur avons aussitôt conseillé de garder leur machine, et de la passer sous GNU/Linux, ce qui permettra sans problèmes de retrouver un PC parfaitement fonctionnel, et pouvant durer des années encore !

Et comme toujours, le meilleur moyen, quand on débute sous GNU/Linux, c'est de venir à nos réunions informatisées respectives pendant l'année avec la machine, afin d'avoir le coup de main de spécialistes qui vous économiseront des heures de recherche inutiles, et sauront répondre à toutes vos questions !

Parmis les très nombreux visiteurs d'autres départements, nous avons retrouvé des bas-rhinois, que nous avons naturellement redirigé vers Desclicks (Schiltigheim) pour les personnes proches de Strasbourg, et le jeune LIS67 pour les personnes proches de Sélestat. Le bonjour en passant à nos amis du Labo 2.20.6 de Haguenau !

À noter aussi une forte demande du côté de Belfort et Montbéliard, dont les anciennes pages de Lolut et du Sequanux pointent désespérément sur du vide depuis quelques années déjà. C'est d'autant plus dommage que GNU/Linux provient du monde universitaire où il est pullule, et que l'UTBM ne manque pas d'étudiants techniquement aptes à organiser des réunions informatisées. On espère donc un réveil du côté de nos amis belfortains et franc-comtois !

Sinon comme d'habitude, nous avons vu passer beaucoup de contacts sur toute la France, ce qui est plutôt normal vu la taille de la manifestation, et bon nombre d'habitués de la Foire, que nous avons «contaminés» tantôt avec succès !

Nous avons encore noté la présence sur la Foire d'Envie Sud Alsace (Illzach), qui propose notamment des ordinateurs complets recyclés sous GNU/Linux (dual core avec 2Go de Ram et disque dur 320Go ou 500Go), pour des tarifs compris entre 59€ l'unité centrale et moins de 90€ pour une machine complète, le tout garantit un an. Bref, des configurations bien adaptées aux petits budgets, permettant sans problème d'accéder à l'internet, et d'utiliser les logiciels courants.

Enfin, une installation de GNU/Linux à signaler pendant la Foire, plus quelques machines optimisées, et quelques conseils d'achat de PC portables sans OS et autres disques durs associés. Nous déconseillons toujours fortement l'achat de PC avec OS préinstallé, considérant windows et os x comme parfaitement inutiles aujourd'hui, surtout quand on voit la facilité déconcertante offerte par le bureau Mate, léger, modulaire, et bien plus ergonomique !

Bref, nous espérons avoir été utiles à nos visiteurs. Chaque année qui passe nous confirme que GNU/Linux prend un peu plus racine chez les particuliers haut-rhinois, avec parfois les enfants qui installent GNU/Linux aux parents, ce qui dénote aussi un certain éveil des jeunes qui nous rassure pour la suite !

Pour terminer, nous avons évidemment eu une très forte demande côté smartphones, pour se libérer d'android et d'ios (et accessoirement des GAFAM). Mais cela, ce sera sûrement dans des éditos à venir...

Merci encore à tous les participants !

Foire Eco Bio 2019

Annonce de la 38ème Foire Eco-Bio à Colmar

Nous aurons l'immense joie et privilège, avec nos partenaires de Wintzenheim et Kunheim, de participer à la 38ème Foire Eco-Bio de Colmar, au parc expo, du 30 mai au 2 juin. Un grand merci aux organisateurs de nous accueillir une nouvelle fois, dans une ambiance sympathique et particulièrement conviviale !

Le thème de cette année est «Diversités ?», un mot que nous connaissons très bien, et pour cause : la richesse du monde Libre est précisément sa diversité ! Mais un exemple concret vaut mieux qu'un long discours. Prenons le format «privateur de liberté» PDF d'Adobe. Sous Windows, les gens utilisent généralement Reader pour gérer ce type de fichier, ignorant qu'il existe d'autres visionneuses plus légères et plus efficaces, comme SumatraPDF par exemple. Dans le monde du Libre, vous ne trouverez pas Adobe Reader, mais un tas de visionneuses PDF, dont plusieurs logiciels permettant la modification du document. Chacun de ces logiciels vous apportera ainsi une interface et des options différentes, vous permettant au final de retenir l'outil qui correspond le mieux à votre usage.

Ainsi dans le monde du Libre, c'est le logiciel qui s'adapte à l'humain, et non l'inverse ! Qui plus est : dans les dizaines de milliers de logiciels libres disponibles gratuitement sur la toile, et couvrant tous les domaines, on trouve de véritables petites pépites d'efficacité et d'ergonomie ! N'hésitez donc pas à venir nous rencontrer et à poser vos questions !

Maintenant pour ceux qui voudraient passer leur ordinateur au libre pendant la Foire, nous proposons également l'installation de GNU/Linux à côté ou en replacement de votre OS préinstallé. Bien entendu, nous visons ici des portables avec au minimum 2Go de RAM et un processeur double coeur. Comptez 2h à 4h environ, suivant le trafic sur le stand. Vous n'êtes pas obligés de rester sur notre stand pendant l'installation, vous pouvez très bien nous déposer la machine et aller profiter de la Foire. Par contre, nous exigeons de ceux qui nous laissent leurs «précieux» en dépôts qu'ils aient au moins fait la sauvegarde de leurs données chez eux, sur un disque USB amovible, au cas où l'opération se passerait mal. Normalement, il ne doit pas y avoir de problèmes, mais on ne sait jamais. Et puis on ne le dira jamais assez : la sauvegarde, c'est O-BLI-GA-TOI-RE ! (et oui...)

Nous pouvons aussi vous fournir un médium d'installation sur DVD, mais désormais, nous les gravons sur demande pour plusieurs raisons. D'abord une raison écologique évidente. Ensuite nous observons que le medium lui-même est en phase de déclin depuis plusieurs années, et que sur les portables récents, il n'est pas rare que le lecteur ait disparu. Enfin, les images ISO des distributions Mint Mate et Ubuntu Mate ne tiennent plus sur un DVD, ce qui nous forcerait à choisir ou l'une ou l'autre des deux distributions.

Une autre solution, si vous venez avec une clé USB vide d'au moins 4Go, est de copier ces images ISO sur votre clé, en la rendant «bootable», c'est-à-dire qu'on peut alors l'utiliser en périphérique de démarrage.

En tout cas, nous espérons bientôt vous retrouver sur notre stand, et qui sait : vous repartirez peut-être même avec un manchot dans votre ordinateur ?

A bientôt !

Hansi - 02/06/2019

 

Pourquoi le Logiciel Libre n'est pas l'open source (feat GAFAM)

«Nous croyons qu'avoir le choix de son dicateur, ce n'est pas la liberté.»
(Richard Matthew Stallman)

Biographie Stallman
La base à lire d'urgence !

Dans ces temps où le mensonge médiatique est devenu la norme du pouvoir, y compris en informatique, la manipulation qui consiste à mélanger sciemment les termes «logiciels libres» et «open source» doit être plus que jamais dénoncée et combattue.

Rappelons tout d'abord les 4 libertés fondamentales propres aux «logiciels libres» :

  • liberté d'exécuter le programme sans restrictions, sur toutes les plateformes, pour tous les usages et tous les usagers
  • liberté d'étudier le programme (ce qui suppose l'accès libre au code source - comprenez à la recette du logiciel), afin d'étudier son fonctionnement, et surtout afin de s'assurer qu'il ne contienne pas n'importe quoi (porte dérobée, virus, bombe logique, etc)
  • liberté de modifier le programme pour l'adapter à ses besoins, le développer ou le corriger
  • liberté de redistribuer le programme modifié, gratuitement ou non, mais toujours avec son code source (obligatoire), afin d'en faire profiter les autres

Sans ces 4 libertés fondamentales, nous qualifions un logiciel de «privateur de liberté», ce qui est en fait le cas de tous les logiciels vendus en magasin, sous forme «binaire» ou «compilée».

Quand vous achetez un programme du commerce, les éditeurs informatiques ne vous donnent jamais accès à la recette de ce dernier. En outre, ils s'octroient le droit, via des licences abusives (que les consommateurs ne lisent jamais...), de prendre la main sur votre machine dans votre dos, et d'en faire ce qu'ils veulent. Télémétrie intrusive et abusive à outrance, effacement à distance (et sans votre aval) d'applications jugées non conformes, blocage ou dérèglement de votre machine via des mises à jour obligatoires mal conçues (dont une qui a notamment conduit à l'effacement de données utilisateur sous Windows 10 - bravo encore à l'éditeur pour ce tour de force !), obligation de placer vos données sur des serveurs distants (cloud) non souverains, obligation d'utiliser des formats de fichiers fermés rendant tout récupération de vos données difficile, etc.

Pour ces braves gens, vous n'êtes rien d'autre qu'un produit sur pattes, tout juste bon à consommer béatement leurs logiciels vendus de force en magasin, parce qu'en bon complice des GAFAM, la Cour de Justice de l'UE a avalisé, en 2016, la préinstallation des systèmes d'exploitation sur les machines, au lieu de forcer la vente de machines nues pour tout le monde, ce qui aurait permis une réelle mise en concurrence, et surtout une réelle information du consommateur, lequel est toujours gardé dans son ignorance crasse, et malheureusement suicidaire pour nos libertés individuelles.

À la dépendance totale aux fournisseurs se greffe encore la location de logiciels, qui permet déjà à certains de vous tondre ou de vous traire à intervalles réguliers. Comprenez qu'à force de consommer des produits numériques sur le mode du «je m'en fous et je ne veux rien savoir», vous n'aurez bientôt plus qu'un simple terminal dans les mains, et plus rien chez vous ! Plus d'ordinateurs ni de données à la maison ou au boulot, plus de vie privée ou professionnelle : comme tout sera stocké chez eux. Ils sauront tout de vous et de nous, et continueront évidemment de vendre ces précieuses informations aux plus offrants, à commencer par les assureurs, les services de renseignements, et les commerciaux, avec les conséquences qu'on observe déjà.

Ainsi la différence fondamentale entre «logiciels libres» et logiciels «privateurs de liberté» ne se limite pas à une simple appellation, mais bien à des projets de société antagonistes. Soit nous reprenons le contrôle de notre informatique, soit nous continuons de jouer les esclaves d'autrui, comme c'est actuellement le cas.

De la même façon, ceux qui tentent aujourd'hui de faire passer les logiciels «open source» pour des «logiciels libres» sont les premiers complices des GAFAM, mais pour bien saisir le problème, un peu d'histoire s'impose.

Dans les années 60, au début de l'ère informatique, les codes source des logiciels étaient tous fournis gratuitement à la livraison de nouveaux matériels. Tout le monde considérait la chose comme normale : les machines n'étaient pas encore au point, les périphériques (clavier, souris, écran, ...) avaient beaucoup de mal à communiquer entre eux, et il était indispensable, pour les informaticiens, de «bidouiller» le code source des logiciels (le vrai sens du mot «hacker», à ne pas confondra avec «cracker» qui signifie «pirater») pour que tout fonctionne normalement.

En résumé : les logiciels naissaient libres et égaux !

Dans les années 80, de jeunes commerciaux aux dents acérées comprennent rapidement qu'ils peuvent se faire du fric en arrêtant de donner le code source gratuitement, et en vendant des logiciels sous forme exclusivement «binaire». Ainsi naissent Apple et Microsoft, et l'accès au code source devient payant. Les logiciels deviennent «propriétaires», et l'obscurantisme devient la norme pour le grand public, qui n'a plus le droit de savoir ce qu'il y a dans sa «boîte noire».

Face à ce cloisonnement des industriels, Richard Matthew Stallman, alors informaticien au M.I.T., pète un plomb dans son labo pour une sombre histoire d'imprimante au code source devenu payant. Comprenant qu'il faut sauver et garantir une informatique «libre» aux générations futures, il créé quelques années plus tard la FSF (Free Software Foundation), une fondation spécifique aux «Free Software», dans le but de promouvoir et développer les «logiciels libres», avec une licence juridique particulière nommée la GPL (GNU Public License), laquelle assure les 4 libertés fondamentales déjà vues. C'est précisément cette informatique de partage, respectueuse des usagers, et démocratique de surcroît, qui donnera naissance, bien plus tard (2002), à notre association, le LUG68 !

Fin des années 90, un certain Éric Raymond, auteur d'un livre à succès dans la communauté libriste, créé une scission avec la FSF, qu'il juge trop sectaire et intégriste, et invente le terme «open source», contre l'avis de Richard Stallman. La fondation OSI est créée pour prendre en charge ces nouveaux logiciels qui sont donc des logiciels non libres, bridés sur une ou plusieurs des 4 libertés fondamentales.

En 1991, avec l'apparition du noyau Linux, rapidement placé sous licence GPL par son créateur Linus Torwalds, les logiciels libres commencent à se forger une solide réputation dans la communauté des «hackers», et les industriels informatique commencent à mesurer le danger du modèle Libre, basé sur le service et l'adaptation des programmes, face à leur économie reposant essentiellement sur la rente et la vente forcée matériel/logiciel en magasin. S'en suit des campagnes de dénigrement et de désinformation intenses, dans les médias et sur la toile, menées par des ours et des trolls particulièrement odieux.

Début 2000, la demande des clients pour le Libre continue d'augmenter, mais bien entendu, les éditeurs commerciaux ne veulent surtout pas entendre parler des 4 libertés fondamentales de Richard Stallman, lesquelles donnent bien trop de pouvoir aux usagers. Ces mêmes industriels font donc semblant d'ouvrir certains de leurs logiciels, à coup de restrictions plus ou moins visibles, mais toujours en gardant la main sur leurs précieux codes sources, rejoignant ainsi massivement la logique «open source» d'Éric Raymond.

Windows 7
C'était pourtant clair !

Début 2010, le succès des logiciels libres est devenu tel chez les clients qu'il est devenu impossible pour les industriels de l'informatique de continuer à les dénigrer. Les éditeurs calment donc le jeu, du moins en apparence : il ne s'agit plus de traiter ouvertement GNU/Linux de «cancer» ou de cracher sur les «logiciels libres» en public, mais beaucoup plus subtilement, de noyer les «logiciels libres» dans «l'open source» industriel, histoire de bien faire oublier les 4 libertés fondamentales propres au Libre.

En parallèle, comprenant qu'il leur est impossible de stopper l'avancée du noyau Linux et des logiciels GNU, les industriels commencent à rejoindre massivement la fondation Linux qui s'occupe du noyau du même nom. Si certains se paient un siège onéreux comme membre platinum du CA, tous comprennent qu'il leur sera impossible de noyauter la fondation à leur seul bénéfice, et qu'il vaut donc mieux grappiller quelques pourcents du gâteau commun, plutôt que de se retrouver isolé et battu à plate couture par un noyau Linux qui a définitivement gagné la guerre. Ce n'est donc pas une capitulation officielle. Mais cela y ressemble beaucoup !

Nous sommes désormais en 2019, et force est de constater que les stratégies de désinformation des éditeurs continuent, pour ne pas dire qu'elle n'ont jamais été aussi féroces et systématiques.

Première manipulation déjà dénoncée : certains journalistes ont pris l'habitude de confondre sciemment «logiciels libres» et logiciels «open source» dans leurs articles, ne laissant aucun doute quant à leurs financeurs respectifs. Et tout le problème ici est que les jeunes libristes, qui ne connaissent pas (encore) toute l'histoire du monde Libre, ont cette mauvaise tendance à mordre parfois à l'hameçon.

Il faut préciser qu'en France, entre les sociétés spécialisées pour redorer l'image des industriels, la collaboration pleine et entière de nombreux journalistes, et des médias mainstream désormais tous tenus en laisse, l'espace de libre expression n'a jamais été aussi ténu, et la désinformation aussi omniprésente.

Protégés par le droit des affaires et des lois toujours plus liberticides pour les peuples, les «trolls salariés» sont heureusement faciles à détecter sur la toile : refus de corriger leurs articles, entêtement gratuit devant l'évidence, techniques classiques de détournement de sujet, de victimisation, de débordement, etc. Et le pire, c'est qu'on en trouve même sur les forums libristes connus !

Comme il convient naturellement de ne pas laisser ces braves poilus réécrire l'histoire à la convenance de leurs mandataires respectifs, le plus simple est de s'inscrire sur ces sites et de réagir/corriger les articles/commentaires de désinformation qui s'y trouvent, en restant évidemment poli.

Seconde manipulation visant à affaiblir le libre : cachez-moi ce Richard Stallman que je ne saurais voir !

Et oui : une autre manipulation devenue courante consiste à aller régulièrement interviewer ou relayer des informations sur Linus Torwalds, le créateur du noyau Linux, en oubliant toute mention sur Richard Stallman, sans qui le noyau de M. Torwalds serait sûrement resté un projet mort-né en 1991 !

Il faut dire que M. Torwalds n'est pas un libriste, mais un ingénieur talentueux ayant utilisé la licence GPL pour accélérer le développement de son noyau logiciel. Dis plus simplement : M. Torwalds n'en a rien à cirer des «logiciels libres» : c'est juste un opportuniste de talent, qui a su utiliser les autres pour satisfaire sa propre ambition : créer le meilleur noyau logiciel du monde, ce en quoi il a parfaitement réussi.

M. Torwalds l'a d'ailleurs prouvé à maintes reprises : malgré ses indéniables talents aguerris de développeur, ce type est parfaitement nullissime sur le plan humain, et ne défend jamais aucun projet de société. Donc pour les GAFAM, ce type est parfaitement fréquentable et à mettre en avant.

À l'inverse, M. Stallman défend le pouvoir des usagers sur leur informatique, qui est le vrai enjeux du XXIè siècle, parce qu'il ne peut pas y avoir de démocratie avec une informatique contrôlée par autre chose que des hommes libres et souverains ! Et c'est précisément cette vision plus démocratique et sociale qui vaut à M. Richard Stallman d'être systématiquement boycotté médiatiquement. Chacun est ensuite libre de partager ou non la vision et les idées de la personne, mais qu'on l'aime ou qu'on le déteste, M. Stallman reste quelqu'un de terriblement logique et de parfaitement réfléchi dans ses propos.

La philosophie qu'il véhicule depuis toujours se base d'abord sur un bon sens commun que beaucoup veulent aujourd'hui voir disparaître, parce que dans le monde ultra-libéral de l'UE, pour qui tout doit se vendre et s'acheter, y compris les êtres humains eux-mêmes, toute critique populaire et toute vision sociale ou démocratique est une insulte à leur génie méconnu et incompris.

Si vous n'êtes pas encore convaincus, allez donc comparer le nombre d'interviews de Torwalds et Stallman dans les magazines informatiques français. Vous vous rendrez très vite compte de l'omerta médiatique infâme subie par Stallman, laquelle n'est pas sans rappeler l'omerta médiatique subie par les partis réels d'opposition à l'UE. Dans les deux cas, l'arme du déni généralisé a pour seul but de cacher au grand public tout ce qui gêne le système en place.

Troisième manipulation évidente : ceux qui abrègent GNU/Linux en Linux quand ils parlent du système d'exploitation.

C'est un vieux débat, même entre nous. Linux n'étant que le noyau du système d'exploitation GNU/Linux, difficile à prononcer, il est vrai. Même les libristes les plus âgés ont tendance parfois à oublier que sans le GNU, Linux n'est rien. On connaît bien l'exemple d'android, basé sur noyau Linux, mais totalement bridé dans ses couches supérieures par Google, donc au final un système «privateur de liberté» de plus pour le consommateur.

De notre côté, chaque fois que nous oublions le GNU, c'est un cadeau gratuit que nous faisons aux GAFAM. Mais peut-être devrions nous trouver un autre terme plus simple à prononcer, comme GLINUX ou LIGNUX ? Après tout, ce ne serait que justice auprès de Stallman, et cela éviterait l'amalgame avec le noyau...

Troisième manipulation courante dans les merdias : l'abréviation de GAFAM (Google / Apple / Facebook / Amazon / Microsoft) en GAFA chez les disciples de Microsoft, parce qu'il faut protéger le gourou Gates, l'ours Ballmer et le crotale Nadella !

On ne va pas reprendre tous les éditos sur le sujet (il vous suffit d'aller les lire !), mais il est évident que Microsoft bénéficie, à Bruxelles comme à Paris, d'un passe-droit totalement indécent, qui mène à la dépendance de tous les européens, et à leur surveillance généralisée, dès le plus jeune âge, sauce 1984. En outre, il est curieux qu'on parle souvent de l'évasion fiscale chez Apple ou Google, mais jamais chez Microsoft. Dans quelques années, on nous dira sûrement que M. Le Drian n'est jamais allé en Irlande pour signer le premier contrat Open Bar, en vendant notre armée à l'envahisseur...

Entre les ignorants nourris à la propagande du système, reprenant en cœur le «GAFA» entendu à la radio devant leurs proches pour faire genre, et les collabos réellement payés pour sauver le soldat Microsoft, vous aurez vite fait de cerner les gens de bonne foi, qui font l'erreur par bêtise, et qui se corrigeront d'eux-mêmes.

Une bonne piquouze !
C'est pour qui la bonne grosse piquouze
de logiciels libres ?

Dernière manipulation de cet édito : citer constamment les produits et formats bureautiques de Microsoft, au lieu d'utiliser les termes génériques de «traitement de texte», «tableur», «logiciel de présentation», «base de données».

On ne va pas de se mentir : cela démontre d'abord un manque évident de culture informatique, sachant que la suite bureautique LibreOffice est aujourd'hui largement présente dans le monde professionnel. Ensuite il n'y a rien d'intelligent à suivre les moutons et les chèvres à l'abattoir, en se ruinant pour une suite bureautique devenue inutile ! Ceux qui en sont encore au stade de dénigrer gratuitement LibreOffice devraient d'urgence prendre des cours de bureautique, et rattraper leurs 20 ans de retard ! Enfin, les habitudes de nommage sont surtout le signe d'un conservatisme et d'une paresse intellectuelle, peu compatibles avec le monde informatique.

Ne dites donc plus «J'ai fait un powerpoint» mais plutôt «J'ai fait une présentation» ou «J'ai fait un diaporama». On fait des feuilles de calcul dans un «tableur», pas besoin de nommer «Calc» ou «excel». Idem pour les documents «texte», générés via un «traitement de texte» ou une «suite bureautique». Pas besoin de nommer «Writer» ou «word».

Plus globalement, dépendre aujourd'hui d'un seul type de fournisseur est parfaitement idiot, et même dangereux par les temps qui courent. L'uniformisation n'est jamais une richesse, juste une perte sèche de diversité.

En conclusion, il est donc de notre devoir, en tant qu'association libriste :

  • de rappeler désormais, et dans toutes nos conférences et manifestations, que «l'open source» industriel n'a rien à voir avec les «logiciels libres» que nous défendons !
  • de dénoncer systématiquement les médias qui désinforment sciemment et quotidiennement leurs lecteurs, en invitant cordialement leurs journalistes à relire d'urgence la Charte de Munich.
  • d'utiliser systématiquement le terme «GNU/Linux» et non «Linux» quand nous parlons du système d'exploitation libre, et que nous le présentons à des tiers. Cet aspect est vraiment fondamental, car c'est bien le GNU qui donne tout son véritable sens à notre association. Nous ne sommes pas là pour faire la promotion de l'open source, et rentrer dans le sale petit jeu des industriels concernés, pour qui le logiciel libre est l'ennemi à abattre.
  • d'utiliser systématiquement le terme «GAFAM» et non «GAFA», parce que nous n'avons pas aucune action chez Microsoft, ni chez aucun des GAFAM.
  • de continuer d'expliquer la licence GPL et ses 4 libertés fondamentales qui distinguent définitivement le monde des «logiciels libres» du monde «open source».

Comme les gilets jaunes depuis des semaines, nous ne lâcherons rien, et nous continuerons d'éduquer les gens comme le faisons depuis 17 ans, parce que le peuple français n'est pas un troupeau de mouton ou de chèvre qu'on peut tondre ou traire ad vitam eternam. Les gens ont le droit de savoir que l'UE, non contente de trahir à répétition les «logiciels libres» et la démocratie depuis 20 ans, n'a cessé de dérouler le tapis rouge aux GAFAM, en se couchant platement devant M. Gates et ses associés !

Le véritable obstacle à la diffusion massive des logiciels libres est / a toujours été purement politique. Et le problème de fond reste toujours le même : la liberté et la démocratie ne sont pas des phénomènes naturels, et ne peuvent s'obtenir que par la force. Chaque fois qu'un peuple baisse la garde, et oublie de défendre sa souveraineté, on voit apparaître des gens peu recommandables prendre les rênes, et mener les gens au désastre.

De notre côté, nous proposons depuis 17 ans de vous aider à libérer votre informatique de l'emprise des GAFAM, via nos réunions informatisées, pour installer GNU/Linux sur vos machines. Mais c'est à vous d'être convaincu de la démarche, pour vous, pour vos proches, et pour notre pays. Si nous voulons ensemble affaiblir les GAFAM, commencons déjà par ne pas consommer leurs produits ! Voilà en tout cas ce que nous vous vous proposons, en espérant vous avoir convaincu.

Forum social du Florival

Forum social

Comme chaque année, nous aurons donc le plaisir de participer au Forum Social de Guebwiller, salle 1860, 25 Rue de Reims, le dimanche 12 mai, à partir de 13h30, sur invitation du Collectif Citoyen.

À noter que nous pouvons désormais installer GNU/Linux (Ubuntu ou Mint au choix) sur votre machine durant la manifestation, à condition de venir en début d'après midi, et si possible de vous être annoncé préalablement par email, histoire de ne pas non plus nous retrouver submergé le jour même !

N'oubliez pas non plus, dans ce cas, de faire la sauvegarde de vos données sur disque dur USB amovible, histoire de ne pas perdre de temps sur place le jour J. Comme toujours, l'installation est gratuite et bénévole, les risques restant à votre charge, car même si notre savoir-faire cumulé nous permet de faire les choses correctement, le risque zéro n'existe pas en informatique ! C'est donc à vous de prendre les devants, et de toute façon, les gens qui ne font jamais leur sauvegarde se condamnent eux-même à perdre leurs données tôt ou tard, tout OS confondu !

Sur ce, il y aurait encore beaucoup à dire sur l'informatique actuelle et ses nombreux travers qui sont en train de nous mener vers une société totalitaire de type «1984». Mais pour cela, le plus simple est de venir nous rencontrer sur le stand, afin que nous puissions en discuter tranquillement !

A bientôt !

Hansi - 07/04/2019

 

Soldes de printemps en AARCHLOR !

C'est avec grande consternation que nous avons donc appris, ce mardi 12 mars, par voie de presse, que M. Rottner, président de la grande région AARCHLORR (on vous laisse chercher la signification pour ceux qui ne la connaissent pas déjà), a choisi de dilapider notre argent en allant offrir 100 000 PC flambant neufs à toutes les classes de seconde !

Rappelons que ce n'est pas le premier politique à prostituer ainsi nos têtes blondes aux GAFAM. Avant lui, le triste Richert avait fait de même, après avoir trahi le vote haut-rhinois de 2013 pour lequel il fut récompenser par ses copains européistes, en étant nommé président de la nouvelle grande Région, et ce jusqu'à sa démission en 2017, prouvant au passage que les européistes n'en ont plus rien à foutre du résultat des urnes.

Déjà les netbooks d'alors, distribués aux élèves, s'étaient avérés des merdes bourrées de logiciels privateurs de liberté, et karchérisés de tout logiciel libre, ça va de soi. Mais juste avant de foutre le camp, M. Richert remis une dernière fois le couvert, avec un marché portant sur 245 000 licences bureautiques Microsoft, pour un montant inconnu (le contribuable n'a pas le droit de savoir), face à la suite bureautique LibreOffice, gratuite, performante, utilisée en milieu professionnel et étatique, et seule suite bureautique (avec OpenOffice) tournant sur les 3 systèmes grands publics principaux, comprenez : réellement interopérable.

On se rappellera enfin de la trahison de M. Hollande et de Mme Najat Vallaud-Belkacem en 2016, avec la signature d'un partenariat Éducation Nationale / Microsoft sans appel d'offre. Bref, les années passent, et la prostitution de nos politiques aux multinationales est devenue une évidence cinglante. Il est vrai que choisir du GAFAM américain sur étagère est sûrement plus rémunérateur pour sa carrière post-politique, et surtout moins compliqué que de créer des emplois français, en soutenant un peu les professionnels du monde libre présents sur tout le territoire, et qui n'attendent que cela ! Circulez - tout va bien : le taux de chômage n'est pas encore à 99% !

Un rapide calcul des 24M€ ici concernés, divisé par 100 000 familles, nous amène à des machines à 240€ l'unité. On retrouve donc de vulgaires netbooks «jetables», sans aucun intérêt pour ceux qui avaient déjà une machine plus puissante à la maison (et ils sont nombreux), et sans aucun intérêt supplémentaire pour ceux qui n'en avaient pas (puissance de calcul trop faible, et sûrement impossibilité de changer la batterie, le disque et la RAM, comme on l'a déjà vu sur la première fournée de machines sponsorisées par la Région). Ces remarques sur la fermeture du matériel ne sont d'ailleurs pas propres aux machines achetées par la Région. Grâce à la redoutable efficacité de Bruxelles la merde informatique «packagée» est en effet devenue la norme de base sur tous les étalages européens !

N'oublions pas non plus que les familles qui avaient joué les cobayes de la première fournée avaient du verser de leur poche 180€, lesquels venaient compléter les 100€ de la Région, autrefois distribués aux familles pour les fournitures scolaires. Certains voudront sûrement affirmer que c'est là un progrès que la Région sponsorise maintenant le prix de l'ensemble. C'est oublié que l'argent de la Région, ce sont nos impôts et les vôtres ! Déjà sous Richert, on spoliait les contribuables alsaciens de 100€ pour imposer des machines de merde dans les écoles. Maintenant, on les spolie de 240€ - mais c'est toujours le même matériel de merde ! On n'arrête pas le progrès certes, mais lequel ? Quand on voit des ministres qui ne savent pas qu'un hectare est un carré de 100mx100m, et d'autres qui alignent des «fôtes de congujaisons» immondes au tableau, devant des élèves amusés ou médusés, on mesure à quel point la propagande du régime est désormais publique et sans vergogne.

Vous comprendrez donc tout notre mépris à l'attention de M. Rottner et de ses complices devant cette décision débile, au moment où le monde du libre offrent tout le nécessaire côté logiciels, y compris nombre de logiciels éducatifs créés par des profs, et où on pourrait créer des centaines d'emplois de techniciens (et peut-être des milliers) pour monter nous-mêmes des machines de qualité, durables et réparables, parce que les portables, à la moindre panne, c'est la benne à ordures - et tout le monde le sait ! Et là je ne parle pas des emplois ingénieurs pour créer d'autres logiciels ou améliorer l'existant ! Allez : un petit devoir maison pour nos lecteurs les plus courageux : à 30 000 € bruts annuels le salaire moyen, vous faites vivre combien d'emplois français avec 24M€ ?

Passons maintenant aux résultats, puisqu'on nous vend le numérique comme la solution miracle de l'éducation nationale. Ce numérique si «parfait» que certains politiques rêvent déjà de remplacer ces «gauchos» de profs «communistes» par des machines «intelligentes», lesquelles «formeront» l'enfant dans le plus pur «moule» européiste, et préviendront automatiquement les autorités de toute déviance intellectuelle liberticide, remettant en cause la doxa du régime bruxellois ! L'idée de virer les profs n'est pas neuve, certes - mais l'informatique actuelle la rend désormais réalisable, à défaut de la rendre réaliste.

Pour en revenir aux résultats du numérique côté scolaire, tous les profs le reconnaissent, c'est 0/20 ! Déjà pour faire décoller un ado de son ordinateur, tous les parents savent qu'il faut l'affamer, lui couper la flotte, et surtout faire sauter le disjoncteur principal. Plus sérieusement, le fait est que la majorité d'élèves a déjà bien trop d'écrans devant les yeux en journée, et qu'il est débile, après avoir interdit le smartphone au collège, d'offrir aux lycéens un bel écran tout neuf, encore plus grand que le précédent !

Le numérique a un autre travers évident : l'impossibilité de se concentrer 2h d'affilée sur un travail, parce que le téléphone portable, la tablette et l'ordinateur sonnent toutes les 5mn, et invitent aux loisirs de toutes sortes, bien plus affriolants qu'un exercice dantesque de maths, de physique ou pire encore : de français ! À force de mettre le numérique constamment en avant, la jeune génération a aussi de plus en plus de problèmes avec le papier. Soyons honnêtes : dans la mentalité «djeuns», les bouquins, c'est pour les vieux» (comprenez ces fossiles de parents qui n'y comprennent rien et qu'il est si facile de truander) ! «Notre génération est bien trop intelligente pour de la vulgaire cellulose recyclable ! Le numérique et sa pollution écologique infâme ? Mais parce nous le valons bien, c'est évident !»

Comprenez aussi que dans «la génération fabriquée par le tout numérique, nos jeunes ne sont pas complètement dénués de bon sens commun, bien au contraire. Quand un prof leur donne un devoir en plusieurs parties, ils s'organisent aussi sec à plusieurs, chacun prenant en charge une partie de l'exercice, et échangeant ensuite ses résultats avec les autres. Avec les téléphones portables, truander ses profs et ses parents est devenu un jeu d'enfant au quotidien ! Prendre une photo de la feuille du voisin pour y pomper les mêmes âneries, mots pour mots, sans même réfléchir à la véracité de la réponse du quidam, conduit ainsi à une fatale uniformisation des copies, largement dénoncée côté profs. Côté conneries dans les corrections, on a quitté la stratosphère pour la mésosphère, et on atteint doucement la thermosphère, à la limite de l'espace. Comme disait Gabin dans «le Pacha» : «quand on mettra les cons sur orbite, t'as pas fini de tourner».

Mais le plus triste dans l'histoire, c'est que même dans la triche, nos jeunes sont devenus stériles, incapables de la moindre imagination. Le message à la «Djeuns» génération sera donc le suivant : trichez si vous voulez, mais de grâce : soyez créatifs et critiques, même dans le mensonge ! Montrez nous que vous n'êtes pas des processeurs 8 bits, mais des 64, 128, 256, voire des Q-bits quantiques ! Épatez-nous dans l'art subtil du faussaire ! Vous pouvez faire mieux que nos politiques actuels : c'est juste une question de volonté !

Maintenant si on voulait rester logique jusqu'au bout, le portable devrait être banni de tout le milieu scolaire, lycée et fac compris. Face aux drogués de la triche adulescents, pour qui la paresse intellectuelle et les jeux en ligne sont devenus le modus operandi du quotidien, le remède de cheval est malheureusement la seule solution pour remettre les accrocs en selle, et leur faire comprendre que la vie réelle ne repose pas sur la stratégie Ducobu/Léonie, ou la fuite éperdue dans le monde virtuel.

Quand le numérique passe son temps à solliciter sans arrêt notre cervelat - pardon : notre cerveau - il nous rend con. C'est une évidence.

Entendons-nous bien : fondamentalement, les ados actuels ne sont ni plus idiots ni plus intelligents que nous le fûmes à notre époque. Le numérique les rend juste plus paresseux et plus futiles, et tous les profs le constatent : la jeune génération a beaucoup plus de difficultés à mémoriser des savoirs sur le long terme, ce qui est plutôt logique puisqu'elle passe ses heures à sauter du coq à l'âne. Quant à mesurer la part de responsabilité du numérique dans la baisse de QI, constatée par les chercheurs, il faut juste espérer que les dégâts des écrans ne seront pas irréversibles, sans quoi, on finira réellement par obtenir des crétins en bout de course.

En outre, le récent retrait des maths du programme de première, sur un modèle anglo-saxon «à la carte», ne laisse rien présager de bon quant au niveau logique des futurs bacheliers et étudiants. Là encore, le choix politique de ne pas embaucher de profs de math pour des raisons économiques évidentes, en créant d'un côté une filière «spécialité maths» qui sera plus exigeante que la section S classique, et de l'autre une myriade d'élèves maintenus loin du raisonnement mathématique, finira forcément par aboutir à une majorité de gens plus «légers». Et ce n'est sûrement pas anodin en calcul électoral. Un électeur trop «critique» est dangereux pour «l'UESS en marche».

Ne vous y trompez pas : la mise en place du drapeau européen obligatoire dans les écoles est la continuité logique dans l'enrôlement de nos enfants. Rappelons que notre Constitution ne reconnaît que le drapeau français, et qu'il est déjà illégal de voir le drapeau européen flotter dans nos lieux publics, notamment dans nos mairies. En outre, la «propagande européiste» se garde bien de communiquer sur le passé nazi du premier président de la CEE, ou encore sur les financements américains de Monnet et Schumann, cf. le dernier livre de M. De Villiers pour les plus intéressés. On connaît encore la Confédération Européenne des Syndicats, payée pour détourner la colère populaire vers l'élysée, en épargnant les véritables responsables planqués au chaud à Bruxelles, ou encore la propagande quotidienne que l'on observe dans la rue ou dans des projets financiers, prétendant que l'UE finance ou soutient une action, alors que dans les faits, c'est juste une partie de nos impôts qui nous revient, amputée d'au moins 9 milliards d'euro... Réécrire l'histoire est bien la marque de fabrique des dictatures, et il faut toujours garder à l'esprit que la machine UE consomme, mais ne produit rien.

L'interdiction de redoubler enfin a aussi fait ses victimes, avec des élèves de 20 ans qui font 3 fautes de français à la ligne, dont de simples accords de pluriel, quand d'autres ne maîtrisent toujours pas la table de multiplication élémentaire à 25 ans ! Rappelons que cette interdiction a été mise en place à l'époque parce que la France ne voulait plus mettre les 30k€/redoublant nécessaires. Par contre, gaspiller 24M€ dans du matériel inutile, comme le fait ici M. Rottner, ne pose aucun problème à personne. Cherchez l'erreur.

En dehors d'un système éducatif qui n'a plus les moyens humains nécessaires pour parvenir aux objectifs souhaités, l'autre réalité tabou est que nombre de parents sont bien trop heureux de laisser leur progéniture face à des écrans pour avoir la paix dans leur petit coin, notamment après une journée de dur labeur. Et là il faut arrêter de rêver : sans un travail personnel suivi à la maison, l'élève ne peut tout simplement pas progresser. Pas de miracle : tout apprentissage demande un effort suivi.

Il serait peut-être aussi intéressant d'étudier plus les corrélations sociologique entre recompositions familiales et réussite scolaire des élèves. Comment en effet demander une stabilité de vie et d'esprit à des jeunes dont la cellule familiale ne cesse de se décomposer/de se recomposer, au gré des mœurs de leurs aînés ? Quand on voit dans certaines classes qu'il n'y a plus qu'un enfant vivant encore avec ses deux parents biologiques, pas la peine d'être un génie pour comprendre qu'il y a quand même quelque chose qui cloche dans notre société. Mais c'est un autre débat.

Tout cela pour dire que le numérique n'est pas entièrement responsable non plus de l'échec scolaire qui va croissant. Que les élèves apprennent à vivre avec le monde numérique est une nécessité de l'époque, personne ne dira le contraire. Mais quand on voit des adultes sur la route, en train de lire ou de taper un texto au volant, ou de téléphoner en roulant alors même que la loi l'interdit explicitement, on se demande parfois qui est le véritable adolescent, et qui est l'adulte responsable. Le jour où les gens comprendront que l'informatique n'est pas un jeu, mais une arme économique redoutable se retournant souvent contre nous, on aura déjà bien progressé dans les mentalités.

Comprenez également que les comportements immatures de nos congénères ne cessent de nous surprendre, de nous horrifier ou nous horripiler. En quelques années, le téléphone portable est devenu la drogue dure du XXIème siècle, et nombre d'adultes sont tellement accrocs qu'ils n'arrivent même plus à sortir sans ! Que peut-on réellement attendre côté enfants, quand les parents se droguent aux GAFAM, 24/24h et 7/7j ?

On continue de vendre des ordinateurs comme de l'électro-ménager de base alors que ces engins sont tout sauf des appareils anodins et sans danger, pour soi comme pour ses proches. Bien entendu, ceux qui vendent le rêve informatique se privent bien de la moindre formation à l'outil. Personne n'explique aux gens que l'informatique s'apprend et n'est pas innée. Ce n'est pas non plus parce qu'un jeune sait monter ou réparer sa machine qu'il est soudainement un informaticien chevronné. Arrêtons la plaisanterie : il faut des années pour faire un administrateur système/réseau de métier, et beaucoup de travail personnel associé. La jeune génération a certes plus de facilité à manipuler les réglages de base dans les appareils, mais elle est très loin d'en maîtriser les tenants et aboutissants ! Vous pouvez toujours avoir le permis de conduire et rouler avec votre voiture autant que vous voulez : ce n'est pas pour autant que vous maîtrisez les composants de votre véhicule (sauf si vous êtes garagiste, bien entendu !).

Une formation minimale à l'informatique devrait quand même être la base absolue avant d'accéder à l'achat d'une machine. Entre les marchands de rêve qui ne veulent pas éduquer les acheteurs, et les acheteurs eux-mêmes qui refusent l'évidence de devoir se former pour maîtriser l'outil, chacun se renvoie la balle avec le résultat nul que l'on connaît.

Vous aurez compris que le problème éducatif est un problème de société beaucoup plus global, parce que nous avons pris de mauvaises habitudes d'assistanat avec un internet omniprésent, parce qu'on nous a vendu le numérique comme l'outil miracle du XXIè siècle qu'il n'est pas, parce que l'informatique est aujourd'hui dans les mains de gens peu scrupuleux qui espèrent demain vous louer vos logiciels et détenir l'ensemble de vos données jusqu'à votre ADN - «pour votre sécurité» (encore et toujours) - et surtout : la leur.

En conclusion, M. Rottner n'a décidément rien compris aux enjeux du numérique que sont l'indépendance et la souveraineté de notre pays, face à des GAFAM qui n'en finissent plus de nous spolier nos données. Et c'est malheureusement le lot de tous les européistes trop «subtils», à snober les logiciels libres et gratuits que nous proposons dans nos associations respectives, et qui ont largement fait leurs preuves en milieu professionnel.

Rappelons enfin que les grandes régions, créées par l'UE, sont devenues la chasse gardée des GAFAM, et l'UE de prouver une nouvelle fois son évidente nocivité pour la libre concurrence, avec en plus une évasion fiscale estimée à 100 milliards d'€ annuels pour notre économie, évasion impossible à juguler, parce qu'il faut l'unanimité des 27 états membres pour modifier les traités européens, et que jamais le Luxembourg, les Pays-Bas ou l'Irlande n'accepteront qu'on touche à un cheveu de leurs protégés !

Quant aux GAFAM, ils se délectent de voir leurs ânes européens tirer tous dans une direction opposée, en enlisant de fait toute possibilité de réformes fiscales, en particulier sur le contrôle des capitaux ! La chimère d'une «autre europe» qu'on nous sert depuis plus de 30 ans n'a jamais marché, et ne marchera jamais, parce nos états ont des langues, des cultures, des histoires, des mentalités bien trop distinctes pour être unifiées. En Europe, chaque état continuera toujours de défendre son intérêt propre face aux autres, et au final, c'est bien l'union forcée qui fait notre faiblesse, parce que non seulement, nous ne sommes plus maîtres de nos lois, mais parce qu'en plus, ceux à qui nous avons transféré notre pouvoir législatif, en 1992, travaillent désormais ouvertement contre nous !

Quant à supprimer les états nations, comme s'y emploie Bruxelles avec les grandes régions, ou encore M. Rottner avec sa Collectivité Européenne d'Alsace, dont le simple nom ne laisse planer aucun ambiguïté quant à sa soumission, c'est oublié qu'une grande région pèsera toujours moins dans la balance que son état nation d'origine. Ce n'est pas un hasard si l'UE soutient ouvertement les autonomistes de tous bords contre les états nations, comme on l'a vu en Catalogne, et comme on le voit chez nous. Et si les Britanniques se barrent dans les semaines qui viennent, c'est bien qu'ils ont de très bonnes raisons !

À notre niveau, nous ne pouvons que prévenir le grand public de ce qui se passe, en essayant d'expliquer aux gens pourquoi ils ne trouvent toujours pas d'ordinateurs sous GNU/Linux dans les magasins, et comment Bruxelles s'est totalement corrompue aux GAFAM, sans espoir de retour.

Pour le reste, si les consommateurs veulent continuer à ruiner leur pays, en gardant la tête dans le sable, et en consommant béatement du GAFAM, sous le faux couvert du «Je n'ai pas le choix», excuse aujourd'hui totalement bidon, c'est leur affaire. Nous continuerons quant à nous de proposer des solutions logicielles libres, riches et gratuites, et surtout respectueuses de l'usager, parce que nous ne souhaitons pas finir comme les grecs, spoliés par les banques et leurs traîtres de dirigeants, travaillant pour une mafia de banquiers et de nantis.

Hansi - 14/03/2019

 

Quand l'UE est pavée de RPGD

Pêche au con
Victime innocente de la facilité immédiate.

Tout le monde se souvient du combat juridique entre la justice américaine et un GAFAM bien connu, la justice américaine demandant à sa multinationale un accès aux données d'un tiers, stockées sur des serveurs situés en Europe, et le GAFAM concerné refusant de fournir ces données au juge.

Mais ça, c'était avant...

Désormais, avec le CLOUD Act (Clarifyng Lawful Overseas Use of Data Act), les instances américaines se sont définitivement octroyées le droit extra-territorial d'aspirer et de consulter les données stockées par leurs firmes, y compris celles situées sur le sol européen, donc français !

Nous vous conseillons donc, plus que jamais, d'utiliser massivement les collectifs de type «châtons» pour y stocker vos photos, documents, musiques, vidéos, et autres fichiers partagés.

Certes : cela coûte quelques euros par mois. Mais entre nourrir des puissances étrangères, ou passer en mode résistance en utilisant des logiciels libres partout où cela est possible, et en gardant la main sur nos données, libre à vous de décider de l'avenir de vos enfants (et du votre par la même occasion, car ce sont aussi vos choix technologiques qui font votre emploi d'aujourd'hui et de demain).

Quant aux entreprises qui stockent leurs éléments stratégiques sur les clouds des GAFAM, elles se sont déjà «suicidées», mais elles ne le savent pas encore. C'est juste une question de temps.

Là où cela devient cocasse, c'est de savoir que le Cloud Act est en fait paru 1 mois avant l'entrée en vigueur du RGPD ! Alors que l'UE tente désespérément, depuis des mois, de nous vendre son torchon comme une réussite majeure, tout le monde a bien compris que les GAFAM, premiers concernés, n'en ont strictement rien à foutre des délires de leurs petites souris de laboratoires !

Une fois encore, ceux qui prétendent que l'UE nous protège de l'impérialisme américain peuvent donc remballer direct leur argument bidon. Autant un pays souverain, comprenez hors de l'UE, peut imposer SA loi sur SON sol, et protéger ses habitants, par des lois contraignantes. Autant l'UE n'a même pas été capable d'imposer aux GAFAM un simple câble USB universel de recharge pour tous les modèles de smartphones ! Est-il nécessaire d'en rajouter ?

C'est lamentable que des gens doués d'un cerveau refusent de telles évidences qui crèvent pourtant les yeux. Mais s'il fallait vraiment résumer les actions de l'UE en une phrase, ce serait sans réserve «Le chemin qui mène à l'enfer est pavé de bonnes intentions». M. Donald Tusk (dont on appréciera la consonnance très européenne) peut donc toujours promettre «l'enfer» au anglais, nombre de gilets jaunes ont déjà compris que le seul et véritable enfer pour la France, c'est l'UE elle-même.

En 2002, lors de la création de notre association, on espérait une autre Europe plus sociale et démocratique. Force est de constater que 17 ans plus tard, on n'en attend plus rien du tout, et c'est même tout l'inverse que nous avons obtenu ! Les grandes régions sont un cadeau commercial fait aux GAFAM. Sarkozy puis Hollande ont respectivement vendus la souveraineté de notre armée à l'OTAN via les contrats Open Bar, et l'éducation nationale à Microsoft via un partenariat sans appel d'offre. Et nos nombreux éditos précédents d'avoir largement abordé tous ces thèmes en rapport direct avec notre démocratie et notre souveraineté numérique.

Mais le véritable pouvoir des GAFAM réside avant tout dans un consumérisme débile et enfantin, entretenu auprès d'une bonne partie des consommateurs gardés dans l'ignorance. Quant à ceux qui savent, et qui se tapent des conséquences de leurs actes d'achat, ils finiront tôt ou tard par le payer comme les autres. Dans la pyramide de Ponzi, le gagnant, c'est celui qui est au sommet.

Il est juste heureux que de par leur nature mondiale, les logiciels libres et GNU/Linux n'aient rien à craindre de la folie furieuse caractérisée des fossoyeurs de la République successifs. Cela étant, il faudra bien un jour reprendre le contrôle de notre pays et nos logiciels, et arrêter enfin ces conneries.

Et si en 2019, chacun commencait déjà par mettre du Libre dans son/ses ordinateur(s), ce serait une formidable avancée pour tous. Nos réunions informatisées sont là pour vous aider à faire ce petit pas pour votre ordinateur, mais ce grand pas pour la liberté et la démocratie.

Il ne tient qu'à vous de venir y participer !

MAJ : le club «Linux Informatique Sélestat» (LIS)

L.I.S

L.I.S

C'est avec grand plaisir que nous accueillons la création officielle du LIS (Linux Informatique Sélestat), au 3 rue de la Filature, à Sélestat, dont nous avons sûrement déjà rencontré quelques membres lors de notre précedente présentation, à la médiathèque de Sélestat en mars 2017, sur invitation de la médiathèque.

Pour le moment, les dates de réunions prévues sont les 4èmes samedis du mois, de 9h à 12h, et les 2èmes mercredis du mois, de 19h à 21h. Vous pouvez contacter les responsables directement par email pour plus de renseignements.

Nous espérons que ce nouveau LUG trouvera rapidement succès auprès de tous les libristes du nord du département, et notamment ceux de la vallée de Sainte-Marie-Aux-Mines / Sainte-Croix-aux-Mines / Lièpvre, relativement isolée par rapport à nos associations respectives, à Wintzenheim, Kunheim, Murbach-près-Guebwiller et Riedisheim.

Il était quand même paradoxal que Sélestat, où les éditions Diamond éditent depuis des années un magazine GNU/Linux bien connu de la communauté, ne dispose pas d'une association libriste locale.

Si vous êtes donc du coin et que vous avez un peu de temps à consacrer, nous vous invitons évidemment à donner le petit coup de main qui s'impose, les débuts d'une nouvelle association étant toujours délicats, parce qu'il y a plein de petites choses à faire (site web, logos et flyers, etc).

Hansi - 19/02/2019

 

2019 - le retour de la raison ?

Tux gilet jaune
Pour le retour de la démocratie !

En cette nouvelle année, nous vous souhaitons tout d'abord santé (le plus important !), joie, bonheur, réussite, et bien entendu : plein de nouveaux Logiciels Libres à découvrir et installer partout dans vos ordinateurs !

De notre côté, l'année devrait être marquée par la sortie du Librem en avril, un smartphone qui devrait (enfin) redonner une vraie alternative 100% libre sur le mobile ! On gardera aussi un œil sur le projet Zero Phone plus modeste, et qui sait : peut-être aurons-nous d'autres projets et d'autres bonnes surprises à vous annoncer avant la fin de l'année ?

2019 sera en tout cas l'année du Brexit tant attendu, avec nos amis anglais qui pourront enfin lutter efficacement contre l'évasion fiscale et la main mise absolue des GAFAM, loin des Traités de l'UE qui interdisent tout contrôle des flux de capitaux et tout protectionnisme.

2019 sera aussi et surtout l'année des européennes, qui font trembler Bruxelles depuis des mois. Comme prévu, les opérations de drague des électeurs libristes ont commencé avec la récente annonce d'une petite enveloppe ridicule destinée à 15 projets libres ou open source, histoire de tenter de faire oublier toutes les hautes-trahisons que nous avons subi au fil des 15 ans écoulés (cf. éditos précédents) !

Parmi elles, on retiendra la trahison de l'UE sur les formats bureautiques de LibreOffice/OpenOffice, laquelle a permis à Microsoft de sauvegarder son précieux revenu sur le dos des peuples contributeurs. On citera aussi notre appartenance de fait à l'OTAN via l'article 42 du TFUE, qui a mené à la signature de trois contrats «Open Bar» chez MS Irlande depuis 2009, vendant la souveraineté de notre armée à Washington pour un montant désormais secret défense. On citera encore la vente de Nokia à Microsoft en 2010, avec l'aval de l'UE, tuant de fait tout fabricant européen de smartphone pouvant tenir tête aux GAFAM, et enfin la décision de la CJUE, en 2016, d'autoriser la vente matériel/logiciel forcée en magasin, au moment même où l'on commençait enfin à pouvoir se faire rembourser les logiciels préinstallés sur les machines !

Plus proches de nous, soulignons encore la trahison de M. Hollande et de Mme Vallaud-Belkacem en 2016, signant un pacte avec Microsoft sans appel d'offre, et prostituant de fait notre éducation nationale aux GAFAM, avec des tablettes aussi chères qu'inutiles pour les familles. Si le rôle de l'UE est ici moins évident, la soumission de nos dirigeants, tous passés par la French American Foundation, n'est quant-à-elle plus à prouver.

Bref, depuis 2000, l'UE n'a cessé de soutenir ouvertement les GAFAM au détriment des solutions libres, favorisant ouvertement ces mêmes monopoles. Profitant des holding luxembourgeoises de M. Juncker et de Mme Viviane Reding, avec leurs taux dérisoires de transfert libératoire, et d'un taux indécent d'imposition sur les sociétés, accordé par l'Irlande à Apple (0,005% contre 33% en France), les GAFAM n'ont cessé de nous détrousser légalement, en plus d'exercer une concurrence toujours plus déloyale.

Les grandes régions sont un autre cadeau indécent fait aux GAFAM par Bruxelles, les entreprises libristes étant souvent trop modestes pour couvrir d'aussi vastes étendues, et ne disposant pas des moyens financiers et humains adéquats pour remplir la lourde paperasse des marchés publics, taillés sur mesure pour les gros acteurs.

Enfin, on estime aujourd'hui à 100 milliards d'€ le coût de l'évasion fiscale annuelle en France - et si, une fois par an, un GAFAM se fait un peu tirer les oreilles, c'est plus pour entretenir un semblant d'indépendance de la commission, et donner aussi à manger aux médias complices des banquiers pour relayer la comm de la familia, les montants des amendes restant parfaitement ridicules face aux bénéfices annuels des sociétés concernées !  : «Alors comme ça, vous avez pillé le peuple ?» - «Oui, bien sûr !» - «C'est honteux ! Partageons le résultat.» - «Ok !»

L'UE n'a pas plus protégé les lanceurs d'alerte, comme on l'a vu avec Edward Snowden réfugié en Russie, ou Julian Assange prisonnier depuis 6 ans dans son ambassade prison londonienne. La liberté fait peur à la dictature européiste, qui a sciemment trahit le vote français de 2005 avec un traité de Lisbonne imposant une fédération européenne, dont aucun peuple ne veut. Le récent contrôle des réseaux sociaux, avec le nettoyage de milliers de comptes d'opposants, ne fait que commencer. Les bureaucrates de France et de Bruxelles ont largement prouvé qu'ils n'ont plus de limites, et plus aucun respect des règles démocratiques élémentaires, même minimalistes.

Donc oui : l'UE a bien raison de trembler, et les gilets jaunes de prouver que la désinformation et la censure médiatique féroce des opposants à la construction européenne a atteint ses limites.

Ne rêvons pas sur le futur résultat des européennes : le parlement européen n'a plus de pouvoir réel, le Conseil des Sinistres de l'UE étant systématiquement juge et partie, comme l'ont largement démontré nos amis de LQDN (La Quadrature Du Net).

Autre certitude : il ne peut pas y avoir de démocratie dans une dictature. Comme pour le RIC des gilets jaunes, l'avenir des Logiciels Libres en Europe est directement lié à la fin de l'UE, ce projet qu'on nous a vendu comme un rêve en 1992, et qui n'est aujourd'hui plus qu'un boulet anti-démocratique dont les britanniques se débarrassent. Le noyautage de Microsoft à Munich, quand plus de 50% du cloud azure tourne sous OS libre, démontre bien l'obstination absurde et insensée des dirigeants européens à promouvoir les GAFAM en ignorant les solutions libres professionnelles et gratuites, qui permettraient des milliards d'économie. À trop ignorer la logique et le bien être des peuples, la corruption des instances dirigeantes est depuis longtemps une réalité connue et comprise de tous.

Bref, dans le secteur informatique comme dans bien d'autres, l'UE est le problème, et non la solution. Le drame est que contrairement à ce que raconte la propagande européiste depuis 20 ans, on ne peut plus changer l'UE, parce qu'il faut l'unanimité des 27 états membres pour modifier les Traités, et qu'on a bien vu plus haut : jamais l'Irlande ou le Luxembourg ne trahiront leurs généreux sponsors ! L'erreur majeure de la construction européenne aura été d'avoir grandi trop vite, sur ordres d'intérêts financiers et stratégiques extérieurs, pour finir noyée dans une collocation forcée de 27 états différents, où chacun à le droit de veto sur tous les autres, bloquant de fait toute réforme allant contre ses intérêts - sans même parler de l'illusion de peuple européen ou d'une monnaie commune déjà condamnée par les soldes Target2.

Nous arrêtons là - il y aurait encore beaucoup de chose à dire et à dénoncer, mais nous espérons sincèrement que 2019 signera la fin de la corrida européiste qui nous a mené où nous sommes, et le début d'une reprise de contrôle salutaire et salvatrice. L'année qui arrive sera en tout cas une année riche et décisive pour la démocratie, et si nous avions un message à faire passer aux gilets jaunes, ce serait d'utiliser et de défendre les Logiciels Libres, dont nous faisons la promotion depuis plus de 15 ans maintenant, dans le but de rendre aux usagers leur informatique et le droit inaliénable à disposer du contrôle de leurs données.

Avec ou sans gilet jaune, nous serons comme toujours ravis de vous retrouver dans les réunions informatisées de nos associations respectives, que ce soit pour installer une distribution Mint ou Ubuntu à côté ou en replacement de votre système existant, pour installer ou apprendre des logiciels libres courants, ou encore venir discuter de la philosophie du monde libre et de ses conséquences dans tous les domaines.

Sur ce, bon début d'année à tous et à toute, et à bientôt !

Hansi - 20/01/2019

 

Le FALA de Kingersheim

FALA 2018

Le FALA (Faire Avec Les Autres) est un EcoFablab (atelier de fabrication à vocation écologique, c'est-à-dire basé sur le réemploi, la réparation, le recyclage) basé à Kingersheim. Il regroupe des compétences dans de nombreux domaines (électronique, mécanique, informatique, ...) et dispose d'un atelier, malheureusement pas très chauffé en cette froide saison... Sinon l'équipe en place est particulièrement dynamique et sympathique, et nous vous conseillons évidemment d'aller leur rendre une petite visite pour toute création originale ou réparation d'objets.

L'association nous a d'ailleurs récemment fait un don d'ordinateurs que nous avons déjà commencé à distribuer parmi nos membres actifs. Ces machines, autrefois sous XP, sont reconditionnées par nos soins sous Ubuntu Mate 18.04.1 LTS, et s'avèrent largement suffisantes pour de la bureautique et de l'internet classique. Nous remercions ici le FALA pour ce don exceptionnel à l'approche des fêtes, qui a déjà fait de nombreux heureux !

Cela étant, nous rappelons que la vocation première de nos réunions informatisées reste l'accueil et l'accompagnement du grand public dans sa découverte de GNU/Linux et les Logiciels Libres, sur les machines personnelles des participants.

Nous ne sommes en effet pas équipés pour devenir demain un atelier de recyclage à part entière. Ce n'est pas notre vocation. Et si nous ne sommes pas fermés à d'autres dons futurs, il est évident que nous porterons une grande attention au matériel proposé. Nous avons en effet beaucoup appris de cette première expérience de reconditionnement, et nous rejeterons ainsi tout don futur en dessous d'un processeur double coeur/2Go de RAM/80 Go de disque, ou toute configuration sans clavier, souris, écran, carte réseau et câbles, c'est-à-dire incomplète.

Sur ce, nous espérons vous retrouver dans nos dernières réunions informatisées de l'année, et pour ceux qui ne pourraient s'y rendre, nous leur souhaitons d'ores et déjà d'excellentes Fêtes de fin d'année 0x11111100010b !

Nouvelle interview de Richard Stallman

Encore un article en français à lire tranquillement, sur le papa de la fondation GNU, qui rappellera aux trolls et à leurs amis journalistes la différence fondamentale entre les Logiciels Libres (Free Software), que nous défendons dans notre association depuis 2002, et l'open source industriel, qui n'a pour but que de tromper les crédules.

Il est pourtant simple de comprendre, même pour un enfant de moins de 10 ans, qu'un GAFAM ou un industriel doit gagner de l'argent pour vivre et n'aura donc JAMAIS aucune éthique réelle, face à des logiciels libres qui défendent d'abord une vision humaniste, pour une société numérique réellement démocratique et égalitaire, laquelle n'empêche pas non plus de faire du commerce à côté et d'en vivre, en restant respectueux des clients et de leurs droits fondamentaux, à savoir déjà ce qu'ils achètent, et pouvoir le modifier librement en cas de besoin, car «Libre» ne signifie pas non plus «gratuit».

Festival Eco-Équitable Bio Ungersheim

Ungersheim 2018

Grâce à l'association organisatrice Les Heibich d'Ungersheim que nous remerçions vivement, nous aurons donc la joie de participer une nouvelle fois à cette édition 2018, centrée sur le thème «STOP AU PLASTIQUE !»

Tout un programme quand on connaît, en informatique, le gaspillage honteux des matières premières, avec une obsolescence programmée des ordinateurs et smartphones, un manque total de concertation entre fabricants pour parvenir au moins à réutiliser les pièces principales de nos appareils, et un carton rouge pour certains constructeurs qui mettent un point d'honneur à rendre leurs appareils les plus irréparables possibles, après avoir déjà supprimé les batteries amovibles et les trappes disque dur/mémoire, sans la moindre réaction de l'UE, visiblement trop occupée à compter les points de retraite de ses fonctionnaires.

Quoi qu'il en soit, nous serons donc présents avec nos machines, et nous proposerons à ceux qui le désirent d'amener leurs ordinateurs portables pour se faire installer une distribution GNU/Linux, à côté ou en remplacement de leur système existant. Comme d'habitude, et par sécurité élémentaire, nous demandons aux personnes intéressées d'avoir au moins fait la sauvegarde de leurs données, ou d'avoir un disque dur USB amovible le jour J pour pouvoir la faire avant installation.

En espérant bientôt vous retrouver sur notre stand !

Hansi - 10/11/2018

 

Merci Windows 10 !

Si comme beaucoup, vous avez perdu vos données suite à la dernière mise à jour 1809 de Windows 10 (octobre 2018), ou que vous avez eu la chance de posséder un modèle HP, planté suite à cette même mise à jour.

Si comme beaucoup, vous avez découvert qu'en version Home, il est impossible de bloquer les mises à jour automatiques de Windows 10, et qu'en versio Pro, on peut au mieux les reculer d'un an, mais quoi qu'on fasse, Microsoft finit toujours par les imposer de force.

Si comme beaucoup, vous commencez enfin à comprendre que jouer les esclaves de Microsoft n'est pas plus intelligent que de jouer les esclaves d'Apple, et qu'avoir le choix de son dictateur, ce n'est pas la liberté.

Nous vous invitons cordialement à nos prochaines réunions informatisées (cf. agenda à gauche), où nous nous ferons la joie de vous accompagner dans la découverte, l'installation, et la prise en main de GNU/Linux sur votre machine ! Comptez une réunion pour l'installation, et généralement une seconde pour répondre aux questions bien naturelles qui se poseront.

Nos réunions sont grand public, comme les distributions Ubuntu ou Mint que nous installons au choix. Beaucoup de gens s'imaginent à tord que GNU/Linux est trop complexe pour eux, ce qui est totalement faux dans la pratique : l'OS libre n'a plus rien à voir avec ce qu'il était il y a 15 ans, et il est bien plus simple aujourd'hui que ses concurrents en terme d'ergonomie, de fiabilité et de sécurité ! En plus il est gratuit, alors pourquoi hésiter ?

Maintenant si vous avez la chance d'avoir encore vos données, pensez à les sauvegarder sur disque dur USB amovible, ou au moins à ramener un disque amovible pour qu'on puisse les faire avant installation. Et oui : les disques durs ne sont pas éternels, et négliger sa sauvegarde est le meilleur moyen de perdre toutes ses données !

Sur ces bons conseils, nous remerçions encore Microsoft d'avoir publiquement prouvé ce que nous dénonçions depuis l'arrivée de Windows 8 : à savoir que l'incapacité de bloquer les mises à jour ne pouvait que conduire à un désastre parfaitement prévisible, vu la qualité des correctifs de l'éditeur. Et ne croyez pas que si vous avez eu la chance d'y échapper cette fois-ci, vous serez à l'abri demain - tôt ou tard, vous y aurez droit comme les autres !

Enfin sachez que sous GNU/Linux, nous ne connaissons pas les problèmes d'antivirus, de ralentissement et d'obsolecence programmée, les disques qui grattent et s'usent à longueur de temps, ou le temps indécent pris pour faire les mises à jour. Sachant qu'une distribution occupe aujourd'hui dans les 8Go de place avec logiciels installés, face au 35Go de Windows sans logiciels, vous aurez également compris qui, des deux OS, sait optimiser ses ressources.

En espérant donc bientôt vous rencontrer dans nos réunions respectives !

Interview de Richard Stallman

On ne présente plus le papa des logiciels libres (Free Software) et de la licence GPL (GNU Public License). Dans cette récente interview très longue (plus d'une heure), et en anglais (désolé !), il aborde l'état de nos démocraties, la surveillance de masse, l'absence de contrôle matériel/logiciel et de maintenance des appareils privateurs de libertés, nous rappelle le rôle essentiel des lanceurs d'alerte comme Julian Assange, ou des transfuges de la NSA comme Edward Snowden, cite les nombreux «travers» des voitures connectées et/ou autonomes, dénonce le piège à cons des objets connectés (Internet of Stinks ?), etc

Il rappelle aussi et surtout la différence fondamentale entre les Free Software et le terme Open Source, apparu en 1994, inventé par des industriels qui refusaient (et refusent toujours) les idéaux de liberté et la philosophie du logiciel libre. À l'heure des fake news, où certains paient des fortunes pour manipuler leur image sur la toile via des sociétés spécialisées, à commencer par leur page wikipedia, quand ce ne sont pas les modérateurs de l'encyclopédie eux-mêmes qui désinforment sciemment les internautes en bloquant les pages d'opposants politiques par exemple, l'exactitude des mots et des expressions n'a jamais été aussi fondamentale.

On retiendra notamment la petite phrase «les gens qui pensent que les avantages pratiques valent plus que la liberté, vont perdre leur liberté», précédée d'un vibrant appel au courage de savoir dire «NON» à toute technologie qui ne respecte pas les usagers.

Comme toujours, certains trouveront sûrement la vision de Richard Stallman jusqu'au boutiste, mais quand on observe à quel point les industriels et les gouvernements détournent aujourd'hui l'outil informatique, les premiers pour transformer les consommateurs en tirroirs caisses, et les seconds pour transformer les démocraties en dictatures, il est clair que jamais nos libertés de consommateurs et de citoyens n'ont été aussi menacées dans l'histoire du monde.

À l'heure où l'on apprend que l'angleterre se construit une nouvelle Jeanne d'Arc, avec Quito qui se prépare à vendre la liberté de Julian Assange, détenu depuis 6 ans dans son ambassade prison d'Équateur à Londres, avec une justice anglaise qui a refusé la remise en liberté du fondateur de Wikileaks malgré le retrait des charges suédoises qui pesaient contre lui, on se dit que ce 21ème siècle porte plus que jamais la marque de la perfidie, du mensonge, de la trahison ouverte des principes Républicains et des Droits de l'Homme. Mais est-ce seulement étonnant quand la tyrranie et l'oppression des peuples est devenu le standard d'une UE totalitaire, qui s'asseoit ouvertement sur la démocratie ?

Hansi - 17/10/2018

 

Le RGPD

À ceux qui l'ignoreraient, le Règlement Général sur la Protection des Données impose aux organismes de plus de 50 salariés, et organismes publics, de nouvelles contraintes, sensées garantir la confidentialité et l'utilisation des données numériques qui leur sont confiées. On serait, bien entendu, tenté d'applaudir la démarche côté libriste, mais ce serait oublié un peu vite le Safe Harbor (2000 à 2015), suivi du Privacy Shield (à partir de 2016), qui ont précisément permis aux GAFAM d'engranger dans leurs fermes numériques nos données privées, via leurs collecteurs/chevaux de Troie favoris, que sont les smartphones, tablettes et ordinateurs sous OS privateurs de liberté.

Ce n'est pas juste que l'UE n'a pas réussi à protéger les données de ses citoyens, non : l'UE a pleinement et sciemment participé au viol collectif de notre vie privée, en donnant systématiquement carte blanche aux GAFAM, lesquels en ont largement profité pour venir nous renifler partout, et désormais en permanence. C'est également l'UE qui a encouragé les logiciels privateurs de liberté sur nos postes, en sacralisant définitevement la vente forcée matériel/logiciel en magasin, laquelle continue de gruger les consommateurs non avertis, en leur masquant d'une part l'alternative des logiciels libres, et en les détroussant au passage de 20% à 50% du prix de leur machine pour rien !

Alors certes : le RGPD mettra sûrement un terme au laxisme de quelques sociétés qui stockaient encore leurs mots de passe en clair, dont GitHub ou Twitter, et responsabilisera peut-être aussi un peu plus nos PME/PMI françaises, qui ne se gênent pas non plus pour exploiter nos informations dans notre dos, depuis des années, parfois en toute illégalité. Cela étant, le projet était dans les cartons depuis déjà plusieurs années, et les gros acteurs n'ont pas attendu le texte final pour prendre les devants. Pour les organismes publics européens qui découvrent ces nouvelles obligations, c'est bien entendu une autre paire de manche, car comme toujours, le texte de loi impose beaucoup, mais sans aucun financement pour accompagner les acteurs plus modestes.

Passons la farce grotesque du petit logiciel libre disponible sur le site de la CNIL : le RGPD impose d'abord, et surtout, beaucoup de paperasse supplémentaire, et notamment un Délégué à la Protection des Données (DPD), remplaçant le Correspondant Informatique et Libertés désuet. Et là est la petite subtilité des gratte-papiers de Bruxelles : le DPD ne peut être juge et partie, ce qui exclue d'office les informaticiens qui gèrent la structure. Dès lors, il faut soit se tourner vers un collaborateur proche, qui disposerait du savoir-faire technique éprouvé en informatique, et aurait des connaissances juridiques fortes et réelles sur la protection des données (ce qui suppose forcément une formation), soit faire appel à des ressources extérieures onéreuses, avocats spécialisés ou autres.

On devine immédiatement le métier de support qui se cache derrière le texte, et qui va coûter très cher aux petits organismes et collectivités, donc aux contribuables. Avec un besoin artificiel créé de 80000 DPD, face aux 5000 DPD existants, on peut certes espérer quelques emplois au passage (bien qu'un DPD puisse à priori proposer ses services à plusieurs sociétés), mais il faut comprendre qu'on ne créé pas ici des postes d'ingénieurs, dédiés à la sécurité des données, mais des postes de simples conseillers et surveillants, qui n'ont pas le droit de toucher à l'infrastructure, le DPD ne pouvant émettre que de simples recommandations en toute indépendance. Ainsi la responsabilité du DPD ne peut, au final, être engagée en cas de manquements ou d'erreurs, ce qui en fait un parfait contrôleur des travaux finis, ne se mouillant jamais les plumes. Venant de la part des banquiers de la commission, on n'en attendait pas moins...

Côté GAFAM, rien à signaler : ils continueront tranquillement de sur-exploiter nos données personnelles et privées, en revendant le tout au plus offrant, à commencer par les services de renseignements US. Dans ce sens, la récente médiatisation du scandale Cambridge Analytica a été d'autant plus ridicule que la firme n'était qu'un tout petit poisson, perdu dans un océan de requins. Avec leur puissance financière accumulée, les GAFAM ont désormais un pouvoir supranational, et n'ont plus à répondre de leurs actes, y compris dans leur pays d'origine. Le dernier passage de M. Zurckenberg devant le parlement européen a ainsi gravé à jamais le ridicule de l'institution. À part quelques moutons du parlement, découvrant soudainement qu'ils n'avaient aucune emprise sur les choses, M. Zurckenberg n'ayant pas répondu aux questions de fond et étant repartit précipitamment en raison d'un agenda «surchargé», l'immense majorité des mangeurs de soupe a tristement tenu son célèbre rôle de semblant de représentativité. Les britanniques pourront bientôt se frotter les mains d'économiser des salaires aussi inutiles.

On se rappelera encore qu'il y a quelques années en arrière, pour ne pas toucher au business florissant de ce même M. Zurckenberg, l'UE a imposé un avertissement stupide et rebarbatif, obligatoire sur tous les sites internet traçant leurs usagers, au lieu d'interdire une fois pour toute la pratique des cookies tiers dans les navigateurs, laquelle permet précisément aux GAFAM et autres publicitaires de nous pister à tout va.

Enfin, il faut bien comprendre que si M. Zurckenberg est, ces derniers temps, la cible privilégiée des politiques des deux côtés de l'Atlantique, c'est que les réseaux sociaux tiennent désormais une place stratégique majeure dans la désinformation assumée du système totalitaire européen et américain. Face à la montée des «eurolucides» sur internet, et tout particulièrement sur les réseaux sociaux, les européistes ne rêvent que d'une chose : faire taire à jamais la voix de la démocratie et de la libre expression, par tous les moyens possibles, à commencer par les fake news, la coupure des réseaux sociaux sans juge à l'approche des élections, l'interdiction de citer une société prise la main dans le sac dans un scandale honteux, la censure médiatique du parti du Frexit depuis la dernière présidentielle en France, etc.

Tout cela pour en arriver à la conclusion logique que le RGPD est un pétard mouillé de plus, qui ne changera rien, ni sur le fond, ni sur la forme, pour le citoyen lambda. Viser ainsi les entreprises, en laissant les particuliers se faire plumer au quotidien, n'a aucun sens. Si l'on voulait réellement redonner aux gens le pouvoir sur leurs données, on commencerait d'abord par leur vendre des matériels et pilotes (drivers) ouverts, fonctionnant sous logiciels libres, histoire de s'assurer déjà - et c'est un minimum - que les machines vendues dans le commerce soient propres et neutres à l'achat ! Et surtout on informerait correctement les consommateurs, en leur enseignant réellement les bases de l'informatique, plutôt que de leur vendre de la drogue numérique dure, et de plus en plus cloisonnée, pour mieux les spolier et les détrousser ensuite.

On pourrait aussi prendre l'argent gaspillé dans les outils de propagande du CSA, notamment côté télévision, pour investir dans des data center nationaux, en proposant un véritable service public côté cloud, et en obligeant ensuite les sociétés étrangères à passer par ce biais pour stocker leurs données, ce qui permettrait bien évidemment de mieux les contrôler. Et bien entendu, on interdirait tout transfert de données hors de France sans l'aval manuscrit des personnes concernées, en envoyant un gros bras d'honneur aux traitements automatisés entre états. Car il faut quand même arrêter un jour les conneries : le 11 septembre a certes fait 3000 morts, mais chaque année, les armes à feu aux USA en font plus de 10 000 ! (blessés non comptés). Donc quand on y réfléchit bien, il n'y a aucune raison d'accepter des lois d'extra-territorialités de la part de gens qui veulent passer pour des victimes, alors que le terrorisme qu'ils subissent n'est que le résultat de leur propre ingérence planétaire. Et la remarque vaut aussi pour nos propres dirigeants.

La protection des données devrait aussi s'appliquer aux conditions générales d'utilisation de services informatiques en tous genres, ces documents étant trop longs, trop complexes pour un non juriste, et généralement très mal présentés (certains diront que c'est voulu...). Imposer une taille de police lisible, et un maximum de 2 pages A4 de contrat par service, en excluant de fait toute télémétrie d'utilisation, ou transfert de données à des tiers, serait bien plus utile aux citoyens qu'un RGPD voulant donner une illusion de contrôle. En outre, croire que les GAFAM se plieront demain au RGPD est une farce, considérant le manque total de moyens de contrôle de l'UE sur ces clouds étrangers. À l'heure où les USA imposent leurs lois d'extra-territorialité et de protectionnisme au reste de la planète, le second retrait de Peugeot d'Iran prouve bien que 26 ans après Maastricht, l'UE ne pèse toujours aucun poids, n'a non seulement aucune armée pour réagir, mais s'est en plus enfermée elle-même dans l'OTAN via l'article 42 du TUE, et notamment via les trois contrats Open Bar en France, qui ont vendu notre souveraineté aux américains depuis 2008. Quoi de mieux en effet qu'un prisonnier qui fabrique ses propres chaînes ?

La conclusion reste toujours la même : l'UE fait semblant ici de s'attaquer aux conséquences, en refusant obstinément de s'attaquer aux causes qu'elle a elle même générées. Son incapacité notoire à se protéger de l'évasion fiscale des GAFAM, et sa complicité évidente à favoriser les produits et services de ces derniers sur son territoire, se passent tous deux de commentaires. En imposant le RGPD un an avant les prochaines élections européennes, on comprend surtout que l'UE cherche en fait à redorer son blason, terni par des dizaines d'années de corruption et de laxisme qui nous ont mené où nous sommes.

Il serait d'ailleurs fort opportun que le projet e-privacy, sensé permettre enfin la désactivation définitive des cookies tiers dans les navigateurs, soit miraculeusement voté juste avant cette même élection, après 7(!) ans de pallabres stériles. En tout cas, l'accélération soudaine des négociations, depuis 2017, n'est sûrement pas le fruit d'un simple hasard du calendrier.

On peut même parier que dans les mois qui arrivent, bien d'autres tentatives pour «apprendre aux électeurs à voter» verront le jour. La récente fermeture de chaînes youtube trop gênantes, dont TVL revenue après un jour de blacklistage (ah non : finalement, ça continue et ça empire !), ou le ménage des comptes opéré dans les réseaux sociaux, sont autant d'indices clairs et nets qui nous ramènent toujours à la célèbre citation de Richard Stallman : «Nous croyons qu'avoir le choix de son dictateur, ce n'est pas la liberté».

Notes de rentrée

Le calendrier ci-contre a été mis à jour pour les trois associations libristes haut-rhinoises. Il est donnée à titre indicatif : il n'est pas rare que certaines dates bougent encore en cours d'année... N'hésitez donc pas à le consulter régulièrement !

À noter que Linux Kunheim aura à la prochaine rentrée sa propre salle. Celle-ci est située sous la salle des fêtes de Kunheim, 11 rue de Casteljaloux. L'association Linux Kunheim fera ainsi une réunion de rentrée le lundi 10 Septembre 2018 à 18H30 pour établir avec ses adhérents le mode de fonctionnement à venir, en tenant compte des nouvelles possibilités d'horaires offertes grâce au nouveau local. Les dates et horaires des réunions suivantes seront définies ensuite, et le calendrier ci-contre sera mis à jour en conséquence !

En vous souhaitant une bonne rentrée, après ce bel été, un peu chaud pour un manchot du 68 - vivement l'hiver !

Alternatiba Ungersheim

Alternatiba 2018

Nous aurons donc le plaisir de participer à la manifestation Alternatiba, à Ungersheim (espace le Trèfle), ce dimanche 12 août de 10h à 19h.

Comme toujours, nous y présenterons GNU/Linux et les logiciels libres au public, et si vous voulez vous faire installer un GNU/Linux, nous aurons notre matériel sur place. Pensez simplement à faire vos sauvegardes préalables sur support amovible, et éventuellement défragmenter votre disque dur si vous êtes sous un os de jeu/loisir - et comme on dit dans le Libre : le plus dur sous GNU/Linux, c'est de l'installer !

En espérant vous retrouver ce week-end - sinon samedi prochain à Murbach.

Hansi - 20/06/2018

 

Médiathèque de Colmar

Médiathèque de Colmar 2018

Nous aurons donc le plaisir, avec nos partenaires de Wintzenheim et de Kunheim, de venir vous présenter GNU/Linux et les Logiciels Libres, avec install party et ateliers, à l'espace multimédia du Pôle Média Culture Edmond Gerrer, 1 Rue de la Montagne Verte, Colmar, le samedi 28 mai, de 10h à 17h.

Vous pouvez venir avec votre machine le jour même (prévoir au moins 2h, en évitant la fin de journée), pour vous faire installer Ubuntu Mate ou Mint Mate, à côté ou en remplacement de votre système d'exploitation privateur de liberté. Nous demandons simplement, aux personnes intéressées, d'avoir au minimum fait la sauvegarde complète de leurs données sur disque dur USB amovible chez eux par sécurité. Nous n'avons plus eu de crash depuis des années côté LUG68, mais le risque zéro n'existe pas. Pensez aussi à défragmenter votre disque dur pour gagner du temps. Enfin, nous rappelons que GNU/Linux fonctionne très bien sur des machines fixes ou portables récents. Vouloir le cantonner à de vieilles configurations, c'est se priver de la puissance, de la sécurité et de l'ergonomie du meilleur système d'exploitation grand public au monde ! (et oui : rien que ça !)

À 11h aura lieu une présentation du système d'exploitation GNU/Linux dans une salle à part, assurée par notre partenaire de Wintzenheim. À 14h30, ce sera une démonstration d'Inkscape, un logiciel libre de dessin vectoriel, équivalent libre d'Adobe Illustrator et de Publisher, lequel permet de faire des affiches, tracts, cartes de visite, etc - sans compter les nombreux aspects créatifs du logiciel, avec la OpenClipart Library en toile de fond et ses quelques 150000 cliparts à utiliser dans vos compositions graphiques.

Enfin, nous aurons tout au long de la journée d'autres ateliers, à la demande, dont le simulateur de vol Flightgear, grâce à Jean-Christophe qui assurera des démonstrations avec ses accessoires de vol spécifiques ! L'occasion aussi de se rendre compte qu'on trouve aujourd'hui de très bons jeux et passe-temps sous GNU/Linux, pour peu qu'on se donne un peu la peine de chercher. Avec playonlinux, ou le client Steam sous notre OS préféré, ce sont des milliers de titres connus, disponibles sous la plateforme libre, sans compter encore les émulateurs de consoles rétros, dont le succès ne se dément pas. Bref, contrairement aux idées reçues qui ont la vie dure, on peut aussi s'amuser sous GNU/Linux.

Bref, une journée sympa qui s'annonce, et une excellente occasion, pour tous les colmariens et proches, de venir découvrir les logiciels libres et les associations haut-rhinoises !

Au plaisir donc de vous y retrouver !

Bilan Foire Eco Bio 2018

D'abord un grand merci encore aux organisateurs de nous avoir permis de participer à cette nouvelle édition, qui fut, sans conteste, une très bonne cuvée de notre côté ! Un grand merci également à tous nos membres, ainsi qu'à nos partenaires de Wintzenheim et Kunheim, qui ont courageusement assuré une permanence sur le stand durant les 4 jours de la Foire, laquelle a connu, comme toujours, une excellente fréquentation !

Nous avons cette année fait 3 installations durant la Foire, avec notre nouvelle passerelle/proxy qui évite de trop télécharger via le réseau WiFi. Ce serait d'ailleurs une bonne idée, pour l'an prochain, que de prévenir les exposants qu'ils peuvent aussi venir avec leurs machines, pour se faire installer des logiciels libres ou un OS GNU/Linux complet. En effet, ceux qui sont venus cette année avec leur machine nous ont en fait découvert par hasard les premiers jours, et si l'information avait été passée plus largement, on peut parier que nous aurions eu bien plus d'installations au bout du compte...

L'heureuse surprise de cette édition est de voir que beaucoup de gens sous Mac sont venus se renseigner sur le stand. Ainsi bon nombre d'usagers commencent enfin à comprendre que l'écosystème d'Apple est une prison numérique comme une autre, qui ne respecte pas plus la vie privée que Microsoft ou Google. En outre, Apple est bien connu pour fermer non seulement ses logiciels, mais aussi son matériel, en obligeant les usagers à déménager leurs données sur le cloud, histoire de compliquer encore leur récupération et déménagement.

Maintenant notre expérience sur mac est plutôt limitée. Nous avons déjà installé des images ISO GNU/Linux spécifiques sur de vieux mac en Power PC, en remplacement d'un mac os devenu obsolète. Quant à la nouvelle génération, sous processeur Intel, de ceux qui ont tenté l'expérience, il semble que l'installation reste quant même plus aléatoire que sur un compatible PC traditionnel. Raison pour laquelle nous conseillons généralement à ceux qui veulent acheter un PC de le prendre sans OS préinstallé, ce qui garantie un matériel neutre, donc moins de problèmes.

Bref, à ceux qui voudraient tenter le dual boot sous Mac, nous préférons les rediriger dans nos réunions informatisées, afin de bien prendre le temps d'analyser leur machine. Normalement, cela devrait bien se passer, mais nous ne pouvons être catégoriques, face à un éditeur qui a définitivement choisi l'obscurantisme comme mode primaire de fonctionnement.

Un grand merci pour finir à tous nos visiteurs pour leur intérêt, en espérant bientôt les revoir dans nos réunions informatisées pour les plus proches, et en espérant les avoir bien redirigé vers d'autres LUGs pour les extérieurs au département !

Foire Eco-Bio 2018

Foire Eco Bio Colmar 2018

Nous aurons l'immense joie et privilège, avec nos partenaires de Kunheim et Wintzenheim, de participer à la 37ème Foire Eco-Bio de Colmar, au parc expo, du 10 au 13 mai. Un grand merci aux organisateurs de nous accueillir une nouvelle fois, dans une ambiance sympathique et particulièrement conviviale ! Le thème de cette année est «Quel futur pour quel travail ?», qu'on pourra bien entendu inverser, le futur de demain étant produit avec les outils d'aujourd'hui. Et parmi ces outils, l'informatique reste sans conteste le pilier stratégique principal de nos économies, sur lequel repose tous les autres domaines, avec des logiciels libres qui permettent de reprendre le contrôle de nos machines, loin de la prostitution numérique de plus en plus infâme des GAFAM.

Petit changement cette année : nous ne distribuerons plus d'image GNU/Linux en 32 bits via notre DVD bootable. L'image DVD contiendra donc deux images ISO : celle de la dernière Ubuntu 18.04 LTS (support à 5 ans donc jusqu'en 2023) et de la Linux Mint 18, avec bien entendu un tas de logiciels libres pour Windows pour combler le reste du DVD (parce qu'on n'aime pas non plus le gaspillage).

Autre nouveauté : pour ceux qui voudraient passer au libre, nous proposons désormais l'installation de GNU/Linux à côté ou en replacement de votre OS préinstallé pendant la foire. Bien entendu, nous visons ici des portables avec au moins 2Go de RAM et un processeur double coeur. Comptez 2h à 4h environ, suivant le trafic sur le stand. Vous n'êtes pas obligés de rester sur notre stand pendant l'installation, vous pouvez très bien nous déposer la machine et aller profiter de la Foire. Par contre, nous exigeons de ceux qui nous laissent leurs précieux en dépôts qu'ils aient au moins fait la sauvegarde de leurs données chez eux, sur un disque USB amovible, au cas où l'opération se passerait mal. Normalement, il ne doit pas y avoir de problèmes, mais on ne sait jamais. Et puis on ne le dira jamais assez : la sauvegarde, c'est O-BLI-GA-TOI-RE ! (et oui...)

En tout cas, nous espérons bientôt vous retrouver sur notre stand, et qui sait : vous repartirez peut-être même avec un manchot dans votre ordinateur ?

A bientôt !

Hansi - 15/05/2018

 

La révolution manquée du numérique

Il est des révolutions qui réussissent et d'autres qui échouent. Et la révolution du numérique, qu'on nous annonçait comme le Graal contre l'échec scolaire, peut sans conteste être définitivement classée dans la seconde catégorie. Essayons donc de comprendre pourquoi.

L'arrivée progressive des tableaux numériques dans les classes, a effectivement changé la manière d'enseigner, en amenant l'internet et les cours numérisés à portée des élèves. Cela étant, un élève de 4ème-3ème a toujours autant de mal à comprendre et appliquer les théorèmes de Pythagore et de Thalès, et les milliers de sites web traitant du sujet n'ont rien changé à l'affaire. L'accès au web peut certes aider à comprendre des concepts, mais il ne remplace en rien le fait de devoir apprendre des formules, et de devoir faire des exercices sur papier pour s'entraîner à les maîtriser !

En outre, le monde virtuel ne permet pas de remplacer la simple expérience physique de porter un poids de 1kg. Vous aurez beau chercher des artifices visuels 3D sur un écran pour tenter d'expliquer les phénomènes, il est des expériences qu'on ne peut correctement appréhender que dans le monde réel. Dès lors, l'acharnement à présenter le numérique comme LA solution ultime ne tient plus, sauf si vous prévoyez à terme de remplacer les professeurs par des ordinateurs, sous des raisons fallacieuses de coupes budgétaires, avec un enseignement de type «Star Trek», dans lequel toute émotion ou rébellion des individus sont proscrites, et où les contacts sociaux ne sont plus que formels et informatifs.

Erreur (du) système

Et l'on sent bien, de plus en plus, dans le monde éducatif, que ces foutus professeurs gênent beaucoup le business de certains hommes d'affaires, et ce dès l'enrolement en maternelle, avec 11 vaccins obligatoires qui vont remplir les poches des petits copains. Il faut dire que globalement, ce n'est pas le rôle de l'éducation nationale que de fabriquer des robots corvéables à souhait en manipulant les consciences. Ça, c'est le rôle des médias du CSA, comme on le voit depuis 26 ans maintenant, avec malheureusement toujours autant de succès. La majorité des enseignants sont quand même des gens de bonne foi, conscients de leur rôle social et éducatif, et cherchant réellement à élever la conscience propre et la critique des enfants. Et là, à l'heure où certains européistes osent suggérer qu'il faudrait imiter les écoliers américains, en chantant un hymne européen (au nom de quel principe, sachant qu'il n'y a pas de peuple européen, mais DES peuples européens), on comprend surtout que pour les banksters de Bruxelles, le but de la scolarité est de créer, dès son plus âge, un parfait «citoyen européiste», servile et docile à souhait. Le retrait de l'histoire de France, dans les programmes officiels, démontre bien cette volonté de réécrire la mémoire populaire.

Mieux encore : on utilise les deux dernières guerres mondiales pour justifier d'une construction européenne sensée amener la paix,  - en «oubliant» soigneusement de préciser que l'article 42 du TUE nous place de fait sous la tutelle de l'OTAN, donc de Washington, et que les américains n'ont cessé de mener des guerres toujours plus illégales en nous entraînant dans leur sillage, avec le risque désormais réel d'un conflit planétaire et nucléaire en ligne de mire ! On voit bien jusqu'où le mensonge et la manipulation nous mènent.

Mais pour en revenir au numérique, l'apparition des smartphones en 2007 a complètement changé la donne. D'abord parce que l'accès internet mobile est devenu petit à petit la norme pour beaucoup d'usagers. Ensuite parce que le net s'est enrichi de nombreux sites éducatifs ou informationnels, rendant dès lors la mémorisation «secondaire» côté élèves. Pourquoi en effet apprendre des formules, des dates, ou des conjugaisons, quand l'internet répond en quelques microsecondes à toutes vos questions ? C'est oublié que tôt ou tard, on demande à ressortir des savoirs censés être acquis. Et là, c'est le drame... Mais ce qui frappe le plus, c'est de voir la jeune génération s'accommoder parfaitement de ce mode de fonctionnement, en laissant les notions s'évaporer dès le contrôle de fin de chapitre passé, quand elles ont seulement été apprises.

Le cerveau humain a certes une capacité d'oubli parfois salutaire dans notre vie, mais il n'explique pas le manque d'attention, de concentration et de mémorisation particulièrement flagrants chez nos jeunes. Et là encore, nos écrans ne sont pas étranger à l'affaire. A force d'être en permanence sollicité par SMS, email, et autres systèmes de discussion, en général pour les questions existentielles de type «TéOu ?», «TuFéKoi ?», avec le concours de la photo snapschat la plus débile du jour, il est devenu quasiment impossible, pour bon nombre de jeunes, de rester concentrer 2h sur une simple feuille de papier. On communique pour se rassurer, et si le numérique n'a pas changé la donne de ce point de vue, il a créé une dépendance au doudou numérique absolument effarante. On peut clairement parler d'addiction chez bon nombre d'adulescents, où la punition parentale ultime est la confiscation temporaire du «précieux» !

Maintenant si les adultes eux-mêmes ont déjà du mal à décrocher, week-end compris, pas la peine de s'étonner que leurs ados aient encore plus de mal ! Sur ce point, les récentes dispositions visant à (enfin) interdire les portables au collège et au lycée sont presque surprenantes de bon sens, avec quand même 10 ans de retard sur le phénomène. Mais il y a bien d'autres facteurs qui expliquent la chute libre des résultats scolaires depuis quelques années, au point de voir notre ministère relever chaque année les notes du BAC pour parvenir à ses 80% de réussite, avec l'allègement de l'épreuve dans un proche futur pour mieux cacher la misère.

Ainsi l'interdiction de redoublement sans accord des parents, imposée pendant des années parce qu'un redoublant coûte quelques 30k€ à la collectivité, a donné le signal fort aux jeunes que finalement, s'ils ne rapportent qu'un 7 dans une interrogation où la moyenne de la classe est de 5, c'est qu'ils sont déjà meilleurs que les copains ! L'abandon du système éducatif à viser l'excellence, en donnant la chance, aux élèves en difficultés, de refaire leur année, a logiquement conduit à une baisse généralisée de niveau. Et côté parents, c'est le désespoir et l'impuissance, avec l'abandon en ligne de mire, devant un j'menfoutisme adolescent, qui certes, a toujours existé, mais qui atteint désormais des sommets himalayesques.

Ajouter à cela des situations familiales instables, parfois précaires, avec une situation économique qui ne cesse de s'empirer - pas de quoi motiver un jeune à travailler à l'école. Avec des élèves livrés à eux-mêmes, qui se retrouvent des heures par jour devant la console de jeu, l'ordinateur «jouet», ou la télé barbiturique, il serait peut-être utile de se demander pourquoi le système allemand de l'apprentissage, pourtant exposé aux mêmes contraintes du numérique, continue de fournir d'excellents résultats.

Un autre facteur est la triche. Là encore, pas la peine de se voiler les yeux : le phénomène a toujours existé, mais il faut avouer que les smartphones ont largement facilité la chose, car nos chères têtes blondes savent bien mieux que leurs parents utiliser la technologie pour se faciliter le travail. Ainsi nos jeunes ont une fort propension à se partager les devoirs maison entre eux. Prenez une interrogation de maths sur 3 points du programme, vous verrez instantanément les élèves se regrouper par 3, chacun prenant un point à sa charge, et partageant ensuite ses résultats par internet aux 2 autres. Résultat pour le prof : trois copies quasi-identiques avec les mêmes conneries, et pour les élèves concernés, 2/3 du programme qui passent direct à la trappe ! Quoi ? Vous ne vous en étiez pas aperçu ?

Maintenant si le numérique est un jouet pour la jeune génération, il est aussi un boulet. Jamais le milieu scolaire n'a fliqué la jeunesse comme actuellement. Le moindre écart est signalé aux parents dans les temps les plus brefs, rendant toute sèche ou tout mauvais résultat impossible à dissimuler. En outre, les parents actuels sont quand même de gros amnésiques en puissance, oubliant un peu vite qu'ils ont eux même sécher des cours dans leur primo-jeunesse. Pas juste par défiance pour le système éducatif ou leur propre famille, mais simplement parce que la pression est parfois telle qu'il faut aussi savoir dire merde au système quand celui-ci devient trop oppressant. La vie lycéenne a certes toujours imposé une forte pression, toute génération confondue. Mais ce qui a changé, c'est que le smartphone ne permet plus le droit à l'oubli ou à l'école buissonnière. Il ne permet plus la faute ou tout simplement un minimum légal de liberté.

Et interdire toute liberté d'action et de mouvement à un jeune qui se construit ne peut que conduire à une révolte, affichée ou silencieuse, dont l'infantilisation continue des parents est bien souvent la cause. On exige de nos jeunes un comportement adulte, quasi-militaire, tout en leur annonçant une vie de merde, avec un monde du travail qui se réduit chaque jour à portion congrue. Pas de quoi motiver un ado qui se cherche, et qui n'a encore aucune conscience des impératifs de la vie professionnelle, et de l'utilité réelle des notions scolaires qu'on tend à lui inculquer.

Mais le clou du spectacle, c'est qu'au lieu d'ôter les écrans pour alléger les sollicitations et donc les pressions des copains et de la famille, ce sont désormais les livres papier que l'on retire ! Déjà que bon nombre d'élèves ont du mal à classer correctement leurs cours, voilà qu'on leur enlève le seul support avec une table des matières ordonnée, accessible en quelques secondes. Et les tablettes numériques de constituer sans conteste le plus merveilleux exemple du masochisme numérique de nos dirigeants.

D'abord le matériel : on impose à des familles modestes des portables de merde, payés en partie par la collectivité, avec des processeurs d'entrée de gamme qui trouveront très vite leurs limites dans des applications un peu gourmandes ou dans les études supérieures, obligeant alors les familles à repasser à la caisse. Autant parler de cadeau empoisonné, car c'est bien ce dont il s'agit. Bien entendu : pas de batterie amovible ou de trappe disque dur/ram pour faire durer l'engin, ce qui en fait du jetable à court terme. On ne parle même pas réparation, la moindre panne conduisant directement à la benne !

Ensuite les logiciels : pas UN SEUL LOGICIEL LIBRE installé sur le disque dur ! Sous le couvert d'un partenariat sans appel d'offre, et avec la complicité totale du rectorat, les GAFAM ont ainsi réussi à placer leurs produits dès le plus jeune âge, sans aucune concurrence possible. Et connaissant les cocos, on peut gager que certains de ces appareils ne soient utilisables qu'après avoir créé un compte en ligne, chez le GAFAM respectif, ce qui revient donc à prostituer numériquement l'élève au fournisseur.

Les éditeurs éducatifs sont ravis : numérisés en PDF, leurs bouquins ne sont accessibles que via une connexion internet et un logiciel sécurisé ne permettant pas d'en faire une copie sur le disque dur. Vous avez bien lu : les élèves ne peuvent même pas accéder à leurs livres en mode déconnecté ! En outre, ces livres ont été numérisés en format «brut», non adapté aux écrans informatiques, ce qui rend la consultation assez folklorique à l'usage. Enfin, certains éditeurs n'ont même pas fait de liens entre la table de matière et les pages de leurs livres, ce qui, pour des «pros» du PDF, témoigne au mieux d'une absence de professionnalisme technique, au pire d'un bras d'honneur en règle au client !

Au passage : si quelqu'un a des informations sur le coût de location de ces livres «fantômes», côté éducation nationale, ce serait intéressant qu'il nous les transmette, parce que gaspiller ainsi nos impôts pour aller engraisser des éditeurs qui se reposent tranquillement sur leurs lauriers risque d'intéresser plus d'un contribuable. En outre, une fois l'élève dans le supérieur, on imagine sans peine que l'accès à ses anciens livres de lycée est coupé. Et tant pis s'il en a encore besoin.

Maintenant on vous laisse imaginer la scène suivante. Vous êtes dans un lycée avec quelques centaines d'élèves. C'est le matin. Les cours commencent. Et tout le monde sort sa tablette et va tirer sur le réseau, en même temps, pour aller télécharger son livre de cours ! Déjà pour encaisser la charge, il faut avoir de bonnes installations et de bons administrateurs. Pas de chance : le réseau est en panne, un switch vient de lâcher, EDF vient de faire des travaux dans la rue en coupant la ligne, et le FAI a son matériel qui a sauté dans le NRA, ... Et oui : c'est bien beau le cloud, mais tous ceux qui ont cru à la disponibilité permanente de leurs données en ont été pour leurs frais - les promesses des commerciaux n'engagent toujours que les imbéciles qui y croient.

Ayons aussi une pensée émue à nos jeunes électro-sensibles, et aux mal-de-crânes qu'ils devront subir toute la journée, et toute l'année, à un âge où le corps n'a pas fini son évolution. Car si la PIRE (Puissance Isotrope Rayonnée Équivalente) est limitée à 100mW dans la bande WiFi ISM (2,4 Ghz environ), elle peut théoriquement monter à 500mW dans la bande WiFi U-NII (5 Ghz), sachant qu'un nombre croissant de matériels grand public supportent désormais le 802.11n double bande et le 802.11ac. Avec les collisions engendrées par la simultanéité des connexions dans le bâtiment, le niveau de pollution électromagnétique serait intéressant à mesurer à l'improviste, via des appareils de type Cornet ou autres, histoire de se donner une bonne idée de ce que subit une salle de classe. La causalité entre certains cancers et l'utilisation de portables a beau faire partie des tabous du commerce : on ne balance pas de l'énergie radiative dans la nature sans conséquence pour le vivant.

Avec tous ces défauts, pas la peine de se demander pourquoi les tablettes numériques sont rarement utilisées de manière spontanée par les élèves en dehors des cours. Et ce système de consultation d'être d'autant plus absurde que tôt ou tard, les «précieux» livres des éditeurs finissent numérisés illégalement sur le web ! Tout le monde le sait parfaitement, y compris les éditeurs eux-mêmes. Même feu Steve Jobs, un acharné de la propriété intellectuelle et du secret, avait fini par comprendre qu'empêcher la copie des fichiers via des verrous numériques (DRM) était voué à l'échec. A l'heure d'internet, qui permet de partager des informations, du savoir, de la connaissance pour tous, gratuitement et dans bon nombre de lieux publics, voilà qu'on retourne au Moyen Âge, où la connaissance est la propriété privée d'une minorité, associée à des GAFAM complices pour fabriquer de nouvelles menottes numériques, le tout à la charge du contribuable français ! Complètement débile !

Certes : le livre papier était plus lourd. Mais étrangement, personne n'a jamais pensé à un simple système de casiers individuels, qui aurait de toute façon coûté moins cher à mettre en place, même surveillé par caméra pour éviter les dégradations dans les lycées sensibles, et permis aux élèves d'entreposer sereinement leurs livres, d'une journée à l'autre, sans devoir se taper des kilos de bouquins sur le dos ? Le coût d'un cadenas par famille aurait quand même été bien plus supportable que celui d'une huître numérique jetable «NSA proofed». Ces vieux cons qui n'ont pas de pétrole, ne sont-ils même plus capables d'avoir des idées, tant la corruption aux GAFAM ont emporté ce qui restait de leurs cerveaux de banquiers européistes ?

On admirera, en outre, la merveilleuse hypocrisie de vouloir d'un côté retirer les écrans de smartphones, pour mieux imposer au final des écrans de tablettes... Tout l'art du politique à prendre les gens pour des cons sans qu'ils s'en aperçoivent !

Enfin, cet édito ne serait pas complet sans parler de certains professeurs, qui non content d'être achetés par les GAFAM à coup de licences gratuites, balancent les notes de leurs élèves sur des clouds non souverains sans la moindre considération pour le respect de la vie privée des familles. On a même vu dernièrement des enseignants organiser des sorties de classe dans... des Apple Store ! Inutile de préciser que côté Apple, on a accueilli à bras ouverts cette manne de nouveaux clients en herbe, et qu'on a tout fait pour les convertir rapidement aux produits pommés ! Quant à savoir si les professeurs ont été rémunérés pour apport d'affaire, l'histoire le dira sûrement un jour. Mais ces tristes affaires démontrent surtout que la trahison ouverte des principes de la République, et de l'indépendance de l'école, ne sont pas l'apanage de nos banquiers fous qui ont pris le pouvoir en truquant l'élection de 2017, via la loi Urvoas et la complicité des médias. On retrouve dans la société civile, tout corps de métier confondu, des gens qui ont ouvertement décidé de trahir le pays et leur propre descendance.

Alors, le numérique a t'il tenu ses promesses ? La réponse est évidemment non, et le bilan est sans appel, vu le nombre croissant d'adulescents illettrés, ne maîtrisant même plus leur propre langue maternelle à l'écrit, ni les bases du calcul mental en sortie de BAC. Mais c'est surtout l'oisiveté de la jeunesse qui inquiète, avec un manque de critique, de projection et d'imagination particulièrement marqués, au point d'en offusquer publiquement l'ENA, ce qui prouve bien que le phénomène touche toutes les classes sociales, même les plus aisées. Avec le nombre croissant de reprises de vieux films et musiques dans les arts, faut-il en déduire que le reportage d'ARTE «Demain, tous crétins», est déjà le présent, avec des perturbateurs endocriniens et autres facteurs environnementaux expliquant la baisse généralisée des résultats scolaires ? Tout est possible.

En attendant, la seule chose qui est certaine, c'est que les tablettes numériques sont inutiles en l'état, n'offrent aucun avantage aux élèves ou aux professeurs, coûtent très cher aux contribuables et aux familles, polluent inutilement les établissement en ondes électromagnétiques, polluent inutilement l'environnement avec du matériel jetable à court terme, éloignent de fait les logiciels libres professionnels de la vue des jeunes, et tuent enfin toute indépendance du milieu scolaire censé être la norme ! Et tout cela s'avère d'autant plus futile que bon nombre d'élèves avaient déjà un ordinateur chez eux, souvent plus puissant.

En fait, si les éditeurs n'imposaient pas cette saleté de logiciel privateur de liberté pour brider l'écriture du PDF sur le disque, n'importe quel appareil, smartphone compris, suffirait à consulter les livres en ligne à la maison. Donc au final, on a bien ici demandé au contribuable français de payer la note pour sauvegarder les intérêts du juteux business des éditeurs (et de leurs actionnaires respectifs), et ce alors que ce ne sont pas les ressources pédagogiques qui manquent sur le web, ni en termes de cours, ni en termes d'exercices. Comprenez qu'on aurait parfaitement pu se passer des livres de tous ces charmants éditeurs, et travailler uniquement avec des ressources web faites par des profs, généralement créées sur leurs temps de loisirs - merci à eux.

Bref, on sent bien qu'en haut de la pyramide, ou la corruption généralisée règne en maître, certains ont créé le besoin des tablettes, puis ont arrosé les copains GAFAM pour y répondre, en se versant de copieuses rétrocommissions.

Faut vous dire Monsieur que chez ces gens-là.
On ne cause pas Monsieur, on ne cause pas.
...
...
...
...
...
On compte !
(J. Brel)

Hansi - 12/04/2018

 

Mozilla et le côté obscur du web

Où est donc passé le Nord ?
L'internet a t'il un pôle Nord ?

Il y a 18 ans déjà, dans son best-seller «la Cathédrale et le Bazar», Eric Raymond analysait les différences de développement entre monde libre et privateur de liberté, et démontrait notamment les avantages du Libre en innovation et R&D, qui ne se sont jamais démentis depuis ! 18 ans plus tard en effet, personne ne pourra nier que les logiciels libres ont révolutionné l'internet fixe et mobile, permis l'apparition du cloud, pris d'assaut le top 500 des supercalculateurs, etc. Le succès du noyau Linux de Linus Torvalds et des logiciels GNU de Richard Stallman est incontestable, et s'il fallait vraiment se forcer à l'imaginer, un monde sans logiciel libre serait un monde sans liberté, où le seul éditeur de texte disponible serait ce bon vieux notepad, fossilisé depuis... 1992 ! Au moins, on sait à quoi on a échappé... ;)

Le navigateur web Firefox et le client de messagerie Thunderbird font partie de ces logiciels emblématiques qui ont révolutionné le début des années 2000, en empêchant Microsoft de mettre la main sur le web fixe. Précisons, pour la jeune génération, que la fondation Mozilla regroupait alors de nombreux anciens de Netscape, lesquels avaient très mal vécu de se retrouver au chômage prématurément, parce que la vente liée de windows avait permis à Microsoft d'imposer son navigateur web maison gratuit, malgré des travers et des performances catastrophiques. Longtemps Microsoft cherchera à imposer ses standards web, en refusant de respecter les recommandations du W3C qui valent pour norme, ce qui posera de nombreux problèmes et casses-têtes aux développeurs, en coûtant aux entreprises des milliards de $ et d'€ à jongler entre le vrai standard et le faux, sans même parler du retard pour l'internet à focaliser des forces vives dans la compatibilité sous les différents outils, au lieu de se focaliser sur la R&D globale, laquelle nous aurait sûrement fait gagner de précieuses années sur les requêtes dynamiques de type AJAX/JSON.

Bien entendu, Mozilla n'aurait jamais pu réussir son exploit sans un soutien financier de taille, qui fut celui de Google, à une époque où le slogan «Don't be evil» (Ne soyez pas méchants) de la firme de Mountain View cachait bien mal l'appétit gargantuesque qu'on lui connaît aujourd'hui. La suite est connue : Google trahira finalement Mozilla en rejoignant Apple pour créer Chrome, puis trahira Apple pour rester finalement seul en tête du web mobile, et se diversifier désormais dans d'autres activités. Nous ne nous attarderons pas plus sur l'historique. Ceux qui veulent en savoir davantage trouveront sans problème leur bonheur sur la toile.

Ces dernières années, la stratégie de Mozilla a été pour le moins particulièrement difficile à lire et à comprendre, avec bon nombre d'interrogations sur les choix de la fondation, tant dans ses partenariats que dans les choix de configuration de ses outils.

Et cela commence avec le navigateur Firefox lui-même, et l'URL about:config, qui permet d'accéder aux paramètres internes du logiciel.

En recherchant la chaîne de caractères «google», on remarque immédiatement que Firefox utilise en fait les serveurs de Google pour filtrer les URL (cf. https://wiki.mozilla.org/Security/Safe_Browsing pour les plus curieux). Bien que ce mécanisme de sécurité, transparent pour l'usager, soit au bénéfice de ce dernier, puisque son but premier est d'éviter les sites d'hameçonnage (phishing en anglais - comprenez d'affreux pirates qui copient bassement les sites web de banques et autres commerces pour vous extorquer de l'argent), il n'en reste pas moins qu'il pose des questions sur le respect de la vie privée dont se targue la fondation.

Car si Google ne peut ici accéder aux mots clés de recherche de l'internaute, il peut en revanche parfaitement mémoriser le lien entre adresse IP et site web consulté, pour ensuite recouper ce lien avec d'autres métadonnées, et pour peu que votre box ADSL ait une adresse IP fixe, ce qui est le cas chez de nombreux Fournisseurs d'Accès Internet (F.A.I.) aujourd'hui, et c'est tout votre anonymat qui tombe à l'eau !

Précisons que les relations financières entre la fondation Mozilla et la firme de Mountain View ont toujours été publiques. Mozilla a toujours joué franc jeu, en privilégiant certes son financement immédiat en premier lieu, mais en laissant quand même dans son navigateur la possibilité de changer très rapidement de moteur de recherche.

On ne peut pas en dire autant des GAFAM, surtout quand on observe que sous windows 10 pro par exemple, Microsoft s'autorise désormais à «cacher» Firefox de la liste des navigateurs par défaut, mais présente quand même Chrome, pour les utilisateurs du domaine... Il y a 25 ans, pour un abus de position dominante aussi évident, la firme se serait mangé direct un procès en bonne et due forme. Mais avec le tapis de sol qu'est devenu l'Union Européenne, prisonnière de ses traités, interdite de protectionnisme, et interdite de contrôle des capitaux, le viol collectif des GAFAM est devenu la norme de fait. On l'a vu avec le harcèlement de seven, on le voit dans les mises à jour de windows qui changent les réglages dans le dos de l'usager, et là, on ne parle même pas des abus de télémétrie, ou des «kill switch» dans les appareils mobiles. En fait, c'est la fête aux GAFAM tous les jours, avec la NSA qui sabre le champagne en arrière plan !

Du côté de la recherche web, l'arrivée surprise du moteur franco-allemand Qwant en 2013 a commencé à bouger les lignes. En quelques années seulement, ce moteur de recherche est devenu une référence en Europe de l'Ouest, qui s'explique assez facilement : Qwant s'est en effet engagé à respecter la vie privée des internautes, s'interdit la revente des métadonnées de recherche (ici adresses IP + mots-clés), et fournit surtout des résultats de recherche très pertinents à l'usage. Parmi ses financeurs, on comptait en 2017 la Caisse des Dépôts et Consignations pour 20% et Axel Springer, magnat du groupe de presse le plus important d'Allemagne, pour 20% également. La prise de conscience tardive d'un nombre croissant de citoyens, mais aussi le bouche à oreille, auront sûrement encore accélérés la notoriété du moteur. Cela étant, Qwant n'est pas parfait non plus : aux dernières nouvelles, il utilisait encore Bing, le moteur de Microsoft pour sa recherche d'images, et de ce fait, on aimerait quand même être rassuré sur ce qui est envoyé à Microsoft, même si on peut supposer que cette recherche secondaire est faite de manière anonyme par Qwant lui-même. Malgré ses «défauts de jeunesse», Qwant reste la meilleure alternative actuelle face à Google, et la logique voudrait donc qu'il devienne le moteur de recherche par défaut sous Firefox en Europe de l'Ouest.

Et là, Le choix de Mozilla de continuer à imposer Google sous nos longitudes pose une fois encore questions, considérant en outre que Google n'a fait aucun cadeau à la fondation dans le domaine clé de la téléphone mobile, où la firme de Moutain View règne désormais en maître absolu.

Le chat de cheshire
Après le chafouin, le renard de feu ?

En abandonnant il y a 2 ans son système d'exploitation pour smartphone, nommé Firefox OS, la fondation Mozilla a surtout déçu des millions d'internautes et de webmasters, qui comptaient sur ce nouvel OS mobile pour s'affranchir précisément des GAFAM sur mobile. On pourra sûrement y voir un manque patent de soutien financier, dans une industrie ultra-concurrentielle où les partenariats et les talents se paient très chers. Mais cela n'explique pas l'acharnement continu de Mozilla à éradiquer depuis toute trace de Firefox OS dans son infrastructure. Avec la fermeture programmée du marketplace fin mars 2018, lequel n'est finalement qu'un simple site web à maintenir (donc un investissement plus que modeste vis-à-vis des clients dont le smartphone Firefox OS fonctionne toujours, et que Mozilla va laisser en plan), on a vraiment cette détestable impression que la fondation a été payée ou menacée pour «suicider» le plus rapidement possible toute trace de son OS mobile !

Firefox OS aura pourtant été l'alternative la plus crédible de ces dernières années, tournant sous une quinzaine de smartphones différents en seulement 3 ans d'existence, et vendu réellement au grand public en magasin. Face aux autres initiatives, passées ou futures, réservées aux «geeks» et «nerds» en financement participatif (crownfunding), Firefox OS est le seul à avoir réellement réussi à percer la couche de l'anonymat, du moins pendant quelques mois en France. Si on considère enfin qu'en Inde, JioPhone, un smartphone basé sur KaiOS, lui-même un «fork» (comprenez un «projet issu») de Firefox OS, semble très bien se vendre, dans un marché d'1,3 milliard d'habitants, on se dit qu'il y avait quand même de la place pour ce troisième acteur.

Plus absurde et insupportable encore : Google a complètement «pompé» l'expérience acquise et réussie de Mozilla dans le mobile, et explique désormais aux webmasters que les «applications web progressives» (ou PWA pour Progressive Web Apps) vont envahir nos smartphones, avec des fichiers de configuration (en particulier le manifest) et un fonctionnement global qui singent complètement ceux de feu Firefox OS, preuve que la vision de Mozilla était donc la bonne...

Nul doute ainsi que les applications web développées pour Firefox OS survivront aux décisions ubuesques de Mozilla, puisque facilement recyclables en PWA. Et c'est bien là tout l'avantage de développer en HTML5/Javascript : pas besoin d'un environnement de développement particulier, pas besoin de vendre son âme aux GAFAM avant d'écrire sa première ligne de code, pas besoin de compiler et de réécrire la moitié de son programme à chaque nouvelle version, sans compter les apports d'HTML5, qui permet désormais un mode push, et plusieurs modes déconnectés, avec des interfaces web qui s'adaptent nativement aux écrans et orientations de nos smartphones / tablettes / ordinateurs, sous tous les navigateurs, fixes et mobiles. Ainsi, perdre son temps à développer en langage natif n'a plus aucun sens aujourd'hui, face à un web devenu universel.

Quoi qu'il en soit, l'infanticide prémédité de la fondation signe un gâchis technologique jamais observé, surtout en un temps aussi court, et la stratégie «égoïne» de Mozilla de poser clairement des questions pour la suite...

Si le recentrage de la fondation sur son seul navigateur internet a certes permis à ce dernier de gagner en vitesse, avec moult améliorations, ces progrès ont été réalisés au détriment d'une R&D qui faisait toute la réputation et la richesse de la fondation.

Exit ainsi un Firefox Hello en WebRTC, qui permettait de s'affranchir de Skype, autre logiciel racheté par Microsoft il y a de nombreuses années déjà, et dont, comme par hasard, la dernière version (8.x) pour GNU/Linux ne supporte plus les caméras depuis quelques semaines, alors que la version 4.3 les supportait tout à fait normalement. De là à penser que Microsoft fait le forcing pour obliger les libristes à acheter son OS maison, on peut se poser la question, car ce n'est pas la première fois qu'un GAFAM bride ouvertement un de ses logiciels. L'exemple de GoogleEarth est équivoque : dans les premières versions du logiciel, les joystick étaient parfaitement reconnus sous GNU/Linux, et du jour au lendemain, les nouvelles versions ont cessé de les supporter, sans aucune explication ! Précisons que ces mêmes joystick sont toujours opérationnels aujourd'hui sous GNU/Linux, sur les simulateurs de vol Flightgear ou X-Plane, et, pire encore, que la version windows de GoogleEarth fonctionne avec ces mêmes périphériques, ce qui laisse clairement supposer l'existence d'un cartel du jeu chez les GAFAM, pour empêcher, ou tout au moins retarder, l'intérêt des joueurs pour les OS libres. Il est heureux que Steam n'ait pas cédé à la pression, et continue d'offrir à notre plate-forme des jeux intéressants.

Sinon côté visiophonie, Jitsi (https://meet.jit.si/) et bon nombre d'autres solutions en ligne moins ouvertes permettent de créer en quelques secondes un salon privé en ligne, et de communiquer avec micro et caméra à l'autre bout du monde, quand la caméra est supportée par le navigateur, bien entendu ! Il est d'ailleurs curieux, sur ce même point, que de vieilles caméras, qui fonctionnent très bien sous Cheese (un logiciel GNU/Linux pour faire le pitre avec des filtres colorés), soient non reconnues sous Firefox et Chromium. Sous windows, la question ne se pose pas : en retirant les vieux pilotes (drivers) de leurs sites web respectifs, les fabricants empêchent automatiquement leurs anciens clients de réutiliser leur webcam en cas de perte du CD, et quand bien même le CD serait retrouvé, il n'est pas rare que la webcam ne soit plus supportée sous les nouvelles versions de l'OS ! Mais bien entendu : tout ceci n'a absolument aucun rapport avec l'obsolescence programmée...

Autre point à prendre en compte dans notre analyse : en 2015, Mozilla annonçait l'abandon de sa technologie XUL pour améliorer les performances et la sécurité de Firefox, et recherchait un repreneur pour son autre logiciel phare bien connu : le client de messagerie Thunderbird. La démarche de la fondation peut ici se justifier si l'on considère d'une part la montée en puissance des smartphones, dont le client de messagerie est imposé par défaut, et d'autre part les messageries en ligne (webmail) consultables depuis n'importe quel navigateur internet. Mais si le cloud a indéniablement révolutionné la façon dont nous consultons nos emails, il a malheureusement aussi rendu le grand public complètement inconscient des dangers sous-jacents !

Car imaginez demain que Gmail, Outlook, ou Yahoo deviennent payants - et les GAFAM ont parfaitement le droit de faire payer leurs services en ligne, actuellement gratuits. Combien d'internautes se retrouveront alors le bec dans l'eau, à venir pleurnicher sur leurs données désormais verrouillées, ou même effacées du cloud sans aucun avertissement préalable («à mes données regrettées ?»), tout cela parce qu'ils n'auront pas été capables d'installer et de configurer un simple client de messagerie comme Thunderbird sur leur ordinateur (5 mn), et de rapatrier leurs messages chez eux (15-30 mn) ?

Dans le monde du Libre, on ne connaît que trop l'adage «la première dose est toujours gratuite». Et cela s'est toujours vérifié à terme : une fois le monopole établi, les masques tombent, et les poches se vident.

Pour le moment en tout cas, n'ayant finalement pas trouvé de repreneur, Mozilla continue de maintenir son outil de messagerie, en parallèle des évolutions de Firefox. Thunderbird s'est ainsi enrichi d'un agenda intégré, nommé Lightning, et garde l'avantage certain, comme pour bon nombre d'autres logiciels libres, d'être réellement multi-plateforme, ce qui permet, entre autres, de déplacer très facilement ses messages et ses réglages, d'un ordinateur à un autre. Quant à savoir si le grand public finira enfin pas comprendre qu'à trop vouloir déléguer, on finit par tout perdre, seul l'avenir nous le dira...

Au final, on a quand même cette étrange impression que Mozilla s'est mué en un de ces restaurants outre-Atlantique, qui ne proposent qu'une seule et unique spécialité dans leur menu. Et là, le problème n'est pas tant dans le plat servi que dans le nombre de restaurants... Sans OS mobile pour se défendre, et face à des GAFAM qui favorisent leurs outils par la triche et l'argent, les beaux jours de la fondation semblent désormais lointains.

Comme pour tout autre logiciel libre, l'avenir de Mozilla dépendra bien entendu de la capacité des usagers à ne pas céder aux sirènes des GAFAM, et à faire l'effort de défendre leur vie privée et celle de leurs proches. On l'a vu : Firefox n'est certes pas parfait, mais il reste toujours 100x mieux et plus respectueux de l'usager que le premier concurrent venu !

Et face à des irresponsables politiques prostitués aux GAFAM, gaspillant des milliards d'euros d'impôt en logiciels privateurs de liberté inutiles, au lieu de soutenir une création numérique libre moins onéreuse et plus efficace, le cas d'école de Mozilla révèle aussi la difficulté croissante de trouver des financements publics et étatiques qui garantiraient à une fondation largement connue et réputée son indépendance financière.

Quant aux GAFAM, impossible de leur retirer leur droit désormais légitime de tondre les moutons et de traire les chèvres, puisqu'en 2017, la CJUE (Cour de Justice de l'Union Européenne) a définitivement légalisé le principe seigneurial de la vente forcée matériel/logiciel en magasin, laquelle permet de cacher au bétail les alternatives libres et gratuites du pré d'à côté, et de racketter le consommateur avec des OS privateurs de liberté inutiles, mal foutus, et de plus en plus intrusifs !

La seule bonne nouvelle est que la jeune génération semble moins «coincée» que celle de ses parents, et que bon nombre de jeunes ont déjà au moins un dual boot GNU/Linux sur leur machine. Espérons donc qu'au delà des jeux informatiques propres aux «adulescents», la jeune génération soit assez mature pour comprendre l'intérêt évident des logiciels libres, et tout le côté démocratique qui va avec. Quant aux plus âgés, dont les habitudes sont souvent plus «ancrées», quitter Chrome pour Firefox en navigateur par défaut, ou remplacer simplement Outlook/Mail par Thunderbird, est un petit pas pour son ordinateur, mais un grand pas pour le respect de sa vie privée, et plus globalement pour soutenir une démocratie qui en a bien besoin !

Nous vous mettons ci-dessous les deux liens suivants pour télécharger et installer Firefox et Thunderbird.

Installer le navigateur Firefox.

Installer le client de messagerie Thunderbird.

En espérant bientôt vous retrouver dans nos réunions informatisées !

PS : en 2015, l'agence nationale de la sécurité des système d'information (ANSSI) à sorti un document PDF sur le paramétrage conseillé de Firefox en entreprise. Bien que nous soyons une association qui s'adresse plus aux familles et particuliers, ce document nous est apparu particulièrement intéressant, c'est pourquoi nous avons publié, sur notre forum, un tutoriel reprenant bon nombre de ces recommandations, que nous vous invitons évidemment à découvrir.

Fête du Libre au Ribolab

Fablab de Ribeauvillé

La MJC du Cheval Blanc organise une Fête du Libre le 24 Mars de 10h à 18h, en partenariat avec le Ribolab (FabLab de Ribeauvillé, 2 rue de l'instituteur Ortlieb), le LUG68 et Linux Kunheim. La manifestation se déroulera au Ribolab même.

Parmi les ateliers proposés :

  • installer un GNU/Linux en machine virtuelle
  • tests de la distribution Mint
  • jeux en accès libres (dont simulateur de vol Flightgear)
  • démonstration du logiciel de dessin vectoriel Inkscape (pendant libre d'Illustrator)

Dans les conférences proposées, nous aurons :

  • GNU/Linux et les Logiciels Libres
  • comparatif de coût entre un PC standard et un PC sous Mint
  • prolonger la vie de votre ordinateur

Bref, une journée où vous pouvez venir rencontrer les trois associations du Haut-Rhin, dans une ambiance chaleureuse et conviviale ! En espérant bientôt vous y retrouver !

Hansi - 19/02/2018

 

L'Allemagne sous occupation

La bavière
À quoi servent les fenêtres ? À mettre des barreaux !

Notre histoire débute en 2004, avec la ville de Munich qui fait le pari très audacieux, pour l'époque, de passer sous GNU/Linux, et plus exactement sur une version modifiée de la distribution Debian. La décision fait alors l'effet d'une bombe au Q.G. de microsoft, à tel point que ce bon vieux Steve Ballmer écourtera ses vacances en urgence pour venir tenter le coup de poker de la grosse ristourne, en vain.

Le cancérologue de Redmont n'avait en effet pas compris que Bayern (la bavière) n'est pas un Bundeslander, mais un des trois Freistaat d'Allemagne avec Sachsen et Thüringen. En prenant sa décision, Munich affirmait d'abord son indépendance politique et économique face au fournisseur américain, mais aussi et surtout face à Berlin, qui léchait déjà ouvertement les bottes de Washington.

L'avance technologique de nos voisins d'Outre Rhin n'était pas non plus étrangère à la décision. En 2004, les librairies de Freiburg-im-Breisgau regorgeaient déjà de livres O'Reilly qui faisaient le bonheur des développeurs et geeks, face à des librairies françaises qui accusaient au bas mot 3 ans de retard bien comptés. Et si GNU/Linux demandait encore fréquemment de mettre les mains dans le cambouis pour faire fonctionner cartes graphiques, cartes sons et cartes réseaux, le fait est qu'une fois ces problèmes résolus, il fonctionnait plutôt bien, avec un jeune KDE3 qui n'avait rien à envier à son concurrent.

En 2012, Munich tirait un premier bilan de sa migration, et affichait fièrement une économie réalisée de 10 M€ d'euros, en démontrant au monde que le Libre permettait effectivement de faire des économies d'échelle. On imagine sans trop de peine à quel point les dents devaient grincer de l'autre côté de l'Atlantique. Ce d'autant plus qu'en 2012, GNU/Linux n'avait plus grand chose à voir avec sa version de 2004, et qu'on trouvait déjà bon nombre de logiciels libres solidement ancrés en milieu professionnel, dont un LibreOffice qui commençait sérieusement à faire mal au porte-monnaie de Redmont.

Bref, pour Microsoft, il était impossible de laisser la ville bavaroise aux mains des libristes, surtout que cette chère NSA devait passablement s'énerver de ne pouvoir espionner librement des centaines de milliers d'allemands en toute impunité.

Ne soyons pas dupes : le déménagement du siège allemand de microsoft au centre de la ville de Bavière en 2016, avec une nouvelle municipalité devenue étrangement hostile aux logiciels libres, et déroulant le tapis rouge à l'envahisseur, annonçait la couleur. Quant à la soi-disante étude d'interopérabilité, commandée par cette même municipalité à un partenaire connu de la firme américaine, sa conclusion était courue d'avance.

Bonne chance donc aux fonctionnaires munichois qui (re)découvriront les joies du monde privateur de liberté, après 13 ans de tranquillité sous GNU/Linux : antivirus et autres rustines sur la passoire qui ralentissent les machines et usent les disques durs, harcèlement de l'éditeur à coups de popups intempestifs, télémétrie dans le dos des usagers, mises à jour ratées qui bloquent partiellement ou définitivement la machine, et là, on ne parle même pas de l'ergonomie des nouveaux windows qui est une insulte au bon sens et à l'efficacité !

C'est oublié aussi le forcing passé totalement indécent de la firme, qui a harcelé pendant des mois ses usagers sous seven : popups intempestifs, chargement du nouveau système d'exploitation en P2P sans aucun consentement des propriétaires de la machine, détournement des mises à jour automatiques pour forcer la main aux récalcitrants, et enfin détournement spectaculaire (et unique en son genre) d'un bouton de fermeture de fenêtre pour mieux gruger les derniers rebelles !

Ajoutez à cela la propagande effarante que l'on a pu observer en France dans les journaux informatiques, et dont on peut supposer qu'elle fut la même outre-Rhin et partout ailleurs en Europe, avec des milliers d'articles abscons et stupides, «pondus» à la chaîne sur windows 10, trois mois avant la sortie du produit, le tout sans jamais aborder le moindre aspect de télémétrie ou de surveillance, et on comprend mieux à quel point cette chère NSA se frotte déjà les mains, devant des souris de laboratoire aussi dociles et obéissantes, bercées par leurs grands médias complices.

Enfin, la très facheuse tendance de l'éditeur à prendre ses usagers pour des cobayes n'est un secret pour personne. Encore aujourd'hui, les victimes de vista pestent contre leur OS qui détient la palme du système compatible PC le plus lent de la planète. Et que dire des cobayes de windows 8, qui ont vu le menu démarrer disparaître pour être remplacé par une interface tactile totalement délirante ?

De là à qualifier windows 8 et 10 de systèmes pour masochistes heureux, les abus ont été tels ces dernières années que la question mérite honnêtement d'être posée.

Bien entendu, toute cette propagande et ce Diktat de l'éditeur n'auraient jamais pu avoir lieu sans l'aval tacite de la Commission Européenne et de la CJUE, laquelle vient encore d'avaliser la vente forcée des GAFAM début 2017, en offrant aux multinationales américaines le contrôle total du système de vente en Europe occidentale.

Face à GNU/Linux qui a toujours été une référence serveur en milieu professionnel, et qui s'est désormais mué en OS grand public simple d'utilisation, lui permettant de briller en poste client, windows est devenu une espèce de jungle infâme, tant dans son utilisation que dans sa logique de fonctionnement, avec une incitation quasi-permanente à la distraction et à la consommation qui laisse dubitatif - surtout en environnement professionnel. Mais à sa décharge : Munich n'est pas la seule entité à confondre un OS de loisir avec un OS de travail.

Objectivement : si la ville de Munich avait fait le choix de passer sous windows seven en 2010, elle aurait encore pu défendre son point de vue. Mais avec windows 10 aujourd'hui, c'est clairement 50 M€ gaspillés qui iront encore engraisser les fonds de pensions américains. Et tant pis pour les munichois qui perdrons leur indépendance et leur savoir-faire au bout du compte.

Cela étant, il faut bien comprendre une chose : la perte de Munich n'est absolument pas un échec pour le libre ! En revanche, elle est clairement un échec pour la démocratie allemande et européenne dans son ensemble ! Munich ne repasse pas à windows parce que windows serait meilleur. Elle repasse à windows parce que le Freistaat de 2004 s'est mué en euro-région, soumise comme ses consœurs européennes à Bruxelles, donc aux lobbies américains.

Comme pour nos contrats OpenBar qui ont vendu la souveraineté de l'armée française à l'OTAN, dans notre dos, c'est la Liberté elle-même qui recule partout en Europe, y compris en Allemagne, parce que la corruption généralisée des dirigeants conduit à des décisions illogiques, contre le bonheur et l'intérêt des peuples souverains. Le tout récent retournement de veste d'un ministre allemand, ayant voté pour le maintien du glyphosate (roundup), soit disant contre l'avis de sa chancelière Mme Merkel, est équivoque. Non contents de trahir leurs peuples respectifs, les «collabos» en arrivent au point de se trahir désormais publiquement entre eux !

Se focaliser enfin sur le cas symbolique de Munich n'a plus vraiment lieu d'être en 2017, pour la bonne et simple raison qu'en 13 ans, bon nombre d'autres villes, de collectivités, de régions, voire d'états ont suivi l'exemple de la ville bavaroise avec succès.

Entre les exemples proches comme la gendarmerie nationale, les villes de Toulouse, Nantes et bientôt Rennes, ou plus loin Valence, qui annonçait en 2014 avoir déjà économisé 36 M€ en passant toutes ses écoles sous GNU/Linux, ou encore Turin, passée sous Ubuntu également en 2014, sur la base d'une économie de 6 M€ sur 6 ans, les migrations finalisées sont légions, mais sont systématiquement snobées côté grands médias. Pas la peine de demander pourquoi.

Oui : l'Allemagne est sous occupation. Mais elle n'est pas la seule.

L'étape suivante de l'esclavagisme numérique a déjà commencé, avec la mort programmée de la neutralité du net, et le filtrage des réseaux sociaux pour soit disant éradiquer ces abominables «fake news» (fausses nouvelles) russes et chinoises - mais pas américaines : un chien ne mord pas son maître - même quand celui-ci passe son temps à inventer des armes de destruction massives pour justifier des «guerres préventives» totalement illégales, blessant, tuant ou déplaçant des millions d'êtres humains qui n'aspiraient qu'à vivre en paix chez eux !

Personne n'est dupe sur la manœuvre en France : il s'agit surtout d'empêcher le seul parti pro-Frexit, né sur internet, de s'exprimer librement, malgré ses 30000 adhérents. La purge des abonnés pro-Frexit a déjà commencé sur les réseaux, et nul doute que d'ici à la prochaine présidentielle, la loi Urvoas continuera de plus belle à trahir et tuer toute égalité des partis, laquelle était le sel fondateur de la Vème République, désormais morte et enterrée.

Dans cette UE totalitaire qui se construit, il est juste heureux que les logiciels libres ne dépendent pas du grand «Ministère de la Vérité» franco-germanique, mais de millions de gens de bonne volonté, qui collaborent dans le but de s'entraider et d'améliorer le quotidien numérique de l'espèce humaine, et parfois même du caillou qui nous sert de planète.

Quant à savoir enfin si l'informatique du XXIème siècle tuera la démocratie, ou au contraire la sauvera, tout dépendra d'abord de la capacité des peuples européens à rester unis face à la puissance étrangère qui veut les diviser pour mieux les assouvir, comme on l'a vu en Catalogne, et comme on le verra bientôt en Corse, et sûrement dans d'autres régions de France.

L'enjeu des logiciels libres, et services libres (Collectif des Chatons / outils Framasoft par exemple), va donc bien au-delà de la seule utilisation privée ou professionnelle qu'on en fait au quotidien : c'est défendre aussi une idée de partage du savoir et une démocratie ouverte, avec un outil numérique qui sert et protège les intérêts des concitoyens en respectant leur vie privée, et s'oppose à ceux qui ont détourné l'outil informatique pour réduire les peuples en esclavage.

La résistance commence dans nos ordinateurs, et consiste tout simplement à installer et utiliser des logiciels libres qui certes, ne règlent pas le contrôle du matériel ou du réseau, mais permettent déjà de compliquer fortement la tâche de tous ces braves gens trop curieux, qui veulent nous contrôler et nous imposer leurs œillères pour nous empêcher de voir le reste du monde.

Au niveau de nos petites associations, nous ne pouvons qu'inciter les gens à venir dans nos réunions informatisées pour libérer leurs propres machines, mais il est clair qu'à plus large échelle - et Munich le démontre une fois encore - le vrai problème du monde Libre aujourd'hui, c'est la corruption politique européenne généralisée.

A l'heure où les GAFAM imposent très habilement leurs tablettes jetables dans l'éducation nationale française, alors que des PC complets sous GNU/Linux offriraient un bien meilleur investissement, plus pérenne et plus efficace, tout en garantissant l'indépendance de l'école et la protection numérique des enfants, ceux qui ont trahi la Vème République continuent de plus belle leur merveilleux travail de vente par correspondance, et nous prouvent définitivement que les marchands d'esclaves n'ont pas disparu - ils ont juste évolué.

Sur ces quelques considérations, nous vous souhaitons d'agréables fêtes de fin d'année, en espérant bientôt vous retrouver dans nos réunions !

Hansi - 08/12/2017

 

Le Ministère désarmé

Pour bien comprendre ce qui va suivre, nous vous conseillons fortement de voir ou revoir le reportage de Cash Investigation sur les contrats Open Bar, à partir de la minute 44 dans la vidéo.

L'information n'aura pas échappé à nos manchots du 68 : le contrat Open Bar entre l'armée française et microsoft a donc été renouvelé en août dernier, pour un montant inconnu. Ainsi, le contribuable français n'a même plus le droit de savoir combien lui coûte le retour de la France dans l'OTAN, décidé par M. Sarkozy en 2008, juste après le retrait du Crime de Haute Trahison du Président de la République en 2007.

OTAN
Qui fait la guerre au reste du monde ?

Les seuls chiffres dont on dispose, c'est qu'en 2009, la facture s'élevait à 80 millions d'€ pour 4 ans, et qu'en 2013, le renouvellement du contrat avait vu une augmentation de 50%, soit 120 millions d'€. Si on continue dans cette logique de +50% tous les 4 ans, on peut donc tabler sur 180 millions d'€ en 2017, à comparer à la «rétrocommission» de quelques millions d'euros l'an passé, pour noyauter notre chère éducation nationale sans appel d'offre. Parce qu'on est aussi commercial chez microsoft...

Quant à savoir si la vente de 20% de l'or des français par le ministre Sarkozy, entre 2004 et 2009, au prix le plus bas (comprenez à perte sèche estimée à 18 milliards d'€), est liée ou non à ce même retour dans l'OTAN, il serait quand même intéressant un jour de se pencher sérieusement sur la question - mais c'est un autre débat.

De notre côté, nous retiendrons surtout que le contrat Open Bar a donc été resigné, une fois encore, chez microsoft irlande. A ceux et celles qui s'étonneraient de la manoeuvre, rappelons que face au taux d'imposition français de 33%, et grâce à des traités européens qui empêchent tout début de protectionnisme, les GAFAM ont négocié, depuis 1992, des taux d'imposition absolument indécents en Irlande, avec notamment le fameux 0,005% qui a valut à apple sa dernière condamnation - laquelle restera sûrement lettre morte comme toutes celles qui les ont précédées.

Car derrière les grands discours de lutte contre l'évasion fiscale relayés par les complices et les sots, la triste réalité est qu'il faut l'unanimité des 27 états membres pour faire bouger les traités autobloquants de l'UE, et il est évident que jamais, au grand jamais, l'Irlande ou tout autre pays bénéficiaire de cette aberration économique, n'acceptera qu'on touche à ses intérêts. Entre les lobbyistes officiels payés par les GAFAM pour noyauter les décideurs, à Bruxelles comme en France, et des commissaires européens non élus, privilégiant systématiquement leur carrière à venir, les trahisons de nos élites se suivent et se ressemblent...

Pendant ce temps là, la mise au placard d'un général, trop soucieux de défendre les capacités opérationnelles de ses troupes et l'indépendance de son pays, suivie du parachutage d'urgence de son remplaçant, n'aura finalement pas réussi à cacher la misère. Côté fric, notre armée est dans la flotte jusqu'au cou, pour reprendre la petite chansonnette. On se souvient du logiciel louvois qui fut un gouffre financier et un désastre incompréhensible (qui a dit un sabotage ?). Imaginez maintenant les coûts opérationnels d'un état d'urgence permanent, qui mine nos militaires en plus de les transformer en cibles mouvantes, et additionnez encore le coût de toutes les guerres, depuis 2008, dans lesquelles la France a été engagée de par son retour dans l'OTAN. Où cela nous mène t'il ?

Pire encore. On a appris, suite à l'ouragan Irma, que le seul bâtiment maritime Batral, capable de débarquer du matériel sur une plage, avait été mis au rebut sans remplaçant 2 mois avant la catastrophe, alors que la saison des cyclones dans cette partie du monde est pourtant connue de longue date. Dommage pour les victimes. On a également appris que les deux hélicoptères Puma engagés provenaient de Guyane. Quant aux témoignages d'insécurité à Saint-Martin que l'on trouve en ligne, ils sont bien loin des discours rassurants servis par les médias du système - merci internet. De toute évidence, la capacité opérationnelle de notre armée n'est pas à la hauteur de l'enjeu.

Si l'état n'a pas d'argent, au point de venir piquer 5€ d'APL à des étudiants, alors il ferait déjà bien de commencer par économiser du fric sur ses logiciels et son matériel, en privilégiant systématiquement des logiciels libres et gratuits, et surtout payer des emplois d'ingénieurs en France, au lieu d'aller acheter des logiciels US sur étalage qui coûtent chers, rendent dépendants, n'autorisent aucune souplesse, et n'offrent rien de plus au final.

Les anglais ont passé leur administration sous format OpenDocument un an avant le Brexit avec succès, qu'est-ce qui nous retient de faire de même ? Et quand on entend notre gendarmerie nationale qui se targue d'avoir économisé des millions d'€ 'en passant sous Ubuntu, on en déduit que porter un costard ne fait pas de vous quelqu'un d'intelligent, même si vous avez été banquier chez Rothschild, et que vous considérez l'armée comme une charge inutile qui ne produit rien. Attention quand même à bien nuancer ce dernier propos. Pour un gérant français, l'armée est certes une charge, mais pour un gérant américain, c'est un produit, puisqu'en créant des guerres artificielles, les USA s'emploient surtout à faire fonctionner leur propre machine économique. Ainsi l'OTAN est une machine à fric américaine payée par ses membres européens, lesquels peuvent au mieux espérer quelques miettes pour rentrer dans leurs frais.

Bref, ce renouvellement du contrat Open Bar est une insulte de plus au peuple français, une trahison évidente de nos intérêts nationaux, de notre indépendance et de notre souveraineté, dans un monde où l'agresseur est bien plus souvent américain que russe ou chinois - et ce ne sont pas les désastres humanitaires et économiques laissés par le complexe militaro-industriel américain sur la planète qui diront le contraire, auxquels l'état français a aussi sa part de responsabilité. En outre, les lanceurs d'alerte comme Assange ou Snowden ont largement démontré la présence de chevaux de troie dans nos matériels et logiciels informatiques, «from Washington with love...»

Au final, entre un big brother qui nous envahi par la ruse en s'employant à prendre le contrôle absolu de nos ordinateurs, et 20 commissaires européens complices, non élus, et à qui on a donné tout le pouvoir législatif en 1992, sans aucune possibilité de retour à part l'article 50 du TUE, les logiciels libres constituent quelque part une résistance démocratique plus utile que jamais.

A chacun de savoir dans quel monde il veut vivre, et quel monde il souhaite laisser à ses enfants. Mais de grâce, ne venez pas dire que vous n'avez pas le choix quand vous achetez votre ordinateur : RIEN ne vous oblige à l'acheter avec un système préinstallé, RIEN ne vous oblige à l'acheter en magasin, et RIEN ne vous oblige enfin à soumettre votre machine à un éditeur tiers.

Nos réunions informatisées sont là pour vous renseigner (de préférence AVANT d'acheter n'importe quoi...) et vous aider à passer au Libre. Il ne tient donc qu'à vous de faire l'effort d'y participer !

13ème festival Eco Equitable Bio Ungersheim

Ungersheim

Nous aurons donc la grande joie de participer une nouvelle fois au Festival Eco Equitable Bio, les samedi 18 de 14h à 19h, et dimanche 19 novembre de 10h à 19H, espace Le Trèfle à Ungersheim. Un grand merci encore à l'association organisatrice Les Heibich pour l'invitation !

Le thème de cette année sera les pertubateurs endocriniens, dont le tristement célèbre Roundup, et sa molécule associée, le glyphosate, dont l'UE refuse encore et toujours l'interdiction pure et simple, malgré la division par 8 du nombre d'insectes en 20 ans, et malgré tous les autres problèmes associés côté bio-diversité et les questions côté santé humaine.

Rappelons sur ce sujet que l'article 39 du TFUE (Traité sur le Fonctionnement de l'Union Européenne) spécifie noir sur blanc que la Politique Agricole Commune a pour but «d’accroître la productivité de l’agriculture en développant le progrès technique, en assurant le développement rationnel de la production agricole ainsi qu’un emploi optimum des facteurs de production, notamment de la main-d’œuvre.». Traduction de la nov'langue en français courant : notre chère UE s'impose de produire chaque année toujours plus, sans aucune limite ni garde fou, sans aucune considération pour les agriculteurs (malgré 2 suicides/jour dans la profession en France), et n'en a rien à foutre des conséquences écologiques.

Mieux encore : dans une récente conférence à Colmar, un intervenant nous apprenait que 33% de la production agricole n'arrive jamais dans nos assiettes, et part finalement à la benne. Alors déjà, pourquoi produire plus ?

Agriculture ou informatique libre - même combat : la logique et le bon sens ont laissé place au copinage et à seule loi du profit. Face à une UE qui ne produit rien, nous coûte chaque année 9 milliards d'€, et se garde bien de préciser que l'argent qu'elle nous reverse provient en fait de nos impôts, il est indéniable que dans nos deux domaines respectifs, ce sont les multinationales qui dirigent Bruxelles, et non pas l'intérêt des peuples.

En ce qui nous concerne, nous avons heureusement eu la chance, dans les années 80, qu'un certain Richard Matthew Stallmann ait résisté à la folie du capitalisme sauvage, en créant la licence GPL et la Free Software Foundation. Grâce à lui, et aux millions de contributeurs anonymes qui ont créé des logiciels libres par la suite, nous disposons aujourd'hui du meilleur noyau système de la planète, et d'une logithèque libre de plus de 30000 titres, dont certains bien connus du grand public.

Avec trois associations libristes dans le département, et peut-être bientôt une quatrième, le Libre se porte très bien, et nous l'avons encore constaté l'an dernier sur le stand : vous êtes de plus en plus nombreux à venir nous voir pour nous poser vos questions, et découvrir une informatique respectueuse des usagers, loin de la folie tactile et de l'espionnite aigü des derniers OS privateurs de liberté !

Merci encore pour votre intérêt et votre soutien, en espérant bientôt vous revoir !

Présentation Marckolsheim

Le samedi 23/09/2017, l'équipe de Linux Kunheim sera à la MJC la Bouilloire de Marckolsheim pour faire une série de présentations sur Linux et les logiciels libres.

Marckolsheim

Au Programme, des conférence en salle Eugène Plas:

  • 11h00 Introduction à GNU/Linux
  • 11h30 Logiciels libres et environnement, l'intérêt de Linux pour rajeunir les ordis vieillissants
  • 14h30 Sécurité sur Internet avec des logiciels libres
  • 15h30 Logiciels libres et environnement
  • 16h00 Introduction aux micro-contrôleurs et objets connectés

Et il y aura un coin pratique en salle Maurice Martin avec 6 machines pour diverses démonstrations à propos de les OS Linux Mint et Primtux, le navigateur Firefox, le logiciel de courriels Thunderbird, la suite LibreOffice, le traitement de photos avec Gimp, le dessin vectoriel avec Inkscape, la création de vidéo avec Openshot, modélisation et animation 3D avec Blender et l'électronique, les micro-contrôleurs et les objets connectés.

Au plaisir de vous y retrouver !

Hansi - 16/09/2017

 

L'arnaque Windows S

Depuis plusieurs années déjà, nous constatons la fermeture progressive du matériel, avec des machines vendues en magasin comme des compatibles PC, mais qui sont en fait des machines bridées à un OS privateur de liberté, ou trafiquées de manière à complexifier toute installation et usage de GNU/Linux en dual boot.

ACER ZC-606

Il faut ici tirer son chapeau à ACER, avec son modèle aspire ZC-606. Le BIOS UEFI de la machine contient bien une option CSM (Compatibility Settings Mode), mais dès qu'on l'active, l'OS privateur de liberté, installé par défaut, ne démarre plus. Qu'à cela ne tienne : nous avons logiquement tenté une installation classique de Ubuntu MATE en version UEFI. L'installation s'est correctement déroulée, les fichiers de démarrage ont bien été copiés sur la partition FAT ou le nouveau BIOS cherche ses images de démarrage, mais voilà : l'entrée UBUNTU n'apparaît jamais au démarrage ! Le BIOS de la machine refuse obstinément de voir l'OS GNU/Linux pourtant présent et fonctionnel ! En conclusion sur cette machine, soit vous mettez le chargeur de démarrage sur une clé USB, ce qui forcera à des manipulations supplémentaires manuelles à chaque mise à jour du noyau et de GRUB (ce qu'un particulier ne sait pas faire et ne fera pas), soit vous passez manuellement dans le BIOS à chaque fois que vous voulez changer de système (ce qu'un particulier ne sait pas faire et ne fera pas non plus). Bref : sur ce modèle, tout est fait pour décourager au maximum le client de quitter la bergerie windows !

Prendre le consommateur pour un con est un jeu très en vogue chez les fabricants, mais à leur décharge, les consommateurs ignorants ne regardent toujours que le prix d'achat. Combien de fois devrons nous encore le dire et le répéter : un ordinateur à moins de 300€ est forcément bridé quelque part, et ne peut donc être qu'une mauvaise affaire pour qui veut un compatible PC complet. Considérer le prix d'achat seul est également un manque patent de bon sens : c'est le prix de la machine + tous les logiciels et abonnements qu'il faut additionner sur 5 ans minimum pour se donner une idée correcte du coût réel. Et de ce point de vue là, même si une machine sans OS coûte un peu plus cher à l'achat, elle reste toujours un meilleur investissement à terme, considérant d'une part que GNU/Linux n'a pas besoin d'un antivirus, et d'autre part que la gratuité des logiciels libres masque le fait que les logiciels privateurs de liberté équivalents couteraient, en cumulé, plusieurs milliers d'€ à l'usager.

Entre les tablettes maquillées en PC de base, vendues généralement autour des 150€ pour attirer les pigeons, et le prochain windows S officiellement bridé à 100% par l'éditeur, combien de gens iront encore se faire arnaquer, en découvrant après l'achat qu'on leur a vendu de la merde ?

ASUS X205TA

Même un fabricant comme ASUS, qui fut le père du premier netbook sous OS GNU/Linux, nous a posé problème avec son modèle X205TA, dont la capacité disque de 32Go laissait à peine 7 pauvres Go pour installer un OS libre tiers. Or si GNU/Linux occupe entre 4 et 5 fois de place disque pour faire la même chose que son principal concurrent, avec 7Go, inutile de dire qu'il ne reste plus rien pour un usage domestique. Et bien entendu : pas de mode CSM dans le BIOS UEFI de la machine - pourquoi viser l'interopérabilité, voyons ? Bref : encore un engin bricolé à éviter pour qui veut un dual boot classique !

Combien ainsi de modèles se trouvent aujourd'hui en rayon, présentés comme des compatibles PC en magasin, avec des vendeurs qui se gardent bien de prévenir le chaland des limitations de la «camelotte», ne connaissant eux mêmes, pour leur large majorité, rien aux méandres techniques sous jacentes des ordinateurs et des systèmes d'exploitation ? Une telle incompétence professionnelle, dans un domaine aussi technique, démontre bien la volonté des enseignes et du législateur à faire passer un ordinateur pour un aspirateur ou une machine à laver, vendus quelques rayons plus loin. 0 formation sur l'outil informatique. 0 formation sur les aspects basiques de sécurité. Achetez et démmerdez-vous - voilà le concept marketing, et merde pour les consommateurs ! On ne met pourtant pas ses données personnelles ni sa vie privée dans un aspirateur ou une machine à laver...

En ce qui nous concerne, nous continuerons de dénoncer, sur ce site internet, tous les modèles et les fabricants respectifs qui nous arrivent en réunion informatisée, et où nous avons échoué à installer GNU/linux en dual boot, dans des conditions "normales" d'installation et d'utilisation.

L'ignorance entretenue des foules est d'autant plus pathétique qu'il y a assez de petits revendeurs informatique et de sites internet aujourd'hui pour trouver des machines neuves ou d'occasion correctes, qui soient de vrais compatibles PC, et ce à tous les prix. L'achat impulsif restera toujours le pire ennemi du consommateur avisé. Et quand on observe de vieilles machines de 10 ans d'âge, plus réactives que des modèles d'entrée de gamme récents, on n'est plus dans le progrès, mais dans la récession numérique !

A bon entendeur.

Conseils d'achat

À une époque qui promeut le pistage permanent de l'esclave, tant par des firmes voulant tenir leurs employés en laisse, que par des fascistes qui truquent les élections pour tenir leur peuple en laisse, choisir correctement son ordinateur et son système d'exploitation est devenu un acte de résistance parmi d'autres.

Pour paraphraser une propagande commerciale bien connue : «le LUG68 recommande GNU/Linux» (quelle surprise !). Plus exactement, nous recommandons les distributions Ubuntu MATE ou Mint MATE, toutes deux orientées grand public, complètes et faciles à utiliser.

Côté matériel en revanche, les choses sont plus compliquées. Si nous conseillons l'achat de machines nues (sans système préinstallé), que l'on trouve chez nombre d'assembleurs locaux et de sites marchands en ligne, tout dépend ensuite du type de machine que vous souhaitez.

D'abord il nous faut rappeler qu'à prix équivalents, un poste fixe reste toujours un meilleur investissement qu'un ordinateur portable, en terme de fonctionnalités, de puissance, et de pérennité (évolutions ou réparations). En outre, un poste fixe permet un grand écran à part, en face de soi, et réglable en hauteur, donc au final, une position de travail plus confortable à l'usage. Le grand public se méprend souvent dans son achat, en achètant un portable qui ne prend finalement pas moins de place sur le bureau (ou si peu), et ce alors que le foyer n'a pas de réel besoin de mobilité. En cas de panne, les coûts de réparation des portables font que la machine finie bien souvent à la déchetterie du coin, avec un investissement perdu à 100%. En outre, il est bien plus simple d'installer GNU/Linux sur une machine fixe que sur un portable, alors autant se faciliter la vie tout de suite à l'achat !

Ce point sur les fixes étant fait, nous arrivons aux portables, où l'escroquerie de certains fabricants devient sans limite.

Entre les tablettes maquillées en compatible PC, et des machines non détachables, affichées à prix plancher, les vendeurs se gardent bien de prévenir les pigeons de service qu'ils achètent en fait non pas un véritable compatible PC, capable d'accueillir plusieurs système d'exploitation concurrents, mais bel et bien un ersatz grossier de machine, complètement bridé à un GAFAM donné.

Nous avons maintes fois prévenu que sous 300€, il n'y a rien à espérer (sauf en machine d'occasion sur leboncoin par exemple). Et même au dessus, tous les problèmes ne sont pas réglés.

Certains fabricants, et non des moindres, trafiquent leurs BIOS UEFI pour empêcher, ou compliquer, l'installation d'un OS tiers (cf. article précédent). Autant des machines assemblées ne poseront pas de problèmes particuliers, autant les machines de série que l'on rencontre en magasin sont devenues des lotteries en puissance, y compris pour des spécialistes.

Le bridage d'accès au disque dur et à la RAM est une autre arnaque classique. Ce n'est pas un hasard si l'on vous empêche de voir le dessous et l'arrière des machines actuelles : les fabricants ne veulent pas que changiez vous-mêmes le disque dur mécanique pour un SSD plus véloce, ou que vous rajoutiez de la mémoire RAM : leur stratégie est de décliner un même modèle, en se faisant une copieuse marge sur des composants plus évolués. Et quand certains constructeurs semblent jouer la carte de l'ouverture, ils ne la joue qu'à moitié. On pensera ainsi à MSI, qui propose bien des portables sans OS corrects dans l'ensemble. Sauf que pour pouvoir accéder au disque dur ou la RAM, vous êtes obligés de percer l'autocollant de garantie situé sur une vis d'accès. Ainsi au moindre changement d'une pièce, ou simple curiosité de l'acheteur de voir physiquement ce qu'il a acheté, le fabricant se dégage de toute responsabilité sur l'ensemble des composants. Il faut à tout prix restreindre ou empêcher le consommateur de bricoler sa propre machines, parce que pour ces braves commerciaux, nous sommes tous des cons en puissance, juste bon à prémâcher l'herbe qu'on nous a mis sous le nez. Voilà la tendance de fond.

L'arrière de la machine est également caché pour gruger sur l'autonomie. Rappellons qu'il y a encore quelques années, tous les portables offraient en standard une batterie amovible. Les vrais nomades pouvaient utiliser plusieurs batteries en cours de journée, et quand une batterie n'offrait plus assez d'autonomie au bout de quelques années, il suffisait d'en changer. Aujourd'hui, sur les modèles moyen de gamme à 600-800€, l'autonomie est une catastrophe. Bon nombre de modèles du commerce ne tiennent pas plus de 2-3h en utilisation nomade réelle, ce qui est parfaitement ridicule. Et avec 99% des modèles dont les batteries ne sont plus amovibles, le but des fabricants est de pousser ouvertement les professionnels à acheter des machines plus onéreuses, qui n'ont rien de plus côté performances que les modèles moyen de gamme - juste une batterie de meilleure facture et quelques composants un peu moins énergivores. Pour le vrai nomade, entre la fiche fabricant et la réalité, choisir un portable de qualité est devenu une véritable lotterie. Qui plus est : les modèles haut de gamme sont quasiment tous des ultraportables à batterie interne soudée - autrement dit un matériel jetable au bout de quelques années d'utilisation quotidienne.

Vu le nombre de commentaires laissés sur les sites web en ligne par des consommateurs lésés, on peut affirmer ici que l'arnaque sur la batterie fonctionne à plein régime. Entre les performances annoncées par le fabricant et la réalité, il n'est pas rare de diviser le chiffre officiel par 2.

Et quoi de mieux justement pour baisser encore l'autonomie réelle des machines que d'imposer des résolutions d'écran de plus en plus élevées ? Déjà le full HD 1920x1080 sur un petit portable rend les caractères (trop) petits à lire, alors je vous laisse imaginer à quoi ressemblent les yeux des usagers en 4K sur du 15 pouces - si, si : ça existe ! Il faudra bientôt une loupe pour lire les caractères de son écran ! Une résolution de 1366x768 reste tout à fait suffisante pour un ordinateur 15 pouces classique, et après nous avoir imposé le 16/9 télévisuel en remplacement d'un 4/3 qui permettait de scroller 20% de moins à la souris en 1600x1200 (les ingénieurs asiatiques devraient se renseigner sur les TMS), la nouvelle lubie des fabricants est de monter les résolutions sans limite pour faire miroiter un gain de confort au mouton de service.

Autre arnaque courante : le processeur, bien sûr ! Jamais aucun comparatif en magasin sur la puissance réelle des processeurs et leur consommation (un bon site à consulter dans ce domaine est cpubenchmark.net). Combien de client découvrent ainsi, après l'achat, que leur machine se traîne, malgré ses 4Go de RAM ? Notre conseil ? Si vous optez pour une machine fixe, AMD propose aujourd'hui la meilleure alternative qualité/prix. Si vous optez pour une machine mobile, là, c'est Intel qui l'emporte largement. Sinon le choix entre processeurs s'impose assez vite suivant votre budget et l'usage réel de la machine.

Mais là encore, la mauvaise foi des fabricants est évidente côté puissance processeur.

Prenez Dell.fr et cherchez le mot clé Ubuntu. Soit vous tombez sur un modèle d'entrée de gamme sans performances, soit vous tombez sur le haut de gamme de la firme, à plus de 1300€ HT. Entre les deux, rien en moyen de gamme sous OS libre. La firme continue ainsi de leurrer le consommateur européen avec des modèles sans aucun intérêt pour le grand public, alors qu'elle vend des modèles en moyen de gamme dans le reste du monde ! Et tous les fabricants de jouer ainsi du pipeau en Europe, avec la complicité évidente de Bruxelles.

D'où notre conseil d'aller voir des fabricants beaucoup plus «sérieux«, comme clevo.fr par exemple.

Le tableau ne serait pas complet sans le disque dur. L'ancienne génération des disques mécaniques est aujourd'hui remplacée par des SSD plus véloces car ne comportant que des puces électroniques, comme une clé USB. L'arnaque des disques mécaniques reposait sur la vitesse, avec des modèles lents en 5400 tours par minute (rpm en anglais), face à des modèles en 7200 rpm qui offraient déjà des temps d'accès plus confortables. Les SSD explosent le compteur du point de vue de la vitesse d'accès, mais ils sont beaucoup plus chers à capacité égale qu'un disque mécanique, et surtout la qualité des cellules employées joue sur le prix et la durée de vie. Les disques SLC, les meilleurs, ont quasiment disparu car trop chers pour le grand public. On les a remplacé par des disque MLC, moins performants et moins pérennes à l'usage. Et avec les disques TLC, on touche le fond côté réécriture et durée de vie. Les fabricants utilisent tous le même truc : ils embarquent plus de mémoire que la capacité vendue au consommateur, ainsi, quand des cellules tombent en panne, une réserve de cellules cachée dans le disque prend automatiquement le relais. L'opération est donc invisible pour l'usager, qui ne voit pas l'usure réelle de son disque SSD, et n'est pas prévenu quand le disque arrive en fin de vie, avec les conséquences qu'on imagine sans peine, car bien entendu, comme nous sommes tous très disciplinés et prévoyants, nous faisons nos sauvegardes régulièrement, sur un support USB amovible...

Enfin, petits rappels pour un portable : préférez toujours un écran mat, des ports USB à droite vers l'arrière si vous êtes droitier, et des modèles dont le clavier contient toutes les touches classiques, avec des flèches de direction de taille normale.

Pour clore ce petit guide/conseil d'achat, vous aurez compris qu'il est inutile de compter sur mère Europe pour changer les choses. Outre la trahison sur la vente forcée matériel/logiciel, avalisée par la CJUE en 2017, nos gouvernants mangent désormais tous dans la main des GAFAM, et notamment de M. Gates. Nos gestionnaires ayant ouvertement fait le choix de la trahison, en abandonnant toute souveraineté numérique, comprenez que pour ces gens là, vous (et vos proches) êtes un simple produit, vendu à l'oncle Sam sans la moindre considération. A bon entendeur !

Hansi - 18/06/2017

 

Foire Eco-Bio 2017

Foire Eco-Bio 2017 Colmar

Nous aurons donc la grande joie de participer une nouvelle fois à la 36ème Foire Eco Bio d'Alsace, laquelle se tiendra du jeudi 25 au dimanche 28 mai, de 10h à 19h30 (sauf dimanche 19h), au Parc Expo de Colmar ! Nos partenaires de Wintzenheim et de Kunheim seront évidemment de la partie, et vu le succès croissant de la demande en logiciels libres, nul doute qu'il y aura du pain sur la planche côté stand !

A noter que le thème de la Foire sera cette année la Démocratie (avec un grand D), ce qui tombe très bien, puisque nous sortons tout juste de la première élection française truquée, le principe d'égalité entre candidats ayant obtenu leurs 500 parrainages ayant été remplacé par une fausse équité (loi Urvoas de 2015), créant de fait une inégalité caractéristique des régimes dictatoriaux. Jamais les médias complices n'auront autant manipulé l'opinion publique, avec le résultat que l'on sait, et il est bien triste que nombre de gens n'aient pas encore compris que l'internet est le dernier grand média d'information libre. Quant à aborder enfin la légitimité réelle du gagnant dans ces conditions, chacun jugera en son âme et conscience s'il l'accepte ou non - mais il est clair que la question mérite d'être posée...

Quel rapport avec l'informatique me direz-vous ? Et bien vous n'en avez peut-être pas conscience, mais la santé des logiciels libres, des associations et des professionnels du Libre, est aussi un indice très fort de la santé démocratique et de la souveraineté d'un pays. Et le paradoxe est qu'aujourd'hui, GNU/Linux, qui a largement fait ses preuves en milieu professionnel, est également devenu un OS grand public, intéressant, accessible, et incontournable, à tel point que même les opposants les plus farouches au monde du Libre ont TOUS été contraints de retourner leur veste, et emploient désormais massivement du logiciel libre dans leurs propres infrastructures !

Tout est pour le mieux alors ? Et bien non. C'est précisément aujourd'hui, au moment où la France et ses voisins européens devraient logiquement embrasser le logiciel libre, et l'encourager au maximum pour garder le contrôle de nos machines et de nos données, que les trahisons de nos politiques n'ont jamais été aussi nombreuses, aussi évidentes, et aussi écoeurantes, en particulier ces 10 dernières années qui ont vu une accélération fulgurante et un tournant inquiétant pour le droit au respect de la vie privée.

Grâce aux organisateurs de la Foire qui nous accueillent depuis plusieurs années maintenant, et que nous remerçions vivement, nous aurons l'immense privilège de pouvoir assurer, pendant 1h30, une présentation avec quelques extraits vidéos, qui, nous l'espérons, vous fera comprendre les véritables enjeux de l'informatique libre, les coups bas et les pièges infâmes qu'on est en train de nous tendre, et toutes les conséquences pour vous et vos proches, à commencer par la destruction de l'état nation France, de notre démocratie et de nos emplois, juste pour vous annoncer la couleur...

Le programme officiel de la Foire prévoyait au départ la projection du film «Nom de Code Linux«, qui date de 2012 et dure 50mn, mais considérant que ce documentaire est en libre accès sur le net, il nous a semblé bien plus intéressant pour nous, mais surtout pour vous, de profiter de cette tribune exceptionnelle pour faire une présentation et un bilan plus global, en abordant à la fois l'histoire, les enjeux, et le futur des logiciels libres, et plus globalement de nos outils informatiques.

Nul doute qu'après cette conférence, vous verrez sûrement le monde du Libre d'un autre oeil, et vous comprendez mieux pourquoi nombre d'entre nous militent depuis des années contre la vente forcée en magasin, contre les décisions irrationnelles et terriblement dangereuses de nos élites, et ce très loin de l'image d'Épinal de quelques barbus rêveurs, que quelques trolls velus et arriérés tentent encore parfois à nous affubler.

A côté de la conférence, nous aurons évidemment sur le stand un tas de logiciels libres et systèmes d'exploitation respectueux de l'utilisateur à vous présenter, avec comme chaque année, nos DVD maison, et pour la toute dernière fois, une distribution 32 bits destinée aux vieilles machines, car nous avons décidé que l'an prochain, nous ne distribuerons plus de version 32 bit de GNU/Linux sur notre DVD, considérant que les processeurs 64 bits sont la norme depuis suffisament d'années pour couper définitivement le cordon... Il y a de fortes chances que nous proposerons l'an prochain une Mint MATE à côté de la Ubuntu MATE que nous avons l'habitude de distribuer, ce qui vous fera sûrement plaisir à certains... Bien entendu, le DVD contient également la version 64 bits, et quelques logiciels libres pour un OS privateur de libertés malheureusement bien trop répandu.

Sinon il y aura d'autres bonnes surprises sur le stand, mais chut : on va pas tout vous dire non plus !

Au plaisir en tout cas de vous y rencontrer !

Hansi - 15/05/2017

 

Riedisheim 2 - MAJ

Après une première réunion qui a permis de présenter les distributions GNU/Linux actuelles à l'ASCAR, et fixer les modalités des interventions, notre partenaire du Cheval Blanc de Wintzenheim, qui a relancé l'initiative, lance un appel aux bonnes volontés pour prendre en charge une partie des futures réunions, le jeudi soir à partir de 18h, et ce toutes les deux semaines.

Ainsi les prochaines interventions sont programmées le 30 mars, 13 et 27 avril, 11 mai, 1er, 15 et 29 juin.

Nous recherchons notamment des personnes bénévoles et passionnées comme nous, connaissant GNU/Linux, sachant installer des distributions, répondre aux questions des usagers, et parfois régler les petits problèmes techniques qui peuvent éventuellement se poser. Le but serait de faire un roulement, afin que ce ne soit pas toujours les mêmes qui assurent une présence sur place.

Précision importante : en dehors des dates officielles prévues, les intervenants ont aussi une vie de famille et une vie privée. Comprenez que les intervenants seront là pour vous donner un coup de main dans les réunions informatisées, mais pas en dehors. Il est hors de question en effet de rentrer dans une logique d'assistanat, et ce d'autant plus que GNU/Linux est désormais un OS grand public, qui s'utilise plus facilement que ses concurrents, et offre une pléthore d'avantage sur ces derniers ! Il n'y a donc aucune raison d'avoir des problèmes avec, sauf si vous faites n'importe quoi avec. Et si jamais vous arrivez quand même à planter votre machine, il vous faudra simplement patienter jusqu'à la prochaine réunion pour demander un coup de main et régler les problèmes que vous aurez créé !

Cet appel est bien entendu destiné aux autres associations libristes du département (LUG68 et Linux Kunheim), mais il est aussi et surtout destiné aux libristes proches de Mulhouse, ayant les compétences requises, car le but, à terme, est quand même de créer un LUG mulhousien, avec des personnes indépendantes et motivées, comme dans nos trois associations respectives.

On rappelera que la demande sur Mulhouse est forte, l'inconnue étant de savoir si l'horaire conviendra aux usagers intéressés. Les mois qui viennent permettront de répondre à cette dernière question.

Pour tous les renseignements complémentaires, vous pouvez constater Jean-Pierre Fessler, de la MJC du Cheval Blanc à Winzenheim.

Riedisheim 2 - le retour ?

Très bonne nouvelle pour les mulhousiens : notre partenaire du Cheval Blanc de Wintzenheim a repris contact avec l'association ASCAR (Association Sportive et Culturelle Sainte Afre Riedisheim), auprès de laquelle nous étions déjà intervenus il y a quelques années, en présentant le libre, et en organisant ensemble une manifestation avec débat public.

Ce n'est un secret pour personne : la demande en GNU/Linux et logiciels libres est très forte du côté de Mulhouse, et il est clair qu'il ne manque que quelques animateurs/animatrices locaux passionné(e)s pour organiser des réunions informatisées avec machines, puisque le club informatique de l'ASCAR serait près à accueillir ces réunions dans ses locaux les jeudis soirs !

Cette première réunion informatisée aura donc lieu jeudi 2 mars à 18h, à l'Aronde (anciennement Centre culturel et de loisirs - CCL), rue d'Alsace à Riedisheim. Elle devrait permettre de fixer un peu plus les choses. N'hésitez pas à venir participer activement à l'événement, et si le coeur vous en dit, à passer animateur/animatrice ! Nous pouvons apporter notre expérience et nos outils en ligne, mais il est clair que nous ne pouvons pas être partout : nous recherchons donc des personnes qui connaissent déjà GNU/Linux, assez proches de Mulhouse, et prêtes à assurer une permanence régulière, pouvant aller d'une réunion par mois à une réunion par semaine (à définir).

En tout cas c'est une ouverture qu'il serait dommage de manquer. Nous rencontrons régulièrement des gens du sundgau, pour qui Mulhouse est bien plus proche et plus accessible... Bref nous espérons que la mayonnaise va prendre, et que le Haut-Rhin comptera bientôt une association libriste de plus !

Pour tous les renseignements complémentaires, vous pouvez constater Jean-Pierre Fessler, de la MJC du Cheval Blanc à Winzenheim.

La «grande région» informatique...

Pour bien commencer la nouvelle année, la région grand-est a donc décidé de jeter l'argent public par les «fenêtres», en procédant à l'achat de licences MS Office via l'UGAP (Union des Groupements d'Achats Publics), au détriment de LibreOffice, la suite bureautique libre, gratuite et multiplateforme, largement déployée en milieu professionnel et associatif, et adoptée officiellement en 2015 par nos amis anglais pour leurs administrations !

Nous n'allons pas ici refaire notre vibrant plaidoyer pour LibreOffice : plus personne ne peut dénigrer aujourd'hui les fonctionnalités et le professionnalisme de cet intégré bureautique, que les scolaires ici concernés peuvent ramener chez eux et installer en toute légalité. Rien à voir avec un MS Office, qui impose de fait un système d'exploitation privateur de liberté, désormais inutile, pour ne pas dire obsolète.

Non, ce qui frappe surtout, c'est que ce nouveau gaspillage honteux d'argent public est l'oeuvre de M. Richert, bien connu en Alsace pour avoir été le principal investigateur du référendum populaire sur le regroupement Haut-Rhin/Bas-Rhin en 2013, largement rejeté par les haut-rhinois ! Retrouver ainsi M. Richert 3 ans plus tard à la tête de la grande région est déjà en soi incongru, pour ne pas dire insultant vis-à-vis du résultat des urnes. L'opportunisme n'est certes pas un crime, mais M. Richert prouve ici, à ceux qui en doutaient encore, que les référendums populaires présentés aux français n'engagent toujours que les imbéciles qui y croient...

Il faut dire que nous assistons en ce moment, dans toute l'Europe, à la mise en place de ces grandes régions contre la volonté des peuples. Et si les «sheriffs» de Bruxelles s'emploient ainsi à «flinguer» nos états nations européens, en soutenant et encourageant encore les autonomistes de tous bords, c'est bien pour créer au final des états-unis d'europe sous la coupe et le modèle des USA. La similitude entre la taille des états américains et la taille de nos grandes régions ne laisse planer aucun doute sur le sujet : l'Europe a bel et bien été créée pour nous imposer une fédération dont aucun français, ni aucun européen, ne veut, et ce dès ses origines nazies, avec un Walter Hallstein «reconvertit» en premier président de la CE.

Cela étant dit, il faut bien comprendre que pour un acteur comme Microsoft, disposant du passe-droit de la vente forcée en magasin, les grandes régions sont une véritable aubaine, d'abord parce qu'il y a moins de lobbying à faire, mais aussi et surtout parce que les acteurs du libre sont souvent de petites sociétés, incapables de répondre à des appels d'offre publics, onéreux en temps, donc en argent. Ajouter à cela le copinage politique, qui n'encourage pas non plus les acteurs du libre à perdre leurs deniers dans des marchés joués d'avance, et vous comprendrez mieux pourquoi le contribuable français continue de voir ses impôts partir vers les fonds de pension américains, au lieu de créer des emplois chez nous !

Soyons réalistes : la France est en train de creuser sa tombe, avec nos politiques qui lèvent la patte et tirent la langue, face à une puissance étrangère qui utilise l'outil informatique pour mieux nous envahir culturellement, économiquement, stratégiquement, en nous pistant à tout va, 24/24h et 7/7j. Le monde professionnel du libre n'est qu'une victime collatérale parmi bien d'autres. C'est bien la démocratie elle même qu'on est en train de tuer, et ce ne sont pas les preuves qui manquent en France : loi Urvoas, loi Notre, regroupement et disparition forcée en cours de 20000 communes sur nos 36000, disparition des départements à l'horizon 2020, etc - tous passés sous silence médiatique total, nos grands média étant désormais sous la coupe de quelques milliardaires français, copains comme cochons avec l'oligarchie en place !

Pour la partie informatique qui nous concerne, nous avons déjà indiqué la solution logique pour arrêter les frais avec l'Europe dans notre édito précédent. Nous ne la reprendrons donc pas ici. Nous soutenons simplement que le libre devrait être la norme par défaut dans toutes les administrations françaises, et tout particulièrement dans l'éducation nationale, où la protection des mineurs devrait l'emporter de fait sur les vélléités commerciales de quelques éditeurs anglo-saxons sans foi ni lois !

Et cela est d'autant plus vrai quand on considère le harcèlement continu des usagers chez Microsoft, le détournement de mises à jour officielles pour imposer les outils et réglages de l'éditeur, les (trop) nombreuses mises à jour râtées qui démontrent que l'éditeur ne maîtrise plus ses propres produits, et bien entendu : la location de logiciels au mois ou à l'année, avec en ligne de mire la location de l'espace cloud occupé !

Comme ses autres congénères, l'éditeur de Redmont ne veut plus vendre mais louer. Le but n'est plus seulement de rendre les usagers dépendants des produits de la firme, il est aussi de récolter le maximum de données dès le plus jeune âge. Ainsi ceux qui croient que l'éditeur a racheté le studio de Minecraft à coup de milliards de dollars juste pour faire plaisir aux petits enfants, feraient bien de prendre une bonne dose de juvamine. L'ancien patron de M. Edward Snowden ne fait pas la fine bouche : adulte ou enfant, «tout est bon dans le cochon», comme dit l'expression populaire...mdr

Chacun appréciera donc le généreux geste de M. Richert et de ses tristes accolytes, et en tirera les conclusions qui s'imposent. Notre appartenance à l'Europe et à l'OTAN nous ruine en licences inutiles, en plus de nous mener droit dans le mur et dans la dépendance totale aux GAFAM, passés grand-maîtres en évasion fiscale mondiale, avec la complicité patente d'autres états européens.

Au moment où GNU/Linux est parvenu à se métamorphoser en OS familial, et qu'au niveau professionnel, l'OS libre n'a plus rien à prouver, le privateur de liberté continue de bénéficier sous nos latitudes de l'argent public, envers et contre tout bon sens, au détriment d'un monde libre laissé complètement à l'abandon par l'état français ! Et quand on sait qu'au moins 30% du cloud du Microsoft tourne aujourd'hui sous GNU/Linux, on se demande sérieusement si nous sommes les seuls idiots de la planète à nager à contre-courant du progrès !

Quand on apprend enfin qu'il n'y a plus qu'un député à l'Assemblée Nationale qui utilise encore du libre, alors que début 2006, l'assemblée était pourtant bien partie pour donner l'exemple, on se dit sérieusement que le divorce avec nos élites est désormais consommé. Si ces gens sont tous devenus au mieux des incompétents, au pire des traîtres, alors il est vraiment temps de faire le ménage qui s'impose...

En tant qu'association, nous ne pouvons une fois encore que prévenir des dérives effarantes que nous observons. Mais quelque part, c'est bien le consommateur qui a toujours le dernier mot, et qui est le premier responsable de ce qu'il achète, et du pouvoir ubuesque qu'il donne à ces firmes étrangères !

Au peuple français de choisir donc son avenir, et de savoir s'il veut finir enchaîné comme un esclave... ou pas !

Journée découverte à Sélestat

Sélestat

Ce n'est pas le Haut-Rhin, mais presque... Notre partenaire Linux Kuenheim organise donc une journée de présentation du Libre à la médiathèque de Sélestat, le samedi 11 mars, de 10h à 12h et de 14h à 17h.

La particularité de notre partenaire est qu'il est plus orienté vers la distribution Linux Mint, qui est une excellente distribution grand public, comme l'est Ubuntu Mate. Linux Kunheim propose aussi des formations plus dédiées sur certains logiciels (PAO sous Scribus, montage vidéo sous Openshot, etc).

C'est donc le bon moment d'aller rencontrer cette jeune association, qui connaît déjà un franc succès, et prouve une fois encore que le Libre évolue très bien dans le département... et bien au délà !

Hansi - 01/02/2017

 

2017 : le retour de la démocratie ?

Pour ceux qui ont suivi l'actualité du libre, 2016 aura vu successivement le recentragre politique de La Quadrature Du Net, puis celui de FramaSoft vis-à-vis de l'Éducation Nationale.

Ces «ras-le-bol» associatifs n'ont pas vraiment été une surprise pour nous. Il faut dire que ces dernières années, il est devenu évident, en informatique, que nos élites travaillent désormais ouvertement contre nous, en «s'abritant» sous les directives d'une Union Européenne totalitaire.

Ce dernier propos peut certes choquer, mais il faut quand même rappeler que les 27 commissaires de la CE n'ont pas été élus par les peuples, mais que les peuples subissent en revanche, et de plein fouet, les lois édictées par ces gens ! En outre, les discours de Mme Reding, appelant les états nations à abandonner toute souveraineté législative à Bruxelles, ne laissent planer aucun doute quand à la suite du démantèlement démocratique en cours.

Autre indice évident qui montre que l'UE est devenue une dictature : après avoir craché sur le référendum français de 2005, beaucoup ignorent que l'UE s'est employée à court-circuiter tout nouveau référendum, et qu'elle est allée plus loin, avec un article 48-6 (procédure accélérée de révision) qui court-circuite carrément le parlement européen, c'est-à-dire la seule assemblée élue des peuples ! À part une «nuit des longs couteaux», difficile de faire pire...

En informatique, ce glissement dictatorial sournois, mais de plus en plus assumé, s'est notamment traduit par une Europe et des gouvernants successifs qui ont tout fait pour tuer le droit à la vie privée, la liberté de choix du consommateur, et sont allés jusqu'à brader la souveraineté même de notre pays à l'OTAN - cf. le reportage de Cash Investigation sur les contrats Open Bar de M. Le Dryan, pour ceux et celles qui auraient râté l'info.

Pire encore : l'Europe s'est interdit tout protectionnisme (numérique ou autre) par ses traités. Et là, il y a un énorme problème que beaucoup d'européistes s'emploient à tout prix à vouloir minimiser. On ne peut pas changer les traités européens : ni les renégocier, ni les supprimer. Il faut l'unanimité des 27 états membres pour le faire, et dans un ménage à 27, il est devenu tout simplement impossible de tomber sur une position commune !

Voilà donc pourquoi nous, les européens, sous le joug de la CE, sommes les idiots du village planétaire, et pourquoi nous n'arrivons pas à nous défendre face aux autres blocs, avec toutes les conséquences économiques et stratégiques que nous constatons, en informatique comme ailleurs. Le fait est qu'on ne peut plus changer l'Europe des 27, et tous ceux qui disent le contraire sont des menteurs. On peut seulement la quitter, comme l'ont fait les anglais, via l'article 50 du Traité de l'Union Européenne.

Pour en revenir à nos associations libristes, LQDN et Framasoft ne sont pas les seuls à lutter contre le pot de fer. On se souviendra également de l'énergie folle déployée par le groupe racketiciel.info sur la vente liée/forcée, avec un résultat final plutôt mince, puisque les lignes n'ont quasiment pas bougé, et ce malgré le formidable travail des associatifs concernés. Se faire rembourser une licence Windows non désirée aujourd'hui reste un acte militant assez rare, quand il est encore faisable, car certains fabricants d'ordinateurs continuent de cracher sur le droit d'utiliser autre chose qu'un OS de «soumission».

Avec la CJUE (Cour de Justice de l'Union Européenne) qui a avalisé la vente forcée du système d'exploitation l'an passé (cf. édito précédent), inutile de se faire des illusions quant au futur du remboursement de l'OS...

Et alors que GNU/Linux est désormais connu et utilisé du grand public, et que l'OS libre connaît une très belle progression, y compris dans nos associations respectives, la seule évolution administrative, sur les 10 ans écoulés, est que le format de bureautique OpenDocument, utilisé par LibreOffice et OpenOffice, est désormais «recommandé» dans le dernier Référentiel Général d'Interopérabilité !

Considérant que ce format aurait du être la norme européenne de fait dès 2008, si Bruxelles n'avait pas botté en touche de peur de se mettre Microsoft à dos, cette maigre et tardive victoire reste bien fragile, pour ne pas dire un peu ridicule. Car entre les intentions et les réalisations effectives, on commence à avoir une certaine expérience des mirages et autres illusions d'optique : tant que le libre ne sera pas clairement la norme par défaut dans notre administration, les bonnes intentions de façade n'engageront toujours que ceux qui y croient...

Un an avant le Brexit, nos amis anglais ont adopté le format OpenDocument pour l'ensemble de leurs administrations, ce qui prouve bien qu'on peut se passer des produits bureautique de Microsoft à l'échelle d'un pays, et ce malgré les discours des bons gros trolls de forum velus, sûrement grassement payés pour «travailler» l'image web de leurs clients respectifs !

Finalement, quand on regarde les trahisons successives faites aux associatifs du libre, on se rend bien compte que quel que fut l'enjeu, sur toutes ces années écoulées, le problème d'adoption en masse des logiciels libres et de GNU/Linux a toujours été politique - aujourd'hui plus que jamais.

A l'heure où GNU/Linux s'utilise comme n'importe quel autre système, avec ses avantages et ses inconvénients propres, les gens ont désormais des libristes dans leur entourage, et n'ont plus peur de se lancer. Il faut dire que le harcèlement continu et délirant de Windows 10 nous a particulièrement aidé. Le vent tourne, et désormais, les gens viennent spontanément vers nous se renseigner, au point qu'on a eu du mal à répondre à la demande croissante du grand public sur nos stands en 2016 - à notre plus grande joie, bien entendu !

En définitive, le monde informatique évolue, mais pas les politiques. Voilà le problème.

Et là, dans quatre mois, l'avenir de GNU/Linux et du libre français se jouera aussi dans nos présidentielles. Face aux valeurs démocratiques sûres que sont les logiciels libres, et l'idée de partage du savoir, véhiculées par M. Richard Stallman et sa fondation GNU, la France arrive bientôt à un carrefour numérique historique, avec seulement deux issues possibles.

Soit nous continuons avec l'Europe, et les GAFAM continueront de gagner du terrain, avec la complicité évidente de nos élus. Le ras-le-bol des associations libristes marque la fin des illusions en la matière, face à la corruption, et à la soumission évidente de nos élites à une puissance étrangère.

Soit nous sortons de l'Europe, et nous pouvons espérer reprendre le contrôle de notre informatique (je ne dis pas que c'est ce qui se passera automatiquement, mais certains indices laissent à penser que les choses bougeront dans ce sens), en plus d'avoir la certitude de reprendre déjà le contrôle de notre pays, et de sauver ainsi notre démocratie !

La bienséance, et surtout le côté apolitique de notre association, m'interdit de vous indiquer le seul parti politique qui s'engage clairement, dans sa charte fondatrice, vers la sortie de l'UE, de l'euro et de l'OTAN, et qui est interdit d'antenne/de radio, et plus globalement interdit de citation dans tous les grands média francophones. Une preuve supplémentaire et évidente que nous sommes désormais dans une dictature. Mais si cela vous intéresse, vous le trouverez sans aucun problème, en cherchant un peu sur le net avec le mot clé «Frexit», en sachant que son nom abrégé tient sur 3 lettres...

On m'a un jour appris que l'un des fondements de la démocratie est de laisser les gens s'exprimer, même quand on n'est pas d'accord avec leur discours, et de débattre ensuite des idées calmement autour d'une table. Et là, chaque citoyen français pourra constater de lui-même, qu'avec l'omerta médiatique sur ce parti particulier, c'est bien le principe même de la démocratie que l'oligarchie en place est en train de fouler aux pieds !

De toute façon, la vraie information n'est plus dans les grands média depuis longtemps : elle est sur le net, en croisant les données. Donc à ceux qui en ont marre de bouffer de la primaire, et autres guignols pathétiques sortis tout droit du chapeau pour diviser l'électorat, vous savez ce qu'il vous reste à faire !

Voilà l'état des lieux en ce début 2017. Il n'est ni noir ni blanc : ce sera aux français de choisir leur avenir, et d'assurer les conséquences de leur choix, pour eux, mais aussi, et surtout, pour leurs descendants.

Sinon on ne le dira jamais assez : l'informatique n'est pas qu'un jouet ; c'est aussi une arme terrible quand elle tombe dans de mauvaises mains, en particulier dans les mains de terroristes législatifs, entretenant la peur et l'insécurité, et utilisant tous les prétextes populaires bien pensants pour installer leur régime dictatorial, en toute impunité.

Ceux là avaient bien préparé le terrain en 2007, avec le retrait du «crime de Haute Trahison» de notre Constitution. Certains crieront peut-être au conspirationnisme, mais sérieusement : qu'avaient-ils besoin de retirer précisément le seul article de Loi qui garantissait au peuple français la «fidélité» intrinsèque de ses élus ? Où sont passés les populistes, c'est-à-dire les gens qui travaillent réellement pour le peuple, au sens premier du mot ?

Armé de ces informations, on comprend beaucoup mieux pourquoi, depuis 2007, les trahisons d'état n'ont cessé de se multiplier dans tous les domaines, dont bien entendu le monde du numérique qui est le nôtre. Après tout, si travailler contre l'intérêt du peuple n'est même plus condamnable, pourquoi se priver ?

En tant qu'association libriste, nous avons maintes fois dénoncé ici les abus de nos dealers, et présenté des solutions concrètes pour reprendre le contrôle de nos ordinateurs et de nos vies numériques. Et force est de constater que plus le libre avance et se bonifie, plus nos politiques s'ingénuent à lui coller des bâtons dans les roues, au lieu de l'utiliser et de le promouvoir ! On voudrait tuer les concepts mêmes de liberté, d'égalité et de fraternité, on ne s'y prendrait pas autrement !

Pour nous qui oeuvront depuis 15 ans à libérer les ordinateurs, les réseaux, mais surtout nos semblables des «chaînes invisibles» cachées dans nos appareils et dans le cloud, nous savons depuis longtemps que la liberté n'est pas quelque chose qui vous tombe dans la main. Il faut lutter pour l'obtenir, et lutter encore plus pour la conserver !

Nous espérons donc naturellement que dans quatre mois, les français choisiront la bonne voie, et sauront rappeler à leurs élites qui est le véritable patron !

Sur ce, nous vous souhaitons évidemment joie, santé et bonheur pour cette nouvelle année 2017, et plein de logiciels libres à installer, utiliser et partager avec vos proches !

Au plaisir de vous retrouver dans nos prochaines réunions informatisées ou sur nos stands !

Hansi - 02/01/2017

 

La trahison européenne de la vente forcée

Depuis des années, nous militons contre la vente forcée matériel/logiciel en magasin, laquelle consiste à imposer aux consommateurs, libristes ou non, un système d'exploitation à l'achat (et autres pourriciels...), et permet aux GAFAM d'asseoir leur domination sans partage, malgré des produits de plus en plus décriés.

Or la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) vient d'avaliser, dans un jugement récent, cette pratique d'un autre âge. Nous livrons ici notre analyse des choses, histoire de bien faire comprendre à ceux qui prennent les peuples européens pour des idiots, que nous n'oublierons pas cette ultime trahison.

1 / De l'intérêt du demandeur

silver star of europe
25 ans après Maasticht, le nouveau
« Star-Spangled Banner»...

Ne soyons pas dupes : il est vrai que dans les procès concernés, le plaignant est considéré comme «averti», ce qui est effectivement le cas. Cela étant, nous savons tous qu'aucun consommateur non averti ira au tribunal faire valoir le fait qu'on l'a escroqué, avec un produit vendu de force, dont il découvre plus tard les travers. Quelque part, il est évident que c'est bien le rôle de ceux qui sont précisément «avertis», que de défendre courageusement la grosse masse de ceux qui ne le sont pas !

Ne pas reconnaître au plaignant le droit légitime d'être «averti», et de refuser l'OS préinstallé, revient donc à considérer que quelqu'un d'averti n'a pas le droit de bénéficier d'un matériel de grand constructeur, sans l'OS totalement secondaire qu'on veut lui imposer. On tombe ici en plein dans le principe de base de la vente forcée, ou deux produits bien séparables sont vendus de force, dans le mépris le plus total du libre choix et de l'intérêt même de l'acheteur.

2 / Le devoir d'information

Le deuxième défaut que l'on retrouve dans plusieurs décisions de justice, est de vouloir faire croire que les vendeurs de magasin assurent pleinement leur devoir d'information envers le consommateur.

Arrêtons la plaisanterie : les enseignes fonctionnent aux marges arrières, et sont grassement payées pour mettre en avant les produits des GAFAM depuis toujours. Elles n'ont donc aucun intérêt à montrer au consommateur des produits hors magasin, sur lesquels elles ne touchent aucune marge !

Nombre de gens nous posent d'ailleurs souvent la question de savoir pourquoi, si GNU/Linux est si intéressant, on ne le trouve pas en magasin. La réponse est pourtant évidente : en informatique comme en téléphonie mobile, les devantures sont tenues en laisse par les fournisseurs. Or le but d'un commercial n'est pas de vous vendre le meilleur produit du monde, mais seulement celui qui lui rapporte le plus d'argent...

D'autre part, et nous avons eu maintes fois l'occasion de nous en rendre compte par nous-mêmes : les vendeurs en magasin sont, pour leur très grande majorité, de simples commerciaux, sans notions techniques, ni même culture informatique. Si vous voulez tester les compétences de votre vendeur, commencez seulement par lui demander si le matériel qu'il veut vous refiler est compatible GNU/Linux, et là vous constaterez comme nous que la très grande majorité des revendeurs en rayon ne connaissent même pas leurs propres produits ! Attendre de ces gens une information complète et impartiale, est tout simplement absurde en soi.

3 / L'excuse du site internet professionnel

Certains juges, dans d'autres décisions, ont donné tort au plaignant parce que le site web professionnel du fabricant proposait l'achat de machines sans OS préinstallé, via une page perdue. On remarquera déjà l'absurdité de demander à des particuliers d'aller visiter la partie professionnelle d'un site. Mais même côté pro, trouver une information volontairement planquée au fin fond d'un site web revient ouvertement à chercher une aiguille dans une meule de foin... La vérité est qu' aucun grand fabricant ne fait aujourd'hui l'effort de proposer des options simples pour choisir une machine sans OS à l'achat. Et comme par hasard, ce point pourtant crucial n'est jamais pris en compte !

Mais l'hypocrisie des fabricants ne s'arrête pas là, car il faut savoir que Dell, HP, Lenovo, et bien d'autres fabriquent et vendent chaque année des millions de machine sous OS libre hors Europe. Dès lors, il serait intéressant de savoir pourquoi ces machines préinstallées sous OS libre n'arrivent jamais chez nous, et pourquoi elles n'apparaissent même pas sur les sites web des fabricants respectifs ?

4 / L'OS pré-installé : un avantage pour le consommateur ?

Ça le serait peut-être si l'OS pré-installé était bien foutu, ergonomique, sécurisé, ne passait pas son temps à scanner le disque dur pour tenter de trouver les virus qu'il a laissé passer, n'envoyait pas vos données sur des clouds non souverains, n'utilisait pas votre bande passante ADSL dans votre dos pour faire du P2P, et s'il n'existait pas jusqu'à 6 (!) versions du même produit, dont 5 qui ne servent à rien.

En outre, la presse a largement relayé, ces derniers mois, les stratagèmes honteux d'un éditeur privateur de liberté, à harceler le consommateur en le poussant vers une version encore plus fermée, avec des mises à jour désormais non désactivables sur les versions grand public, et des spywares à tout-va. On appréciera encore le fait que ce même dictateur ait largement abusé de son système de mises à jour automatiques pour forcer la main, et soit allé jusqu'au détournement du bouton de fermeture classique d'une fenêtre pour mieux tromper les récalcitrants ! Un parfait exemple de masochisme numérique, conséquence directe de la vente forcée, et bien entendu superbement ignoré par cette Europe censée nous protéger des abus de position dominante !

Feuer Frei !
C'est en achetant n'importe quoi, ...

Nous ne sommes pourtant plus dans les années 80, où la vente forcée avait pour but de faire entrer l'informatique dans les foyers. Le coût des ordinateurs est aujourd'hui ridicule, et le noyau Linux d'être loin devant ses concurrents, et désormais irrattrapable. L'hypocrisie générale est d'autant plus remarquable que les bénéficiaires de la vente forcée, mais aussi leurs clients respectifs, utilisent très largement des logiciels libres ou open source chez eux ! À croire que l'européen moyen est juste bon à manger la merde dont les autres ne veulent pas !

La question n'est même pas d'être libriste ou non : ne pas pouvoir choisir librement son OS, et sa version, revient dans tous les cas à laisser un autre contrôler sa machine. Et dans le monde privateur de liberté, cela se traduit désormais par un seigneur/fournisseur tout puissant, qui ne se gêne plus d'imposer ses mises à jour, et de mettre en avant ses produits en changeant les réglages de l'usager ! La vente forcée, c'est tout simplement l'esclavagisme du 21ème siècle, avec une différence majeure : c'est désormais l'Europe qui joue le rôle de l'Afrique dans le commerce triangulaire Amérique/Chine/Europe !

Quant à la facilité immédiate de l'OS préinstallé, c'est du pipeau. D'abord il n'y a plus aucun gain réel de temps à préinstaller un OS aujourd'hui sur une machine : n'importe quel système s'installe désormais en moins de 30mn sur SSD, et un OS préinstallé ne vaut largement pas les 20 à 30% du prix d'une machine à l'achat ! Ensuite imposer des pourriciels en version d'essai, et en quantité, est un racket de plus à terme, surtout quand on sait que bon nombre de ces pourriciels ont des pendants libres et gratuits. C'est oublié aussi et surtout que la vente forcée est sponsorisée directement chez les fabricants, qui touchent environ 20$ par logiciel préinstallé. Parler de libre concurrence dans ces conditions est un doux euphémisme, alors que le jeu est faussé avant même l'arrivée des machines en magasin !

Enfin, la vente forcée cache un autre travers moins visible, mais tout aussi grotesque, à faire passer un ordinateur pour un simple appareil électro-ménager ! Et là, tous les gens avertis vous le diront : c'est de l'esbrouffe pure et simple, qui masque la complexité réelle de l'outil. Dans les faits, personne ne peut faire fi d'un minimum de formation informatique, et préinstaller un système devrait être le premier pas logique dans cet apprentissage. Or depuis la suppression des media de restauration système, il y a quelques années, l'hypocrisie consiste à dire d'un côté que les gens sont trop idiots pour installer eux-même leur système, donc que la préinstallation d'un OS est à leur avantage, tout en leur imposant de graver eux-mêmes les précieux media de restauration, ce qu'ils ne savent évidemment pas faire ou font mal, avec le résultat de perdre le système dans la grande majorité des cas... Là encore, l'Europe a complètement joué les autruches, la tête bien enfoncée dans le sable, et tant pis pour les consommateurs lésés !

5 / Les solutions

Contrairement à nombre de gens qui se plaignent sans jamais proposer de solutions, en s'enfermant dans une fatalité type «esclave docile et serviable d.f.c. dictateur sans pitié», nous pensons au contraire que le monde dans lequel nous vivons est d'abord le résultat logique de nos choix, individuels et collectifs. Il n'y a ainsi aucune raison d'accepter béatement les (nombreuses) merdes technologiques qu'on nous présente comme un progrès ! Mais pour que les choses soient bien claires, avant d'aller plus loin, rappelons qu'il n'a jamais été question d'empêcher ceux qui veulent un OS privateur de liberté de l'acheter, mais bien de défendre ceux qui n'en veulent pas, parce qu'ils n'en ont pas besoin et/ou pas envie.

Le bagne ou l'argousin ?
Comment un dictateur élève ses autruches...

Cela étant dit, la première solution évidente pour contrer la vente forcée, consiste tout bonnement à acheter des machines sans OS, et à coller un GNU/Linux dessus, ce que beaucoup d'entre nous font depuis longtemps. Plus il y aura de gens qui cesseront de jouer le jeu de la vente forcée, plus elle perdra en légitimité - c'est aussi simple que cela. C'est d'autant plus facile aujourd'hui que GNU/Linux est devenu un véritable OS grand public, et qu'il est désormais largement plus aisé à utiliser que ses concurrents. Et si vous avez peur d'acheter un PC sans OS, sachez que nous prodigons des conseils d'achats à nos membres, quand nous ne les aidons pas encore à acheter leur machine en pièce détachée et à monter le tout ! N'hésitez donc pas à venir nous rencontrer en réunion informatisée, et à poser vos questions !

La deuxième solution est plus globale, mais avec ce dernier jugement ubuesque de la CJUE, le problème de la vente forcée est désormais officiellement européen. De ce fait, sachant que nos élus français nous ont ouvertement trahit en défendant la vente forcée devant la justice européenne, nous sommes bien obligés de nous poser la question de savoir à quoi sert finalement cette Europe, qui passe son temps à nous imposer sournoisement une société et des lois d'Outre-Atlantique ?

Dans les années 2010, le groupe racketiciels.info, soutenu par l'AFUL, a tenté tout ce qu'il pouvait pour bouger les lignes de la vente forcée dans notre bon pays, mais de toute évidence, la corruption de nos élites était déjà trop importante. Si nous voulons reprendre le contrôle de notre informatique, et plus globalement de nos libertés, il va falloir changer de braquet, et rapidement.

Car il faut bien avouer que 25 ans après Maastricht (on aura quand même été patient), le bilan informatique de l'Europe est un désastre complet ! Jamais les gens n'ont été aussi enfermés dans les niches numériques des éditeurs, en plus d'être désormais pistés comme des chiens 7/7j et 24/24h (y compris dans les véhicules - cf. projet eCall pour les curieux-ses, à rapprocher des voitures autonomes). Les fournisseurs crachent de plus en plus ouvertement sur la vie privée des citoyens, en essayant à tout prix de rentrer dans le foyer, par toutes les portes ouvertes possibles. On nous vole nos données sur des clouds non souverains, en utilisant la gratuité apparente et mensongère du cloud comme un acquis et un progrès. Et l'abandon éclair d'un Firefox OS, qui marchait pourtant plutôt bien, a surtout marqué la fin de toute alternative sur le mobile, ce qui est tout sauf un hasard...

Bref, si la liberté existe encore aujourd'hui en informatique, c'est surtout grâce aux logiciels libres GNU de Richard Stallman, et à une licence GPL qui nous protège juridiquement des vautours et autres charognards. Sans les Free Software, nous serions déjà entrés dans le 1984 de George Orwell depuis longtemps !

Plus globalement, le vrai problème du malade Europe, c'est qu'il est tout simplement devenu incurable. La corruption a toujours été le virus des sociétés humaines, et il est évident que l'Europe a atteint un seuil de non retour depuis quelques années déjà. En nous refusant le libre choix de nos logiciels, et en nous imposant des produits aussi décriés qu'inutiles, la CJUE nous encourage surtout à suivre l'exemple britannique, et à arrêter un jeu de massacre et de dupes qui n'a que trop duré.

Richard Stallman

Fondateur du mouvement GNU et inventeur de la licence GPL qui promeut les 4 libertés fondamentales (liberté d'utiliser le logiciel pour tout usage, liberté d'en étudier le code source, liberté de le modifier, liberté de le redistribuer dans les mêmes conditions), le personnage nous rappelle ici quelques fondements des logiciels libres - ou Free Software (à ne pas confondre avec l'open source industriel).

Nous avons ici proposé la version courte de l'interview. La version longue est disponible sur le site de OnPasseALActe.fr.

Interview de R.M.S. par OnPasseALActe

Ungersheim 2016

Ungersheim 2016

Nous aurons donc une nouvelle fois la joie de participer au 12ème Salon Eco-Équitable Bio, organisé par l'association Les Heibich, que nous remerçions au passage !

La manifestation se tiendra à l'espace Le trèfle d'Ungersheim, les samedi 19 novembre de 14h à 19h et dimanche 20 novembre de 10h à 18h.

Comme d'habitude, nous serons présents avec nos DVD bootable, contenant à la fois la dernière Ubuntu Mate 16.04 LTS en version 64 bits pour ceux qui veulent installer GNU/Linux chez eux, mais aussi un tas d'autres logiciels libres prêts à l'emploi, pour ceux qui veulent encore rester sous Windows.

Comme on le voit dans nos associations, la progression de GNU/Linux ne fait plus de doute. Il faut dire que les gens n'ont plus peur de passer à un système libre - et quand on observe les derniers produits de la concurrence, on comprend très bien pourquoi !

GNU/Linux est aujourd'hui un système facile à prendre en main, et bien mieux pensé que ses concurrents, sans compter évidemment le noyau Linux lui-même, aujourd'hui numéro 1 mondial - très loin devant ses challengers !

Et si vous avez un portable et que vous avez fait la sauvegarde de vos données, nous pouvons même profiter de la manifestation pour vous installer GNU/Linux, à côté ou en remplacement du système déjà présent.

Merci alors de venir au minimum 2h avant la fin de soirée, et si possible de nous prévenir par email pour que nous puissions aussi nous organiser.

Au plaisir en tout cas de vous y rencontrer !

Hansi - 25/10/2016

 

Salon Initiatives pour demain

tournosol

Nous aurons donc la joie de participer au salon Initiatives pour Demain à Bennwihr, le dimanche 23 octobre de 9h30 à 19h, dans la salle culturelle de la commune, sur invitation de l'association Tournosol, que nous remercions chaleureusement !

Outre notre stand, où nous nous ferons une joie de vous présenter les meilleurs logiciels libres du monde (rien que ça !), en distribuant gratuitement notre DVD usuel (contenant la dernière Ubuntu 16.04 LTS + Mint en 64 bits + un ensemble de logiciels libres pour Windows), nous aurons également le plaisir de tenir une petite conférence de 17h à 18h, avec un petit diaporama que nous espérons éducatif et amusant !

A noter enfin que le samedi 22 à 20h, l'association organisatrice projetera le film «Village en transition. Ungersheim», suivi d'un débat.

Au plaisir donc de vous y retrouver !

C'est la rentrée !

Ce samedi 17 septembre sera un peu spécial, puisque nous aurons droit à plusieurs points de rencontre et de promotion du Libre dans le département.

En parallèle de notre réunion informatisée mensuelle, prévue à Murbach, à partir de 13h30, au Domaine Langmatt, notre partenaire de Kunheim proposera des ateliers de travail et de présentation de GNU/Linux, au Super U de Fessenheim, rue de de la 1ère Armée, de 9h à 18h.

Nous espérons évidemment que cette nouvelle démarche fera des émules, et fera surtout comprendre aux magasins qu'afficher publiquement la carte des logiciels libres est aussi une preuve de sérieux auprès des clients.

GNU/Linux est désormais un OS grand public comme un autre, avec l'avantage d'être plus facile à utiliser, de ne pas avoir besoin d'antivirus, d'offrir une pléthore de logiciels libres et gratuits couvrant tous les domaines, le tout en respectant l'usager et ses données. Pas la peine de comprendre pourquoi il est de plus en plus populaire !

Hansi - 10/09/2016

 

Les 25 ans du noyau Linux

Il est des articles qui résument à eux seuls la manière dont la presse française manipule ses lecteurs, et les oriente dans une direction précise, en omettant volontairement de fournir une information juste, complète, et impartiale.

Anniversaire GNU/Linux 25 ans
Le GNU : mascotte du logiciel libre
(ou Free Software)

En cette fin août, nous avons ainsi vu apparaître une pléthore d'articles sur les 25 ans du noyau Linux, sortis apparemment du même chapeau magique, tant le contenu se singe entre pigistes de service. Tous ces articles s'emploient ainsi à faire l'éloge du noyau Linux et de son créateur Linus Torvalds, en offusquant toute référence aux autres logiciels libres GNU, et notamment à Richard Matthew Stallman, à qui l'on doit la licence GPL et ses 4 libertés fondamentales.

Et là, malheureusement, nous sommes bien obligés de signaler aux lecteurs de ces articles qu'on est en train de les enfumer en beauté ! Tous les libristes savent parfaitement que le système d'exploitation GNU/Linux doit autant au noyau Linux qu'aux logiciels GNU qui l'accompagnent depuis toujours. Le noyau Linux seul perd d'ailleurs tout son intérêt à partir du moment où il est accompagné de logiciels privateurs de liberté, qui menottent les usagers à un fournisseur, comme on peut l'observer avec android par exemple. De la même façon, les logiciels libres GNU n'auraient jamais pu se développer, et acquérir leurs lettres de noblesse, sans le noyau Linux, lequel a permis d'éviter la soumission des développeurs libres aux éditeurs esclavagistes en place.

On remarquera aussi que ce sont exactement les mêmes titres qui s'emploient sans relâche, et depuis des années, à abréger «GNU/Linux» en «Linux» dans leurs articles, ce qui revèle là encore une supercherie continue et assumée, pour les raisons déjà évoquées. Jamais un mot sur la philosophie de partage des logiciels et du savoir, propre aux logiciels GNU. Jamais un mot sur les concepts de respect que les logiciels libres procurent aux usagers, face aux logiciels privateurs de liberté. Et là on ne parle même pas de l'emploi systématique du terme «open source» dans les articles visés, lequel n'a rien à voir avec les véritables logiciels libres GNU («Free Software»).

Anniversaire GNU/Linux 25 ans
Tux : mascotte du noyau Linux seul

Au pays des droits de l'homme, le mot «libre» fait peur... surtout aux commerciaux ! Les multinationales ont depuis longtemps compris que les êtres humains se rassurent en groupe. Or la cohésion du groupe repose sur l'acceptation inconditionnelle à un ensemble de règles, pratiques, enseignements et certitudes communes. Tant que l'individu adhère sans réserve à ce qu'on lui présente comme un fait ou une vérité, on peut lui faire gober n'importe quoi, et dans ce sens, un media n'est toujours qu'un superbe moyen de désinformer efficacement les populations, en entretenant l'ignorance de ces dernières, via nombre de procédés marketing aussi évidents que détestables : publiarticles à tout va en faveur des financeurs, rumeurs et contre-rumeurs sans fondement, fuites parfaitement organisées et répétitives, et bien entendu absence totale d'articles pro-libres dans notre cas particulier...

Le système de vente actuel repose ainsi sur un conditionnement total des consommateurs. Il faut à tout prix éviter que l'individu commence à se poser des questions, à se renseigner avant achat, à remettre en cause les produits qu'on lui impose, et à dénoncer les paradoxes évidents entre ce qu'on lui a promis et la réalité, sans quoi le mensonge devient évident, et le système d'apparaître pour ce qu'il est réellement : une illusion totale de choix, entretenue par une mafia de vieux copains, dont les intérêts financiers se recoupent.

Et là on comprend beaucoup mieux pourquoi nos media ont si peur de citer Richard Matthew Stallman et/ou la philosophie libriste en général.

Pour un gratte-papier, Linus Torvalds est fréquentable parce que même s'il a utilisé la licence GPL pour développer son noyau le plus vite et le mieux possible, il n'adhère pas fondamentalement à la philosophie libriste GNU. Richard Matthew Stallman, en revanche, est l'ennemi public numéro 1, parce qu'il secoue et détruit la machine commerciale en place, en appuyant là où ça fait mal, sur la base d'arguments logiques et convaincants, qui changent radicalement notre manière de consommer et notre vision du monde.

Attention ici à ne pas tomber dans la simplicité du propos : le libre n'a jamais été l'ennemi du commerce, et produit au contraire beaucoup d'argent et d'emplois. Nous assistons simplement à une confrontation entre deux systèmes de vente complètement différents. Le premier reposant sur le secret, la rente, et l'asservissement du client à son fournisseur. Le second reposant sur l'ouverture du code source, le support et l'adaptation des logiciels, et le respect du client.

Pour en revenir à nos deux personnages, leur différence d'approche se retrouve également dans leurs nombreuses interviews respectives. Autant les interviews de Linus sont relativement répétitives, pour ne pas dire linéiques et sans surprises. Autant les interviews de R.M.S. sont d'un autre niveau, abordent des questions de société et d'actualité beaucoup plus vastes, et demandent un vrai travail de recherche et de préparation - le personnage n'étant pas particulièrement tendre et patient avec les faibles d'esprits. Comprenez donc que pour un journaliste élevé au grain, qui n'est jamais sorti de son bureau, et dont la journée de travail consiste à faire rentrer des publicités dans des pseudo-articles bidonnés, interviewer un Stallman est tout simplement hors de portée.

En conclusion, tous les articles sur ce 25ème anniversaire du noyau Linux que nous avons pu observer jusqu'ici sont bons à jeter et à oublier. Il est impardonnable, pour des journalistes qui se prétendent professionnels, d'oublier 50% de l'information véritable, en prenant les lecteurs pour des cons finis. Il serait bien temps que certains comprennent qu'on ne peut pas arrêter le progrès, et que malgré la désinformation, les dénigrements, les insultes ouvertes, les partis pris, et les trolls hargneux, le libre n'a jamais cessé d'avancer sans relâche, de plus en plus vite, de plus en plus loin, et de mieux en mieux.

Hansi - 30/08/2016

 

Les réseaux asociaux

Le réseau asocial

Le récent rachat d'un (gros) réseau asocial par un éditeur privateur de liberté, pour une somme totalement indécente, témoigne une fois encore de l'appétit féroce de nos amis américains dans les données du reste de la planète - Europe en tête. Avec l'invasion de plus en plus massive de spywares (pardon : «d'outils de télémétrie») dans les derniers systèmes d'exploitation non libres, le hold up planétaire continu donc de plus belle, car chez les requins aussi, l'appétit vient en mangeant...

On aura pourtant beau avoir expliqué, pendant des années, que la gratuité des réseaux asociaux (et du web en général) se paie sur la revente des données des usagers, certains semblent tardivement découvrir les joies de l'esclavage numérique à être vendu au plus offrant, sans la moindre considération ni politesse. C'est d'autant plus risible dans le cas présent que le feu couvait quand même depuis quelques années déjà, et que ce n'était pas la première tentative de rachat d'un réseau asocial par une entité. Les révoltés et les trahis pourront toujours crier au scandale et gémir à tout va : la morale ou l'éthique ne font pas partie des conditions d'utilisation des services en ligne, et personne ne demande à un produit s'il veut être vendu !

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Mais que les choses soient bien claires : il ne s'agit pas ici de dénigrer le fait que des gens normaux veuillent communiquer entre eux pour se rassurer. C'est humain, et bien avant l'arrivée des réseaux asociaux, l'informatique était déjà un formidable outil de communication et de partage. Quant à observer aujourd'hui des parents exposer leurs enfants sur le net sans la moindre jugeote, ou des adolescents jouer les stars avec des amis aussi virtuels que passagers, on se rappellera que comme usenet ou IRC à leur époque phare, un outil numérique ne peut offrir plus que le niveau intellectuel de ses utilisateurs/utilisatrices...

La petite différence entre hier et aujourd'hui, c'est que l'informatique n'oublie plus rien. La géolocalisation permanente de nos appareils mobiles loués (et soigneusement bridés) permet à des firmes étrangères de nous pister comme des chiens, 24h/24h, 7j/7j, avec un pouvoir de nuisance effarant sur nos vies et la vie de notre entourage. Les réseaux asociaux font ainsi pleinement partie d'une guerre économique invisible qui se joue derrière nos écrans et nos claviers, et que nous sommes en train de perdre, la faute à une Europe qui n'a toujours pas compris les vertues du protectionnisme. Bizarrement, nos amis anglo-saxons n'ont pas ces états d'âme - on se demande bien pourquoi...

Mais les réseaux asociaux ne sont pas une fatalité. D'abord il existe de vrais réseaux sociaux qui vous respectent, comme Diaspora par exemple, où vous pouvez facilement vous inscrire via le lien de FramaSoft. Ensuite si vous cherchez à être présent sur le net, rien ne vous empêche de tenir votre blog (journal personnel) via des CMS (système de gestion de contenu) de type WordPress, Joomla, SPIP, Typo 3 (ou autres...), lesquels s'installent en un clic de souris chez les hébergeurs, et coûtent quelques euros par mois. Pour qui veut communiquer et rester maître de ses données sans trop se fatiguer, c'est une solution qui respecte tout le monde, et pas si compliquée que cela à mettre en œuvre. Ensuite cela reste un choix personnel : vendre sa liberté (et celle de ses proches) pour la facilité immédiate d'un réseau asocial qui vous déroule le tapis rouge pour mieux vous poignarder ensuite, ou prendre toute de suite son informatique en main, et faire le petit effort d'apprentissage qui s'impose.

Le réseau asocial

Mais la vraie force des réseaux asociaux repose surtout sur le conformisme ambiant qui consiste à singer son voisin sans bien comprendre les implications pour soi et ses visiteurs. Prenons l'exemple d'un site de tourisme qui diffuse sa propagande par ce biais. Si vous faites partie du même réseau, l'accès à la page sera transparent. Mais si en revanche vous êtes un dangereux asocial/psychopathe/terroriste (cocher la/les caze-neuves), et bien vous aurez droit à un superbe popup (fenêtre surgissante) couvrant la page, vous enjoignant au plus vite à rejoindre la grande fraternité des esclaves soumis et dociles pour pouvoir consulter la suite du document ! On n'est plus ici dans un marketing viral bon enfant, mais bel et bien dans la prostitution gratuite de son entourage et de ses visiteurs, et ça malheureusement, beaucoup d'usagers des réseaux sociaux semblent tout au moins l'ignorer, sinon l'avoir oublié depuis longtemps ! C'est d'autant plus dramatique comme attitude, que cela prive tous les internautes qui refusent de se soumettre d'un contenu culturel parfois intéressant, passionné et passionnant. On parle beaucoup d'égalité du net en ce moment, en débattant sur les bridages matériels et/ou logiciels, mais on oublie que les réseaux asociaux (et bien d'autres services sur la toile) créés des inégalités de fait, et de masse, en bridant tout simplement l'accès au support de communication.

Autre tendance malsaine constatée : les réseaux asociaux tendent de plus en plus à imposer des programmes à part sur les machines, ce qui leur permet de faire fî des restrictions propres aux navigateurs internet, et d'accéder ainsi à l'ensemble du disque dur et des données. Autant de chevaux de troie potentiels qui ne disent pas leur nom - et toujours aucune réaction des instances européennes pour arrêter le massacre des bébés phoques...

On rappellera enfin que c'est grâce aux réseaux asociaux que nous avons droit, depuis quelques années, à des avertissements aussi débiles qu'abscons sur les cookies tiers à chaque site internet que nous visitons (c'est particulièrement pénible quand vous êtes en navigation privée, qui devrait être la norme de fait et non l'exception). Pour ceux qui auraient raté ce moment historique de connerie numérique, cf. édito «les cookies de la honte» sur ce site pour les explications techniques et le reste ! Pour info, depuis le précédent édito, rien n'a bougé - l'Europe continue là encore de faillir complètement à la protection numérique de ses citoyens !

Au final, disons les choses telles qu'elles sont : le web asocial 2.0 est une escroquerie en puissance. Si les réseaux asociaux offrent aux gens un moyen de créer rapidement et gratuitement leur page web, pour ensuite spammer et/ou «liker» à tout va, on est aux antipodes d'un petit jeu anodin pour adulte ou adolescent. Le but est bel et bien de voler purement et simplement des données à des gens conditionnés à la (fausse) gratuité de l'informatique sous toutes ses formes. Quand à la notion de mise en relation que certains veulent afficher côté pro pour justifier leur existence, on rappellera que ce ne sont pas les autres moyens de communication qui manquent sur le net, et que les réseaux asociaux ne sont en rien indispensables à une vie personnelle et professionnelle épanouie et évolutive ! Entre l'illusion entretenue et l'entretien de l'illusion, la maxime des réseaux sociaux se résume finalement bien à celle du commerce en général : «Vas-y : vend moi du rêve !»

Pour nous, qui pensons comme Richard Stallmann «qu'avoir le choix de son dictateur, ce n'est pas la liberté», vous aurez compris que les réseaux asociaux actuels ne nous conviennent pas, ni sur le fond, ni sur la forme. Nous espérons simplement que les gens finiront par se tourner vers Diaspora ou tout autre réseau réellement social, c'est-à-dire respectueux de ses usagers.

Hansi - 31/06/2016

 

Bienvenue dans Le Monde réel

Pour ceux qui l'auraient loupé, le journal Le Monde vient de s'illustrer brillament dans un article sur chrome os, qui donne - pardon de le dire - envie de gerber. Sous le couvert d'un témoignage de quatre gus, tirés du chapeau de l'oncle sam, et dont la compétence culturelle se limite aux systèmes d'exploitation privateurs de liberté, l'article aborde ainsi des pseudo-témoignages, mêlant comparatifs et expériences des sondés, lequel se termine par une conclusion aussi détestable que malhonnête.

L'accroche commence d'emblée à présenter l'os de google comme le seul concurrent de microsoft. Donc là déjà, nous serions très heureux que quelqu'un, au journal Le Monde, explique rapidement à l'auteur qu'il a entre 15 et 20 ans de retard à rattraper d'urgence... Ceci expliquant cela, on comprend mieux pourquoi nous ne trouvons quasiment aucune trace de GNU/Linux ou de logiciels libres dans la suite de l'article. Entre incompétence et désinformation assumée, chacun chosira.

S'il est toutefois heureux que certains témoignages soulignent, à juste titre, que l'os de Google est complètement bridé en termes de fonctionnalités, de logiciels, et ne peut vivre sans connexion internet, nous ajouterons pour notre part que ce produit n'existe en fait que pour imposer les services en ligne du géant, et prostituer de fait l'usager à son fournisseur.

Pas un mot non plus sur la stratégie de vente qui consiste à maquiller des chromebook en compatibles PC standards pour mieux tromper le consommateur non averti. Comme pour les tablettes et les hybrides, ce sont souvent les personnes sans culture informatique qui se font bernées. Mais pourquoi les GAFAM se gêneraient-ils puisque la DGCCRF laisse faire ?

Quand à la conclusion de l'auteur, là encore, il faudra lui expliquer qu'à 300€, on trouve déjà du compatible PC correct et complet côté matériel. Le fait d'y installer une Mint ou une Ubuntu ne vous prive en rien d'aller ensuite vous prostituer numériquement chez un fournisseur de service en ligne, si telle est votre envie. Mais au moins vous restez maître de votre machine, et donc maître de données, ce que nous défendons depuis toujours avec les logiciels libres !

Notre conclusion à nous sera que ramener des modes américaines stupides en europe est une très mauvaise idée en soi. Voir ainsi un canard déchainé (puisque non enchainé) faire l'article (au double sens) avec aussi peu de culture informatique dénote quelque part d'un manque patent de sérieux.

Maintenant s'il fallait vraiment compter sur nos media pour nous informer correctement, nous ignorerions toujours vivre au pays merveilleux des nuages radioactifs qui s'arrêtent pile poil aux frontières. Dans la désinformation comme dans le ridicule : impossible n'est pas français !

Fête annuelle de la MJC Wintzenheim

Fête MJC Wintzenheim

Dans le cadre de sa fête annuelle, notre partenaire de la MJC du Cheval Blanc à Wintzenheim tiendra des ateliers de découverte dédiés aux logiciels libres et à la robotique (contrôleurs arduino, rasberry pi, etc), via son club GNU/Linux.

Bref, si vous voulez découvrir une MJC sympa et très active dans de nombreux domaines, c'est le moment d'aller les rencontrer !

Rendez-vous site Jaz, 1 faubourg des Vosges (à côté du supermarché Simply), les samedi 25 et dimanche 26, de 10h à 18h !

Venez nombreux(-ses) !

Hansi - 17/06/2016

 

Le publijournalisme

Dans notre communication, nous nous efforçons d'employer le terme GNU/Linux pour parler de notre système d'exploitation (OS), avec Linux qui représente le programme principal qui fait tourner l'ordinateur (le «noyau»), et GNU l'ensemble des logiciels libres gravitant autour de ce noyau (comprenez tous les autres programmes). Cette distinction est FONDAMENTALE, car se sont bien les logiciels GNU, associés à la licence GPL, qui redonnent le contrôle de l'ordinateur à l'usager, en obligeant un accès inconditionnel au code source, et la fourniture des modifications apportées en cas de redistribution du programme.

L'open source industriel n'a rien à voir avec les Logiciels Libres. L'open source industriel fait semblant d'ouvrir un logiciel aux tiers, mais s'emploie toujours à garder le contrôle sur ce logiciel, soit en filtrant l'accès au départ, soit en reposant sur une licence plus restrictive.

Ce n'est donc pas du tout le même monde, ni les mêmes règles, ni les mêmes objectifs. Tous les libristes le savent. Il paraît donc bien curieux que certains journalistes s'emploient, encore et toujours, à mélanger les genres dans leurs articles.

En outre, nous ne pouvons que constater que ces mêmes journalistes font tout ce qu'ils peuvent pour supprimer le GNU de GNU/Linux. Comme si l'idée même de partager des logiciels, donc du savoir, était désormais un tabou insurmontable dans une société où tout doit se vendre et s'acheter.

Autre coup bas classique de nos media : faire passer GNU/Linux pour un système d'exploitation communiste - en arguant du fait que les gouvernements chinois ou russe l'utilisent - comme tout le monde en fait. Un comble pour un OS libre qui rapporte chaque année des milliards de dollars et d'euros aux GAFAM, et fait vivre nombre d'entreprises plus modestes ! Car on l'oublie bien trop souvent : le libre produit aussi de l'argent, et beaucoup de nouveaux emplois dont nous avons bien besoin !

Enfin, on a vu dernièrement notre ami de Redmont annoncé une intégration du shell Bash (un interpréteur de commandes en mode texte), dans son dernier OS, mais uniquement à destination des développeurs, comme si les autres usagers étaient trop cons pour pouvoir utiliser les outils GNU dans leur quotidien ! Mais ce qui fâche surtout, c'est de lire certains imbéciles titrer fièrement «Linux dans Windows» ou «Windows intègre Linux», ce qui est totalement FAUX !

Le kernel Linux n'a bien entendu rien à voir dans cette affaire, et il serait d'ailleurs particulièrement stupide, pour la firme concernée, que de montrer à ses clients un noyau supérieur au sien, et qui a tout conquis, de l'embarqué au cloud en passant par la téléphonie mobile !

Rappelons également que le shell Bash ne permet que d'exécuter des programmes en mode console (ou mode texte). Sans serveur graphique X associé, point de programmes en mode graphique ! On voudrait faire croire que GNU/Linux en est encore à ligne de commande - on ne s'y prendrait pas autrement ! Totalement débile quand on sait que GNU/Linux reste l'OS offrant le plus d'environnements graphiques au monde, et qu'il dispose bien entendu d'une abondante logithèque en mode graphique comme ses concurrents !

Si nous sommes habitués, depuis le temps, au côté partisan d'une presse prostituée aux publireportages et publicommuniqués, qui joue encore les victimes des bloqueurs de publicité de type Ublock Origin, au lieu de se demander pourquoi ses ex-annonceurs investissent désormais massivement du côté des blogueurs indépendants, nous constatons un niveau de désinformation de plus en plus inquiétant ces derniers mois.

Un peu comme ces statistiques bidons qui voudraient faire croire que la part de marché de GNU/Linux stagnerait depuis 10 ans, alors que tout le monde a désormais des libristes dans son entourage, ce qui témoigne en toute logique d'une indéniable et forte progression ! Mais c'est vrai que les statistiques sont un outil absolument génial pour biaiser la réalité et entretenir les mythes - surtout quand elles sont fournies clés en main par autrui...

On citera également la campagne indécente et effarante qu'on a observé 3 mois avant la sortie du dernier OS de Redmont, et qui continue encore aujourd'hui. Le calcul est simple : 90 jours x 6 articles / jour / quotidien x 10 quotidiens = 5400 articles avant même la sortie officielle du produit ! Comparez maintenant cette propagande gargantuesque au nombre d'articles sur la Ubuntu 16.04 LTS officialisée ce mois d'avril : pas 1 seul article dédié deux semaines avant la sortie, visant à annoncer les changements de cette version, qui est pourtant, avec la distribution Mint, l'une des deux distributions GNU/Linux majeures, orientées vers le grand public ! On ne saurait enfin être complet dans l'analyse sans mentionner la bonne vieille technique de la rumeur (buzz) et du démenti, que certains journalistes emploient désormais entre confrères !

Ils sont donc bien loin ces jours où les media s'appliquaient à respecter les mots honnêteté, fiabilité et indépendance. On en arrive même à se demander pourquoi les pigistes concernés n'officialisent pas ouvertement leurs liaisons dangereuses, mais évidentes, avec leurs sponsors respectifs. Ça irait plus vite, et ce serait bien plus honnête pour tout le monde !

Quand aux quelques quotidiens qui respectent encore une certaine éthique, comme par hasard, ceux là ont tous pris la voie du payant ! On peut donc se demander pourquoi leurs confrères hésitent tant à franchir le pas. Il est clair que pour un gros annonceur, se payer un outil de propagande n'est plus une fortune aujourd'hui, surtout quand on connait les trésors de guerre des GAFAM qui dorment dans les paradis fiscaux, au point d'irriter même un gouvernement US pourtant réputé libéral à tout va. Dans ce contexte, appâter le lecteur naïf avec de l'info gratuite, pour mieux le désinformer ensuite, est une explication tout à fait rationnelle et possible du phénomène !

Quant à compter sur le législateur pour taper du point sur la table, et rappeler à nos amis journalistes les bases éthiques de leur métier, autant dire qu'on peut se brosser encore longtemps ! Entre les lois informatiques liberticides votées ces dernières années, et les intérêts propres des quidams avec les groupes de presse concernés, vous aurez plus de chance à trouver des perles dans des poubelles que de voir les copains politiques jouer enfin leur rôle d'arbitre !

Nous attendons d'ailleurs toujours des nouvelles sur la vente forcée qui continue de plus belle en magasin, et ce malgré les échecs cuisants, et le rejet de plus en plus massif, des OS vendus. Sans compter la tricherie actuelle sur le matériel, qui consiste à faire passer de vulgaires tablettes pour des compatibles PC. Comme toujours, ce sont les gens sans culture informatique qui se font avoir, à acheter des appareils bridés en fonctionnalités et liés à un fournisseur unique, lequel accroît ainsi son monopole, et viendra récupérer ses billes plus tard sur le cloud.

Au final, si la publicité est soumise à certaines lois sensées limiter d'éventuels mensonges, le publireportage et ses nombreux dérivés semblent désormais jouir d'une totale impunité sous nos latitudes. Il n'y a plus aucun arbitre pour ménager la chèvre et le chou, et cela devient extrêmement inquiétant de voir que le mensonge et la manipulation sont devenus la norme chez certains. Nous ne pouvons que prévenir ici une nouvelle fois d'une dérive avérée et évidente, en restant convaincu que les générations futures méritent mieux que cela.

Ateliers GNU/Linux à Volgelsheim

Ateliers GNU/Linux à Volgelsheim

Notre partenaire Linux Kunheim vous donne rendez-vous ce samedi 4 juin 2016 de 9h30 à 17h à la salle «Mille Club», rue des Vosges, à Volgelsheim (68600), ou vous pourrez découvrir des ateliers de travail et présentation de Linux afin de vous familiariser avec les outils du monde GNU/Linux et des logiciels libres.

Les hobbyistes trouveront également leur bonheur avec une partie plus «électronique», sur les microcontroleurs (Arduino, ...). GNU/Linux offre en effet de très nombreux outils aux bricoleurs, pour créer facilement de nombreux montages, et en inventer plein d'autres !

Bref, que vous soyez un simple utilisateur ou un pro chevronné, il y aura de quoi faire ce samedi à Volgesheim !

Au plaisir de vous y rencontrer !

Hansi - 29/05/2016

 

Le noyautage de l'éducation nationale

La France debout !
Le pays des pachydermes heureux !
(please don't forget your peanuts during the visit of the zoo)

De tout temps, les éditeurs de logiciels ont tenté de noyauter l'éducation nationale, ce qui a plutôt bien marché dans les pays anglo-saxons - un peu moins chez nous où la loi interdit la publicité en classe. Or, force est de constater que ceux qui sont chargés de garantir la neutralité de notre école ne font malheureusement plus leur boulot.

Entre le superbe reportage de Canal+ en 2014, qui alarmait déjà l'opinion publique d'une main mise sournoise de certains acteurs, les petites thérapies de groupe des inspecteurs de l'EN au siège d'une multinationale, et le récent mariage forcé de l'EN avec cette même multinationale, l'enfant est un produit particulièrement prisé. Prisé d'abord parce qu'un gamin n'a aucune possibilité de critiquer ou de refuser ce qu'on lui met sous le nez. Prisé ensuite parce que c'est le moyen rêver de forcer les parents à acheter les produits des firmes partenaires. Dans ce sens, un professeur (ou autre personnel de l'EN) qui accepte un cadeau de ces mêmes firmes n'est rien d'autre qu'un représentant de commerce qui vend ses élèves au plus offrant.

D'autre part, il faut savoir que nombre de logiciels libres éducatifs existent, et sont employés au quotidien avec succès. Le plus souvent, ces logiciels sont réalisés par des professeurs pour leurs élèves, et ce sans aucune aide de leur hiérarchie, sans parler des EDN françaises qui proposent divers produits commerciaux. Bref, nous ne sommes pas dans le besoin de prostituer notre école parce que nous n'avons pas le choix. Et cette politique de la braderie est d'autant plus préoccupante que nous parlons ici de logiciels privateurs de liberté en perte de vitesse, dont les entreprises actuelles ne veulent pas entendre parler dans leur S.I. ! Face à cette réalité du terrain, le clientélisme pur et dur, affiché par le ministère, sonne d'autant plus faux.

Outre les coûts monstrueux pour le contribuable en jouets numériques jetables, la dépendance évidente au matériel et au logiciel a surtout pour but d'enfermer l'enfant et son entourage dans un système sous le contrôle absolu des dictateurs en place. Car il ne faut pas le cacher : le tsunami des logiciels libres et de GNU/Linux est en train de balayer les vieux logiciels tiroir-caisses des éditeurs, et le noyautage de l'éducation nationale n'est qu'une partie d'une opération bien plus vaste et parfaitement organisée. Il faut pousser les gens vers des systèmes hermétiques par tous les moyens, et le plus vite possible, le but étant de les enfermer dans le cloud, où il sera très facile de les tenir en laisse, de les contrôler à coups de formats fermés et de logiciels bridés, sans compter la possibilité de les détrousser régulièrement en abonnement mensuel ou annuel. Que du bonheur !

Au delà de ces constations, l'expérience numérique des pays anglo-saxons devrait pourtant faire réfléchir. Malgré l'introduction en masse de logiciels et de matériels éducatifs, il faut toujours autant de temps à un élève anglais pour apprendre et maîtriser le théorème de Pythagore. Et c'est général en sciences : le mirage du numérique a surtout rendu les élèves plus paresseux à apprendre les formules de base, en fournissant une fausse impression de sécurité, la formule étant dans la calculatrice au lieu d'être en «mémoire vive». Bref, si la calculatrice a certes simplifié les calculs, elle a aussi et surtout baissé le niveau général, qu'il faut désormais relever de 2,5 points par an pour respecter les 80% de réussite au BAC. Chacun en tirera ses propres conclusions.

Au final, nous restons convaincus que les choix actuels en haut lieu ne sont clairement pas les bons, et que les millions qui viennent d'être gaspillées auraient permis de financer de nombreux logiciels libres et projets éducatifs. En outre, cette attitude de dédain qui consiste à ne pas se renseigner en interne auprès du personnel, qui est quand même le premier concerné, dénote bien le total décalage de nos élites actuelles avec leur base. Il serait bien temps pour nos ministres de changer de conseillers, et d'arrêter de nous conduire dans le mur : quand on veut gagner des courses, on ne mise pas sur les mauvais canassons...

Bilan de la 35ème Foire Eco Bio Colmar d'Alsace

Comme toujours un grand merci aux organisateurs de nous avoir permis de faire la promotion de GNU/Linux, auprès d'un public toujours plus nombreux et intéressé ! Il faut dire que les dernières versions de Windows auront sûrement aidé nombre de personnes hésitantes à franchir le pas, et que les échanges ont été particulièrement nombreux et instructifs cette année !

Un grand merci également à nos visiteurs, dont bon nombre sont repartis avec notre DVD maison sous le bras, et que nous espérons bien revoir lors de nos prochaines réunions informatisées respectives !

Sinon nous avions cette année quelques présentations de logiciels via vidéoprojecteur. Malheureusement, la sauce n'a pas pris, ce qui était un peu prévisible : le public de la foire ne vient pas exprès pour apprendre un logiciel libre, et malgré la qualité des intervenants, qu'il faut saluer et remercier, la conclusion est que le lieu ne se prête tout simplement pas à ce type d'exercice. Ce n'est que partie remise : nous trouverons sûrement d'autres occasions de présenter au public des alternatives libres et gratuites dans l'année !

Au final, le bilan reste largement positif de notre côté, avec des membres bien occupés, voire débordés par moment ! Beaucoup de gens surpris par la facilité et l'ergonomie des interfaces graphiques sous GNU/Linux. Beaucoup de jeunes de passage qui connaissaient GNU/Linux, quand ils ne l'avaient pas déjà installés sur leur machine. De toute évidence, le libre progresse bien dans les mentalités, et l'époque où nous passions pour des extra-terrestres semble belle et bien révolue !

Le passage au libre n'est plus un tabou pour nombre de familles venues se renseigner, et Frozen Bubble a toujours autant de succès chez les enfants (sans compter les autres jeux web...). Bref, un très beau bilan 2016, avec nos partenaires de Winzenheim et de Kunheim que nous remerçions une nouvelle fois !

P.S.: Les photos de la Foire sont en ligne.

Hansi - 16/05/2016

 

Faut pas toucher pas au Grisbi !

Le parfait comptable...
Le parfait comptable

Alors que GNU/Linux rentre de plus en plus dans les foyers par la grande porte, et que l'OS libre est de plus en plus présent dans nos PME/PMI, nous sommes inquiets de voir un projet de loi visant à interdire des logiciels libres de comptabilité, de gestion ou d’encaissement (cf. LinuxFR pour le détail).

La logithèque libre contient en effet plusieurs ERP pour les très grosses sociétés, et des logiciels plus modestes (mais efficaces) destinés aux libéraux. Bref, c'est un marché comme un autre, qui ne demande qu'à se développer et à créer de nouveaux emplois !

Pour résumer le grief principal évoqué par Bercy, le fait d'accéder au code source d'un logiciel libre le rend de facto vulnérable à la triche comptable - Faut arrêter le pinnard...comme si le fait de passer par un code source hermétique ne permettait pas déjà d'inclure des fonctions cachées permettant cette même triche.

On ne le répétera pourtant jamais assez : la sécurité par l'obscurantisme, ça ne marche pas ! Il suffit de voir GNU/Linux se passer d'antivirus pour se rendre compte que seule l'ouverture d'un logiciel permet d'obtenir une réelle qualité, sécurité et optimisation !

En outre, le logiciel n'est toujours qu'un outil, et si le but réel est de lutter contre la fraude à la TVA, alors il serait quand même plus logique de commencer par former correctement les gens qui en ont réellement besoin, et qui ne sont sûrement pas tous des fraudeurs en puissance...

Un autre point important à souligner est que la plupart des outils libres de comptabilité fonctionnent via un navigateur web, et permettent donc de s'afranchir du système d'exploitation, et des contraintes de licences sous-jacents. Pour les gros acteurs en place, qui ont pris la mauvaise habitude d'imposer une licence par poste, forcément : c'est ennuyeux...

Ajouter à cela le coût souvent exorbitant des contrats de maintenance pour quelques pauvres mises à jour en cours d'années, et vous comprendrez qu'on touche là au tiroir caisse de quelques (très) gros requins au ventre déjà bien boursouflé. En outre, le simple fait d'intégrer des mises à jour à des logiciels qui seraient certifiés au départ, casse le mythe du logiciel hermétique à l'abri de tous soupçons à l'arrivée... Et ce d'autant plus qu'installer un patch puis le désinstaller peut s'avérer totalement transparent au contrôleur fiscal !

Si l'on allait jusqu'au bout de cette logique du «Faut pas toucher au grisbi !», toutes les écritures comptables devraient se faire directement sur le site internet de Bercy, en mode authentifié et sécurisé, comme c'est déjà le cas de certaines opérations sur Net-entreprises. Bref, nous devrions tout simplement ne pas avoir de logiciel de comptabilité du tout sur nos ordinateurs !

Nous ne pouvons donc qu'afficher un gros carton rouge face à ce nouvel acharnement à détruire, à coups de loi successives, des logiciels libres de comptabilité florissants, français ou étrangers. Il y a sûrement moyen de trouver un compromis quelque part, sans brider des logiciels libres qui doivent le rester, et en répondant aux critères demandés sur les données. Car là est finalement le cœur du problème : le but final est de protéger l'intégrité des données comptables - et non le logiciel qui les a créé...

35ème Foire Eco Bio Colmar d'Alsace

Foire Eco Bio

Nous aurons donc l'immense joie de vous retrouver une nouvelle fois à la Foire Eco Bio d'Alsace, au parc expo de Colmar, du 5 au 8 mai, de 10h à 19h30 (sauf dimanche 19h), avec nos partenaires de la MJC du Cheval Blanc (Wintzenheim) et Linux Kunheim.

Comme d'habitude, nous serons présents avec notre DVD multi-OS, contenant la Ubuntu Mate 16.04 LTS fraîchement sortie en version 64 bits. Pour la version 32 bits, nous sommes restés sur la Ubuntu Mate 14.04 LTS, mieux reconnue sur de vieilles configurations dans nos tests. Le DVD contient également plusieurs logiciels libres classiques pour windows, mais il n'a pas été possible cette année de conserver les jeux libres dans l'ensemble : les distributions prennent de plus en plus de place, et la taille du DVD simple couche ne suffit plus !

Pour les primo-adhérents au LUG68 durant la foire, nous avons également quelques clés USB 32Go Kington avec des images ISO prêtes à l'emploi. Ce stock est réduit à une douzaine d'exemplaires - et comme toujours, nous appliquerons la règle du premier arrivé, premier servi ! Pour ceux qui ne pourraient avoir leur clé durant la foire, nous ferons évidemment ce qu'il faut pour réapprovisionner le stock dans les réunions informatisées en cours d'année !

Le grand absent de cette année sera bien entendu Firefox OS, qui était le seul rayon de soleil en téléphonie mobile, face aux deux dictateurs en place. Mais le renard de feu n'a pas dit son dernier mot. La fondation Mozilla a en effet accepté de laisser la communauté reprendre son OS mobile, renommé pour l'occasion en B2G OS. Si Fairphone et/ou d'autres constructeurs soutiennent l'initiative, nous aurons peut-être droit à quelques bonnes surprises d'ici l'an prochain ?

Comme l'an passé, vous pourrez aussi venir avec votre portable sur le stand, en cours de journée, pour vous faire installer GNU/Linux à côté ou en remplacement de votre système existant, dans la limite des compétences de nos membres et de leur disponibilité. Comme toujours, nous vous demandons préalablement d'avoir fait vos sauvegardes par sécurité, d'avoir défragmenter votre disque dur si besoin, et d'avoir sauvegardé votre OS. Nous ne pourrons être tenus pour responsable en cas de perte de données, ce qui n'est plus arrivé depuis longtemps, mais peut toujours survenir. Le risque 0 n'existe pas en informatique, et malgré toute notre expérience, nous découvrons régulièrement de nouveaux pièges, tendus soit par les constructeurs, soit par les éditeurs... Configuration minimale acceptée : processeur double coeur et 2G0 de RAM. Nous demandons également aux gens intéressés de s'annoncer simplement en envoyant la date et l'heure de passage sur notre adresse email pour que nous puissions nous organiser !

Enfin, nous aurons le plaisir de faire quelques animations sur des logiciels précis durant la foire (6 places assises maxi).

  • jeudi 5 11h : Openshot (montage vidéo) par Pierre Bouchard
  • Vendredi 6 11h : Scribus (PAO) par Roger Zink
  • Dimanche 8 11h : Inkscape (dessin vectoriel) : Apprenez à créer des flyers, des dessins, des logos, des albums photo, des chartes graphiques, ... en vous amusant ! par Jean Luc Biellmann (2h)
  • Dimanche 8 14h : Ubuntu MATE 16.04 LTS, ou comment retrouver la simplicité et l'efficacité de l'informatique, avec un système sécurisé, libre et gratuit. Apprenez à installer le système et à le prendre en main. (2h)

Là encore, merci de vous annoncer par email afin que nous puissions prévoir le nombre de chaises adéquates sur le stand !

En espérant bientôt vous y retrouver !

Hansi - 08/04/2016

 

Il faut tuer le soldat PC

Le concept même d'ouverture de nos compatibles PC est de plus en plus menacé par des multinationales qui avancent sournoisement leurs pions dans le but évident de tuer toute alternative à leurs produits respectifs.

Pour le consommateur, cela se traduit par des machines qui sont vendues sous l'appelation de «compatible PC», mais qui n'ont plus rien de compatible du tout, car bridées à un OS (système d'exploitation) «privateur de liberté».

Concrètement, les gens achètent un nouveau PC avec un OS préinstallé, et viennent ensuite nous voir pour installer GNU/Linux en parallèle. Or, sur ces nouveaux modèles, il nous arrive de tomber sur des machines complètement bridées (heureusement rarissimes) ou partiellement bridées (cas le plus courant actuellement), avec un Secure Boot qui pollue la vie des usagers, en les obligeant à faire des manipulations complexes pour passer d'un système à l'autre, ce qui est clairement intolérable quand on sait que les PC plus âgés ne posent quant-à-eux aucun problème particulier ! Mais que fait la DGCCRF ?

Pire : nous découvrons même, sur certains modèles, que des fabricants se permettent désormais de réécrire l'ordre de démarrage à leur guise, après un simple passage dans le BIOS UEFI, en favorisant évidemment l'OS préinstallé de base, ce qui est là encore une hérésie ! On est dans une logique de plus en plus évidente où certains n'hésitent plus à brider la concurrence du monde Libre au moyen de mesures techniques particulièrement vicieuses ! Encore un abus évident de position dominante dans toute sa splendeur !

Alors que faire face à ce nouveau Diktat ? Et bien la solution est - comme toujours - très simple : il suffit de ne plus acheter des machines avec OS préinstallé, et de payer quelques euros de plus pour un VRAI compatible PC monté, et non un Ersatz décoré d'un logo qui n'amène plus aucune sécurité pour le consommateur !

Il y a des cybermarchands qui proposent des machines fixes et portables à des prix tout à fait corrects (LDLC ou autres), avec un matériel souvent meilleur, sans compter les nombreux assembleurs et petits revendeurs locaux qui sauront vous conseiller pour ne pas tomber dans le panneau. Bien entendu, vous pouvez aussi venir nous voir dans une réunion informatisée : nous nous ferons une joie de vous indiquer les bonnes adresses !

Installer un système GNU/Linux sur une machine nue prend 30mn à 1h, auxquelles il faut rajouter une bonne heure pour les mises à jour, les réglages de base, la prise en main, etc... suivant ce que vous voulez utiliser. Ce temps d'installation vous épargnera surtout les nombreux spywares et autres délicieuses petites surprises que les nouveaux OS propriétaires vous réservent ! Et quand on voit à quel point les éditeurs se permettent désormais de venir vous espionner chez vous, il y a clairement de quoi s'inquiéter.

En conclusion, acheter un nouvel ordinateur avec un système préinstallé n'est plus seulement une mauvaise affaire, mais devient une arnaque dont il convient de se prémunir. Le concept du compatible IBM PC, né en 1981, a toujours reposé sur des machines pouvant accueillir plusieurs systèmes d'exploitation différents sans soucis de compatibilité, ce qui a permis l'émergence et le développement de GNU/Linux et des logiciels libres que nous connaissons.

Enfin, juste pour information, les constructeurs chez lesquels nous avons rencontré le plus de difficultés sont respectivement HP et Sony , avec une mention spéciale pour HP, dont on se souviendra que sur de nombreuses anciennes machines, ce fabricant était le seul qui parvenait à occuper les 4 partitions primaires des disques durs, rendant l'installation de GNU/Linux plus complexe. Nous serions donc très heureux qu'HP cesse de prendre les libristes pour des imbéciles, et qu'il retrouve une «neutralité commerciale» pour le bien commun !

Hansi - 21/02/2016

 

Le Cerfa 12156-04

PDF
Proprietary Document Format

Comme chaque année, nombre d'associations sont dans une phase critique de demande de subventions auprès des services de l'état, et comme chaque année depuis 8 ans (au moins), notre cher état n'est toujours pas foutu de mettre en ligne un document ouvert, compatible avec tous les systèmes d'exploitation, et exploitable sous ces mêmes OS sans travaux d'adaptation.

L'histoire débute en 2008, avec un formulaire nommé COSA, alors distribué sous un format bureautique privateur de liberté, ce qui n'aurait pas été un problème en soi si le document avait été correctement agencé. Mais pour ceux qui l'ont connu, ce document était la pire merde bureautique jamais créée. La honte absolue du traitement de texte, conçue pour être la plus incompatible possible avec les autres plateformes !

Quelques années plus tard, on a vu se pointer une première tentative de fichier PDF, aussi inutilisable que le document précédent. Puis en 2013, retour à un format bureautique XML semi-propriétaire, lié à un éditeur qui commence tout juste à respecter le standard ISO passé en force des années plus tôt, en procédure d'urgence, pour contrer la standardisation réussie des formats de LibreOffice & OpenOffice (2006!). Là encore, on notera toute l'absurdité administrative de choisir un format XML non finalisé, face aux formats XML d'OpenOffice/LibreOffice, supportés en mode «strict» depuis des années. Mais passons.

Nous arrivons en 2016, avec - rebelote - un formulaire PDF à remplir. Nouveau problème : Adobe a décidé, il y a déjà quelques temps, de ne plus communiquer sur les changements de SON format PDF. Une manière comme une autre de reprendre la main et de court-circuiter les autres outils avec des fonctions avancées dont la firme est la seul à détenir les clés. Comme par hasard, dans le même temps, l'éditeur ne fournit plus de lecteur à jour sous GNU/Linux, qui reste donc coincé en version 9.x - version qu'il faut en plus installer à la main sous Ubuntu avec plusieurs manipulations en console, contrairement aux logiciels libres classiques qui s'installent sans aucun problème, en mode graphique et en un tour de main. Bref : on voudrait emmerder les libristes - on ne s'y prendrait pas autrement...

Autre bizzarerie quand on ouvre le document téléchargé avec une visionneuse standard, on obtient l'avertissement suivant :

To view the full contents of this document, you need a later version of the PDF viewer. You can upgrade
to the latest version of Adobe Reader from www.adobe.com/products/acrobat/readstep2.html
For further support, go to www.adobe.com/support/products/acrreader.html

avec l'impossibilité d'accéder au contenu.

On pourrait croire que le problème vient des lecteurs PDF de GNU/Linux, mais en fait, non : ce problème ne concerne pas d'autres documents Cerfa téléchargeables sur le même site web, qui sont eux aussi des formulaires PDF, et qui s'affichent tout à fait normalement. Et de surcroît, au quotidien, les lecteurs PDF de GNU/Linux sont rapides et n'ont aucun problème à lire les documents. Il est donc hallucinant de voir un site gouvernemental distribuer des PDF non compatibles, et dans le cas présent, un document hautement stratégique qui sera forcément téléchargé en masse...

Enfin, quand bien même on parviendrait à lire et remplir ce formulaire PDF avec un outil libre, le document produit resterait de facto non interopérable avec les autres plateformes pour les raisons déjà invoquées plus haut. Un comble absolu pour un format PDF sensé signifier Portable Document File, et que l'on peut désormais qualifier de Proprietary Document Format.

Au final, vous aurez compris une nouvelle fois que les problèmes ici soulevés ne sont pas le fait de GNU/Linux lui même, mais bel et bien la conséquence directe du choix débile d'autrui à imposer un outil privateur de liberté, totalement inutile dans le cas présent, en entretenant artificiellement des problèmes qui n'ont pas lieu d'être, et qui polluent la vie des usagers depuis 8 ans !

Quand on sait que la suite bureautique LibreOffice est gratuite, s'installe en un tour de main, est largement utilisée par nombre d'associations et d'entreprises, et que cette suite reste le seul outil bureautique réellement interopérable, fonctionnant sans problème sous les 3 plateformes majeures, tout pousse logiquement à son utilisation massive, surtout pour une administration sensée être au service et à l'écoute des citoyens.

Mais comme le dit si bien le proverbe chinois : «Quand le sage montre la lune, seul l'imbécile regarde le doigt...»

Au final, la seule solution, à notre connaissance, pour s'en tirer actuellement sous GNU/linux, est d'utiliser ici un logiciel non libre, nommé Master PDF Editor, gratuit pour un usage perso, et qui coûte environ 50€ dans sa version complète. Il n'est pas dans notre habitude de proposer des logiciels non libres, mais quand on n'a pas le choix, cela vaut toujours mieux que d'acheter un système d'exploitation privateur de liberté, qui ne sert plus à rien, et dont la gratuité à l'achat n'est toujours qu'une illusion entretenue. Ce logiciel est d'ailleurs bien plus complet que la visionneuse standard d'Adobe pour information. On peut donc aussi considérer cet achat comme un investissement.

En outre, il est toujours bon de rappeler que «libre» ne signifie pas «gratuit», et que les développeurs ont aussi besoin d'argent pour vivre, et continuer à développer leurs logiciels. Rien que les logiciels libres fournis en standard sous GNU/Linux représentent, à eux seuls, des milliers d'euros en achats équivalents sous OS privateur de liberté. On ne remerciera donc jamais assez ceux à qui nous devons ce trésor de l'humanité, et toute la liberté qui l'accompagne !

Bonne et heureuse 2016 !

En cette nouvelles année 2016, le Haut-Rhin compte donc 3 associations GNU/Linux qui oeuvrent ensemble pour vous faire découvrir les logiciels libres, et vous aider à installer GNU/Linux à côté ou en remplacement de votre système d'exploitation existant ! Et il est plus que temps de passer au libre pour plusieurs raisons.

D'abord la simplicité que nous recherchons tous : c'est-à-dire un ordinateur évident à utiliser au quotidien, même pour un débutant complet en informatique ! GNU/Linux a ici un avantage majeur : il vous permet de choisir parmi une douzaine d'environnements graphiques (ce qu'on nomme communément «le bureau») celui qui vous correspond le mieux. C'est là est une des principales forces du libre : la diversité et la liberté de choix !

Le second avantage indéniable de GNU/Linux est le respect de l'usager, une notion fondamentale que certains éditeurs privateurs de liberté semblent avoir totalement oublié. Avec des acteurs qui imposent désormais leurs outils et/ou réglages dans le dos des usagers, en forçant encore la main quand la pillule ne passe pas, on assiste à changement majeur de comportement commercial qui est tout sauf un hasard : la pression de GNU/Linux et du libre devient trop forte, et pour ces sociétés, le but est de prendre le contrôle absolu de la machine, et de pousser les gens à mettre leurs données sur le cloud, afin de mieux les taxer et les contrôler ensuite. Ne cherchez aucun respect là dedans : «avoir le choix de son dictateur, ce n'est pas la liberté.» (R.M.S)...

Le troisième avantage de GNU/Linux, c'est le partage. Partage de la connaissance, en obligeant le code source à rester ouvert, modifiable et redistribuable dans les mêmes conditions. Mais aussi partage légal des logiciels libres, qui sont généralement multiplateformes, et permettent donc un investissement durable en formation, contrairement à de vieux logiciels qui veulent retenir l'usager captif, et que l'éditeur peut brider à sa convenance.

On pourrait encore citer la sécurité ou l'optimisation des ressources, domaines dans lesquels GNU/Linux continue de briller, en se passant encore et toujours d'antivirus au quotidien ! Un comble pour un système au code source ouvert !

Bref, vous aurez compris, en cette nouvelle année, que si vous n'avez pas encore franchi le pas vers le libre, il est plus qu'urgent de vous y atteler. Le risque aujourd'hui est réel de se retrouver enfermer dans des prisons numériques dont il sera de plus en plus difficile de s'échapper...

2016 sera, à n'en pas douter, une excellente année pour GNU/Linux, et nous espérons toujours trouver assez de bénévoles pour créer une association libre du côté de Mulhouse, où la demande est très forte ! N'hésitez donc pas à utiliser notre forum si vous êtes intéressés.

Libre en Fête 2016

Libre en Fête 2016

Avec le printemps qui arrive, il est temps de dégeler votre ordinateur, de ranger vos moufles (pas facile pour taper au clavier), et de venir fêter les logiciels libres et GNU/Linux, le samedi 19 mars 2016, de 13h à 19h, chez notre partenaire du Cheval Blanc, à la MJC du même nom, 1 faubourg des Vosges à Wintzenheim !

Au programme : des ateliers de démonstration, où vous pourrez poser vos questions, découvrir des tas de logiciels libres sympas et fonctionnels, qui vous feront vite oublier les logiciels «privateurs de liberté» imposés via la vente forcée ! Ce sera également pour nous l'occasion de vous prouver une fois encore que GNU/Linux est désormais loin devant ses concurrents en terme de facilité d'utilisation, d'optimisation du système, et de sécurité !

De nos premiers tests, la Ubuntu 16.04 LTS, dont la sortie officielle est prévue pour avril, avec son support à 5 ans, s'avère déjà un excellent cru de plus, très loin des échecs répétés de la concurrence ! Et pour les plus avancés et curieux, nous avons bien entendu aussi de la Arch ou de la Debian sous le coude, du Raspeberry Pi, et plein d'autres petites surprises.

Au plaisir donc de vous y rencontrer !

Hansi - 27/12/2015

 

Firefox OS : un meurtre sans mobile ?

Firefox OS

La fondation Mozilla a donc décidé mi-décembre 2015 de recentrer le développement de Firefox OS sur les objets connectés, en abandonnant les smartphones. Dans un précédent édito sur ce site, nous avions expliqué qu'après un début d'année 2015 en fanfare, et des annonces du MWC pleines de promesses, 2015 avait finalement été assez morose pour le renard de feu.

De là à penser que Mozilla allait lâcher un OS mobile qui marche, qui est original, qui respecte les usagers, et qui est ouvert, on pensait qu'il y avait encore de la marge. L'annonce a donc surpris par sa brutalité, mais aussi par le fait que le recentrage de la fondation vers l'internet des objets (IoT) est quelque part totalement secondaire par rapport aux enjeux actuels du web, et notamment à la sécurité des données mobiles.

Il ne reste aujourd'hui que trois gros moteurs de rendu web dont gecko (Mozilla) et webkit (Google/Apple), qui sont clairement les références de base, et si Google a au départ financé la fondation Mozilla pour contrer un acteur voulant imposer sa loi sur le net, le géant de Mountain View a rapidement lâché la fondation pour créer son propre navigateur (chromium/chrome) avec son copain Apple. Résultat : une domination écrasante des deux firmes sur le web mobile, au point que Google a récemment annoncé l'abandon de chromium pour créer son propre fork maison - l'appétit vient en mangeant, et on aime aussi les pommes chez Google... mdr

Dans ce contexte, Firefox OS et Firefox sont les derniers rayons de soleil capables d'offrir une véritable résistance face à des rouleaux compresseurs de plus en plus intrusifs et sans-gênes de tous les acteurs classiques, lesquels font désormais le forcing pour chasser le renard à courre, et plus globalement, pour prendre le contrôle absolu sur nos machines dans notre dos ! Quant à ceux qui croient naïvement avoir subit leur fournisseur privateur de liberté en 2015, ils vont avoir de sacrées surprises début 2016... Mais après tout : un mouton qui n'est pas tondu, ce n'est pas vraiment un mouton !

On peut ensuite discuter sur l'erreur stratégique de Mozilla qui a aussi mené à l'abandon de Firefox OS : à savoir viser les pays émergents avec des mobiles à bas coût, en pariant sur le fait que les concurrents ne pourraient pas s'aligner sur ces prix, ce qui s'est finalement révélé faux. Un autre argument qui a souvent été avancé est un Marketplace plus restreint, mais ce point là semble bien secondaire : l'énorme majorité des usagers n'utilise pas plus de 6 applications par jour sur son smartphone, et à part les "power users", Firefox OS couvre sans problème les besoins courants !

Bref, Firefox OS reste fondamentalement un bon système, et quand on voit la réactivité d'un ZTE Open C à 70€, on se dit que Mozilla a bien travaillé, et on ne peut que remercier la fondation pour son travail gargantuesque et courageux ! La version 2.5 a encore rapproché les fonctionnalités de la concurrence, et s'il fallait vraiment tirer un bilan de ces 3 années, il serait clairement positif : Mozilla a pleinement réussi son pari de départ, quand beaucoup pensaient qu'il était impossible de faire un OS mobile avec uniquement des technologies full web...

Quand à l'avenir désormais incertain de Firefox OS sur mobile, il faut savoir que dans le monde du libre, les bons projets se perdent rarement. Il y a fort à parier que le développement de l'OS continuera, sous une forme ou une autre. Côté hardware en revanche, il sera bien plus difficile de convaincre fabricants et distributeurs qu'il existe encore des clients qui ont un cerveau, et pour qui l'informatique ne consiste pas à acheter de la merde sous vente forcée, en prostituant sa liberté dans une crémerie ou une autre.

Le Fairphone nous rappelle d'ailleurs douloureusement que notre technologie mobile est fabriquée par des esclaves (et le mot est juste) souvent juvéniles, dans des pays lointains et dans des conditions souvent inhumaines, pour arriver sur nos étalages à des prix toujours plus indécents. Outre les concepts de liberté que nous défendons depuis plus de 10 ans dans notre petite association, rappelons aussi, en ces fêtes de fin d'année, que ce sont avant tout nos achats personnels qui donnent leur pouvoir à ces multinationales, et qu'une consommation responsable permet aussi d'améliorer l'avenir de bon nombre d'êtres humains, beaucoup moins favorisés que nous sur la planète.

Cette parenthèse étant faite, le retrait de Firefox OS est inquiétant, car il signe surtout un recul de nos libertés numériques, et un retour brutal à la situation de 2012, dans un marché où le seul droit réel du consommateur est de choisir son dictateur. Autant GNU/Linux continue indéniablement de progresser sur le desktop/portable, autant sur mobile, le souffle d'air frais vient tout juste de disparaître, et nous espérons sincèrement que 2016 verra de nouveaux projets libres aboutir.

Nous en avons plus besoin que jamais !

11ème Festival Eco Equitable "Bio Ungersheim"

11ème Festival Eco Equitable Bio Ungersheim

Comme chaque année, nous aurons donc le grand plaisir de vous retrouver au 11ème Festival Eco Equitable "Bio Ungersheim", les samedi 21 de 14h à 19h, et dimanche 22 de 10h à 18h, à l'espace culturel «le Trèfle» !

Un grand merci à l'association «Les Heibich» qui nous accueille, et nous permet une nouvelle fois d'assurer notre rôle de promotion du Libre au niveau du département, et ce à un moment clé où les distributions grand public (Ubuntu Mate 14.04 LTS et Mint MATE) se payent désormais le luxe de reléguer la concurrence loin derrière !

Quand on voit des débutants en informatique prendre la main sous GNU/Linux rapidement et sans problème, là où ces mêmes débutants sont complètement pommés avec les interfaces tactiles de la concurrence, il devient évident que GNU/Linux est devenu l'OS familial de fait !

Certains pourront objecter à ce constat le fait que l'OS libre n'est pas encore à niveau côté jeux. C'est oublié un peu rapidement que Valve soutient désormais l'OS libre, que NVidia a fini par collaborer avec les développeurs du noyau, et que la couche graphique est en train de subir un véritable lifting qui pourrait rapidement changer la donne...

En attendant, quand vous mettez un gamin devant un écran, il n'a aucun peine à trouver des jeux. Et pour un public plus âgé, il est surprenant de voir nombre de joueurs «windowsiens» maîtriser parfaitement les nombreux FPS de GNU/Linux...

Bref, si vous cherchez la facilité, l'efficacité et la sécurité, vous savez où nous trouver ces 21 et 22 novembre ! Au plaisir donc de vous rencontrer sur notre stand !

Hansi - 15/11/2015

 

Du respect de l'usager...

Cette mi-octobre 2015 aura été particulière pour bon nombre d'usagers, puisque notre grand ami de Redmont, après avoir préinstallé son OS privateur de liberté dans le dos des usagers en août-septembre, a donc forcé la main aux récalcitrants en installant ce même OS sous le couvert d'une mise à jour classique - et tant pis pour les machines incompatibles, les drivers des périphériques non supportés, et tous les autres problèmes que l'on observe déjà. Tant pis également pour l'usager qui se retrouve avec une interface tactile inutile et largement décriée !

Personne de sensé n'ira ici croire à une quelconque bévue de la firme : on ne préinstalle pas un OS qui, compressé, occupe 6,5 Go de disque, si on n'a pas la ferme intention de l'installer plus tard, de gré ou de force. Et il était ÉVIDENT que devant la baisse du marché des PC, le désastre de ses derniers OS, et des distributions Ubuntu/Mint de plus en plus présentes dans la population et les entreprises, notre ami de Redmont allait faire le forcing pour faire plier les opposants...

On pourra même y déceler une certaine panique, afin de garder le client sous contrôle coûte que coûte, et tant pis si des actions de groupes et autres procès se profilent déjà à l'horizon. Bref, tout cela était parfaitement planifié et coordonné ! Il n'y a pas le moindre doute à avoir là dessus !

La chose positive dans l'affaire, c'est que l'histoire nous prouve que plus on contraint un peuple à l'oppression, plus il tend à vouloir se libérer. Et tandis que nos dirigeants continuent à vendre la liberté et la souveraineté des peuples européens à des multinationales étrangères, via la vente forcée, et un silence assourdissant sur les outils d'espionnage (pardon : de télémétrie), le libre continue tranquille son bonhomme de chemin, comme il le fait depuis plus de 20 ans avec succès !

Désormais plus optimisé (5x moins lourd, 2x plus réactif), plus sécurisé (toujours sans antivirus), et plus ergonomique que jamais (MATE), GNU/Linux continue de creuser l'écart et de prendre le large sur ses concurrents. Bref, on sent bien que notre ami de Redmont est en train de jouer sa dernière carte - une sorte de coup de poker qui signe la fin d'une époque, et annonce des jours heureux pour le logiciel libre et GNU/Linux.

N'hésitez donc pas à venir nous voir dans nos réunions informatisées : nous nous ferons une joie de vous aider à faire le petit pas pour votre ordinateur, mais le grand pas pour l'humanité !

Firefox OS

Firefox OS

Soyons réalistes : 2015 n'aura pas été l'année du renard de feu dans nos contrées. Depuis la rupture de stock du seul modèle vendu directement en France (ce qui prouve au moins qu'il s'est bien vendu), il faut désormais se tourner à nouveau vers le web, et notamment vers nos voisins allemands, pour trouver des modèles disponibles.

La faute n'en revient pas au système mobile, largement plébiscité par les usagers dans tous les forums, ni à la fondation Mozilla qui prépare une version 2.5 pleine de promesses pour la fin de l'année. Le problème vient en fait des fabricants, qui verrouillent complètement le marché européen, en tenant leurs revendeurs en laisse, comme l'a encore souligné une récente enquête de Cash Investigation.

Le cas d'Orange est particulièrement révélateur, puisque la firme vend du Firefox OS en Afrique (Klif), mais curieusement pas en France. Or sachant que les revendeurs vivent d'abord des abonnements mensuels de leurs clients, et non de la marge souvent très faible sur le matériel, on s'attendrait logiquement à ce qu'ils offrent une vitrine honorable à un Firefox OS qui a bonne presse et bonne réputation...

Autre cas tout aussi dérangeant : celui de ZTE, qui promettait au départ des mises à jour de sa version Open C, et qui est finalement parti vendre son nouveau modèle Open L en Inde, en snobant complètement le continent européen !

Comme pour la vente forcée sur PC, force est de constater que le cartel en place empêche le grand public de découvrir et d'accéder à des solutions alternatives, économiques, fiables, et supérieures sur nombre de points. Et si Mozilla aura réussi cette année à placer son OS dans les télévisions haut de gamme d'un fabricant (ce qui reste remarquable pour un système aussi jeune), il est clair que cette petite victoire ne rattrape pas une année en mi-teinte, alors que les annonces du MWC en mars semblaient pourtant prometteuses.

Entre les fabricants qui règnent en maître sur le marché, restreignent l'usage des appareils, et poussent les données de leurs clients sur des clouds hors Europe, Firefox OS reste un véritable rayon de soleil qui rend les clés de l'appareil à l'usager. Espérons donc que cette fin d'année nous apportera de bonnes surprises, et que nous retrouverons rapidement des modèles sous Firefox OS en France. Nous en avons bien besoin !

Hansi - 11/10/2015

 

La chasse aux pigeons

Comme chaque fin d'année, l'ouverture de la chasse aux pigeons a sonné ! Une nouvelle fois, chacun pourra constater l'absence totale de machines fixes/portables sous Ubuntu Mate 14.04 LTS/Mint Mate dans nos rayons, sans parler de l'absence criante de Firefox OS côté smartphone !

Feuer Frei !
C'est en achetant n'importe quoi, ...

Le grand piège cette année ? Les «hybrides» bien sûr ! Des tablettes avec clavier détachable, à la résolution si élevée que même un informaticien binoclard s'y casse les deux yeux ! Sans parler encore de l'absence de port réseau filaire RJ45 sur ces modèles, et de disques SSD parfois très casse-pied à passer sous GNU/Linux (quand c'est possible).

Une mention spéciale également à certains fabricants de processeurs, qui nous ramènent environ 10 ans en arrière, avec des performances proches du P4 d'antan. C'est indécent de voir ces modèles actuels, avec 4Go (ou plus) de RAM, se trainer ainsi ! Et même si le passage sous OS libre améliore les performances, on est très loin d'une machine fixe plus âgée «dopée» avec un simple SSD...

On ne le dira jamais assez : un ordinateur fixe restera toujours un meilleur investissement pour la maison (surtout avec un grand écran réglable en hauteur). De même pour le nomade, un portable sera toujours un meilleur investissement qu'une tablette déguisée en netbook. Et il est évident que face à des portables d'entrée de gamme complets, aux alentours des 300€, les «Ersatz» hybrides sont de la poudre aux yeux.

Sinon bravo encore à tous les fabricants qui continuent de souder la batterie et la RAM à la carte mère : grâce à eux, le «jetable» perdra son horloge à chaque démarrage dès que la batterie sera usée ! Et puis c'est tellement plus drôle de voir son autonomie passer à zéro, sans rien pouvoir faire... On n'arrête pas le déchet. Ah pardon : le progrès - c'est tellement relatif comme notion...

Une bonne suprise quand même chez MSI, qui vend actuellement des modèles sans OS pas trop mal foutus, ce qui change des portables de chez LDLC dont nombre d'entre nous ont déjà fait achat, et qui fonctionnent très bien !

Notre conseil restera donc le même en cette fin d'année : achetez vos PC nus, sans systèmes ni pourriciels préinstallés, et venez nous voir pour installer la distribution GNU/Linux de votre choix. Nous nous ferons un plaisir de vous assister dans votre découverte du Libre, et n'ayez pas le moindre doute sur le fait que vous rentabiliserez très rapidement votre investissement en temps et en trajet !

Le Haut-Rhin compte désormais 3 associations libristes, et nous espérons que 2016 marquera la naissance d'une nouvelle association à Mulhouse et environs. Mais comme toujours, nous ne faisons pas de service à domicile : si vous voulez quitter le «côté obscure de l'informatique», c'est à vous de faire l'effort de participer à nos réunions informatisées respectives !

Et vous comprendrez très rapidement pourquoi la vente de systèmes préinstallés aujourd'hui est une infâmie et une trahison en règle de la libre concurrence et du consommateur.

En attendant de vous rencontrer ou de vous revoir, nous vous souhaitons bien entendu de très bonne fêtes de fin d'année !

Hansi - 16/09/2015

 

Au délà du Libre

Par le terme «privateur de liberté», nous indiquons qu'un logiciel ne respecte pas l'usager et ses données. Un logiciel «privateur de liberté» contrôle ce que l'usager a le droit ou non de faire avec son ordinateur, via des restrictions plus ou moins visibles et contraignantes. Cela est vrai pour Windows. Cela est également vrai pour Mac OS X.

Ces logiciels «privateurs de liberté» ont généralement un code source fermé, c'est-à-dire que personne, à part l'éditeur, n'a accès à la «recette» du logiciel, et ne peut modifier ce dernier. Toute la sécurité du logiciel repose sur l'éditeur lui même, qui peut choisir de combler ou d'ignorer les failles qu'on lui soumet. A contrario, le logiciel libre donne un accès complet à la recette du logiciel, et ne permet pas d'ignorer les failles découvertes, tout simplement parce qu'elles sont publiques de fait, et qu'il faut donc les corriger le plus rapidement possible ! Pour cela, la force du logiciel libre est de permettre à n'importe quel développeur de modifier le code source en cause, de corriger le logiciel et de le redistribuer avec ses modifications. De ce fait, les logiciels libres sont plus sécurisés, et dans la pratique, cela explique notamment pourquoi les systèmes d'exploitation GNU/Linux se passent d'antivirus avec succès depuis des années...

Cette ouverture du code source a aussi un autre bénéfice immédiat : permettre une optimisation plus poussée. En rendant le code public, ceux et celles qui ont les capacités et la volonté d'améliorer le programme peuvent librement participer et proposer leurs améliorations, au bénéfice de tous. Outre cet aspect communautaire propre, il existe aussi une économie du logiciel libre qui repose sur l'adaptation des logiciels aux besoins des structures. Un logiciel «privateur de liberté» est généralement vendu comme un produit fini, obligeant l'usager à s'adapter tant bien que mal aux défauts du programme. Le logiciel libre au contraire part du principe que c'est au programme de s'adapter réellement aux besoins des usagers.

Ces différences fondamentales expliquent aussi pourquoi l'open source industriel n'est pas le logiciel libre. L'open source industriel veut faire croire à une ouverture réelle du code source, mais cette pseudo-ouverture est toujours soumise à des conditions qui peuvent être pécuniaires et/ou contractuelles, l'industriel se gardant toujours le droit de reprendre la main plus tard sur son bébé. Il ne faut donc pas confondre le logiciel libre, ou Free Software, avec l'open source industriel. Ce sont bien deux mondes distincts !

Cette philosophie particulière d'ouverture permet également de comprendre pourquoi nous déconseillons l'achat de logiciels privateurs de liberté aux usagers, à la fois par respect pour eux-mêmes, mais également par respect pour leur entourage. En effet, quand vous utilisez un format de fichier propriétaire, vous donnez du pouvoir à l'éditeur de ce format, en vous rendant captif de fait, mais vous obligez également la personne à qui vous allez envoyer le fichier à se soumettre à ce format. Or comme le dit si bien Richard Stallman, fondateur des logiciels libres GNU, «nous pensons qu'avoir le choix de son dictateur, ce n'est pas la liberté». Voilà pourquoi nous prônons des formats ouverts et interopérables, comme ceux de LibreOffice/OpenOffice par exemple en bureautique.

Dans ce contexte, il est amusant que certaines personnes continuent à vouloir faire passer les libristes pour des intégristes, alors que la seule chose que nous demandons depuis des années, c'est tout simplement de respecter la liberté de choix du consommateur, en arrêtant de fournir des systèmes préinstallés sur les machines, à une époque où cela n'a plus aucun sens, et où les produits distribués sont de plus en plus soumis à caution, tant en terme de qualité que de sécurité nationale. Bref, nous demandons tout simplement la liberté de choix à laquelle tout consommateur devrait avoir légitimement droit ! Ce manque de respect fondamental envers les libristes incite plus à dénoncer les extrémistes et fanboys des autres bords, prêts à toutes les bassesses pour défendre leur dictateur adoré. Et oui : le syndrome de Stockholm existe aussi en informatique, malheureusement...

D'aucun refusent également de rendre au consommateurs leur liberté de choix pour des raisons plus «pécunières»... Entre les fabricants, qui touchent de l'argent pour préinstaller le maximum de pourriciels avant même l'arrivée des machines en magasin, les magasins eux-mêmes, nourris à coup de marges arrières et tenus en laisse à coup de certifications obligatoires, et enfin les pigistes journalistes «spécialisés» qui vous écrivent des tonnes d'articles publicitaires à peine déguisés en entretenant le buzz et l'image de leurs financeurs, toute la chaîne commerciale s'est vendue corps et âme aux multinationales concernées ! Il n'est donc pas étonnant que le logiciel libre fasse peur à tous ces braves gens, qui oublient un peu rapidement que l'économie du Libre génère aussi de l'argent, et que le client libriste a aussi des sous à dépenser dans sa poche.

Car les logiciels libres ne sont pas l'ennemi du capitalisme, bien au contraire. Beaucoup de gens vivent aujourd'hui des logiciels libres, et de nombreuses sociétés, et non des moindres, ont compris depuis longtemps tout l'intérêt de payer des développeurs pour adapter des logiciels, et éviter des frais de R&D en sus. A l'inverse, l'évasion fiscale, pratiquée par tous les géants de l'informatique, n'a fait qu'affaiblir nos emplois et nos économies depuis des dizaines d'années ! Avec une Europe paralysée par le lobbying, et émettant des directives aussi stupides qu'inutiles (ballot screen par exemple), les monopoles en place ont beau jeu de continuer tranquillement la politique de la terre brûlée !

Le dernier OS «privateur de liberté» se permet ainsi d'imposer par défaut le navigateur internet maison, dans l'irrespect le plus absolu de la concurrence, mais aussi du choix personnel de l'usager... Quand aux outils de surveillance encore plus intrusifs, inclus dès l'installation de ce même logiciel, le 3ème reich les aurait sans aucun doute appréciés et plébiscités ! Cela étant, d'autres éditeurs spolient tout autant les usagers de leur liberté numérique, et on rappellera que la surveillance généralisée des masses a été initiée par des industriels avec le smartphone, bien avant que les états souverains ne rajoutent encore leur propre couche.

Au délà du Libre, la technologie devrait théoriquement être utilisée pour enrichir les individus, et non les soumettre comme on le voit de plus en plus souvent. Il y a moins de 100 ans, des hommes et des femmes se sont battus pour défendre leur liberté, et les cimetières militaires ne manquent pas en Alsace pour nous rappeler que la liberté est tout sauf naturelle : elle se mérite, et elle mérite qu'on se batte pour la défendre. Et ce qui vaut dans le monde physique vaut aussi dans le monde virtuel. Bref, en ces temps de vacances scolaires, les logiciels libres vous cherchent et ils vous trouveront... si vous voulez qu'ils vous trouvent !

Hansi - 01/08/2015

 

2009/136/CE : les cookies de la honte !

Attention : danger ! Un mystérieux virus informatique se serait échappé d'un laboratoire législatif européen, et aurait déjà contaminé massivement l'internet. Il se présente sous la forme d'un petit popup (fenêtre surgissante), vous suppliant (à genoux) d'accepter les cookies sur tous les sites que vous visitez. Même l'internet mobile est infecté par cette gigantesque épidémie électronique !

Help ! (from Merlin2525 / OpenClipart)

Mais comment une telle contamination a t'elle pu se produire et gagner tout le net en aussi peu de temps ?! Pour bien comprendre les origines du mal, revenons tout d'abord aux fondements du réseau, en expliquant ce qu'est un cookie légitime.

Dès l'apparition du web public, dans les années 90, les sites internet ont voulu distinguer un internaute A d'un internaute B. La solution trouvée a été très simple : quand vous vous connectez la première fois sur un site internet, un identifiant unique, nommé cookie, est automatiquement généré par le serveur distant et renvoyé avec la page web que vous avez demandé. Votre navigateur reçoit ce cookie et le stocke sur le disque dur local sans intervention de votre part. Puis à chaque nouvelle page que vous irez consulter sur le site, votre navigateur web se chargera de renvoyer automatiquement le cookie associé, ce qui permettra donc au serveur web distant de vous identifier. Bien entendu, ces cookies ont des durées de vie limitées pour éviter toute usurpation d'identité, et sont en général liés à d'autres informations de connexion pour prévenir les attaques par dictionnaire.

C'est grâce à cette méthode que nous pouvons faire des achats sur internet, et être automatiquement reconnu quand nous nous connectons à un service quelconque (banque par exemple). Le cookie «légitime» est donc indispensable à notre quotidien. Autre avantage : les cookies recus d'un site Y sont uniquement retransmis au site Y ET À LUI SEUL  Un cookie «légitime» ne permet pas à un site Z de savoir ce que vous avez fait sur le site Y, et inversement. Le système de base respecte donc une certaine confidentialité, mais il n'est pas parfait non plus... Comprenez que le passe temps principal des commerciaux de Y et Z sera de repérer les pages que vous aurez visité sur leurs sites respectifs, de cerner vos centre d'intérêts, et enfin de vous envoyer le plus rapidement possible de magnifiques publicités ciblées par email !

Mais revenons en à nos cookies... Avec l'apparition des plateformes sociales (facebook, twitter, etc...) il y a quelques années, on commence à voir apparaître des «liens sociaux» sur quasiment tous les sites internet. Comme toujours, on présente la chose sous l'aspect sympathique : ça fait jeune, ça fait fun, c'est à la mode, et hop : tous les webmasters ajoutent des barres d'icônes reprenant les logos des sociétés concernées, tout cela dans le seul but d'aller «liker» les petits copains...

Ce qu'on oublie de dire aux internautes, c'est que ces barres d'icônes sont de véritables «traceurs». Contrairement aux liens et images statiques dans les pages internet, les barres d'icônes sociales sont crées dynamiquement, en allant se connecter sur les réseaux sociaux concernés. De ce fait, elles transmettent logiquement vos cookies associés, et permettent aux réseaux sociaux de vous tracer en permanence, ET sur le site Y ET sur le site Z qui participent activement à cette spoliation de votre vie privée ! On parle ainsi de cookies tiers, car ils ne dépendent plus du seul site que vous visitez, mais bien de sites extérieurs.

Et oui : la gratuité des réseaux sociaux, et plus globalement du web, repose entièrement sur ce traçage méticuleux des usagers, avec d'un côté ceux qui aspirent vos métadonnées dans de gigantesques fichiers commerciaux ciblés, et de l'autre les grands adeptes du tir au pigeon qui ne respectent même plus les périodes de repos du gibier... Passons sur la crédulité réelle ou supposée des usagers : il est clair que les sites usant de réseaux sociaux sont les premiers responsables de la spoliation des données de navigation de leurs internautes, et le plus cocasse, c'est qu'ils ne touchent pas un rond pour cet apport d'affaire juteux !

Idem avec les outils dédiés aux concepteurs de site. Le rôle d'un outil de type Google Analytics n'est pas juste (de pomper les stats) d'aider le webmaster à mesurer l'audience de son site internet : pour peu que l'internaute utilise le réseau social du géant, et c'est le bingo assuré !

Il y a donc deux niveaux de responsabilités : celui de la société commerciale à qui appartient le site, mais aussi celui de la société qui maintient techniquement le site. Passons maintenant aux solutions possibles.

Il y a quelques mois de cela, la fondation Mozilla a proposé de bloquer automatiquement les cookies tiers dans son navigateur Firefox, ce qui aurait été une excellente solution, simple et efficace. Ceux qui ont suivit l'affaire savent que la fondation s'est alors faite tirer à boulets rouges dessus, au point de devoir suspendre pour le moment son projet, certains parlants de «cataclysme nucléaire pour le commerce» sur internet, comme si le fait de bloquer les cookies tiers, et non les cookies légitimes (comprenez bien toute la subtilité), empêchait soudainement les gens d'acheter librement sur le net...

Les faits sont pourtant là : le «web asocial» (avant le web2) n'a jamais empêché quiconque de faire des affaires librement. Il n'y a donc aucune raison tangible d'accepter soudainement des cookies tiers qui ne sont en rien indispensables à l'acte d'achat. Toute l'hypocrisie et la stupidité de la directive 2009/136/CE est finalement résumé là !

En imposant aux internautes européens de devoir cliquer des autorisations aussi laconiques que stupides sur tous les sites internet, Strasbourg et Bruxelles se ridiculisent publiquement aux yeux de la planète, et démontrent une incapacité notoire à distinguer les aspects techniques et commerciaux du problème. La solution ici retenue est d'un ridicule sans nom, à tel point qu'on se demande sérieusement qui a pu pondre une directive aussi débile, en prenant les internautes et les sites internet en otage, juste pour lécher les bottes de quelques réseaux sociaux bourrés de pognon !

Au nom des millions d'internautes européens, qui en ont assez d'être pris pour des crétins finis, nous demandons à l'Europe de cesser immédiatement cette mascarade grotesque, et de défendre publiquement la position de la fondation Mozilla, c'est-à-dire de soutenir tout simplement le filtrage des cookies tiers dans les navigateurs internet. C'est à chaque usager de décider s'il donne à manger aux réseaux sociaux, et s'il veut une vie privée pour lui et ses proches... ou pas !

Hansi - 20/07/2015

 

Alternatiba

Nous aurons donc le plaisir de participer au festival Alternatiba, le dimanche 19 juillet de 10h à 18h à Mulhouse, parc Salvador, rue de Stalingrad.

La manifestation est orientée sur le changement climatique, et les alternatives énergétiques et citoyennes. Or ce ne sont pas les avantages du Libre qui manquent dans ce domaine :

Alternatiba
  • les OS libres consomment environ 2x moins de ressources processeur et environ 5 à 6x moins de disque dur que leur principal concurrent. En outre, GNU/Linux est connu pour être modulable, et offre l'avantage de pouvoir choisir un environnement graphique parfaitement adapté à la puissance de la machine. Bref, il ne sert à rien d'acheter un nouvel ordinateur, alors que l'ancien peut encore fonctionner pendant des années !
  • il ne sert à rien non plus d'acheter une machine surpuissante pour faire de l'internet, de la messagerie, un peu de dessin et de bureautique (traitement de texte, tableur, présentation, ...), etc. A chaque nouvel OS privateur de liberté, le discours marketing des firmes veut faire croire à une évolution qui nécessiterait une puissance accrue, donc un changement de matériel et de logiciel, ce qui est complètement débile ! Prenez une machine âgée en double coeur, avec seulement 2Go de RAM et changez simplement le disque dur par un SSD sous GNU/Linux : votre ordinateur sera plus réactif que nombre de modèles actuels vendus en magasin ! Bref, ce n'est pas parce que votre ordinateur ralentit qu'il est dépassé !
  • alors qu'on trouve sans problème des machines correctes sous Ubuntu MATE ou Mint MATE en Amérique ou en Asie depuis des années, l'Europe de l'Ouest reste la «chasse gardée» de quelques multinationales qui utilisent la vente forcée pour éloigner les alternatives libres des yeux du consommateur. La chose serait amusante si elle n'était pas tragique, puisqu'on se retrouve aujourd'hui dans cette situation grotesque où GNU/Linux est devenu plus simple à prendre en main et à utiliser au quotidien que ses concurrents, y compris pour des débutants complets en informatique ! Comme il n'y a rien à attendre du législateur complice, il convient logiquement aux citoyens de reprendre les rênes, et d'arrêter d'entretenir un système de vente pourri par les marges arrières et les certifications revendeurs, raisons pour lesquelles nous encourageons vivement les particuliers à acheter désormais leurs PC nus, sans système préinstallé. Il ne faut pas avoir peur de se lancer dans l'aventure, bien aux contraire : non seulement vous lutterez activement contre le racket de la vente forcée, mais vous éviterez également de mauvaises surprises par la suite (faux compatibles PC, BIOS UEFI trafiqués, etc). En outre, le choix du matériel est souvent plus intéressant, que ce soit pour un fixe ou un portable, et nous sommes là pour vous renseigner au mieux !

Au final, vous aurez compris que le monde du Libre s'emploie aussi à lutter contre l'obsolescence programmée. Et si vous n'êtes pas convaincus des très nombreux avantages de GNU/Linux sur ses concurrents, venez seulement nous demander une démonstration sur le stand : nous nous ferons une joie de vous les présenter !

Au plaisir donc de vous rencontrer !

P.S. : la demande d'un LUG sur Mulhouse ou environs étant de plus en plus forte, si vous connaissez bien GNU/Linux, que vous êtes local et motivé, prêt à sacrifier un samedi après-midi par mois, n'hésitez pas à nous contacter ou à venir nous voir sur le stand pour en parler.

Hansi - 15/07/2015

 

Journée DIY Mulhouse

LUG Kunheim

Le LUG68 aura la joie de participer pour la première fois aux Journées DIY (Do It Yourself = Fais le toi-même) le dimanche 5 juillet de 11h à 19h, sur le site DMC, 13 rue de Pfastatt à Mulhouse.

Cette journée propose des ateliers orientés vers l'informatique et l'électronique (robotique, imprimante 3D, réalité virtuelle, ...), mais aussi de nombreux autres thèmes beaucoup plus vastes (origami, réparation de vélos, four solaire, ...). Bref, c'est une journée d'échange des savoirs en tout genre, où tout le monde peut partager son savoir, savoir-faire, et faire-savoir !

Il est clair que si vous êtes mulhousien ou proche, c'est l'occasion de venir «libérer» votre ordinateur, en installant Ubuntu MATE sur votre machine, ou toute autre distribution de votre choix (si disponible sur place bien entendu) !

Au plaisir donc de vous y rencontrer !

Nouveau LUG à Kunheim !

LUG Kunheim

Nous sommes très heureux d'annoncer un nouveau LUG haut-rhinois à Kunheim, auquel nous souhaitons la bienvenue, et qui organise une matinée d'information le samedi 27 juin de 9h30 à 12h00, à la Salle des sports de Kunheim.

Pour son démarrage, l'association prévoit des ateliers tous les 15 jours, et des install party tous les 3 mois sous Mint. Vous trouverez toutes les autres informations sur le site internet de l'assocation même.

Colibulle

Cette association mulhousienne, située dans la friche DMC à Mulhouse (Motoco), oeuvre pour la diffusion du Libre sous toutes ses formes, et propose un magazine d’actualités du monde du Libre, tous les premiers samedis du mois à 16h00 jusqu’à 16h30 pour en expliquer sa philosophie, sur radio MNE 107.5.

Nous avons eu le plaisir de les rencontrer lors de notre journée à la médiathèque de Rouffach, avec notre partenaire du Cheval Blanc de Wintzenheim, pendant laquelle ils nous ont aimablement invité à participer à une de leurs émissions !

C'est donc Renaud De Colombel, Bertrand Tschudy, et Jean-Pierre Fessler, qui sont allés soutenir le Libre sur les ondes hertziennes, et nous vous livrons donc ici le podcast de l'émission, en vous souhaitant bonne écoute !

Actus'Bulle #2 - avec LUG68, la MJC du Cheval Blanc et la Mère Zaclys - 4 avril 2015 by Radio Mne on Mixcloud

Hansi - 22/06/2015

 

Bilan 34ème Foire Éco Bio Colmar - échange du DVD Ubuntu/MATE

Un grand merci tout d'abord aux organisateurs, qui nous ont aménagé cette année une entrée plus grande et plus visible depuis l'allée, réglant ainsi le problème de visibilité que nous avions connu l'an passé. Les contacts ont été beaucoup plus nombreux, avec un premier jour chargé comme nous n'en avions encore jamais connu, et surtout un public beaucoup plus intéressé et curieux...

Un grand merci également à notre partenaire du Cheval Blanc de Wintzenheim, qui est venu une fois encore prêter main forte, et bien entendu, à nos courageux membres, qui ont assuré ensemble les permanences sur les quatre journées !

Un grand merci enfin à nos visiteurs pour leur intérêt, en espérant leur avoir apporté des réponses constructives, et en les invitant bien entendu à revenir nous voir dans nos futures réunions informatisées !

Côté bilan, on a pu constater un grand nombre d'usagers souhaitant migrer leur ancienne machine de windows XP vers GNU/Linux, sans compter tous les déçus de Vista et Windows 8 qui commencent (enfin) à se rendre compte que quelque chose ne tourne plus très rond chez notre grand ami de Redmont.

Plus globalement, nos nombreuses démonstrations auront sûrement mis fin à beaucoup de fausses idées reçues sur le Libre, et convaincus nos visiteurs que GNU/Linux est désormais l'OS grand public le plus simple, le plus sécurisé et le plus optimisé de la planète !

Dans ce contexte, le scandale odieux du Secure Boot, qui tend à tuer le concept même d'ouverture du compatible PC, n'est sûrement pas un hasard du calendrier. Là encore, nous réitérons notre conseil d'acheter désormais des machines sans OS préinstallé, chez LDLC ou autre assembleur local, histoire d'arrêter ce qu'il convient de nommer une arnaque !

En parallèle des PC, soulignons cette année un grand intérêt pour Firefox OS, le système pour smartphone de la fondation Mozilla. Dans les présentations sur le stand, plus d'un visiteur a été agréablement surpris par la qualité de l'OS mobile en version 1.3, 2.x et 3.x.

Firefox OS

Il faut préciser que dans l'année écoulée, Mozilla a considérablement étendu son emprise dans de nouveaux pays, et continue de nouer des partenariats riches, dont les derniers en date avec Tom Tom pour la partie cartes GPS, et Panasonic pour l'intégration de Firefox OS au sein des téléviseurs du géant.

Pour son second anniversaire, Firefox OS s'offre également une montée en gamme des modèles, même si en France, nous devons encore nous contenter pour le moment d'un modeste ZTE Open C, en attendant l'Open L - ceci à moins évidemment d'acheter son appareil sur le web, parmi l'un des 16 modèles officiels disponibles + ceux de constructeurs tiers comme Geeksphone par exemple !

Bref, il y a de toute évidence un intérêt croissant des consommateurs français pour Firefox OS, et il faut bien reconnaître que l'excellente image de marque de la fondation Mozilla n'est pas étrangère non plus à ce succès...

bigBoulay

Pour finir, nous avons malheureusement repéré, le dernier jour, un problème de gravure sur certains DVD Ubuntu/MATE, distribués à nos visiteurs durant la Foire, et qui rend malheureusement le disque inutilisable...

Si vous êtes donc affectés, merci de nous contacter par email pour voir comment nous pouvons procéder à un échange, ou de passer à la prochaine réunion informatisée à Murbach ou nous remplacerons évidemment le medium défectueux ! Avec toutes nos excuses encore pour la gêne occasionnée. Nous serons (beaucoup) plus attentifs et testerons désormais systématiquement tous nos CD/DVD pour que pareil cas de figure ne se reproduise plus !

PS : nous avons eu le plaisir, avec notre partenaire du Cheval Blanc de Wintzenheim, de participer à une petite interview pour radio RDL, sur invitation de Jocelin.

Merci encore, et à bientôt !

34ème Foire Éco Bio Colmar

Foire Eco Bio

Nous aurons donc le grand plaisir de participer à la 34ème Foire Éco Bio de Colmar, en compagnie de notre partenaire du Cheval Blanc de Wintzenheim, du jeudi 14 au dimanche 17 mai 2015, de 10h à 19h30 (sauf dimanche 19h), au Parc des Expositions de Colmar.

Dans le contexte informatique actuel très particulier, où nos législateurs viennent juste d'adouber la surveillance généralisée du net sans gardes-fous Y tous fous Josef !, nous viendrons défendre plus que jamais une informatique libre et indépendante, au service des gens pour les aider au quotidien, et non pour les surveiller ou les opresser.

Comme chaque année, nous serons donc présents avec nos CD remplis de logiciels libres et un DVD particulier contenant une distribution GNU/Linux grand public complète. Notre choix s'est porté cette année sur la Ubuntu avec environnement graphique MATE, et non Unity comme précédemment. MATE est LE modèle de simplicité et d'efficacité pour les débutants, beaucoup plus simple et modulable que Windows ou Mac OS X. Il est directement accessible et compréhensible par tout un chacun, et tourne parfaitement sur du matériel ancien, là où Unity demande plus de ressources graphiques. Bref, GNU/Linux continue de se simplifier et de se bonnifier, contrairement à la concurrence !

Nous aurons également des smartphones sous Firefox OS, dont certains en version 2.x. Là encore, la fondation Mozilla continue de progresser à pas de géants, avec de nombreux modèles et pays couverts cette année.

Notre partenaire de Wintzenheim présentera enfin de l'embarqué GNU/Linux sous Raspberry Pi et Arduino, avec des micro-conférences certains jours (dates exactes à venir).

Bref, plus que jamais, si vous en avez assez de subir une informatique sous vente forcée, et les choix parfois ubuesques d'autrui, il est temps de venir nous venir nous voir, et de vous faire votre propre opinion ! mdr

Au plaisir de vous y rencontrer !

Un LUG à la MJC Bollwiller ?

Le Club Linux de la MJC de Wintzenheim est en train de sonder les autres MJC du département pour voir s'il est possible de mettre en place des groupes locaux d'utilisateurs de logiciels libres.

A priori, Bollwiller serait partant pour des cours en soirée jusqu'à 22h maxi. Toutes les modalités ne sont pas encore définies, mais la question est surtout de savoir qui serait intéressé pour donner un coup de main ou tout simplement participer ? Merci de prendre contact directement avec Jean-Pierre FESSLER pour tout renseignement complémentaire.

Libre en Fête à Wintzenheim !

Cheval Blanc

Notre partenaire du Cheval Blanc organise une rencontre Libre en Fête à Wintzenheim, les samedi 11 avril de 13h à 19h et dimanche 12 avril de 13h30 à 18h avec ateliers... libres, bien sûr !

Attention : le local de la MJC du Cheval Blanc a changé récemment, et se situe dorénavant au 1 faubourg des Vosges, à côté du magasin Simply.

Bref, si vous avez manqué notre rencontre commune à Rouffach la semaine d'avant, il vous reste encore une chance de vous rattraper ce mois-ci !

Hansi - 06/04/2015

 

Fête du Libre !

JDL 2015

Venez découvrir une informatique libre, gratuite, et respectueuse des usagers, le samedi 21 mars de 10h à 16h à la médiathèque de Rouffach, avec le LUG68 (association pour la promotion de GNU/Linux et des logiciels libres dans le Haut-Rhin), le Club Linux de la MJC du Cheval Blanc de Wintzenheim et le (jeune) Club Linux de Biesheim !

Au programme : présentation des Logiciels Libres et systèmes d'exploitation GNU/Linux usuels (Ubuntu, Mint, Debian, Arch, ...), atelier micro-système Raspberry-Pi (micro-PC à 25 € au format d'une carte de crédit) + Arduino (micro-contrôleur), atelier smartphone avec Firefox OS (Flame, Geeksphone, ZTE Open C, ...), et bien entendu, plein de passionnés qui se feront une joie de vous présenter leurs trouvailles et de répondre à toutes vos questions !

Ne ratez pas cette occasion unique de rencontrer les associations du logiciel libre du département, dans une ambiance chaleureuse et conviviale !


Les conférences «45mn» :

  • 10h30 : Micro-Système & Informatique embarquée. Discussion autour des plate-formes, Raspberry-Pi, Arduino, MBED, ..., à quoi peuvent-elles servir ? - Philippe Husser (Cheval Blanc)
  • 11h30 : Création d'images interactives et de mini-jeux (rendus en HTML5/Javascript) avec Inkscape et XIA - Renaud de Colombel (LUG68)
  • 13h30 : Firefox OS - comment concevoir une application sur son mobile - Jean Luc Biellmann (LUG68)
  • 14h30 : Flightgear - découvrez un simulateur de vol, libre et multi plate formes - Jean-Christophe Charrier (LUG68 + Wintzenheim)

Au plaisir de vous y rencontrer !

Cours à la médiathèque de Rouffach

Logos LibreOffice

Suite à la demande de la médiathèque de Rouffach, et aux interventions des années précédentes sur le logiciel de dessin GIMP, Jean-Christophe Charrier et Bertrand Tschudy vous proposent donc 5 séances dédiées à la bureautique sous LibreOffice Writer & Calc, dans la bonne humeur et la convivialité habituelles !

Ces cours sont programmés les samedi matin de 10h à 12h30, les 31/01, 07/02, 14/02, 14/03 et 28/03, à la médiathèque de Rouffach qui dispose de 7 PC sous Ubuntu. N'hésitez donc pas à vous y inscrire : le nombre de places étant limité, les premiers arrivés seront (comme toujours) les premiers servis ! mdr

Côté contenu, les trois premières séances seront orientées vers le traitement de texte Writer, et les deux dernières vers le tableur Calc, outil souvent négligé à tort, car il n'est pas rare dans la vie courante de devoir faire des petits calculs côté budget !

Détail des séances :

  • Séance 1
    • Présentation et découverte de l'interface
    • Création d'un document simple : un courrier
  • Séance 2
    • Mise en page d'un document complexe
  • Séance 3
    • Séance libre, travail personnel sur un sujet des utilisateurs
    • Questions / réponses
  • Séance 4
    • Présentation du module tableur
    • Formules simples de calcul
  • Séance 5
    • Exemple d'une facture
    • Analyse de données et graphiques

A noter enfin que vous pouvez déjà commencer par télécharger et installer LibreOffice chez vous, en toute légalité, que vous soyez sous GNU/Linux, Windows ou Mac OS X, ce qui vous permettra de vous entraîner tranquillement entre les séances prévues !

Hansi - 17/02/2015

 

Journée Portes Ouvertes au C.I.B.

C.I.B. Biesheim

A l'occasion du 11ème anniversaire dans ses nouveaux locaux, nos amis du Club Informatique de Biesheim, vous invitent à participer à une journée Portes Ouvertes, avec notamment une présentation de l’Activité GNU/Linux, le samedi 24 janvier de 9h à 17h, dans les locaux du club, 4a rue des Pêcheurs à Biesheim.

Un peu de programmation ces vacances ?

Si la programmation informatique vous intéresse, que vous comprenez l'anglais et que vous êtes en manque de lecture, sachez qu'il existe un énorme dépôt de livres de programmation, référencé sur GitHub, prêt à vous faire passer de nombreuses nuits blanches...

Bonne et heureuse 2015 !

Une bonne année pour commencer à tous les libristes du monde - ainsi qu'à ceux qui ne le sont pas encore, mais qui, on l'espère, quitteront bientôt le côté obscure pour découvrir une informatique responsable et respectueuse des usagers !

Il faut dire que l'année 2014 a été particulièrement bonne pour nos associations respectives (LUG68 et Cheval Blanc de Wintzenheim), lesquelles ont vu affluer de nombreux débutants qui en avaient, comme beaucoup, ras le bol d'avoir des problèmes de ralentissement, de virus ou de propagande publicitaire sur leurs ordinateurs.

Firefox OS

Sinon 2014 aura aussi été l'année du premier smartphone Firefox OS officiellement vendu en France, un ZTE Open C en version 1.3. Plusieurs membres de l'association n'avaient d'ailleurs pas attendu le réveil des distributeurs français pour aller se procurer un smartphone sous Firefox OS via le web, notamment chez nos voisins proches, toujours plus réactifs.

Comme pour le navigateur Firefox qui a permis de remettre de la concurrence et de l'innovation là où il n'y en avait plus, Firefox OS est en train de «briser» le monopole des deux grands ténors en place, avec une alternative bien finie, couvrant parfaitement les besoins usuels du grand public. Avec 15 téléphones disponibles dans 15 pays, au bout de seulement un an et demi d'existence, la fondation Mozilla signe là un joli tableau de chasse, dans un marché pourtant concurrentiel et largement saturé ! Une superbe performance pour un OS qui libère complètement la partie software, et offre une vraie alternative à ceux qui en ont marre des choix imposés par les fabricants et éditeurs !

Bref, tout porte à croire que 2015 sera une très bonne année pour le Libre, et pour bien la commencer, sachez que nos deux associations ont prévu une Journée du Libre en commun cette année, le samedi 21 mars de 10h à 16h, à la médiathèque de Rouffach. Retenez bien cette date dans vos agendas, parce qu'il est clair qu'il y aura beaucoup de monde ce jour là, et que nous avons bien l'intention de marquer le coup - on vous en dit pas plus pour le moment...

Hansi - 01/01/2015

 

Soutenons la quadrature du Net

Soutenons La Quadrature du Net !

MAJ - LQDN a donc finalement bouclé son budget pour 2015 dans les temps, on ne pourra que s'en réjouir !

La Quadrature du Net est une association reconnue d'intérêt général qui agit, depuis des années, pour la défense des droits et libertés des citoyens sur Internet.

C'est notamment grâce à elle que nos modestes associations sont au courant de ce qui se passe dans les hautes sphères politiques, avec des intérêts privés et gouvernementaux qui menacent constamment l'ouverture du net. Par exemple en ce moment, c'est la neutralité du net qui est en danger, avec des gens qui prônent un internet à deux vitesses - comprenez une première et deuxième classe - vive l'égalité des chances...

Si l'internet est sans conteste le plus formidable outil de communication et de partage jamais créé par l'homme, et s'il peut, comme tout autre outil, être utilisé de la bonne ou de la mauvaise façon, le fait est qu'il demandera toujours à être défendu et préservé, car aucune liberté n'est jamais acquise.

Ceux qui nous connaissent savent bien que dans nos manifestation annuelles, nous ne nous privons jamais de sensibiliser un maximum de gens au «côté obscur» de l'informatique moderne. Cela étant, nous ne disposons pas des moyens qui nous permettraient de défendre ces valeurs au niveau politique et institutionnel, et quelque part, nous nous reposons sur LQDN pour faire ce boulot indispensable à l'équilibre des choses.

Si donc vous croyez, tout comme nous, que la préservation du net est une priorité absolue, n'hésitez pas à soutenir la Quadrature du Net. Ils font du bon boulot depuis des années et nous avons besoin, plus que jamais, de gens indépendants et engagés pour défendre l'intérêt commun face aux (trop) nombreux intérêts privés.

10ème FESTIVAL ECO EQUITABLE «Bio Ungersheim»

Comme chaque année, nous aurons donc le grand plaisir de participer au festival ECO-EQUITABLE organisé par l'association Les Heibich, les samedi 15 de 14h à 19h et dimanche 16 novembre de 10h à 19h, au Centre Sportif et Culturel Le Trèfle à Ungersheim !

En cette fin d'année particulière qui marque la fin du support de Windows XP, avec un Windows 8 plus décrié que jamais, il est temps de venir découvrir GNU/Linux et les logiciels libres sur notre stand, et de vous rendre compte à quel point la vente forcée et la propagande commerciale des firmes vous mène littéralement en bateau !

Nous vous proposerons comme toujours des CD-ROM avec un ensemble de logiciels libres pour Windows, ainsi que des DVD de la dernière Ubuntu 14.04 LTS. Cela étant, si vous êtes une victime innocente de Windows 8, nous vous conseillons plutôt de passer par nos réunions informatisées pour l'installation en dual boot (GNU/Linux à côté de Windows). Il faut dire qu'avec le Secure Boot d'un côté, et certains fabricants qui font désormais passer des machines bridées pour des compatibles PC, le temps est venu d'acheter vos futurs machines chez des assembleurs, ce qui vous garantira un matériel neutre et vous permettra d'éviter les mauvais système d'exploitation et logiciels qu'on veut à tout prix vous imposer.

Avec un législateur européen qui laisse bien trop de liberté aux multinationales concernées, la situation actuelle, qui consiste à imposer de force le plus mauvais OS de la planète en magasin, fait craindre le pire pour nos libertés individuelles, notre indépendance technologique, et plus globalement notre économie. Plus que jamais, il est temps de consommer «numériquement» responsable, et d'arrêter d'entretenir un système qui nous conduit droit dans le mur et dans la dépendance.

N'hésitez pas à nous poser vos questions dans la manifestation, nous y répondrons avec joie ! Au plaisir de vous rencontrer !

C'est la rentrée !

Et une fois encore, nous vous encourageons à acheter vos ordinateurs «nus», sans système préinstallé, chez les assembleurs ou les cybermarchands. La raison reste la même depuis la sortie de Windows 8 : Microsoft a obligé l'activation d'une fonction nommée Secure Boot dans les nouveaux BIOS UEFI, et cette fonction ayant pour but d'empêcher le démarrage de systèmes tiers, elle complique la vie de tous ceux et celles qui veulent un dual boot GNU/Linux-Windows au quotidien.

Nous entendons souvent des gens dire qu'ils n'ont pas le choix dans leurs achats, ce qui est totalement faux. Vous avez bien entendu le choix de GNU/Linux, qui offre quand même de nombreux avantages face à ses concurrents aujourd'hui, et si vous voulez absolument un Windows, rien ne vous empêche d'acheter un Seven en boîte à part et de l'installer vous-mêmes. Dans les deux cas, un ordinateur nu vous assure un matériel plus indépendant, et si vous n'êtes pas convaincus, venez nous voir : nombre de nos membres ont fait le pas avec succès, et saurons vous guider dans vos achats !

Avec un système de vente qui repose à fond sur l'ignorance des acheteurs et sur l'achat impulsif en magasin, cette hypocrisie qui consiste à vous mâcher le travail d'installation du système en vous faisant croire que l'informatique, c'est un jeu d'enfant, est bien entendu un mensonge grotesque. Un ordinateur n'a rien à voir avec un appareil électroménager, et l'on peut très vite faire de grosses bêtises quand on n'a pas un minimum de formation, quel que soit le système utilisé !

Nous vous invitons donc cordialement à venir faire une petite visite dans nos réunions informatisées, et, dernier conseil : n'oubliez pas qu'une machine fixe a aussi nombre d'avantages, avec un écran plus grand et réglable en hauteur, et plus de puissance processeur qu'un portable à prix équivalent, sans parler de la pérennité des composants sur le long terme.

Hansi - 20/12/2014

 

Savoirs en Fête à Mulhouse

Savoirs en fêtes

Nous aurons donc la joie d'être représenté dans la manifestation Savoirs en fête par Bertrand Tschudy et Rémi Zettel, lesquels assureront une présence à Mulhouse le samedi 11 octobre, au carré des Associations, 100 avenue de Colmar, de 10h à 12h, puis au CSC Porte du Miroir, 3 rue St Michel, de 14h à 17h.

Si vous avez donc envie de découvrir les logiciels libres et GNU/Linux, et que nos réunions mensuelles à Murbach ou celles de notre partenaire du Cheval Blanc à Wintzenheim sont trop loin pour vous, vous savez donc quoi faire ce samedi !

Au plaisir de vous y rencontrer !

Une excellente initiative

Vu le nombre de plus en plus élevé d'administrations et de villes qui passent sous LibreOffice/OpenOffice ces derniers temps, saluons l'initiative de FixMyDocuments qui consiste à signaler les pages administratives non compatibles avec le format ODF. En espérant que ça en réveillera quelques uns dans les hautes sphères françaises et dans nos collectivités...

Le gouvernement anglais choisit l'ODF !

Icones de LibreOffice - source Wikipedia

Le gouvernement anglais a donc définitivement choisit les formats de LibreOffice/OpenOffice comme format d'échange au niveau de ses institutions, ce qui constitue une véritable bombe atomique dans le secteur de la bureautique européenne, et une consécration en règle pour les formats libres ! Face à cet évènement majeur, je vous laisse compter le nombre pathétique de médias informatiques français qui ont osé relayer l'information dans leurs colonnes - on n'avait pas revu une telle chape de plomb depuis Tchernobyl en 1986 !

Malheureusement pour Microsoft, cette «catastrophe» en annonce sûrement beaucoup d'autres à venir, car LibreOffice a largement gagné ses galons en quelques années, et offre aujourd'hui un aspect multi-plateforme bien adapté aux services publics, sans compter une présence de plus en plus forte dans le milieu associatif et professionnel. Le remplacement progressif de Java par le couple Python/C++, a considérablement accru la réactivité de la suite Libre, sans compter les améliorations indéniables de l'outil en terme de compatibilité et de fonctionnalités. Avec le récent passage de Toulouse à LibreOffice, plus personne ne peut désormais nier que l'obstacle au changement n'est plus technique ou financier, mais purement institutionnel...

Pour la petite histoire, on rappelera que le format OpenDocument (ODF) fut déposé en 2005 par Sun, et adopté en tant que norme ISO en 2006. Microsoft développa alors en urgence son format OOXML maison, et après plusieurs (gros) revers, finit par le faire passer en 2008 en tant que norme, malgré les protestations ouvertes du Brésil, de l’Inde, de l’Afrique du Sud et du Venezuela, qui resteront lettres mortes. Ce passage en force décrédibilisera complètement l'ISO en produisant deux normes de bureautique au lieu d'une. Voilà donc pourquoi nos impôts partent chaque année en fumée depuis 6 ans, que ce soit en licences logiciel ou en temps perdu à convertir les documents d'un format à l'autre - sans parler de l'énervement fort compréhensible des usagers au quotidien !

Avec une dette publique qui augmente chaque mois en milliards d'euros, il devient ainsi évident de distinguer l'autruche australienne de l'autruche française. La première met sa tête dans le sable. La seconde met sa tête dans le tas de fumier (sûrement pour y rechercher le coq qui est tombé dedans).

PS: vous pouvez soutenir LibreOffice en faisant un petit don à la fondation TDF sans passer par Paypal (important !). Entre un petit geste aujourd'hui et l'obligation d'acheter un logiciel propriétaire onéreux demain, combien vous couteraient actuellement vos logiciels si le Libre n'existait pas ?

Firefox OS débarque en France !

Firefox OS

Pour ceux qui ne le savent pas, Firefox OS est un système mobile pour smartphones, tablettes et tv, développé par la fondation Mozilla (éditrice du navigateur web Firefox), avec le soutien de plus de 20 partenaires et opérateurs de part le monde. Né officiellement l'an passé, Firefox OS commence à trouver son public sur la planète, avec une politique tarifaire particulièrement aggressive, et des mobiles d'entrée de gamme/moyen de gamme qui font très bien leur boulot.

Les avantages de Firefox OS sont nombreux. Tout d'abord le code source du système (B2G) est public, sans porte dérobée, et sa principale particularité est qu'il repose entièrement sur les technologies HTML5/CSS/JS. En fait, le smartphone lui même n'est qu'un navigateur web géant, et toute l'interface et les programmes ne sont que des pages internet, ce qui a plusieurs conséquences heureuses. Comme tout est ouvert, n'importe quel webmaster peut en effet écrire et mettre en ligne ses applications, sans dépendre du bon vouloir d'un dictateur. Mais ce n'est pas son seul avantage... Alors que tous les éditeurs ont forcé les usagers à placer leurs données en ligne, depuis l'apparition des smartphone, Firefox OS vous permet ENFIN de garder vos données en local. Ça n'a l'air de rien comme ça, mais c'est un changement majeur, dans le sens où l'usager retrouve le contrôle sur ses données !

Comme tous ses concurrents, Firefox OS dispose évidemment d'un marketplace propre, où l'on peut télécharger des webapps (applications web). Par défaut, le système offre tous les services de base : messagerie classique et instantanée, navigateur internet, gestion des contacts et des rendez-vous, appareil photo, etc. On trouve déjà sur le marketplace de très nombreux logiciels et jeux sympas, dont quelques titres bien connus.

C'est donc les magasins Leclerc qui ouvrent finalement le bal, avec ce premier modèle : un ZTE Open C, double coeur 1,2 Ghz, avec 512 Mo de RAM (ce qui est largement suffisant sous ce système), 4 Go interne + port micro SD, wifi, bluetooth, GPS et radio, batterie 1400 mAh et appareil photo 2 Mo (c'est le seul point un peu léger). Prix public officiel : dans les 80 €, mais ils font une réduction de 10 € pendant les vacances... Bref, à 70 €, c'est une bonne façon de quitter la concurrence, et de reprendre le contrôle de votre vie mobile !

PS : pour info, Mozilla propose aussi aux développeurs un modèle dédié via T2Mobile, le Flame (en fait un Alcatel Onetouch), que l'on peut commander sur le site marchand Everbuying.com. Ce modèle dual sim, plus puissant, est (forcément) plus cher : comptez 130 € à l'achat, + 60 € environ de frais de douane/transport. Enfin, plusieurs de nos membres ont fait, dans l'année écoulée, l'acquisition d'un mobile sous Firefox OS chez Geeksphone (société espagnole), qui propose actuellement le Révolution, un modèle également plus cher (dans les 160 €) et plus puissant.

La navigation web privée !

Depuis les révélations de M. Snowden en 2013, de plus en plus d'usagers, libristes ou non, se posent ouvertement la question de savoir comment ils peuvent «surfer» anonymement sur le web et éviter accessoirement la publicité.

Le premier réflexe est la navigation privée, accessible sous Firefox via CTRL+MAJ+P, et sous Chromium via CTRL+MAJ+N, dans les versions GNU/Linux cela va de soi ! A noter également que vous pouvez régler votre navigateur pour qu'il démarre par défaut en mode privé.

Navigation privée sous Firefox

Dans ce mode particulier, le navigateur évite de stocker vos historiques de navigation / recherche / téléchargement, mais aussi et surtout : il vire automatiquement les cookies qui permettent de vous tracer, ainsi que les fichiers temporaires de navigation. Par contre, il conserve vos fichiers téléchargés, et vous permet toujours de marquer des pages dans vos favoris. Vous «surfez» donc normalement, mais cette fois-ci anonymement !

On rappellera aux néophytes que les cookies sont de petites informations sous forme texte, envoyées par les sites web que vous consultez, et stockées dans votre navigateur internet. À la base, ces informations sont anonymes : le cookie a juste pour but de vous distinguer des autres internautes consultant un même site web, à un instant donné. Si vous choisissez ensuite d'ouvrir un «compte client» sur le site web en question, en donnant des informations personnelles (nom, prénom, adresse postale ou email, etc.), le cookie permet alors de vous identifier pleinement. C'est donc grâce aux cookies que vous pouvez faire des achats sur internet, ou utiliser d'autres services web usuels. Par défaut, les cookies d'un site ne sont transmis par votre navigateur que quand vous visitez le site en question, ce qui garantit une certaine confidentialité, mais les choses ont changé avec l'arrivée du «web 2» (ou web "social")...

Si vous avez un compte Facebook, Twitter, Google ou autre, vous aurez sûrement remarqué les petites icônes de ces firmes sur la plupart des pages web que vous visitez régulièrement, sans compter les nombreux codes Javascript invisibles pour l'internaute dans les pages elles-mêmes. Sur tous ces sites internet, les sociétés en question peuvent ainsi recueillir des metadonnées vous conçernant, en utilisant les cookies associés à leurs domaines respectifs. On parle alors de «cookies tiers». Quelle horreur !

Ces firmes peuvent ainsi savoir quels sites vous visitez, combien de pages vous avez consulté, combien de temps vous vous êtes connectés, etc. Et si ces flux invisibles ne sont pas forcément nominatifs au départ, ils le deviennent très rapidement, car tous ces braves gens ont développé de formidables outils de recoupement ! Comprenez ici que la plupart des services web que vous croyez gratuits se paient en revendant vos metadonnées à des tiers, lesquels s'occuperont ensuite de venir vous démarcher commercialement en ciblant vos centres d'intérêt !

En outre, les consommateurs ne sont pas les seuls cibles du pistage à outrance. Nombre de sociétés, qui exploitent ces outils sur leurs sites internet, n'ont pas encore compris qu'elles livrent gratuitement une quantité phénomale de renseignements sur leur activité propre, via leur trafic web sous-jacent. Il est évident que pour la concurrence, avoir accès à des informations de ce type peut s'avérer particulièrement intéressant !

Quoiqu'il en soit, le but de la navigation privée est donc de brouiller les cartes, en se faisant passer à chaque fois pour quelqu'un d'autre ! Mais la navigation privée n'est pas le seul réflexe de défense à avoir...

Dans les modules de Firefox, on trouve par exemple Adblock Edge, qui contrairement à Adblock Plus, refuse le concept de «publicités acceptables». Ce module est sans aucun doute le plus haït des annonceurs, car redoutablement efficace sur de nombreux sites web usuels ! mdr

On peut faire encore mieux en bloquant par exemple les animations Flash. Il existe plusieurs modules sous Firefox qui permettent de stopper la lecture de ces animations par défaut, et nécessitent une action utilisateur pour autoriser la lecture légitime. Là encore, le temps de chargement des pages web s'en trouve grandement amélioré !

Quand à ceux et celles qui se demandent, à juste titre, pourquoi tous ces petits outils si sympathiques ne sont inclus par défaut dans Firefox, on rappellera qu'en 2013, Mozilla a voulu bloquer les «cookies tiers» définitivement sur son navigateur, et s'est heurté à une véritable fronde, certains publicitaires n'hésitant pas à qualifier l'opération de «bombe nucléaire contre l’industrie de la publicité», ce qui a forcé la fondation à faire marche arrière (pour le moment...). Cela n'empêchera pas les plus curieux d'entre vous d'installer l'extension Lightbeam pour Firefox, afin de bien situer l'ampleur du problème et le volume impressionnant de metadonnées recueillies dans notre navigation de tous les jours.

Au final, nous estimons que comme pour pour les autocollants «Stop pub» sur nos boîtes aux lettres, le choix d'accepter ou de refuser la publicité et les cookies tiers sur le web devrait être du ressort de l'internaute seul. Et à ce niveau là, il faut avouer que les solutions sous Firefox sont particulièrement nombreuses et cohérentes, ce qui nous pousse logiquement à vous conseiller ce navigateur plutôt qu'un autre, et ce quelque soit votre système d'exploitation.

En espérant ne pas vous retrouver complètement lobotomiser par la publicité dans nos prochaines réunions informatisées ! Victime (innocente?) de la pub !

Hansi - 18/07/2014

 

Bilan 33ème Foire Eco Bio de Colmar!

Un grand merci tout d'abord aux organisateurs de nous avoir permis, une fois encore, d'assurer notre rôlé de promotion du Libre dans le département, et bien souvent au delà ! Un grand merci également aux membres du LUG68, ainsi qu'à toute l'équipe du Club Informatique de la MJC de Wintzenheim, laquelle est venue prêter main forte, accompagnée comme toujours de son Tux géant ! (la mouette était restée coincée chez le capiliculteur)

A noter, cette année, une géométrie du stand un peu spéciale. Les organisateurs nous avaient aménagé un superbe espace isolé des allées, permettant d'accueillir les visiteurs plus au calme, mais à l'usage, cette configuration s'est révélée finalement difficile à gérer. Avec une entrée unique de 4m, il était ardu d'aller au contact des curieux, comme nous avons l'habitude de le faire, et de les inviter à entrer dans le stand. D'expérience, le public a toujours du mal à rentrer dans des espaces «clos», et avec quatre permanents (parfois plus), le bouchon à l'entrée devenait inévitable... Quoiqu'il en soit, nous avons quand même bien assurer notre rôle sur les quatre jours !

Comme on pouvait logiquement s'y attendre, nous avons accueilli plusieurs victimes du Secure Boot, imposé de force avec Windows 8. On ne pourra que le dire et le répéter : l'heure est venue, plus que jamais, d'acheter vos machines, fixes ou portable, sans système d'exploitation, que ce soit chez les assembleurs du coin ou sur internet ! Et si avez vraiment besoin d'un Windows, alors prenez du Seven, car vous éviterez ce problème !

Le concept de base du compatible PC est bien d'accepter plusieurs systèmes d'exploitation, et de pourvoir passer de l'un à l'autre sans encombres ni restrictions, or avec Windows 8, le dual boot GNU/Linux est devenu difficile, voire impossible. Il convient donc de considérer ces machines préinstallées non plus comme des compatibles PC, mais bien comme des machines bridées ! La faute en incombe directement à Microsoft lui-même, en espérant que le régulateur fera cesser cette pratique déloyale et anti-concurrentielle le plus vite possible !

En attendant, nous avions sur le stand quelques smartphones sous Firefox OS, le système d'exploitation mobile de la fondation Mozilla. Ces modèles, achetés chez Geeksphone, via internet, ont reçu un bon accueil, même s'il est assez cocasse de noter que l'interface graphique de FFOS, très proche de ses concurrents, a surpris plus d'un visiteur, comme si les gens s'attendaient à quelque chose de moins finalisé... Dans les faits, cela fait une bonne année que FFOS propose tous les outils standards pour ce type d'appareil, sans compter un Marketplace qui s'est largement étoffé, et des mises à jours qui améliorent les appareils déjà présents.

Enfin, nous avons reçu de nombreux visiteurs hors département, fortement intéréssés par le Libre. Si vous avez l'envie (et le temps) de créer une association pro-Libre comme la nôtre près de chez vous, c'est le bon moment ! Cela étant, chaque LUG a sa propre manière de fonctionner, et les retours des usagers permettent aussi de faire le tri. Nous avons donc essayé de rediriger les personnes au mieux de nos connaissances, et il est toujours bon de rappeler que le «Free Software» (logiciel libre) n'est pas réservé à une élite...

Bref, le bilan global est un peu mitigé cette année. La géométrie du stand partait d'un bon sentiment, mais nous a un peu enfermé, alors que la demande était plus forte que jamais ! Un grand merci en tout cas à nos visiteurs et nos visiteuses, en espérant les revoir bientôt dans nos réunions informatisées pour les plus proches, où l'an prochain (si l'on veut bien encore de nous, bien entendu) !

P.S.: les photos sont disponibles dans la partie du même nom ! (et oui : le webmaster est trop paresseux pour faire un lien !)

33ème Foire Eco Bio !

Foire Eco Bio 2014 !

Nous aurons le grand plaisir de vous retrouver à la Foire Eco Bio 2014, qui s'étendra cette année sur 4 jours, du jeudi 29 mai au dimanche 1er juin, parc des Expositions à Colmar ! Un grand merci aux organisateurs de nous accueillir une nouvelle fois !

Plusieurs de nos membres ayant fait l'achat de smartphones sous Firefox OS 1.3, l'OS libre de la fondation Mozilla, n'hésitez pas à venir leur demander une petite démonstration sur notre stand. Vous constaterez bien vite que le petit «renard de feu» a déjà bien grandi et «tracé son chemin» au bout de sa première année d'existence...

Nous aurons également nos DVD «maison» avec la dernière Ubuntu 14.04 LTS, une mouture particulièrement réussie et finalisée, intégrant enfin les dépôts MATE pour les déçus de l'environnement graphique Unity (il était temps !).

Nous aurons enfin des clés USB "prêtes à l'emploi", avec la Ubuntu 14.04 LTS 64 bits, pour les nouveaux adhérents, et si nos stocks ne suffisent pas, on trouvera de toute façon le moyen de vous faire parvenir votre «clé des champs» après coup ! N'hésitez donc pas à adhérer à l'association pendant la foire, histoire de mêler l'utile et l'agréable !

Au plaisir de vous retrouver bientôt sur notre stand !

Hansi - 11/05/2014

 

La phobie du numérique

Perdu !

Rien n'est plus con qu'un ordinateur, quelque soit sa forme ou ses spécifications techniques. Même le plus puissant des supercalculateurs de la planète n'est toujours qu'un vulgaire esclave sans cervelle, exécutant bassement tous les ordres qu'on lui donne sans broncher, y compris les plus absurdes qui viendront attenter à ses jours !

Comme un parasite, qui ne peut survivre sans un hôte, l'ordinateur a besoin pour fonctionner du cerveau d'un primate, généralement coincé entre une chaise et un clavier. C'est ainsi que l'intellect supérieur du biologique exprime tout son fabuleux potentiel sur la matière inerte : le maître dit des conneries - l'ordinateur les fait !

Alors que nos glorieux ancêtres de l'âge de pierre avaient compris que la taille du silex requérait un minimum de formation pour éviter de se couper des phalanges inutilement, homo sapiens considère que l'informatique moderne, moins dangereuse pour ses doigts, est désormais du ressort de l'innée...

Après tout : il est vrai que manipuler un aspirateur ou une machine à café ne demande pas de savoir lire ou écrire. Quand à la télévision plus complexe, qui n'a jamais observé ces (grands) enfants se jeter sur la télécommande, des heures durant, jusqu'à pousser un râle jouissif et rageur de victoire quand ils découvrent enfin la fonction recherchée, inscrite page 2 du manuel ?

Et oui : contrairement aux accessoires ludiques et futiles qui peuplent notre quotidien douillet et sécurisé, l'informatique nous renvoie à la figure la limite de notre propre intelligence, sans aucune concession ! Pire encore : ce maudit alien évolue avec le temps, et nous force à réactualiser périodiquement nos connaissances !

Soyons donc réalistes : dompter la «bête» demandera toujours un minimum de formation et de volonté, et puisque l'informatique grand public ne tue pas et ne nuit pas gravement à la santé, vous êtes en droit d'en consommer sans modération !

Considérant ici la phobie du numérique close du point de vue du particulier, il convient maintenant de l'aborder plus généralement.

Comme tout autre outil, l'informatique peut être utilisée à de mauvaises fins, et il est exact que nos libertés individuelles et collectives sont aujourd'hui menacées par des sociétés et des gouvernements aristocratiques élus, qui usent et abusent de procédés de surveillance généralisée sous le couvert de sécurité nationale ou de prétextes plus «civils».

Le merveilleux projet européen eCall en passe de finalisation en est une digne illustration : une puce 3G obligatoire dans tous les véhicules, avec tous les travers que nos enfants ne manqueront pas de découvrir !

On pourra également noter que les révélations sans équivoques de M. Snowden, en 2013, n'auront pas suffit à remettre en cause un délirant contrat «Open Bar» portant sur notre défense nationale, donc sur la souveraineté même de notre pays.

Alors oui : à la vue de ces quelques éléments concrets, pris dans une liste longue comme le bras, il y a des raisons logiques d'avoir peur de l'informatique moderne, mais il n'y a aucune raison d'être fataliste et de paniquer. La solution au problème existe déjà, et comme toujours, elle est venue de la base de la pyramide. Ce sont bien entendu les logiciels «libres» et les systèmes d'exploitation «libres» de type GNU/Linux, lequels incluent quatre libertés fondamentales qui font toute la différence avec les logiciels «privateurs de liberté» !

Notre association vous propose, depuis plus de 10 ans, des réunions informatisées où vous pouvez venir avec votre machine découvrir ces logiciels. Il ne tient qu'à vous de faire l'effort d'y participer, si vous ne voulez pas finir demain dans une cage du zoo «France», avec la mention «produit à deux pattes, servile et obéissant»...

8ème édition du Festi'débat Sewen !

Les enfants du numérique !

Le festival aura lieu cette année du 25 au 27 avril à la salle des fêtes de Sewen, et portera sur «les enfants du numérique», un thème qui nous affecte donc particulièrement, car s'il est évident que la jeunesse actuelle est plus avertie en informatique, elle n'a souvent pas la culture ou le recul pour se rendre compte qu'on la berne en beauté !

Avec la vente forcée en magasin, des industriels soucieux de préserver leurs petits cheptels respectifs voire d'en créer de nouveaux, une électronique consommée sans tenir compte des conditions de travail terribles en Asie et des déchets numériques produits, une mode qui consiste à jeter prématurément des appareils encore fonctionnels, etc., les travers de notre société numérique posent en effet de très nombreuses questions !

On pensera également aux réseaux sociaux, ces formidables outils de renseignement avec leurs lots de cookies tiers pour mieux pister les internautes, aux smartphones qui nous transforment chaque jour un peu plus en «balise Argos», ou à certains choix ubuesques de notre système éducatif, conduisant à l'utilisation de logiciels «privateurs de liberté», là ou des alternatives libres existent et sont plébiscitées par les professeurs eux-mêmes !

Nous aurons donc, pour notre part, le plaisir d'apporter notre petite pierre au festival, le dimanche 27 de 11h à 17h, via un stand dans le village associatif. Il faut dire qu'avec la fin du support d'xp, et le désastre de windows 8, ne pas explorer l'alternative GNU/Linux aujourd'hui, c'est clairement chercher les problèmes au lieu de trouver les solutions !

Un grand merci encore aux organisateurs pour leur accueil, en espérant vous retrouver bientôt !
Ça va déchirer, man...

Hansi - 29/04/2014

 

PC : arnaque sur la marchandise !

Nous constatons depuis quelques mois, dans nos réunions informatisées, des portables de grands constructeurs qui ne sont plus des compatibles PC, au sens de machine pouvant accueillir plusieurs systèmes d'exploitation, mais bel et bien des "boîtes noires" bridées à un fournisseur unique.

Sur deux de ces portables de marque, nous n'avons même pas réussi, malgré tous nos efforts et toute notre expérience cumulée sur plus de 10 ans d'existence, à installer GNU/Linux. Et pour cause...

Prenons le cas du constructeur X avec ses BIOS classiques (non UEFI). Nous avions déjà soulevé le fait qu'il était l'un des seuls fabricants à occuper les quatre partitions primaires de ses disques durs sur certains modèles, ce qui voulait dire que vous ne pouviez installer GNU/Linux sans prendre le risque de perdre l'os préinstallé en usine, ou de le rendre irrécupérable.

Nous avons d'ailleurs souvent constaté que ce même fabricant X avait la très facheuse tendance de bâcler son ACPI (gestion d'alimentation pour simplifier), même si ce point n'est pas bloquant en soi, et qu'il n'est pas seul en la matière...

En revanche, nous venons de tomber sur un de ses modèles où il a été impossible de démarrer GNU/Linux depuis une clé ou un disque USB bootables, et ce malgré la détection du périphérique de démarrage dans le BIOS. Sur ce modèle particulier, le constructeur semble donc bien avoir bloqué tout démarrage d'OS tiers. Du jamais vu !

Le cas d'un autre fabriquant Y est tout aussi édifiant. Bien connu des puristes pour offrir les BIOS les plus radins en nombre d'options de configuration, nous sommes tombés sur un modèle où, pour la première fois de toute notre histoire, nous ne sommes même pas parvenu à trouver l'entrée vers le BIOS lui-même ! Et si, sur d'autres portables de ce fabricant Y, cet accès existe bel et bien, il se fait via une nouvelle touche spéciale créée pour l'occasion, comme si les touches Fn classiques ne suffisaient pas déjà !

On pourrait croire que ces problèmes n'affectent que d'anciennes machines, mais en fait, c'est pire encore avec les portables de marque actuels, tous livrés sous un BIOS UEFI dont la fonction Secure Boot est activée. En dual boot notamment (GNU/Linux et Windows sur le même disque dur), le Secure Boot rend l'usage de GNU/Linux particulièrement pénible au quotidien, et ce n'est pas un hasard si un groupe d'utilisateur espagnol a porté plainte contre Microsoft au niveau de l'UE.

On est en train de vous vendre des voitures avec un concessionnaire qui garde jalousement la clé de démarrage du véhicule dans sa poche - il y a bien un problème quelque part... Il est désormais établit pour nous que Microsoft est en train de tuer le concept même du compatible PC, en imposant une contrainte technique supplémentaire pour se rendre indispensable de fait.

Comme on l'a vu tantôt, quel que soit donc le constructeur concerné, le but est clairement de décourager, de toutes les façons possibles, l'installation et l'usage d'un OS libre, en abusant de pratiques monopolistiques qui brident d'abord et avant tout VOTRE liberté de choix - et c'est bien là tout le problème : on veut vous interdire de mettre les mains sous le capot, de comprendre comment cela marche, de tester "autre chose", et de reprendre la main sur votre informatique et vos données !

Vous pouvez bien sûr accepter cet état de fait, et jouer les moutons dociles, mais ne vous méprenez pas : tôt ou tard, vous vous ferez tondre de gré ou de force !

Vous pouvez aussi refuser cet état de fait, et passer à GNU/Linux. Pour une machine fixe, les choses se passent généralement très bien, et même souvent mieux. Pour un portable, les éléments précédents nous poussent logiquement à vous conseiller l'achat d'une machine sans OS préinstallé, que ce soit chez LDLC ou autre, comme l'ont déjà fait plusieurs membres de notre association avec succès !

Et si vous en avez marre du Windows 8 qu'on vous a imposé de force à l'achat, comme beaucoup de gens actuellement, le plus simple est de mettre un trait sur cet OS, et de faire le pas définitivement vers GNU/Linux ! Vous n'avez pas grand chose à perdre dans l'affaire, parce qu'un GNU/Linux sous environnement MATE est quand même bien plus simple au quotidien que l'interface bâtarde de Redmont, croisement grotesque entre un tactile bactérien et un menu fantôme. Sans compter que vous économiserez un antivirus, de longues heures de mises à jour, des sollicitations intempestives toutes les 5mn, et pas mal d'autres soucis !

Vous avez repéré un modèle intéressant mais vous n'êtes pas assez câlé en informatique pour faire le tri ? Demandez notre avis sur le forum LUG68 : l'achat impulsif est toujours le pire ennemi du consommateur ! Entre les batteries et/ou la RAM soudées aux cartes mères, les trappes inexistantes pour accéder au disque dur ou à la mémoire, des ports USB mal placés, des touches de direction minuscules et fragiles, des écrans brillants illisibles en extérieur, etc., les sirènes du marketing prennent d'abord dans leurs filets les marins ignorants et intrépides !

Dans ce même contexte, le grand bourrage de crâne des tablettes ne doit pas vous faire oublier que ces engins NE SONT PAS des PC, qu'ils sont très limités en terme de fonctionnalités et de puissance, et qu'à part un usage de consultation, on a bien du mal à leur trouver une utilité réelle au quotidien !

Idem pour les netbooks sous Chrome OS : un GNU/Linux est 100x plus matûre et ouvert que le système de Google. Donc voir débarquer ces modèles, alors que nous attendons depuis des années de vrais portables GNU/Linux dans le milieu de gamme, démontre une fois encore qu'on prend vraiment le consommateur pour un imbécile dans ce pays.

Parce que le marché du PC actuel est clairement en train de devenir une souricière, il convient plus que jamais d'être prudent dans vos achats, et d'exiger de vos fournisseurs la compatibilité GNU/Linux à laquelle vous avez naturellement droit, et dites vous bien que si votre vendeur refuse de vous donner cette garantie, c'est qu'il ne connaît pas lui même le matériel qu'il est en train de vous vendre...

Festival Eco/Equitable Bio Ungersheim

Festival Eco/Equitable Bio Ungersheim

Comme chaque année, nous aurons donc le plaisir de vous retrouver au Festival Eco/Equitable Bio, les samedi 16 novembre de 14h à 19h et dimanche 17 novembre de 10h à 19h, à l'Espace Culturel et Sportif "Le Trèfle" à Ungersheim ! (cf. programme détaillé)

Vous pourrez profiter de l'occasion pour découvrir la philosophie particulière des logiciels libres, qui prône le partage du code source, et plus globalement un monde du Libre qui ne cesse de se bonifier, avec un smartphone Peak sous Firefox OS 1.1 pour les accrocs du téléphone portable par exemple... mdr

Vous pourrez également vous faire installer GNU/Linux sur votre ordinateur portable PENDANT la manifestation ! Nous vous demandons simplement dans ce cas de vous annoncer préalablement par email avec l'heure d'arrivée prévue, afin que nous puissions nous organiser. Pensez également à bien préparer votre machine comme indiqué dans la page dédiée sur ce site !

Mais vous pouvez aussi venir avec une simple clé USB, que ce soit pour faire le plein de logiciels et jeux libres Windows, ou pour nous demander une clé de démarrage GNU/Linux (4Go minimum) avec les distributions Mint ou Ubuntu par exemple !

Si vous êtes impatients, nous vous rappelons enfin qu'il existe, sur ce site, une liste de logiciels et de jeux libres à télécharger directement chez vous, ce qui reste le moyen le plus économique et le plus écologique d'avoir toujours les dernières versions' !

Et pour ceux qui ne peuvent vraiment pas télécharger, nous avons bien entendu notre DVD LUG68, avec ses deux distributions GNU/Linux + l'équivalent de 2 CD-ROM de logiciels/jeux pour windows. A ce propos, merci pour vos dons de DVD avec facture en France SVP !

Au plaisir donc de vous rencontrer sur notre stand !

Hansi - 06/11/2013

 

Atelier GIMP à la médiathèque de Rouffach !

Dessine moi un manchot !

Jean-Christophe CHARRIER et Roland CINOTTI animeront un nouvel atelier GIMP à la médiathèque de Rouffach, 12B Place de la République, sur deux sessions.

La première aura lieu les 18 et 25 mai, et la seconde les 5 et 12 octobre, de 9h30 à 12h30. Attention : les inscriptions sont limitées, et se font auprès de la médiathèque même au +33 3 89 78 53 12 !

Ne râtez pas l'occasion de découvrir cet excellent outil de retouche photo, qui est aujourd'hui une référence reconnue, et fonctionne sur toutes les plate-formes, avec deux animateurs sympas !

Au menu :

  • 1. Présentation
    • Installation, documentation
    • Interface et outils
  • 2. Premiers « soins » : retouches simples
    • Transformations (recadrage, orientation...)
    • Couleurs et exposition
  • 3. Retouches avancées
    • Calques canaux et sélections
    • Exercices pratiques utilisant ces techniques
  • 4. Retouches artistiques et photomontages
    • Clonage, panoramique...

Le virus Gendarmerie Nationale

Et oui : c'est l'automne, et nos amis virus débarquent en force ! XKill them all !

Depuis environ deux semaines, cette tentative de «phishing», exploitant l'ignorance des internautes, semble connaître un pic d'activité, et il est vrai que l'auteur de ce piège a particulièrement bien conçu son outil. L'expérience ici relevée à été faite sous Firefox.

Après avoir affiché son message délirant vous demandant de passer à la caisse, pour soit disant «débloquer votre ordinateur», l'auteur capte les évènements clavier, et bloque toute tentative de fermeture de la fenêtre. Il exploite ensuite astucieusement le comportement classique des navigateurs internet, lesquels tentent au redémarrage de rouvrir les derniers onglets visités.

En fait, la solution est très simple : il suffit de «tuer» deux fois de suite Firefox, qui va alors désactiver automatiquement la réouverture des derniers onglets, et vous proposer de faire le tri manuellement.

La question est donc : comment «tuer» deux fois son navigateur sans se fatiguer ? La première solution est d'utiliser la commande «xkill» (faire ALT+F2 puis taper xkill), prévue à cet usage. Cette commande affiche une petite croix qui vous permet de fermer n'importe quelle application graphique ouverte, juste en cliquant sur la fenêtre correspondante (donc firefox dans le cas présent). Suivant les configurations et les environnements, elle peut toutefois échouer. Une autre solution est alors d'accéder au gestionnaire de tâches de votre environnement graphique, de sélectionner tous les programmes en cours d'éxécution qui contiennent le mot clé firefox, et de les tuer avec en général un bouton du même nom.

N'oubliez pas de faire cette manipulation deux fois de suite pour arriver au résultat escompté ! Il y a d'autres manières de faire plus rapides, notamment en ligne de commande, mais le principe ici retenu était de rester en mode graphique pour la simplicité.

Le seul repproche que l'on pourra ici faire à Firefox est de ne pas offrir une option permettant tout de suite de désactiver l'ouverture des derniers onglets au démarrage, laquelle épargnerait beaucoup de temps et de soucis aux internautes.

Quoiqu'il en soit - on vous le jure : nos amis gendarmes sont ici parfaitement innocents ! mdr

Guide d'achat rentrée 2013

Et oui : la rentrée approche pour certains et la question du matériel informatique se pose. Quelques conseils à ceux qui veulent GNU/Linux sur leur PC, à rajouter aux nombreuses pistes testées par nos membres dans le forum.

Solution 1 / Monter une machine fixe

Vous trouverez dans le commerce des kits d'évolution chez plusieurs cybermarchands qui démarrent aux alentours des 100 € pour une carte mère + processeur AMD double coeur + 4Go de RAM. Il reste à rajouter un disque dur (60 €), une tour + alimentation (60 €), éventuellement un lecteur/graveur DVD (15 €), un clavier et une souris (15 €), et bien entendu un écran (100 €). Il faut encore compter 5 € de pâte thermique à mettre en très fine couche sur le processeur lors du montage.

Une machine montée sans OS revient donc à environ 400-500 € pour un modèle déjà puissant, avec un boîtier bien ventilé. Comptez une bonne heure de montage. A noter que les configurations AMD sont souvent moins chères que les Intel, et s'avèrent à l'usage largement suffisantes. Plus précisément, si Intel continue de dominer en puissance pure de calcul, ses processeurs n'apportent rien de plus en utilisation quotidienne classique. A vous donc de choisir !

Avantages
  • en cas de panne le matériel est connu et interchangeable dans n'importe quelle boutique du coin
  • vous pouvez récupérer des éléments d'anciennes machines - c'est même fortement conseillé pour faire baisser le coût d'acquisition.
Inconvénients
  • si vous voulez ensuite un OS proprio en plus de GNU/Linux, il faudra bien entendu rajouter une centaine d'euros en sus. Mais honnêtement, vu les progrès de GNU/Linux aujourd'hui, est-ce vraiment utile ?

Solution 2 / Acheter une machine déjà montée

Si vous ne voulez pas d'un OS privateur de liberté, privilégiez les constructeurs qui remboursent le système d'exploitation, notamment ACER/Packard Bell, et parfois ASUS, et renseignez vous bien sur les modalités de remboursement.

Pour le reste, c'est clairement une loterie ! Il n'y a pas de modèle meilleur que les autres : tous les constructeurs ont connu un jour une mauvaise série ou des problèmes de compatibilité ultérieurs. Comprenez donc bien que le nom d'un constructeur n'est pas une garantie de qualité ou de fiabilité, contrairement aux idées reçues.

Avantages
  • aucun montage à faire
Inconvénients
  • les composants de l'ordinateur peuvent être dédiés au modèle, autrement dit, en cas de panne, vous êtes dépendants de votre fournisseur et de ses tarifs
  • l'installation de GNU/Linux risque d'être un peu plus ardue sur certains modèles, notamment depuis que microsoft impose le Secure Boot aux fabricants, mais vous savez que notre association est là pour vous aider dans nos réunions informatisées !

Solution 3 / Les portables

Mêmes remarques que pour les machines montées. Mais avec quelques détails importants à vérifier :

  • vous travaillez en extérieur : imposez vous de trouver un écran LED matte
  • faites attention aux touches de direction, minuscules chez certains constructeurs : elles sont trop fragiles et pas vraiment adaptées aux mains d'un européen moyen
  • si vous voulez un grand écran, ce n'est pas un portable qu'il vous faut : déjà 3 kg pour un 15 pouces, ce n'est pas très léger à transporter, alors un 17 pouces ou plus, vous perdez tous les avantages de la mobilité au quotidien !
  • regardez bien si votre portable à une batterie amovible. La batterie interchangeable est indispensable aux nomades. Une batterie non amovible qui tombe en panne, c'est un portable qui part directement à la benne. Un autre facteur est qu'une batterie perd sa charge au fil des ans, vous perdez donc au fur et à mesure votre nomadisme.
  • regardez également si le portable à une trappe d'accès à la mémoire vive. Là aussi, la panne est fréquente. En outre, avoir accès à la RAM vous permet parfois d'augmenter la capacité mémoire après l'achat.
  • le lecteur/graveur de DVD est inutile pour installer ou réinstaller GNU/Linux, en revanche, il peut s'avérer indispensable pour d'autres OS.

4 / Conclusion

Nombre de primo acquérants cèdent souvent aux sirènes du portable sans se rendre compte que ces machines sont bien moins pérennes qu'un PC fixe.

On pensera notamment aux jeunes étudiants qui rêvent d'emmener leur portable en cours, et qui finissent très rapidement à revenir au papier et au stylo. La prise de notes en amphi reste un acte manuscrit dans bon nombre de matières, parce ce qu'elle nécessite rapidité, synthèse et parfois dessin. Ne croyez pas non plus qu'une tablette est plus adaptée : c'est un outil de consultation - pas un outil de saisie !

Pour les raisons évoquées ci-dessus, nous déconseillons également les ultrabook, dont la batterie et la RAM sont généralement soudées à la carte mère, et dont l'économie de poids réelle est loin de compenser l'écart de prix avec un portable classique.

Enfin, à prix égal, on rappellera qu'un PC fixe reste largement plus puissant qu'un portable. Si vous faites du graphisme, c'est clairement un facteur à prendre en compte.

Donc portable ou fixe : réfléchissez bien à votre usage AVANT l'achat !

Enfin, pour information, plusieurs membres de notre association ont opté pour des portables sans OS, achetés chez LDLC, un cybermarchand bien connu, et ils en sont apparemment très contents !

Sur ces quelques conseils, profitez bien de vos congés !

Comment planter rapidement un PC ?

  • cliquez n'importe où, l'ordinateur corrigera toutes vos erreurs par magie !
  • les licences ont été écrites par de grands malades pour rendre fous les gens normaux. Passez votre chemin.
  • installez n'importe quoi sans jamais vérifier la source. Dites toujours "oui" et fermez les yeux : c'est une surprise !
  • ne nettoyez jamais vos vieux logiciels - c'est trop long et trop complexe ! Et puis franchement : qui voudrait d'une machine trop rapide ?
  • ne faites jamais de mises à jour ! Vous savez bien que vos données ne risquent rien chez vous.
  • les sauvegardes, c'est pour les autres. Il ne vous arrivera jamais rien.
  • bouchez bien toutes les aérations de votre unité centrale, surtout en été, et de préférence, laissez bien le boitier au sol pour qu'il aspire mieux la poussière.
  • éteignez toujours votre ordinateur le plus violemment possible, si possible lors d'une écriture disque : c'est tellement plus amusant !
  • et surtout, pour les vacances : ne laissez pas votre ordinateur à la maison. Il serait trop triste. Emmenez le à la plage : le sable, l'eau et le sel - il a-do-re !

Sur ce, bonnes vacances ! mdr

Hansi - 22/09/2013

 

Une (simple) histoire de lobbying

Pour ceux qui auraient râté l'affaire, un texte de Loi visant à promouvoir les logiciels libres dans l'enseignement supérieur vient tout juste d'être voté.

Je vous laisse constater par vous mêmes le nombre de media internet français ayant réellement relayé l'affaire : ça vous donnera un bon aperçu de l'indépendance journalistique dans ce pays ! Mais passons.

Certains libristes crient là victoire, mais en est-ce vraiment une ?

Après tout, le Libre est né dans le milieu étudiant des années 90, que ce soit le noyau de Linus Torwalds ou les logiciels GNU de Richard Stallman. Depuis toujours, il pullule allègrement dans ce milieu, et ce n'est donc pas un texte de Loi de plus ou de moins qui changera l'affaire. Ce récent vote est donc plus une consécration de l'existant qu'une réelle révolution, n'en déplaise à tous les partisans et détracteurs !

Il eut été bien plus courageux, de la part de nos dirigeants, d'adopter les mêmes directives dans le secondaire, ce qu'ils n'ont pas fait dans un autre projet de loi sur l'école, où il aura suffit d'une simple visite de l'AFDEL et du SYNTEC informatique, deux lobbys bien connus, pour que nos chers élus fassent un pas en arrière...

En conclusion, les lignes n'ont finalement pas bougé d'un poil ! Le politique s'en sort avec une pirouette, et le seul gagnant réel dans l'affaire est encore et toujours un éditeur bien connu, qui conserve son passe-droit de la vente forcée tout en pratiquant une évasion fiscale certes légale mais de plus en plus décriée !

Alors que le libre est aujourd'hui largement répandu dans nos entreprises, jusqu'à quand laisserons nous le mammouth se faire tondre, et nos jeunes têtes blondes payer le conservatisme effarant de leurs vieux ?

Un hackerspace dans le 68 !

En parallèle de la liberté des logiciels que nous prônons régulièrement depuis plus de 10 ans, nous avons découvert, à la dernière Foire Eco Bio de Colmar, qu'il existait aussi un "hackerspace" (atelier-laboratoire associatif) nommé Technistub à Mulhouse, information qui, nous en sommes certains, interessera plus d'un hacker ("bidouilleur", et non pirate) du département !

Entre les Rapsberry Pi (ordinateur à 35€), les Arduino, les imprimantes 3D, ... il est clair qu'il y a actuellement une importante dynamique qui se créée pour inventer de nouveaux matériels et des solutions à nos problèmes quotidiens, toujours dans un esprit de partage.

Ces espaces culturels, qui mutualisent les appareillages nécessaires, permettent à tout un chacun de créer son propre projet à moindre coût. Une usine à connaissances, en quelque sorte, pour qui a envie de s'amuser !

A bon entendeur !

Bilan de la 32ème Foire Eco Bio d'Alsace 2013 !

Un grand merci tout d'abord aux organisateurs de nous avoir permis, une fois encore, d'assurer pleinement notre rôle de promotion de GNU/Linux et des logiciels libres dans le département - et même souvent au delà ! Nous lançons d'ailleurs un appel particulier aux Vosgiens, où la demande est forte et non satisfaite - un LUG de plus à créer, de toute évidence !

Un grand merci également aux membres du LUG68 et du Cheval Blanc pour leur disponibilité et leur participation !

Foire Eco Bio d'Alsace 2013

Nous avions la chance cette année d'avoir sur le stand le premier portable sous Firefox OS (de la fondation Mozilla), actuellement disponible chez Geeksphone (société espagnole), ainsi qu'un Raspberry Pi présenté avec un montage fort sympathique de domotique contrôlée via smartphone, lesquels ont aussi permis de présenter les progrès réalisés par GNU/Linux en embarqué et téléphonie.

Le bilan est toujours très positif de notre côté : beaucoup de contacts et de personnes intéressées - avec un bouche à oreille toujours plus présent chaque année. Il faut dire que le dernier os de microsoft en a découragé plus d'un, et que les gens en ont vraiment marre de la pub à outrance, et d'être de plus en plus sollicités et pistés sur leur ordinateur. GNU/Linux s'impose donc logiquement à tous ceux et celles qui veulent reprendre le contrôle de leur machine !

Enfin cette année, nous avons choisi de redistribuer gratuitement un DVD multi-OS maison, remplis de logiciel et jeux libres, avec en plus les distributions Mint et Ubuntu, mais il est clair que nous avons besoin de votre soutien financier pour pouvoir continuer ce type d'opération : le coût élevé des DVD en France grève de plus en plus notre budget, et nous avons du cette année taper (beaucoup) dans la réserve pour pouvoir assurer notre rôle de promotion.

Si vous voulez donc nous soutenir, le meilleur moyen est de passer membre actif (15 ou 25 euros au choix), tout simplement ! En vous remerçiant d'avance, et en espérant bientôt vous retrouver dans nos réunions informatisées à Murbach ou chez notre partenaire du Cheval Blanc à Wintzenheim !

A bientôt !

Hansi - 13/05/2013

 

32ème Foire Eco Bio d'Alsace 2013 !

Foire Eco Bio d'Alsace 2013

Nous aurons donc le plaisir une nouvelle fois de vous présenter le monde du Libre à la Foire Eco Bio d'Alsace, à Colmar, du 8 au 12 mai, au Parc des expositions, avec bien entendu notre partenaire du Cheval Blanc à Wintzenheim !

Au menu cette année, on murmure qu'il y aurait peut-être un Geeksphone sous Firefox OS, le nouvel OS pour smartphone de la fondation Mozilla... Mais surtout, ne l'ébruitez pas !

Comme toujours, nous aurons nos flyers d'informations divers, et cette année marquera également le retour du DVD LUG68 avec une Mint 13 LTS (ce n'est pas la dernière version, mais elle a le mérite d'être LTS, soit 5 ans de support et de tranquillité) et pour les machines sous BIOS UEFI (windows8), nous avons mis la Ubuntu 12.04.2 en 64 bits.

Attention tout de même dans ce dernier cas : nos expériences en réunion informatisées nous démontrent clairement que les BIOS UEFI sont assez différents d'un constructeur à l'autre. En clair : on arrive à installer GNU/Linux en dual boot, mais toujours au prix de quelques manipulations. Gageons que ces problèmes disparaîtront dans les mois qui viennent, mais nous sommes clairement dans une phase transitoire où ce qui était sensé être un progrès technique majeur pour le monde PC (le BIOS UEFI) s'est une nouvelle fois transformé en moyen de contrôle détourné (le secure boot), pour éviter aux honnêtes gens d'être trop curieux...

Qu'à cela ne tienne, et juste pour information en passant : plusieurs de nos membres ont expérimentés les portables sans OS chez LDLC avec succès, et il est clair que si vous n'avez pas envie de vous casser les pieds, c'est une façon comme une autre de vous affranchir définitivement de ceux qui vous imposent leurs produits depuis 30 ans par vente forcée interposée !

Sinon vous pourrez bien entendu venir sur le stand, le jour même, pour vous faire installer GNU/Linux, à côté ou en remplacement de windows, ce qui permettra aussi de montrer au public présent les progrès accomplis ! Merci de préparer votre machine (voir rubrique Débutant sur ce site) et de vous annoncer par email : il est évident que nous sommes d'abord là pour l'accueil du public présent, et que nos moyens ne nous permettent par non plus de bloquer plus d'un membre sur cette tâche.

A noter enfin que le coût des DVD étant plus elevé que celui des CD, nous avons pris le parti de fournir gratuitement le medium à ceux qui sont réellement intéressés. Mais comme nous vivons des seules cotisations et dons, il est clair que notre budget ne nous permet pas une distribution en masse comme nous l'avons fait certaines éditions précédentes. Donc si vous voulez vraiment soutenir nos actions, le meilleur moyen est de passer membre actif (15 ou 25 euros au choix) ! On vous filera même "un petit plus" dans la limite de nos stocks disponibles sur le stand...

Voilà pour cette nouvelle édition qui s'annnonce. Un grand merci encore aux organisateurs de la Foire, qui nous permettent cette visibilité fantastique ! Chaque année, vous êtes plus nombreux à vous intéresser au monde du Libre et à venir nous voir sur le stand. Merci encore pour votre intérêt et votre soutien - inutile de dire que cela nous fait très plaisir, et que nous espérons bien continuer à vous redonner la main sur votre informatique ! mdr

Festi debat à Sewen !

Festi Débat

Comme l'an passé, nous aurons donc le plaisir de participer au 7ème Festi Débat à Sewen, dont le thème portera cette année sur "L'eau dans tous ses états" !

Le festival se déroule sur trois jours, du vendredi 26 au dimanche 28, dans la salle polyvalente de Sewen, et propose de nombreux concerts, animations, débats et projections, dans une ambiance vraiment sympa !

Vous trouverez toutes les informations détaillées sur le site de l'association organisatrice, que nous remerçions en passant !

Sinon de notre côté, nous serons présents le dimanche de 11h à 17h, avec machines, distributions, CD, etc. et toujours prêts à faire des démonstrations de logiciels libres ! Ceux qui le souhaitent pourront également se faire accompagner dans l'installation d'une version d'Ubuntu sous MATE, en dual boot ou en remplacement de leur OS existant. Dans ce dernier cas, pensez simplement à faire vos sauvegardes, défragmentations, disques de restauration, etc...

Si vous habitez la vallée de Masevaux, et que nos réunions mensuelles à Murbach, ou chez notre partenaire à Wintzenheim, sont trop eloignées pour vous, c'est la bonne occasion de faire un grand pas pour votre ordinateur, mais aussi pour l'humanité (ben oui...) !

Au plaisir de vous y rencontrer !

Install party à Biesheim

Mais où est passée ma canne à pèche ?

Le Club Informatique de Biesheim vous convie chaleureusement à ses deux install party, programmées les samedi 9 mars de 10h à 12h, et 23 mars de 14h à 17h, au siège du Club, 4a rue des Pécheurs, à Biesheim.

Bien entendu, certains manchots du LUG68 en profiteront pour se mêler à la manifestation, et apporter leur petite contribution !

Au plaisir donc de vous y retrouver !

ADSL à la Langmatt !

Après des années de connexion satellite, très chère pour nos hôtes, et souvent capricieuse (aléas météo, réglages de l'antenne,...), le Domaine Langmatt qui nous accueille à Murbach depuis la naissance de l'association en 2002, a enfin eu droit cette semaine à sa connexion internet ADSL !

Le débit, très correct pour nos prochaines réunions, fera sûrement plaisir à plus d'un membre, sans compter que le proxy et les réglages DNS existants sur place, qui étaient déjà particulièrement optimisés en bande passante pour le satellite, expriment désormais tout leur potentiel !

La prochaine réunion à la Langmatt, prévue le 10 février, devrait logiquement s'en trouver facilitée.

Avis donc à tous ceux et celles qui hésitent encore pour venir découvrir GNU/Linux et les Logiciels Libres, à 800m d'altitude, dans un cadre sympa et verdoyant !

Fini les netbooks !

Netbook

ASUS et ACER ont donc annoncé la fin de ces petites machines pourtant si efficaces sous GNU/Linux (snif!).

On se souviendra du premier modèle, l'eeePC 701 de 2008, qui tournait alors sous une distribution Xandros totalement inconnue, un choix plutôt illogique (même pour l'époque) face à une Ubuntu déjà bien meilleure pour le public visé. Mais malgré ce manque de réalisme d'ASUS, GNU/Linux occupait déjà 32% des netbooks au niveau mondial en 2009, principalement en Asie et dans le Pacifique. Quand on pense aux millions de machines écoulées sur plusieurs années, il est clair que ces modèles ont largement contribués à populariser l'OS et les logiciels libres GNU dans ces contrées !

Une page se tourne donc, et la question est de savoir ce qui remplacera ces petites machines. On a d'un côté les ultrabook, avec leur batterie et leur mémoire soudées à la carte mère, c'est-à-dire des engins jetables sur le moyen terme. On a également des tablettes, ces fameuses huîtres numériques, aussi fermées que la mentalité de leurs concepteurs. On a enfin les portables classiques, dont désormais une forte proportion verrouillée via le BIOS UEFI, pour empêcher toute installation d'un OS tiers ! Dans ce dernier cas particulier, comprenez bien que ces machines bridées ne sont plus des PC, au sens de machines "ouvertes", pouvant accepter d'autres OS concurrents, mais bien des "boîtes de conserve" dont vous n'aurez plus jamais l'ouvre-boîte ! Quant à la question de savoir s'il est judicieux d'autoriser l'appelation de "PC" pour ces "ersatz", et s'il n'y a pas là clairement une tromperie sur la marchandise, nous ne sommes pas de ceux qui diront que... Cela ne nous regarde pas ! mdr

Côté téléphonie en revanche, le ciel s'annonce beaucoup plus radieux en cette nouvelle année 2013 ! Entre le dernier noyau Linux qui vient "unifier" les processeurs ARM, la fondation Mozilla qui vend ses premiers téléphones sous Firefox OS au Brésil cette année, et enfin Canonical qui vient tout juste d'annoncer pour l'an prochain son OS Ubuntu pour smartphone, basé sur un noyau Android, il y a de fortes chances que fin 2014, on ait enfin des terminaux libres, redonnant la main aux usagers - il serait bien temps !

Bref, autant le noyau Linux, et son fork Android, affichent une domination insolente en embarqué, cloud et web, autant le Secure Boot, désormais imposé aux fabricants, conduit à une concurrence déloyale évidente, Microsoft détenant et distribuant les clés de signature nécessaires à ses concurrents. En se rendant indispensable de fait, Microsoft a donc réussi là un fort joli coup : obliger définitivement tous les distributeurs GNU/Linux à passer par lui ! Devant cet abus de position dominante évident, le silence du gendarme européen, et même mondial, est particulièrement assourdissant...

Si donc vous comptez acheter prochainement un ordinateur, et que vous souhaitez mettre une distribution GNU/Linux dessus, il vous faudra fuir comme la peste tout modèle dont l'option Secure Boot ne serait pas manuellement désactivable. Pour le reste, nous vous invitons à signer la pétition de la FSF contre le Secure Boot.

Nous vous souhaitons en tout cas nos meilleurs Voeux pour cette nouvelle année, et comme toujours, n'hésitez pas à venir avec vos machines à nos réunions informatisées de Murbach, ou chez notre partenaire du Cheval Blanc à Wintzenheim !

Cosa Nostra - le retour

Dans le monde associatif, le formulaire administratif COSA est un document clé, largement répandu, qui concerne la demande annuelle de subventions - autrement dit, la survie directe de bon nombres de structures associatives.

Il y a environ 5 ans, ce document fournit uniquement en format .DOC, s'était révélé comme le pire étron bureautique jamais réalisé par notre administration : structure catastrophique, confusion lamentable entre PAO et bureautique, manque total d'interopérabilité avec le OpenOffice d'alors... Le document était tout simplement inutilisable en l'état, et démontrait à quel point le monde administratif était complètement déconnecté de la réalité du terrain.

Voyant les associations râler, les créateurs du document ont alors essayé de rattraper le coup en pondant une version PDF, qui s'est avérée aussi inutilisable que la précédente. Il eut été pourtant si simple de passer quelques heures à transposer correctement ce document en format ODT, standard ISO des suites bureautique LibreOffice et OpenOffice -mais non : nous arrivons fin 2012, et la seule amélioration est que le formulaire est (enfin) passé dans un format XML, mais toujours via une suite bureautique propriétaire et onéreuse - car c'est bien connu, les associations sont bourrées de fric, et n'ont rien d'autre à faire qu'à jeter le denier public qu'elles recoivent en licences bureautique inutiles, surtout dans le but de remplir UN document annuel... Le contribuable appréciera !

Autre évidence : le créateur du document n'a toujours pas compris comment utiliser des styles en bureautique. Pour des gens qui distribuent des documents officiels, on se pose sérieusement des questions. Changer un logiciel en gardant des manières de faire d'il y a 10 ans n'augmente ni la productivité d'une personne, ni la qualité du travail produit...

Tout cela pour rappeler à ceux qui en doutent encore que la bureautique libre fonctionne très bien, en plus d'utiliser un standard ISO pérenne, et d'être multiplateforme. LibreOffice et OpenOffice sont aujourd'hui largement usités en milieu associatif comme professionnel, et bien souvent dans nos manifestations, une simple démonstration suffit à convaincre les réticents !

Bref, nous espérons sincèrement que ceux qui distribuent de telles insanités bureautiques finiront par comprendre le message, et cesseront de prendre en otage le milieu associatif. C'est d'autant plus paradoxal de relever ces "râtés" grotesques que les directives ne manquent pas dans l'administration pour adopter les logiciels et formats libres !

A quand enfin une version en .ODT de ce document pour les nombreuses associations concernées ?

Hansi - 04/01/2013

 

Mode d'emploi pour acheter un mauvais ordinateur !

O le boulet !

En informatique, plus qu'ailleurs, les techniques de vente sont particulièrement rodées ! Il faut dire que depuis toujours, les enseignes mêlent très habilement le rayon informatique avec d'autres appareils électroménagers ; un peu comme si un ordinateur était une machine à laver ou un aspirateur, bref un truc simple et évident à utiliser - ce qui est bien entendu une absurdité en soi !

La réaction des clients en magasin en dit souvent long sur leur aptitudes. Prenons un client lambda, que nous considérerons ici comme débutant en informatique.

Après avoir repéré les sucettes géantes de deux dealers bien connus, il arrive dans le rayon informatique. En général, un produit d'appel en tête de gondole le pousse à rentrer dans l'allée. La deuxième phase peut commencer. Il aura beau tenter de décoder les étiquettes descriptives des produits, comme il n'y connaît rien, il va logiquement se fier à deux informations : le prix (on l'a bien conditionné, dès son plus jeune âge, sur le principe du "plus c'est cher, mieux c'est"), et le design (plus c'est beau, plus j'aurais quelque chose de précieux aux yeux des autres). À ce jeu là, il a donc de fortes chances de rejoindre immédiatement le rayon le plus onéreux, et si ce n'est pas le cas, le revendeur averti, qui aura suivi son manège, attendra patiemment qu'il s'y trouve pour venir l'aborder.

Arrive la question classique du revendeur à son client, à savoir, la description des besoins. 99% du temps, la réponse sera du type "internet et bureautique", mais ça ne fait rien : il faut bien faire croire au client qu'on va lui trouver le meilleur rapport qualité/prix, et qu'il a le contrôle sur son achat. Et là, alors que n'importe quelle machine, même la plus basique, pourrait convenir, on lui propose exclusivement des configurations à plus de 1000€ !

Pas de chance, le client est méfiant et hésite. Allez, on lui vante la simplicité supposée de l'appareil et la rénommée de la marque. On sort ensuite la carte du magasin, les avantages clients, bref : la panoplie commerciale classique. Ça ne marche toujours pas ? On passe au rabais ou à un modèle en promo, et si vraiment ça coince, on appelle le chef de rayon pour qu'il accorde LA ristourne ultime pour LE meilleur client du monde !

Mais en général, il est bien rare d'arriver à cet extrême. Il suffit au revendeur de préciser que le modèle préféré du client est le dernier en stock - qu'il n'est plus fabriqué ou qu'il ne sera pas disponible avant plusieurs semaines, et la contrainte de temps fait le reste...

Un client roulé, un ! L'achat impulsif, c'est le Saint-Graal du revendeur ! Un client roulé, un !

L'eau, ça rouille !

Et voilà notre client qui embarque aussi sec son "précieux", même s'il a encore 30mn de courses devant lui, juste au cas où un tiers risquerait de découvrir et de lui subtiliser l'affaire du siècle sous le nez ! 

Conclusion de l'histoire : ce sont donc les pires débutants qui achètent aujourd'hui les machines les plus dispendieuses, dont ils n'exploiteront, au mieux, que 2 ou 3 logiciels "classiques" !

Ce paradoxe est d'autant plus amusant et ridicule qu'à 250€, un netbook double coeur sous Ubuntu/Mate couvre déjà largement les besoins de base, même si l'écran 10 pouces est trop petit pour un usage régulier. Passez sur des configurations à 400-600€ : GNU/Linux devient une bête de course. Quand aux machines aux alentours des 1000€, dédiées aux nomades, elles n'apportent pas grand chose de plus qu'une configuration moitié prix...

Si donc vous comptez vous acheter un nouvel ordinateur en cette fin d'année, sachez que notre forum est là pour vous aider à choisir la bonne configuration ! N'hésitez pas à vous y inscrire, et à demander l'avis des membres sur une configuration préalablement repérée. On y trouve même des références pour des machines sans OS, dont certaines achetées dans l'association !

Matériel mis à part, une autre erreur classique est de se jeter sur les logiciel tiers "privateurs de liberté". Un revendeur préférera toujours vous placer une suite bureautique inutile à 70€, plutôt que de vous diriger vers LibreOffice, qui est gratuit, et qui fait finalement le même boulot. Le défaut d'information et l'ignorance entretenue des clients permettent depuis toujours de cacher aux ignorants les quelques 30000 logiciels libres existants... Mais après tout, un pigeon qui ne se fait pas plumer, c'est pas vraiment un pigeon, non ? Enfin, on dit ça, on dit rien...

Comprenez enfin que le coût d'achat d'un ordinateur est un faux-frère, car dans le monde "privateur de liberté", vous repasserez forcément à la caisse pour votre antivirus, vos logiciels, vos mises à jour, et même votre système d'exploitation ! Sur une durée de 5 ans, le coût réel de possession peut ainsi multiplier le prix de départ par 2 ou plus, surtout qu'en ce moment, tous les gros éditeurs vous "poussent" gentiment, mais fermement, vers leurs petits sites web marchands persos ! Rien à avoir avec le monde GNU/Linux, où le prix de la machine est la seule vraie dépense, les logiciels libres usuels étant tous gratuits... Comme quoi payer une machine sans système d'exploitation, même un peu plus cher, n'est pas forcément un mauvais calcul !

Youpee !

Sur ces bons (et nombreux) conseils, nous vous souhaitons les meilleures fêtes du monde !

De la bêtise (consternante) des fabricants...

Consommatorus Simplex

Consommatorus Simplex - Début XXIème siècle
(Vue commerciale)

Si du point de vue purement éthique, la vente forcée sous GNU/Linux n'a pas plus de raison d'être que sous Windows, il n'en reste pas moins qu'on tombe parfois sur des configurations de portables GNU/Linux chez certains cybermarchands français. On pourrait se réjouir de cette visibilité, largement méritée auprès du grand public. Malheureusement, et c'est bien souvent le cas, l'analyse des configurations est loin de nous convaincre...

Chez ACER, on a par exemple la facheuse tendance à vouloir imposer la distribution Linpus maison, inadaptée au grand public, et inconnue des puristes. Les commentaires des acheteurs ne trompent pas. D'un côté on a ceux qui connaissent déjà GNU/Linux, et qui se dépêchent de réinstaller une distribution plus «actuelle» (généralement Mint ou Ubuntu). De l'autre, on a tous les débutants qui, décus par ce premier contact biaisé, passent sous Windows. En clair : la solution ne satisfait personne, et est franchement à la limite de l'honnêteté de la part du fournisseur !

Chez ASUS, c'est à peine mieux. On trouve bien quelques machines sous Ubuntu, mais sur certains modèles, le driver du GPU est propriétaire, ce qui signifie concrètement que si vous essayez d'installer une autre distribution libre que celle prévue par le fabricant, il y a de fortes que vous vous en mordiez les doigts ! Pour une machine sensée être destinée à des libristes, c'est quand même un comble d'avoir sélectionner un matériel non libre !

Apparemment donc, et malgré le temps qui passe, certains fabricants continuent de prendre les manchots pour des pigeons ! Ces petits exemples «croustillants» vous expliquent également pourquoi nombre de libristes convaincus finissent généralement par acheter une machine sous OS propriétaire, quitte à se faire rembourser la licence après coup (enfin - chez les fabricants qui le proposent). C'est lamentable. Ça dure depuis des années. Mais ça n'a (heureusement) jamais empêché GNU/Linux de progresser, avec le succès qu'on lui connaît ! mdr

La seule inconnue est de savoir QUAND cessera enfin le racket de la vente forcée, et QUAND nous pourrons enfin acheter des machines, de marque et de série, nues en magasin. Rappelons que l'installation d'un système, sur un disque dur vierge, prend aujourd'hui moins de 30 mn. Donc ceux qui se cachent derrière la complexité apparente de l'opération feraient mieux d'obliger les fabricants à fournir les sources de leurs drivers, ce qui réglerait le problème de l'interopérabilité une fois pour toute et, soit dit en passant, devrait aujourd'hui être obligatoire, tout OS confondu. Comment voulez-vous en effet prétendre à une quelconque sécurité informatique, quand vous travaillez avec une «boîte noire» dont vous n'avez même pas les clés ?

Pour ceux que le sujet intéresse, nous leur recommandons tout particulièrement le site internet du groupe non.aux.racketiciels.info, qui se bat depuis des années pour redonner la main aux consommateurs.

Enfin, et pour information toujours, nous invitons tous ceux qui ne veulent pas voir le concept de PC disparaître, à signer la pétition contre le Secure Boot (cf. édito suivant). La grande mode des fournisseurs actuels est en effet de fermer de plus en plus le matériel et les logiciels pour garder les clients captifs. Tout le contraire de l'informatique libre dont nous assurons la promotion depuis plus de 10 ans !

Hansi - 22/11/2012

 

Firefox OS

Firefox OS

Pour ceux qui ne suivent pas l'actualité IT, la fondation Mozilla, éditrice des logiciels libres Firefox et Thunderbird, s'est lancée dans l'aventure d'un système d'exploitation pour smartphone, nommé Firefox OS.

Dès ses premières versions, les (heureux) testeurs ont montré un très large enthousiasme face au nouveau venu. Et on les comprend mieux quand on visualise les dernières vidéos du bébé sur le web : système particulièrement abouti, bien plus réactif que ses concurrents, avec toutes les fioritures graphiques et animations usuelles !

En quelques mois, l'équipe de Mozilla a donc initié une nouvelle révolution qui pourrait très rapidement changer la donne du marché. Si Firefox OS n'est pas le seul système basé sur un noyau Linux, il est en revanche le premier à se baser entièrement sur le web. Chez Mozilla, le système EST un navigateur internet à part entière. Il n'y a plus de couche intermédiaire, comme chez les autres fabricants, ce qui explique notamment pourquoi l'appareil est plus réactif à l'usage, et ce, sur du matériel bien moins onéreux. On parle actuellement de modèles aux alentours des 150 €, avec des performances équivalentes aux hauts de gamme actuels, à plus de 500 € !

Mais l'autre avantage, bien plus intéressant encore, concerne l'ouverture du système aux développeurs tiers. Comme le système EST un navigateur internet, il fonctionne entièrement sur l'HTML, qui est le langage universel des pages web ! Concrètement, cela signifie que n'importe quel webmaster, en herbe ou confirmé, peut écrire ses propres applications, sans dépendre de librairies contraignantes. Cette indépendance technologique offre une scission complète avec les éditeurs actuels, qui gardent tous jalousement la main sur leurs markets en ligne, en imposant aux développeurs des conditions d'accès particulièrement discutables.

mdr

Inutile donc de dire que si la sauce prend, cela risque de faire très mal à tous les ténors actuellement en place, et une sacrée bouffée d'air frais pour les consommateurs ! Les fabricants ZTE et Alcatel ont déjà annoncé les premiers téléphones au Brésil, début 2013. Nous espérons évidemment que ces appareils débarqueront en France le plus rapidement possible, et viendront "libérer" les usagers mobiles d'un marché verrouillé depuis bien trop longtemps.

Festival Eco/Equitable Bio Ungersheim (novembre)

Comme chaque année, nous aurons le plaisir de vous retrouver au Festival Eco/Equitable Bio, les samedi 17 novembre 2012 de 14h à 19h et dimanche 18 novembre 2012 de 10h à 19h, à l'Espace Culturel et Sportif "Le Trèfle" à Ungersheim !

Cette année, nous allons être particulièrement ambitieux... Jusqu'à présent, nous nous contentions en effet de vous présenter les Logiciels Libres, et de vous conseiller certains logiciels par rapport à vos besoins, en vous renseignant sur la philosophie libre et sur les (très) nombreux travers de l'informatique moderne. Cette année, nous allons placer la barre un peu plus haut, en vous proposant de venir avec votre machine, pour y installer GNU/Linux PENDANT la manifestation !

Comme dans nos réunions informatisées, la condition préalable sera de bien préparer votre machine, ce qui évitera de perdre du temps sur place. Nous vous rappelons également que vous n'êtes pas obligé de mettre votre machine "dual-boot" (double démarrage) : GNU/Linux peut s'installer sur un second disque dur, interne ou externe, et même une simple clé USB (prévoir 8Go ou plus)... À vous donc de préciser l'installation qui vous arrange !

Pour des raisons évidentes de place et d'organisation, merci de vous annoncer par email, en précisant la date et l'heure approximative de votre arrivée. Cela nous permettra de vous proposer un autre créneau si jamais la place venait à manquer le jour J. Comme toujours, la règle est simple : les premiers arrivés seront les premiers servis !

Maintenant si vous ne désirez pas changer de système d'exploitation, mais simplement faire le plein de logiciels libres, nous vous rappelons qu'il existe sur ce site, une liste de logiciels et de jeux libres que vous pouvez télécharger directement chez vous ! Et pour ceux qui ne peuvent pas télécharger, nous avons inauguré cette année le DVD LUG68, avec ses deux distributions GNU/Linux + l'équivalent de 2 CD-ROM de logiciels/jeux pour windows. A ce propos, nous sommes évidemment toujours ouverts aux dons de DVD avec facture en France ! mdr

Au plaisir donc de vous rencontrer sur notre stand !

Hansi - 24/09/2012

 

Stop Secure Boot Now !

Le LUG68 s'associe pleinement à la Free Software Foundation, laquelle organise une pétition contre le système Secure Boot de Microsoft qui risque bientôt d'empêcher l'installation de systèmes autres que Windows sur les appareils.

Nous vous encourageons vivement à visiter le site de la FSF pour plus d'information, et plus particulièrement à signer la pétition en ligne.

Pour nous qui défendons l'idée d'une informatique ouverte à tous, où l'utilisateur garde pleinement la main sur ses données et ses programmes, il nous paraît intolérable d'accepter le Diktat d'une société qui bénéficie depuis plus de 20 ans du passe-droit de la vente forcée en magasin, et qui profitera donc pleinement de sa position dominante pour imposer un système aussi cloisonné que son concurrent de Cupertino.

"Nous pensons qu'avoir le choix de son dictateur, ce n'est pas la Liberté." (Richard Stallman).

Foire Éco-Bio Colmar 2012

Foire Eco-Bio 2012

Comme chaque année, nous avons le grand plaisir de participer à la Foire Éco-Bio de Colmar, laquelle se tiendra au Parc des Expositions, du 17 au 22 mai, de 10h à 19h30 (sauf samedi 10h-20h30 et lundi 10h-18h) ! Un grand merci encore aux organisateurs de nous permettre de promouvoir les logiciels libres et GNU/Linux pendant ces 5 jours, et à notre partenaire du Cheval Blanc à Wintzenheim de nous épauler !

A noter que cette année marque un très gros changement dans notre organisation. Pendant 10 ans, nous avons en effet distribué gratuitement des milliers de CD-ROM de logiciels/jeux libres pour windows, ainsi que des CD de distributions GNU/Linux, grâce aux seules cotisations de nos membres et à nos généreux donateurs !

Malheureusement, le CD-ROM classique de 700 Mo est devenu trop petit pour contenir certaines distributions GNU/Linux, quand aux logiciels et jeux libres windows, ils ont également largement pris de l'embompoint ces dernières années. D'autre part, il est assez rare de distribuer un seul CD-ROM par personne : le plus souvent, nos sympathiques visiteurs repartent avec au moins deux CD... Dans ce contexte, le passage au DVD est désormais inévitable, mais a un coût financier hors de notre portée budgétaire. Nous serons donc obligés, cette année, de demander une petite participation de 2€ par DVD. Bien entendu, si de généreux philanthropes sont prêts à nous fournir des DVD+R avec facture en France et copie privée acquittée, nous serons très heureux de revenir à une distribution gratuite !

Pour ceux qui ont la chance d'avoir une connexion ADSL, nous avons également créé une page dédiée sur ce site internet, reprenant l'ensemble des logiciels/jeux libres windows du DVD, avec les liens directs de téléchargement. C'est, de notre point de vue, la manière la plus économique et la plus écologique de découvrir notre sélection de logiciels libres, et nous encourageons bien évidemment tous ceux qui le peuvent à la privilégier, surtout qu'elle permet d'accéder aux dernières versions des programmes !

Pour les autres, nous proposerons donc le nouveau DVD LUG68 bootable cette année, lequel contiendra les distributions Mint et Ubuntu en 32 et 64 bits, ainsi que les logiciels et jeux libres windows. Nous rappelons également que pour les nouveaux adhérents à l'association, nous offrons une clé USB bootable avec les mêmes distributions Mint et Ubuntu, tout cela dans la limite des stocks disponibles bien entendu.

Comme nous ne savons pas quel sera le retour du public vis-à-vis de ce changement majeur, nous avons prévu des stocks plus restreints qu'à l'accoutumée, quitte à régulariser après la manifestation, dans nos nombreuses réunions informatisées. Il faut aussi souligner que le temps de gravure d'un DVD n'a rien à voir avec celui d'un CD, et que rien de tout cela ne serait possible sans le bénévolat de nos membres !

Au plaisir donc de vous rencontrer sur notre stand, et de vous présenter les dernières nouveautés du monde libre !

Hansi - 09/05/2012

 

Festi'Débat Sewen !

Festi'Débat

Le LUG68 est heureux de se joindre à la manifestation Festi'Débat à Sewen, qui se tiendra ce dimanche 22 avril, à la MJC, 4 rue des Sapins, de 11h à 17h.

Le thème de cette année est "Infos, ne pas gober sans réflexion"... Tout un programme (présidentiel ?) !

Il est vrai qu'en informatique plus qu'ailleurs, on prend vraiment et de plus en plus les gens pour des moutons (vous attendiez un autre terme ?), tout justes bons à consommer le logiciel ou le périphérique qu'on leur tend sous le nez (non, non, on ne citera personne) ! mdr

Après 10 ans d'existence, nous sommes toujours là pour aider ceux qui veulent faire le pas, sortir de l'enclos, et prendre la main sur leur informatique. Donc si vous en avez marre d'être dépendants, de vous choper virus sur virus, d'avoir une machine dernier cri qui se traîne, etc, vous savez où nous trouver ce week-end !

Un grand merci encore à la MJC pour son invitation, en espérant vous y rencontrer !

Fête du Libre 2012 !

Libre en Fête

Comme chaque année, notre partenaire du club informatique de la MJC de Wintzenheim (aka le Cheval Blanc) nous invite cordialement à participer à la Fête du Libre, laquelle aura lieu le 24 mars, de 14h à 18h, à l'Espace d'Animations Loisirs, 9 rue Clémenceau, à Wintzenheim !

Vous y retrouverez de nombreux "manchots" du département, lesquels se feront une joie de vous faire découvrir la philosophie ouverte des Logiciels Libres, avec des démonstrations de logiciels à la demande, des ateliers et des mini-conférences !

Même si votre machine est sous Windows ou Mac OS X, il existe de très nombreux Logiciels Libres sous ces plate-formes à découvrir, pour ne pas dire des perles à ramasser... Alors plutôt que de travailler avec des outils propriétaires dépassés ou de pirater inutilement vos logiciels, venez vous faire votre propre idée dans une ambiance conviviale et chaleureuse : vous ne le regretterez pas !

Au plaisir donc de vous y rencontrer ! mdr

Cours GIMP à la médiathèque de Rouffach

GIMP

Comme l'an passé, la médiathèque du pays de Rouffach nous accueille chaleureusement pour vous proposer des cours de retouche photos sous GIMP, un des ténors du monde des logiciels libres !

C'est notre trésorier, Jean-Christophe Charrier, qui aura le plaisir de vous guider et de vous faire découvrir les nombreux avantages de cet outil graphique, devenu incontournable aussi bien pour la retouche des photos de famille que pour la création web ou le design !

Cette première session de présentation du logiciel se déroulera sur deux sessions : les samedi 4 et 25 février, de 9h30 à 12h30. Les inscriptions se font auprès de la médiathèque et sont limitées (8 postes physiques).

Premier arrivé, premier servi ! na na na !

Hansi - 17/03/2012

 

2012 - les 10 ans du LUG68 !

10 ans !

Et oui : 10 ans déjà que nos valeureux manchots se démènent pour vous faire découvrir une informatique "libre", respectueuse de vos libertés d'internaute et de citoyen ! Les "vieux de la vieille" se souviendront encore de nos premières réunions informatisées à Murbach, avec nos tours et nos écrans cathodiques de l'époque, et où les problèmes à régler étaient aussi nombreux que variés ! mdr

10 ans plus tard, l'ordinateur portable a bien souvent remplacé le fixe. Quand au GNU/Linux de 2012, il n'a plus grand chose à voir avec celui de 2002 : plus personnalisable que tous ses concurrents, omniprésent sur les périphériques de toutes tailles (ordinateur miniature, box internet, supercalculateur), plus simple et efficace, en particulier dans sa gestion des logiciels/mises à jour, il est bien loin le temps de la complexité !

Bien entendu, GNU/Linux a aussi ses défauts dont je passerais ici la liste, même si la plupart ne sont pas rédhibitoires, et même facilement contournables. Mais pour être honnête, les vrais problèmes de passer au Libre aujourd'hui ne sont plus vraiment d'ordre matériel ou logiciel : c'est surtout et avant tout un choix personnel. Il est clair que si vous faites l'erreur de débuter seul dans votre coin sans connaissances de base, vous perdrez du temps et vous risquez de vous décourager pour une broutille. Nos réunions informatisées sont assez nombreuses et variées pour venir nous voir, et "libérer" rapidement votre ordinateur - il ne tient qu'à vous de faire l'effort d'y participer !

10 ans !

Au delà de ces propositions malhonnêtes habituelles (on espère quand même que vous n'attendrez pas 10 ans pour faire le pas !), nous avons aussi eu l'immense plaisir de vous faire découvrir, dans la période écoulée, les magnifiques créations de nos législateurs chéris, et là, autant le dire : ils nous ont (vachement) gâté... Verrous numériques sur les fichiers (DRM), interdiction d'étudier/de divulguer un dispositif de protection (EUCD/DADVSI), fabrication du présumé coupable idéal en stigmatisant le P2P et en confondant le pirate et le terroriste (HADOPI), autorisation d'installer des dispositifs de surveillance chez le particulier (LOPPSI), sans compter l'ACTA et la SOPA, qui ne sont pas sans rappeler l'époque bénie du far-west avec des ayant-droits prêts à "flinguer" tout internaute qui passe à portée de canon...

Il est quand même étrange que dans un univers aussi impitoyable, le grand public ignore totalement les magnifiques idées répressives de ses dirigeants et des ayant-droits. Combien d'utilisateurs savent ainsi que leur smartphone contient une porte dérobée du fabricant, ou bien un spyware de type Carrier IQ, ou bien tout simplement qu'il existe des outils pour activer la géolocalisation, le microphone et la caméra du terminal à distance et à l'insu du propriétaire ? Nous essayons souvent de faire comprendre qu'une technologie n'est jamais anodine, et que troquer sa liberté pour de la facilité immédiate n'est pas toujours sans risques. Gageons que nous aurons encore beaucoup de travail d'éducation dans les prochaines années !

Enfin, notre gâteau d'anniversaire serait incomplet sans citer l'amnésie générale de nos législateurs sur la vente forcée matériel/logiciel en magasin, pourtant largement décriée et régulièrement condamnée depuis des années. Si on considère que le principal bénéficiaire de ce passe-droit est de plus en plus dépassé sur tous les plans par ses concurrents, il serait peut être temps que les quatre gus dans leur garage Palais Bourbon arrêtent de prendre les gens pour des -bip- en osant prétendre que la situation actuelle est au bénéfice du consommateur. Il ne sert à rien de noyer ses contes de fées dans l'alcool : on ne transforme pas les citrouilles en carrosse dans la vie réelle ! Mais non voyons...

Nous espérons bien entendu vous compter parmi nous pour cette dixième année d'existence, et pour ceux que nous avons eu le plaisir de côtoyer, nous espérons qu'ils volent désormais de leurs propres ailes, en toute liberté, ça va de soi !

Sur ce, Bonne Année 2012 à tous et à toutes ! C'est la fête !

Hansi - 01/01/2012

 

Androïd - un GNU/Linux sans GNU

J'ai été assez heureux d'apprendre que le noyau Linux avait finalement gagné la guerre des OS. Il est vrai que le noyau Linux a su conquérir tous les types d'appareils, du plus petit au plus grand, souvent en toute discrétion. Sans le noyau Linux, vous ne pourriez d'ailleurs sûrement pas lire ce petit édito... Seul le PC grand public reste une exception, avant tout parce que la vente forcée matériel/logiciel fausse toute concurrence loyale depuis 20 ans, mais ce ne sera pas le sujet du jour.

Si vous n'avez pas encore entendu parler d'Androïd, sachez qu'il s'agit du système d'exploitation de Google principalement présent sur les smartphones (téléphones avec des capacités de communication internet plus "évoluées"). Si Androïd est bien basé sur un noyau Linux, donc un logiciel Libre, le problème est qu'il mêle ensuite des couches en Java et autres drivers propriétaires, rendant les appareils aussi "fermés" que chez les concurrents. A ce petit jeu de l'"huître numérique" pour tous, les opérateurs de téléphonie ne sont largement pas en reste puisqu'ils greffent souvent encore leurs propres services.

Chacun voulant préserver et développer sa part de gâteau, le grand perdant est comme toujours le consommateur. Songez qu'en seulement 3 ans, on a tué les PDA qui permettaient de synchroniser simplement et tranquillement ses données chez soi (notamment contacts en agenda), et on a forcé les usagers à placer leurs données chez des tiers. Tout est fait aujourd'hui pour forcer les gens à synchroniser leurs données en ligne, via wifi ou 3G (à la grande joie des opérateurs), en empêchant toute synchronisation locale de calendriers au format ICS sur carte mémoire annexe par exemple - et je ne parle des ports USB absents...

Dit autrement : non seulement vous n'êtes plus maître de vos données, mais en plus vous êtes devenus 100% dépendants de vos fournisseurs ! Les dictatures en ont rêvé, les démocraties l'ont fait !

Pire : Google comme Apple dispose d'une poste dérobée (backdoor ou kill switch) dans leurs appareils respectifs, laquelle leur permet d'effacer des applications soit-disant potentiellement dangereuses, à distance, et sans le consentement préalable de l'usager. Comme le dit si bien Richard Stallman, fondateur des logiciels GNU qui privilégient la liberté et le partage des logiciels, "Smartphones are the dream of Stalin, tools of Big Brother". Et ce n'est pas la récente découverte de fichiers de traçage GPS dans ces appareils qui lui donneront tort.

Il faut bien dire qu'à part le GTA04, seul smartphone 100% libre, il n'y a pas foule au portillon des solutions possibles. Le forum XDA, dédié au hack des smartphones et tablettes, regeorge de tentatives d'installation de systèmes GNU/Linux 100% libres. Mais à y regarder de plus près, les installation de Debian ou Ubuntu se résument bien souvent à de simple machines virtuelles au dessus d'Androïd, via VNC, et ne présentent donc aucun intérêt face à notre problématique. La presse spécialisée se fait d'ailleurs régulièrement rouler dans la farine sur ce point. Quand aux quelques bidouilleurs qui réussissent à coller une distribution GNU/Linux en natif sur certains modèles - l'exploit est plutôt rarissime, et les manipulations demandées hors de portée du grand public.

Pas de miracle possible : il s'agit de s'armer de patience pour plusieurs raisons. Si on considère que le marché des smartphones est relativement jeune, et que les dernières interfaces sous GNU/Linux (Unity notamment) sont clairement orientées vers les écrans de petite taille, il pourrait y avoir du changement dans les prochains mois, à condition, évidemment, que certains fabricants construisent -enfin- des périphériques "ouverts"...

En attendant du vrai GNU/Linux, qui laisse les usagers libres de faire ce qu'ils veulent de leurs terminaux, je finirais pas une petit boutade à notre ami Google, dont on ne peut nier la contribution sur certains projets Libres et sur le noyau Linux en particulier : "Don't be evil : let us the choice."

Hansi

Hansi - 29/12/2011

 

Rencontres citoyennes de Colmar - 8 et 11 décembre

Ungersheim 2011

Les Amis du Monde Diplomatique de Colmar nous ont aimablement convié à participer à une soirée conférence/débat sur le thème Logiciels libres, internet libre : perspectives et enjeux, le jeudi 8 décembre de 20h à 22h, au Centre Théodore Monod, 11 rue Gutenberg, avec la présence de Frédéric Couchet de l'APRIL.

Avec une heure de présentation suivie d'une heure de débat, nous espérons vous sensibiliser aux nombreuses problématiques de l'informatique moderne dans notre vie de tous les jours, ainsi qu'aux (très) nombreux dangers qui nous guettent...

Suite à cette conférence, une "install party" se déroulera également au centre Théodore Monod, le dimanche 11 décembre de 14h à 18h. Si vous voulez tester ou installer GNU/Linux sur votre machine, à côté ou en remplacement de votre système d'exploitation, le moment est venu de faire un "petit pas" pour votre ordinateur (un grand pas pour l'humanité) ! Pensez simplement à bien préparer votre machine, et, si possible, n'hésitez pas à nous contacter pour signaler votre participation - cela nous aidera notamment à prévoir les effectifs adéquats !

Au plaisir de vous rencontrer !

L'Asus EEEPC-1011PX à 199 euros (novembre 2011)

MAJ 26 novembre 2011 : le stock semble déjà épuisé chez les 2 revendeurs !

Agréable surprise de fin d'année : le netbook ASUS EEEPC-1011PX est actuellement à 199 € dans plusieurs devantures. En tant qu'association, nous n'avons aucun intérêt à promouvoir des sites marchands quels qu'ils soient, mais c'est tellement rare de trouver des machines "libres" complètes, à un tarif "correct", qu'il était quand même dommage de passer à côté, notamment pour ceux qui cherchent un GNU/Linux prêt à l'emploi.

Rappelons quand même, en passant, qu'il n'y a pas plus de raison d'accepter la vente forcée sous GNU/Linux qu'il n'y en a de l'accepter sous Windows, et même sous Mac OS X. Toute personne devrait pouvoir acheter une machine nue en magasin, et choisir librement son système d'exploitation et ses logiciels. C'est d'autant plus vrai que les PC ont été conçus dans le but d'être "compatibles" entre eux, et que rien ne justifie aujourd'hui le passe droit honteux de la vente forcée ! On nous prend (vraiment) pour ces cons...

Festival Éco/Équitable Bio Ungersheim

Ungersheim 2011

Comme chaque année, nous aurons le plaisir de participer au prochain Festival Éco/Équitable Bio Ungersheim, organisé par l'association Les Heibich "Mangeurs de Foins", les samedi 19 novembre de 14h à 19h et dimanche 20 novembre de 10h à 19h, au Centre Sportif et Culturel d'Ungersheim - entrée libre !

Un grand merci aux organisateurs de nous permettre une nouvelle fois de promouvoir GNU/Linux et le Libre dans cette sympathique manifestation, où les visiteurs restent souvent étonnés de trouver de l'informatique Libre au milieu des nombreux autres stands Éco/Bio ! mdr

Nous aurons, comme toujours, le plaisir de vous y présenter les dernières distributions GNU/Linux et Logiciels Libres, accompagnés de nos traditionnels CD-ROM.

A noter que, cette année, nous avons préparé des clés USB GNU/Linux prêtes à l'emploi pour nos nouveaux adhérents. Ces clés de 4 Go regroupent deux distributions : la Ubuntu, que nous ne présentons plus, et nouveauté, la Linux Mint, toutes deux en version 32 et 64 bits. Nous avons choisi la Mint car nombre d'entre nous ne sont toujours pas convaincus par la nouvelle interface graphique Unity de la Ubuntu. Linux Mint vient remettre les pendules à l'heure avec une interface plus classique pour un ordinateur de bureau, donc plus facile à prendre en main pour un débutant. Ensuite, libre à vous de faire votre choix, en sachant que contrairement aux OS propriétaires, GNU/Linux offre une bonne dizaine d'autres interfaces à découvrir : KDE, XFCE, LXDE, etc. pour ne citer que les plus usuelles !

A noter enfin que nous avons volontairement laissé 1Go d'espace libre sur ces clés 4Go pour que vous puissiez stocker quelques données dessus. Le logiciel MultiSystem, utilisé pour créer les clés, permet également d'effacer et d'ajouter de nouvelles images ISO, quand les images actuelles seront devenues obsolètes ou inutiles. Là encore, nous misons donc sur un investissement "durable"...

N'hésitez donc pas à nous demander des démonstrations sur place, ou tout simplement à venir poser vos questions. Il y a actuellement énormément de débats sur l'évolution d'internet, et notamment sur la neutralité des réseaux, sans compter la vente forcée matériel/logiciel qui continue de perdurer en magasin malgré des protestations de plus en plus vives et des condamnations juridiques répétées. Nous nous ferons évidement une joie de vous faire le point sur le côté obscur de l'informatique moderne, et de ses conséquences très directes sur votre vie numérique/privée/profesionnelle...

Au plaisir de vous rencontrer !

Hansi - 16/10/2011

 

Présentation vidéo d'Ubuntu par Didier Roche sur le site de Clubic

Une petite vidéo très sympa, qui vous présente l'interface Gnome de base et ses fonctionnalités : comment ça marche, où sont les programmes, comment on les installe, où est le navigateur de fichier, comment faire des raccourcis, ...

Si vous ne connaissez pas du tout GNU/Linux, la vidéo donne une bonne idée de l'environnement graphique actuel, pour couper court à nombre d'idées reçues...

Si vous voulez franchir le pas, et installer GNU/Linux à côté ou en remplacement de votre système d'exploitation propriétaire, n'oubliez pas que notre association est là avant tout pour vous aider à franchir le pas. Merci de suivre la rubrique Débutants dédiée à cet effet !

Dernière précision : ne vous attardez pas à la charte graphique par défaut. Le projet Bisigi nous paraît bien plus sympathique au niveau visuel que la charte graphique adoptée par Ubuntu, mais vous savez, les goûts et les couleurs... ! mdr

Obsolescence programmée II - le retour

C'est en voulant installer une distribution GNU/Linux Ubuntu sur un HP Mini que j'ai repensé au reportage d'ARTE sur l'obsolescence programmée, un concept né avec l'industrialisation dans le but de maintenir notre société de consommation sous perfusion par au moins trois biais :

  • réduction volontaire de la durée de vie des produits de consommation
  • publicité et effets de mode pour simuler l'achat impulsif des masses bêlantes
  • illusion du bonheur par accumulation de biens technologiques, souvent onéreux, transformés en objets de désir (merci Steve), et rapidement dépassés, donc générateurs de nouvelles frustrations et de nouveaux achats irraisonnés...

Tout a commencé de mon côté à la réception du netbook. Dès le départ, je note un aspect plutôt singulier : pas de port RJ45 ?! (carte réseau filaire). Plutôt curieux pour un netbook sensé être nomade, sans compter que le wifi est plus lent et moins sécurisé que le filaire. HP estimerait-il qu'il n'y a pas encore assez de pollution électromagnétique dans nos villes et nos foyers ? Mais non voyons...

Au moment de partitionner le disque, pour coller GNU/Linux à côté du système d'exploitation privateur de liberté fourni sous vente forcée, une autre mauvaise surprise m'attend. Le fabricant a réussi le tour de force de définir les quatre partitions primaires (les techniciens comprendront) ! En clair : impossible d'installer simplement GNU/Linux dans ces conditions - soit on dégrade les partitions présentes, ce qui rendra toute récupération de l'existant impossible (merci aux éditeurs qui ne fournissent plus de médias de restauration), soit on vire tout ce qui est présent (mais qu'on a quand même payé de force... Qui a dit "racketiciels" ?). Quelle horreur !

La propriétaire de la machine souhaitant travailler sous GNU/Linux pour plusieurs raisons (plus simple à utiliser, pas besoin d'antivirus, logiciels connus, ...), une autre voie possible consiste alors à échanger son disque dur, qu'elle pourra récupérer plus tard si elle en a envie. Troisième mauvaise surprise : pas de trappe d'accès, ni pour le disque, ni d'ailleurs pour la mémoire. Encore un fabricant qui économise 8 vis sur une machine à plus de 200 €. Il faut passer par le manuel PDF en ligne, en espérant qu'il n'y ait pas de piège à l'ouverture - ne rigolez pas : certains constructeurs s'amusent effectivement à mettre des capteurs spéciaux dans leurs appareils pour prouver que vous avez oser ouvrir leur "précieux"...

Au final, la Ubuntu a été temporairement installée sur une clé USB, plus facile à transporter qu'un disque externe. Ça marche bien si la clé est de bonne facture, et c'est suffisant pour un nomade qui n'a pas envie de se casser les pieds. Sachant qu'une installation complète de base prend environ 4Go, une clé de 8Go fait parfaitement l'affaire. Et comme GNU/Linux communique avec tout, il accède sans problème aux partitions du disque dur présent pour stocker les données ! L'inconvénient est bien entendu la vitesse : quasiment tous les fabricants ont délaissé les mémoires SLC pour des MLC (voire des TLC) plus lentes et moins chères, ce qui explique pourquoi toutes les clés USB2 actuelles sont plus lentes que les clés 4 et 8Go d'il y a 5 ans (je parle des bons modèles, bien entendu). Quoiqu'il en soit, il n'est pas normal que l'Europe laisse les fabricants brider les consommateurs à ce point...

Plus globalement, cette mésaventure démontre, une fois de plus, que le monde du PC se rapproche dangereusement de celui de la téléphonie, où chaque fabricant défend sa petite niche électronique, et bride soigneusement ses appareils pour forcer ses clients à synchroniser leurs contacts et agendas en ligne... La gratuité du net se paie sur la vie privée des gens, rien de neuf à signaler. On rappelera en outre que Google, Apple (et sûrement de bien d'autres) se sont laissés des portes dérobées (backdoor ou kill switch respectivement) dans leurs smartphones, lesquels leurs permettent d'effacer des applications à distance sans consentement préalable de leurs clients, soit disant pour la sécurité des usagers...

Mais sommes nous tous devenus fous ? Moi ch'pense qu'non mais p'te ben qu'oui... Au final, le client loue donc ce qu'il achète, puisque de toute évidence, il n'en est plus vraiment le maître...

Toutes ces aberrations cumulées nous montrent clairement que nous sommes de plus en plus face à un choix drastique de société :

  • soit le consommateur continue d'accepter sans broncher les boîtes noires de ses chers fournisseurs, ce qui est son droit le plus légitime, mais avec le risque que ce choix se retourne contre lui à terme.
  • soit le consommateur fuie la politique de soumission, auquel cas les Logiciels Libres et GNU/Linux peuvent s'avérer un nouveau départ pour reprendre la main, moyennant évidemment un effort personnel - la liberté a toujours un prix... Youpee !

Hansi - 24/07/2011

 

Rencontres Mondiales des Logiciels Libres 2011 !

RMLL 2011

L'Alsace aura la chance d'accueillir, pour la première fois de son histoire, les Rencontres Mondiales des Logiciels Libres, début juillet à Strasbourg !

Cet évènement, qui rassemble chaque année la fine fleur des développeurs libres de la planète, mais aussi de nombreuses personnalités et acteurs du libre, est un immanquable du genre ! Si vous avez la chance de pouvoir participer à ces journées - surtout n'hésitez pas une seule seconde !

Deux journées, samedi 9 (de 12h30 à 18h) et dimanche 10 (de 10h à 18h), sont consacrées à la découverte des arts libres, place Broglie. S'en suivront 4 autres journées, du lundi 11 au jeudi 14, où vous pourrez vous faire assister pour installer GNU/Linux sur votre ordinateur (à la Faculté de Droit - Esplanade), mais aussi rencontrer de nombreuses autres associations, fédérations ou acteurs du Libre (Patio - Esplanade), le tout agrémenter de nombreuses conférences sur des sujets aussi bien philosophiques que techniques.

En clair, si vous habitez à proximité, et que vous voulez faire le pas vers GNU/Linux, c'est le bon moment pour découvrir ce qui fait (et surtout ceux qui font) courir le Libre... ;)

Foire Eco Bio d'Alsace - Bilan 2011

Ce 30ème anniversaire de la Foire Eco Bio d'Alsace a été de notre côté un franc succès, avec, cette année, une participation accrue des membres du Club Informatique de la MJC Wintzenheim (le Cheval Blanc), notre partenaire, dont certains membres ont la "double étiquette" avec le LUG68.

Un grand merci encore à tous les bénévoles pour leur disponibilité et leur courage, car il faut reconnaître que le contact "direct" avec la foule n'est jamais évident, surtout pour les débutants ! He he he

Avec des centaines de CD-ROM distribués, des flyers d'information et un public curieux, toujours surpris de trouver de l'informatique "durable" au beau milieu des autres stands, l'affluence, très concentrée le premier jour, a été largement continue et régulière jusqu'à la fin !

On a ainsi pu constater que nombre de nos visiteurs utilisaient déjà des Logiciels Libres, mais souvent sans connaître la philosophie d'ouverture et de partage propre à ces programmes. De toute évidence, le grand public souffre encore d'un large déficit de communication en la matière.

En outre, nombre de Logiciels Libres à très forts potentiels sont encore très largement inconnus du grand public. Inkscape, Freeplane/FreeMind, ... sont pourtant des outils extrêmement puissants, et assez faciles à prendre en main.

Enfin, nous avons été un peu pris de court par la dernière version d'Ubuntu et sa nouvelle interface graphique Unity, qui est loin de faire l'unanimité au sein même de l'association. Il est clair que les derniers choix de Canonical sont clairement discutables, et conduiront peut-être à changer de fournisseur pour les prochaines manifestations, notre but étant avant tout d'offrir aux débutant la distribution la plus facile à prendre en main.

Un grand merci également aux organisateurs de la Foire, qui nous ont permis une fois encore de promouvoir GNU/Linux et les Logiciels Libres dans le département ! Il est évident que nous reviendrons avec grand plaisir si l'on veut encore de nous ! mdr

Foire Eco Bio d'Alsace du 2 au 6 juin 2011 à Colmar

Foire Eco Bio d'Alsace du 2 au 6 juin 2011 à Colmar

Comme les années passées, nous aurons le plaisir de vous présenter les Logiciels Libres et GNU/Linux, dont la célèbre distribution Ubuntu en version 11.04, fraîchement gravée en 32 bits (netbook et machines < 4Go de RAM) et 64 bits (au moins du double coeur et 4Go de RAM ou +) ! Bien entendu, la Ubuntu n'est pas seule distribution au monde : Debian, Mint, Arch Linux... Il y en a pour tous les goûts !

A noter cette année la nouvelle interface graphique Unity proposée par Canonical, assez déstabilisante au départ, mais qui pourrait bien séduire les utilisateurs de smartphone et tablettes notamment... N'hésitez pas à demander des démonstrations aux membres présents : ils se feront une joie de vous renseigner !

Sinon nous aurons comme d'habitude notre stock de CD-ROM dont des Logiciels et Jeux Libres pour Windows®: LibreOffice (ne dites plus OpenOffice : on vous expliquera pourquoi...;), Firefox, Chromium, Gimp, Inkscape, Gramps, ... Autant de petites perles à venir découvrir d'urgence sur notre stand !

Nous ne pouvons que remercier une nouvelle fois l'association organisatrice. Vous trouverez tous les détails de la manifestation et le programme complet des animations sur le site dédié.

En espérant bientôt vous y retrouver !

Un ch'ti coup d'aile pour les manchots...

Manchot du 68, nous avons besoin de ton aide ! Et oui...

Nous invitons les bénévoles qui veulent nous donner un coup de main pour nos manifs à s'inscrire sur notre liste de diffusion, liste d'information serait peut-être plus approprié comme terme puisqu'il s'agit ni plus ni moins que de tenir nos vaillants bénévoles au courant de nos actions, en espérant qu'ils donneront un peu de leur temps libre pour nous prêter main forte...

Hansi - 25/04/2011

 

Hansi

Libre en Fête 2011

Ça va déchirer, man... Libre en Fête 2011 !

Comme les années passées, nous serons heureux de vous retrouver lors de la nouvelle édition du Libre en Fête, à Wintzenheim, le 27 mars de 14h à 18h !

Rendez-vous donc au Cheval Blanc, 9 rue Clémenceau, pour voir les nombreux ateliers libres présents et participer aux quatre conférences prévues :

  • 14h30 : le Monde du Libre
  • 15h15 : Auto-édition, faites votre libre vous-mêmes
  • 16h : libérez votre informatique !
  • 16h45 : GNU/Linux et les Logiciels Libres
Mais non : on n'est pas des vaches, on est des manchots ! Youpee !

A Bientôt !

Offre d'emploi

Cette offre concerne une entreprise du département. Par soucis de neutralité, nous ne relayons pas le nom du demandeur mais juste son annonce. Si vous êtes intéressé(e), merci de nous contacter : nous vous enverrons son mail complet dans les meilleurs délais !

Administrateur Réseau Windows / GNU/Linux

Expérience (stage, personnelle...) de la ligne de commande indispensable, jeune diplômé ou stagiaire fin d'études accepté. Le technicien travaillera en autonomie, assurera la mise en place et la maintenance des parcs clients, et participera au développement des produits en partenariat avec l'université.

Il est bien entendu que LUG ne garantit en rien l'exactitude ou le sérieux de ce type de demande. Nous nous contentons simplement de faire le relais en espérant rendre service, parce que le Libre n'est pas l'ennemi de l'emploi (bien au contraire !), et parce que nombre d'entreprises cherchent de plus en plus souvent des compétences GNU/Linux...

Hansi - 01/03/2011

 

Quid Novi, Tux ?

En cette glorieuse année 2011 qui verra les Rencontres Mondiales des Logiciels Libres à Strasbourg, début Juillet, GNU/Linux n'a jamais été aussi trivial et complet (et toujours sans antivirus !).

Mais que reste t'il encore aux concurrents ?

D'abord côté gestionnaire de fenêtres (ou bureau), il est clair que GNU/Linux écrase littéralement tous ses adversaires : l'environnement de travail sous GNU/Linux est entièrement modulable et bourré d'astuces facilitant la vie de tous les jours, à tel point qu'on se demande sérieusement pourquoi les concurrents n'ont pas déjà repris ces idées.

Il y a ensuite la sécurité, un domaine dans lequel GNU/Linux a largement fait ses preuves ! S'il n'y a pas besoin d'antivirus sous GNU/Linux, c'est d'abord et avant tout parce que le système met à jour son noyau, mais aussi tous les logiciels annexes en un tour de main. Pas besoin d'aller chercher les mises à jour à gauche ou à droite chez les éditeurs. Pas besoin de renseigner des formulaires à la pelle pour pouvoir enfin accéder à des correctifs de sécurité. Pas besoin d'antivirus qui bouffe la ressource matérielle. Bref, que du bonheur ! mdr

Côté logiciels, on trouve tout ce qu'il faut pour bosser dans les meilleures conditions possibles, avec l'avantage de pouvoir généralement choisir, parmi plusieurs logiciels, celui qui correspond le mieux à un besoin ou une manière de faire. Une vraie caverne d'ali-baba numérique - et en plus gratuite !

Même au niveau des jeux : on trouve nombre de logiciels éducatifs, jeux sympas pour les enfants, jeux de stratégie ou de réflexion, FPS pour les plus âgés, etc... Certains éditeurs de jeux commerciaux proposent d'ailleurs leurs titres sous GNU/Linux (si, si !). Certes, ce n'est pas encore le choix des concurrents, mais on peut parfaitement s'amuser sous GNU/Linux aujourd'hui ! Mettez un gamin sous du Frozen Bubble, vous constaterez que ça ne pose aucun problème à l'intéressé ! he

Alors que reste t'il aux concurrents ? Si l'on exclut le cas particulier des jeux, rien ! Si les machines étaient aujourd'hui vendues sous GNU/Linux (sous Ubuntu par exemple), on faciliterait sûrement l'apprentissage de l'informatique en Europe. Ceci dit, il n'y a pas plus de raison d'accepter la vente forcée sous GNU/Linux que sous un autre OS : "avoir le choix de son dictateur, ce n'est pas la Liberté." (Richard Stallman). C'est aux gens de choisir ce dont ils ont besoin, et non aux éditeurs d'imposer leurs produits. Passer à GNU/Linux est un choix personnel, et doit le rester...

Souhaitons donc qu'en 2011, l'Europe arrête le culte de l'éditeur unique, et redonne au consommateur le droit d'acheter son ordinateur en magasin, sans système d'exploitation ni logiciel tiers imposé de force. En attendant, et vu la baisse de prix régulière en informatique, il est clair que le consommateur paie de plus en plus cher ce racket d'un autre âge...

Important : changements dans les réunions informatisées !

Nous avons dû remanier certaines dates du calendrier, et notamment nos réunions informatisées à Murbach, suite à une réflexion portant sur plusieurs points.

La médiathèque de Rouffach nous a contacté l'an passé pour assurer plusieurs présentations (GNU/Linux, LibreOffice, Gimp, Inkscape), avec travaux pratiques à la clé, sur 7 de ses postes informatiques. Ces interventions ont lieu certains samedi matin de 9h30 à 12h30 (cf. calendrier), et sont limitées en nombre de places (uniquement sur inscription auprès de la médiathèque elle même).

Suite à nos expériences passées dans les médiathèques de Guebwiller puis de Thann, il est clair qu'il y a une forte demande du public pour des travaux pratiques dirigés sous Logiciels Libres. Dans ce contexte, le mode "bazar" de nos réunions informatisées à Murbach se prête assez mal à ce genre d'événement, d'une part parce que nous accueillons tous les niveaux, d'autre part parce que le grand public arrive avec un matériel largement hétérogène. Nous avons donc décidé de tenter cette expérience en réduisant nos réunions informatisées à Murbach et en favorisant, au moins jusqu'en juin, notre présence à Rouffach.

Au final, contrairement à nos habitudes, nous passerons d'une réunion informatisée à Murbach toutes les 3 semaines à une réunion toute les 6 semaines en 2011. Nous sommes bien conscients que ce changement ne va pas plaire à tous nos manchots, mais notre rôle est de promouvoir GNU/Linux et les Logiciels Libres dans le département. À ce titre, nous ne pouvons qu'assurer notre rôle associatif à la hauteur de nos moyens humains respectifs.

Maintenant, si vous connaissez déjà les logiciels abordés, rien ne vous empêche de donner un coup de main aux stagiaires le jour J, et qui sait, vous apprendrez sûrement encore quelques petits trucs au passage ! Pour câler les choses au niveau assurance/juridique et au niveau de la médiathèque même, nous demanderons simplement aux aides externes d'adhérer comme membre actif du LUG. Ça peut paraître bizarre de demander à un bénévole d'adhérer, mais comprenez que nous agissons en tant qu'intervenants extérieurs à la médiathèque - nous ne pouvons couvrir juridiquement une personne qui serait extérieure aux deux entités...

Hansi - 30/01/2011

 

Festival Eco-Equitable Bio Ungersheim

Dimanche 27-28 novembre : Festival Eco-Equitable Bio Ungersheim...

On ne présente plus cette manifestation dédiée principalement au Commerce Équitable, et dans laquelle nous avons la chance et le privilège de pouvoir présenter une autre informatique, respectueuse des individus, et utilisée chaque jour par des millions d'utilisateurs sur la planète ! La manifestation se tiendra cette année le samedi 27 de 14h à 19h, et le dimanche 28 de 10h à 19h, au Centre Sportif et Culturel d'Ungerseim (entrée libre).

Vous trouverez sur notre stand des CD-ROMs de logiciels et jeux libres pour Windows, ainsi que des CD-ROMs de la distribution Ubuntu, dernière version bien entendu !

N'hésitez pas à venir nous voir et à poser vos questions - nous serons ravis de pouvoir vous renseigner ! Au plaisir donc de vous y rencontrer !

Dimanche 7 novembre : découverte de Arch Linux...

Ce dimanche matin de 10h à 12h, au Domaine Langmatt de Murbach, c'est Agnès BELZUNCE et Lampa qui vous présenteront cette distribution GNU/Linux originale et de plus en plus populaire, et qui a entre autres l'avantage d'être comme les Debian : installer une fois pour toute !

Normalement, nous aurons même droit à un tutorial des intéressés, qui sera sûrement mis sur le forum à posteriori...

Sinon nous rappelons comme toujours que les présentations sont réservées aux membres actifs, à jour de leur cotisation, laquelle peut se régler le jour même sur place. Merci de signaler votre présence par mail.

Hansi - 22/11/2010

 

Dimanche 31 octobre : Bourse Informatique à Lautenbach !

Comme chaque année, l'association Fenêtre sur le Web organise sa bourse informatique, à la salle polyvalente de Lautenbach-Zell (juste au dessus de Guebwiller), le dimanche 31 otobre de 9h à 17h. Entrée gratuite. Petite restauration sur place. Vous pouvez y réserver une ou plusieurs tables (2,4Ox0,60) pour vendre votre matériel en contactant le président de l'association FISCHER Philippe au 0626 56 42 28 ou MARCHAL Patrick au 06 03 80 34 80.

Nous aurons le plaisir de vous y retrouver avec notre stand consacré à GNU/Linux et aux Logiciels Libres, et ou vous pourrez récupérer gratuitement un CD Ubuntu™ ou des CD logiciels et jeux libres pour Windows™, dans la limite des stocks disponibles bien entendu !

Dimanche 25 septembre : présentation OpenOffice

Après la rentrée des petits et des grands, notre trésorier, Jean-Christophe, vous propose une présentation d'OpenOffice, la suite bureautique libre avec traitement de texte, tableur, logiciel de présentation, etc... ! Comme d'habitude, la présentation aura lieu de 10h à 12h, au Domaine Langmatt à Murbach, et si vous compter rester l'après midi à la réunion informatisée, n'oubliez pas le casse-croûte de midi !

Aujourd'hui largement usitée dans le monde professionnel, OpenOffice est sans consteste l'une des plus belles réussites en matière de Logiciel Libre : construite sur des standards ISO documentés, utilisant un format ouvert et pérenne, reprenant largement la logique des styles qui simplifie la conception et la réutilisation d'éléments, l'outil est de surcroît gratuit, librement téléchargeable sur le web, toute plate-forme confondues !

Une petite perle indispensable qui en plus vous évitera de pirater des logiciels dépassés et inutiles... mdr

Nous vous invitons également à découvrir le projet OO4Kids qu'Eric Bachard, développeur OpenOffice, est venu nous présenter lors de la première réunion informatisée de l'année.

Hansi - 20/09/2010

 

Dimanche 25 juillet : découverte de la ligne de commande 2/2

Ceux qui ont déjà participé à nos réunions informatisées auront sûrement déjà remarqué certains "manchots du 68" taper des commandes barbares en mode "terminal" (comprenez mode "texte", sans environnement graphique), avec un tas de sigles cabalistiques totalement abscons !

Suite à sa première présentation sur ce thème, notre vice-président Bernard Bisel vous propose de découvrir la suite du "côté obscur" de l'administeur système ! mdri, dimanche prochain de 10h à 12h, au Domaine Langmatt de Murbach. L'après midi se tiendra la traditionnelle réunions informatisée à partir de 13h30 !

Au programme des réjouissances du matin : ssh, scp, rsync... Toutes les commandes utiles de l'administrateur pour dépanner et contrôler des machines sur le réseau !

Si vous débutez et que vous lisez ces lignes - ne soyez pas effrayer : 99% des opérations peuvent aujourd'hui s'effectuer en mode graphique sans aucun problème. Mais pour un administrateur, le terminal reste plus rapide et plus puissant que les interfaces graphiques, et ce pour nombre d'opérations !

Avec quelques exemples, vous comprendrez rapidement pourquoi le mode texte a encore de beaux jours devant lui, et quels sont les avantages que vous pouvez en tirer dans votre vie quotidienne (ne rigolez pas : certains traitements n'ont pas d'équivalents sous les OS privateurs de liberté)...

Bref, c'est le bon moment pour apprendre à maîtriser la force. Si envie de prendre la main sur ta boîte noire tu veux, venir découvrir ses méandres il te faudra !!!

Sinon nous rappelons comme toujours que les présentations sont réservées aux membres actifs, à jour de leur cotisation, laquelle peut se régler le jour même sur place. Merci de signaler votre présence par mail.

Au plaisir de vous rencontrer !

BarbeLUG...

Comme chaque année, nous aurons notre traditionnel Barbecue LUG, le dimanche 4 juillet à 11h au Domaine Langmatt à Murbach, avant la réunion informatisée qui devrait débuter à 13h30, ceci bien entendu si le temps est de la partie (nous n'aurons malheureusement pas de plan B).

Les participants sont invités à ramener chacun quelque chose. Ce sera plus simple d'une part et surtout : ça évitera d'en traumatiser à vie certains à grand coup de caroténoïdes pendant une semaine ! Quoi ? Un rongeur dans notre vaillante colonie de manchots ?!

Bref, si vous voulez passer un agréable moment avec les manchots du 68, c'est le bon moment !

Venez nombreux(-ses) !!!

"Android attacks"...

Les smartphones Android ont le vent en poupe, et c'est le moins que l'on puisse dire quand on observe à quelle vitesse ces petits appareils se propagent dans le grand public. Mais là où ça devient amusant, c'est quand on annonce aux usagers qu'il y a un GNU/Linux dans leur petit appareil... Yeux écarquillés, sourires narquois - souvent, il faut insister un peu pour qu'on vous croît, tellement Android "casse" cette image d'Epinal d'un GNU/Linux inaccessible au commun des mortels. On ne pourra que se réjouir de cette prise de conscience, certes tardive, mais de bon augure pour la suite...

Dans le même registre, la dernière Ubuntu 10.04 LTS, basée sur la Debian, est de l'avis général un excellent crû sur tous les points. On appréciera notamment la phase de démarrage largement plus rapide et clairement maîtrisée, ainsi que les nombreuses améliorations portées à l'interface Gnome. En outre, ceux qui cherchaient désespérement un outil de prise de contrôle à distance simple, efficace et multi-plateforme seront ravis d'apprendre qu'il existe maintenant un logiciel commercial gratuit pour dépanner ses copains et payant pour un usage professionnel. Je tairais le nom car ce n'est pas du Libre (pas taper moa plz merci...), mais avec une petite recherche sur le net, vous le trouverez sans doute rapidement... mdr

Bref, GNU/Linux va dans le bon sens : plus simple et efficace que jamais ! Si vous souhaitez vous en convaincre, les vacances qui commencent et les réunions informatisées prévues à Murbach et Wintzenheim sont un excellent point de chute pour débuter avec votre machine ! Au plaisir donc de vous y retrouver !

Hansi - 25/07/2010

 

Ce dimanche 13 juin - les vacances arrivent...

Pour bien les préparer, notre secrétaire Lampa vous à concocter une présentation au titre un peu long mais explicite : "l'installation d'un serveur multimédia pour diffuser et écouter sa musique (Subsonic et Ampache)" à distance.

Rendez-vous donc ce dimanche 13 juin, au Domaine Langmatt de Murbach, de 10h à 12h. Nous rappelons que les présentations sont réservées aux membres actifs, à jour de leur cotisation, laquelle peut se régler le jour même sur place. Merci de signaler votre présence par mail pour le moment.

Dimanche après-midi aura lieu la traditionnelle réunion informatisée ouverte à tout public, à partir de 13h30 et jusqu'à 18h (au moins !). Pensez à ramener le casse-croûte de midi si vous comptez venir toute la journée !

Compte rendu de la Foire Eco Bio d'Alsace

Vous avez été très nombreux(-ses) à venir nous voir sur le stand et nous ne pouvons que vous remercier pour votre intérêt ! Un grand merci également aux membres du LUG qui ont réussi à tenir ces 5 jours, avec une présence minimale de 3 personnes par journée. Il faut préciser que nombre d'entre nous ont des obligations de familles, et qu'il n'est bien pas toujours facile pour eux de donner de leur temps libre...

Avec quelques 600 800(!) CDs de logiciels libres et distributions GNU/Linux, sans compter les centaines de flyers, autant dire que le succès était largement au rendez-vous ! Certains ont d'ailleurs (une nouvelle fois...) failli en rester sans voix !

Nous avons également eu le grand plaisir de constater, cette année, une vraie demande de la part du public présent, qui venait beaucoup plus librement discuter avec nous, et une prise de conscience plus effective des enjeux de l'informatique sur la vie numérique des citoyens.

Nous regrettons toutefois de n'avoir pu informer davantage sur des sujets pourtant d'actualité comme les dangers d'HADOPI, et toujours cette foutue vente forcée qui fausse la concurrence dès l'achat de la machine... Des aléas de dernière minute ont malheureusement faussé le timing, mais il est clair que ce genre d'erreur nous fait aussi progresser de notre côté...

Enfin, nous ne pouvons que remerçier une nouvelle fois les organisateurs de la Foire de nous laisser une telle visiblité. Il n'est pas toujours facile pour nous de faire passer le message d'une informatique ouverte, reposant sur la transparence du code source et donc du savoir, auprès d'un public souvent habitué de longue date à acheter des "boîtes noires" logicielles en magasin, sans toujours penser aux implications sur la sécurité de leur machine, voire sur le respect de leur vie privée...

Foire Eco Bio d'Alsace !

Foire Eco Bio d'Alsace

Pour la seconde année consécutive, nous avons l'immense plaisir de participer à la Foire Eco Bio d'Alsace, au Parc des Expositions de Colmar, du 13 au 17 mai !

Nous y assurerons des démonstrations de Logiciels Libres à la demande et répondrons avec joie à vos questions sur place. Vous pourrez également repartir avec un CD-ROM de Logiciels ou de Jeux Libres pour Windows™, et/ou une distribution GNU/Linux complète (live-cd), dans la mesure de nos stocks... Maintenant, si vous avez une clé USB, nous pourrons également copier directement ces logiciels dessus : ce sera toujours ça de gagné pour la planète, et ce sera d'autant plus pérenne pour vous par la suite, vu la vitesse d'évolution du Libre en général...

Donc si vous en avez assez des "boîtes noires" qu'on vous impose à l'achat de votre machine en magasin, des restrictions d'usage à grands coups de DRM (droits numériques), de licences logicielles souvent onéreuses et toujours restrictives dans l'usage que vous faites de votre informatique, des virus et autres chevaux de Troie qui vous pourissent régulièrement la vie, de spams par centaines qui croûlent dans votre boîte mail, de la vente forcée matériel/logiciel pourtant interdite dans notre pays mais toujours bafouée en 2010,... il est temps de réagir et d'apprendre une autre informatique qui vous redonne le contrôle ! mdr

Avec plus de 20 000 Logiciels Libres à découvrir sur la planète (un trésor inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO), le Libre constitue aujourd'hui une alternative fiable et reconnue, où chacun peut venir puiser et contribuer à sa hauteur. Nous ne pouvons que vous inviter à franchir le pas et à venir découvrir ces Logiciels sur notre stand !

Au plaisir donc de vous rencontrer sur place !

Dimanche 2 mai : GIMP ? Y'a pas photo !

Le GIMP est un logiciel de retouche d'images bien connu des photographes, mais également usité par nombre de dessinateurs. Découpage, détourage, effets de flous, autres filtres de tous genres, redressement, rotation, correction des yeux rouges... : ce logiciel offre toutes les manipulations basiques, et bien plus encore au curieux qui saura fouiller dans les méandres du logiciel...

Notre trésorier, Jean-Christophe CHARRIER, vous propose de venir découvrir et/ou approfondir les bases de GIMP ce dimanche matin 2 mai de 10h à 12h, au Domaine Langmatt de Murbach, présentation qui sera suivie par la traditionnelle réunion informatisée l'après-midi, à partir de 13h30 et jusqu'à 18h (au moins !). Pensez à ramener le casse-croûte de midi si vous comptez venir toute la journée !

Nous rappelons que les présentations sont réservées aux membres actifs, à jour de leur cotisation, laquelle peut se régler le jour même sur place. Merci de signaler votre présence par mail pour le moment.

Dimanche 25 avril : Festi'Débat à Sewen

Festi'débat - Sewen

Nous aurons le plaisir de participer au Festi'Débat à Sewen, lequel se déroule du 23 au 25 avril et couvre de nombreuses animations et conférences à découvrir sur le site du collectif organisateur.

Nous serons présents toute la journée du dimanche sur place pour vous faire découvrir le fabuleux monde des Logiciels Libres, avec les CDs habituels : Logiciels et Jeux Libres sous Windows d'une part, et distribution Ubuntu d'autre part. D'année en année, la logithèque libre s'enrichit de nombreux joyaux souvent ignorés du grand public - n'hésitez donc pas à découvrir à nous solliciter le jour J !

Au plaisir donc de vous y rencontrer !

Dimanche 18 avril : découverte de la ligne de commande

Ceux qui ont déjà participé à nos réunions informatisées auront sûrement déjà remarqué certains "manchots du 68" taper des commandes barbares en mode "terminal" (comprenez mode "texte", sans environnement graphique), avec un tas de sigles cabalistiques totalement abscons !

Bernard Bisel vous propose de clarifier un peu tout ça dimanche prochain de 10h à 12h, au Domaine Langmatt de Murbach, dans la salle où nous faisons régulièrement nos réunions informatisées !

Si la ligne de commande GNU/Linux était une obligation il y 15 ans, 99% des opérations peuvent aujourd'hui s'effectuer en mode graphique sans aucun problème. Mais pour un administrateur, le terminal garde nombre d'avantages très appréciables : il nécessite un minimum de ressources, permet de chaîner des commandes simples pour effectuer des opérations complexes, notamment sur les chaînes de caractères, permet d'administrer des machines distantes sans déranger les personnes qui travaillent dessus au même moment, et parfois même de récupérer des windows plantés... ! mdr

Le but de cette présentation sera de vous initier aux commandes de base, en détaillant la structure des répertoires sous GNU/Linux, les droits d'accès, etc... Avec quelques exemples, vous comprendrez rapidement pourquoi le terminal a encore de beaux jours devant lui, et quels sont les avantages que vous pouvez en tirer dans votre vie quotidienne (ne rigolez pas : certains traitements n'ont pas d'équivalents sous les OS privateurs de liberté). Au final, si vous avez envie de prendre la main sur votre machine, c'est donc LA session à ne surtout pas manquer !!!

Hansi - 07/05/2010

 

GNU/Linux : 6,4% des portables dans le monde en 2009 !

GNU/Linux

Non, vous ne rêvez pas : d'un côté, DisplaySearch affirme que "les netbooks ont totalisé 20% du marché des portables dans le monde" (NDR : comprenez tout OS confondu), et de l'autre, ABI Research qui donne à GNU/Linux 32% du marché des netbooks. On arrive donc bien à 6,4% de portables sous GNU/Linux en 2009, au niveau mondial !!!

Et que les choses soient bien claires : si ces 6,4% ne concernent que les portables, il y a très fort à parier que le taux de machines fixes sous GNU/Linux soit bien supérieur ! Assembler un PC aujourd'hui est devenu un jeu d'enfant, et avec l'économie procurée par GNU/Linux sur un PC fixe, on obtient bien souvent, pour un prix moindre, une meilleure configuration que les machines du commerce sous vente forcée...

Maintenant, en cette période électorale où les coups tordus sont de rigueurs, et les statistiques une arme de désinformation massive, il convient quand même de raison garder. Dans les faits, personne, au monde, ne peut connaître le nombre exact de machines sous GNU/Linux, et pour cause...

GNU/Linux ne dépend pas d'un éditeur donné. On peut le télécharger gratuitement sur le web, l'acheter sur un support physique en kioske ou en magasin, venir le chercher gratuitement dans nos réunions informatisées (pub?!;), le partager en toute légalité avec ses proches... S'appuyer sur le chiffre d'affaire des éditeurs commerciaux GNU/Linux n'a donc -strictement- aucun sens.

En outre, une fois acquis, il peut être installé sur un nombre illimité de postes, sans avoir besoin de licences ou d'activations ultérieures. Cet énorme avantage, par rapport aux OS "privateurs de liberté" (expression de Richard Stallman), va cependant fausser toute statistique, puisqu'on va finalement compter un seul arbre, au lieu de compter toute la forêt...

Il est également vain de tenter de s'appuyer sur les serveurs de mises à jour. Répartis sur toute la planète (laboratoires de recherches, F.A.I, entreprises, et même particuliers..), personne n'a les moyens physiques de les surveiller simultanément, et d'en extraire un "cliché" fiable de la part de marché réelle de GNU/Linux. En outre, derechef, un poste mis à jour peut en alimenter des centaines d'autres sous jacents...

Autre méthode : analyser les journaux de connexion de sites internet partenaires, afin d'y repérer la signature du système d'exploitation utilisé. Malheureusement, cette tentative n'est pas plus fiable que les précentes.

Il y a d'abord un gros problème de représentativité des sites concernés dans l'étude à produire. Il est certain que si vous récupérez les logs chez Microsoft ou Apple, il y a peu de chance que vous trouviez beaucoup de GNU/Linux dedans. A contrario, sur un site dédié GNU/Linux, vous aurez forcément une proportion plus importante d'OS libres.

Autre travers des statistiques "web" : les journaux de connexion sont de simples fichiers texte, très faciles à manipuler. On peut donc légitimement craindre que certains partenaires ne jouent pas le jeu, et décident de fausser leurs chiffres pour avantager un tiers. Sans compter que le tiers peut lui même générer du trafic pour hausser sa représentativité...

Enfin, il est évident que le financeur n'aura aucun intérêt à publier des résultats qui lui seront défavorables. L'organisme statistique sera t'il alors assez intègre pour ne pas biaiser ses propres conclusions, voire oser les diffuser publiquement ? En suivant l'actualité informatique au quotidien, on se rend bien compte que certains chiffres ne collent pas, quand ils ne sont pas pure désinformation. Il paraît bien curieux que des pseudo-journalistes, sensés faire le tri et croiser leurs sources, puissent publier des torchons aussi grotesques avec l'aval de leurs rédacteurs en chef respectifs... Mais passons.

Vous l'aurez compris au final : les réserves précédentes valent également pour nos 6,4% de départ. Au délà des chiffres des uns ou des autres, il est devenu indéniable que les Logiciels Libres sont devenus de très sérieux concurrents pour les acteurs en place ! Debout bande de feignasses !!!

La stratégie du dénigrement du Libre est un "classique" du genre, avec ses "sources parasites" habilement manipulées et béatement relayées. Avec le temps, ça en devient risible et pathétique, mais il faut bien comprendre que quand vous ne pouvez pas racheter ou couler votre concurrent, vous faites ce que vous pouvez avec les moyens du bord ! mdr

Ces petites attaques mesquines n'empêcheront donc nullement les Logiciels Libres de continuer leur progression effarante, parce qu'au delà d'intérêts pécuniers ou de la classique peur du changement, aussi iraisonnée qu'inutile, il y a des idéaux de partage qui n'ont tout simplement pas de prix !

LAN - Mulhouse

LAN Party à Mulhouse

L'amicale Geii de l'IUT de Mulhouse organise les 10 et 11 avril une LAN party (jeux réseaux) à L'IUT même, 61 rue Albert Camus, à partir de 8H30 du matin.

Nous serons officiellement présents samedi après-midi avec notre matériel habituel : CD-ROM de logiciels et jeux libres + distribution Ubuntu, mais certains de nos membres nous auront sûrement précédés dès le samedi matin !

Bref, si vous êtes en manque de geeks et de PGM, la concentration au mètre carré devrait le faire ! Pour les retardataires, l'inscription se fait sur le site de la manifestation.

A bientôt !

Fête du Libre à Wintzenheim

Fête du Libre - Wintzenheim

L'Espace d'Animations et de Loisir du Cheval à Blanc, partenaire du LUG68, vous donne rendez-vous le dimanche 28 mars de 14h à 18h à Wintzenheim, pour sa traditionnelle Fête du Libre !

Au programme :

  • 14h30 : mini-conférence sur "les Logiciels Libres"
  • 15h30 : démonstration d'installation de GNU/Linux
  • 16h30 : mini-conférence "GNU/Linux"

...et toute l'après-midi, des "ateliers libres" pour découvrir le système d'exploitation GNU/Linux et les Logiciels Libres !

Venez nombreux !

Hansi - 28/02/2010

 

2ème présentation LUG de l'année !

Après une première présentation sur la post-configuration d'une Ubuntu et la personnalisation de l'environnement graphique avec divers gestionnaires de fenêtres (windows manager), cette seconde édition portera sur deux logiciels libres bien particuliers :

  • Freemind, un logiciel de mind mapping particulièrement apprécié en entreprise pour la création de cartes heuristiques.
  • Ganttproject, un autre outil très apprécié des gestionnaires pour la création de diagrammes de Gantt.

Vous l'aurez compris, cette seconde présentation sera un peu plus orientée "pros", même si ces outils peuvent également s'avérer fort utiles dans la vie de tous les jours; pour vous aider à mieux organiser vos idées et votre temps...

Nous rappelons que les présentations sont réservées aux membres actifs, à jour de leur cotisation, laquelle peut se régler le jour même sur place. Merci de signaler votre présence par mail (nous sommes en train de développer un petit outil pour gérer les présentations et les inscriptions - mais ce feignasse de webmaster ne l'a toujours pas encore fini !!! Chuuuuuttt....)

Pour les inscrits, rendez-vous donc dimanche 7 février à 10h à Murbach !

1ère présentation LUG de l'année !

la fête du Libre !'Elle sera axée sur la configuration post-installation d'une distribution GNU/Linux, et sur la personnalisation de l'environnement de bureau Gnome !

Nous partirons donc du principe que les participants ont déjà installé GNU/Linux sur leur machine (si ce n'est pas le cas, nous vous rappelons que la réunion informatisée aura lieu l'après-midi même), et qu'ils se retrouvent donc devant leur écran un peu paumé, sans trop savoir par où commencer...

Au menu :

"Configuration post-installation d'Ubuntu" par Bernard B. de 10h-11h :

  • application des mises à jour
  • installation de pilotes propriétaires (carte graphique, carte wifi, carte réseau, ...au besoin)
  • ajout des dépots Médibuntu et partner d'Ubuntu
  • installation de paquets utiles (multimédia avec: lecture DVD, non free codecs, plugin flash)

"Personnalisation de l'environnement de bureau Gnome" par lampa de 11h-12h :

  • quelques astuces pour Gnome (nautilus, barre d'outils, papier peint et thème GDM)
  • installation et configuration des thèmes graphiques "Bisigi"
  • installation et configuration de Compiz
  • installation et configuration d'un dock (Cairo-dock et Avant Window Navigator)

Les nouvelles réunions informatisées 2010

Autant vous le dire tout de suite : 2009 restera de toute évidence un excellent cru, grâce avant tout à l'énergie de nos vaillants membres, mobilisés dans un nombre assez impressionnant de manifestations !

Pour 2010, nous prévoyons certains changements nécessaires afin de nous adapter un peu plus à la demande ambiante. La fréquence moyenne d'un dimanche toutes les trois semaines est maintenue, mais désormais, ces journées seront coupées en deux :

  • certains matins, de 10h à 12h, auront lieu des vidéo-projections. Certaines seront orientées "grand public", et consacrées à l'apprentissage des logiciels libres usuels (OpenOffice, Gimp, Inkscape, Firefox, Thunderbird,...). D'autres seront destinées à un public plus averti (administrateurs système/réseau), avec des sujets plutôt "geeks"... On ne vous en dit pas plus.
  • les après-midis, de 13h30 à 18h, resteront quant à eux consacrés à la traditionnelle réunion informatisée, où vous pourrez venir avec votre machine, que ce soit pour installer Linux ou apprendre un Logiciel Libre.

Les vidéo-projections

Les dates exactes et les intitulés seront affichées au fur et à mesure sur le calendrier. Pour des raisons essentiellement juridiques, nous sommes forcés de restreindre ce nouveau type d'activité à nos seuls membres actifs. Nous rappelons que la cotisation annuelle est de 15 ou 25 euros au choix.

Sachez également que nous demanderons aux membres intéressés de s'inscrire préalablement, via l'espace membre de notre site, ou via mail. Nous nous réservons le droit de supprimer une session programmée si le nombre d'inscrits est inférieur à 5. Dans ce cas, les personnes déjà inscrites seront natuellement prévenues de l'annulation.

A noter enfin que certaines sessions seront représentées en cours d'année, pour permettre un "rattrapage" des absents. Debout bande de feignasses !!!

Autres changements importants

Nous imposons désormais une configuration minimale pour ceux qui souhaitent installer Linux. Vous trouverez tous les détails sur la nouvelle page des Install-party, que nous vous invitons cordialement à lire.

Voilà, ca fait déjà un très gros programme en plus de nos manifestations usuelles.

En attendant, les manchots du 68 vous souhaitent d'excellentes fêtes de fin d'année !!!

Hansi - 21/12/2009

 

Remboursement de Windows - MAJ2

Le site bonplangratos vous propose un sympathique récapitulatif sur l'état actuel du remboursement de Windows, dernière version de l'OS comprise. C'est très court à lire, mais très explicite !

Un autre site intéressant concerne les "bons constructeurs", c'est-à-dire ceux qui respectent la législation en vigueur, et proposent donc la vente de machines "nues", sans OS ni logiciels préinstallés.

Maintenant, de manière générale, il faut reconnaître que depuis juillet 2008, le dossier de la vente forcée n'a pas franchement progressé... Entre une DGCCRF sensée garantir une équité de la concurrence mais qui refuse d'appliquer le L122-1, des procédures de remboursement à la limite de l'honnêteté chez certains constructeurs - voire aucun remboursement chez les autres (et pas des moindres) - et enfin un état qui ne pense qu'à encaisser ses 19,6% de TVA, le moins qu'on puisse dire, c'est que l'autruche française n'a rien à envier à sa cousine australienne !!!

Et pendant ce temps là, les consommateurs portent plainte et obtiennent gain de cause : Dell, ACER, Packard Bell, ASUS, ... Toutes ces condamnations défilent avec une jurisprudence réaffirmant à chaque fois le droit légitime du consommateur à choisir son OS et ses logiciels librement, sans contrainte ni des constructeurs, ni des éditeurs.

A noter que le remboursement de l'OS concerne également les consommateurs pro-Windows, lesquels peuvent ainsi passer d'une version basique à une version plus évoluée, voir carrément changer le système d'exploitation lui-même.

Quoiqu'il en soit, Noël approche et va permettre une fois de plus de racketer des milliers de consommateurs dans la Joie et l'Allégresse, avec un soupcon, un tantinet, un zeste d'indifférence ministérielle caractérisée ! mdr

Maintenant on a un autre cadeau électronique à vous proposer, si ça vous branche : ça s'appelle les logiciels libres - un "trésor du monde" selon l'UNESCO. Une formidable logithèque estimée à environ 20000 logiciels, quasiment tous gratuits car créés avant tout pour être accessibles au plus grand nombre. Des logiciels que vous pouvez découvrir, partager, améliorer,... en toute légalité ! Un cadeau formidable, offert par des milliers de contributeurs sur toute la planète, dans le seul but de vous rendre les clés de votre liberté électronique, et de vous garantir que personne ne pourra jamais plus les brider.

Remboursement de Windows

Si vous n'êtes pas encore au courant, sachez que certains constructeurs proposent le remboursement du système d'exploitation propriétaire, préinstallé par défaut sur les machines vendues en grande surface.

Il faut dire qu'après plusieurs jurisprudences ayant clairement bénéficiées au consommateur, il devenait difficile de faire fi du L122-1 du Code de la Consommation, lequel stipule clairement que la vente forcée matériel/logiciel est interdite dans ce pays. Nul n'est sensé ignoré la Loi ? Quoi ? Même pas ceux qui la font ?

Des souuuuuuuussssss !!! (hurlement lugubre du percepteur)

Chez ACER par exemple, vous avez un mois après l'achat pour faire la démarche. Il faut bien entendu ne pas avoir accepté le CLUF (Contrat de Licence de l'Utilisateur Final) - le plus simple est de ne pas allumer sa machine du tout et d'entamer immédiatement la procédure de remboursement, résumée ci-dessous.

Il faut tout d'abord récupérer un petit formulaire PDF (qui contient toute la démarche), disponible en ligne, et l'envoyer par fax au SAV (numéro de téléphone indiqué sur le formulaire). Le SAV vous renvoie, par voie postale, un autocollant de port prépayé.

Vous gardez les clavier et souris de la boîte, vous collez la partie prépayée de l'autocollant sur le carton, puis direction la poste où vous déposez le colis, et où vous faites tamponner l'autre partie de l'autocollant que vous conservez précieusement en guise de preuve de dépôt - on ne sait jamais... :)

A réception de la machine, ACER s'engage à virer Windows et à retirer les autocollants dans un délai de 5 jours ouvrés. En outre, bon point à souligner chez ACER : le transport et l'opération de désinstallation sont entièrement à la charge du constructeur ! C green mec, c green !

Ne rigolez pas : d'autres fabricants ont en effet le culot de demander des frais de désinstallation et/ou de transport, sans compter ceux qui ne proposent pour le moment aucune procédure de remboursement, et qui récolteront donc naturellement l'oprobe qu'ils méritent !!! Dans le lac ! Dans le lac ! Avec des poids attachés aux pieds !!! (Asterix)

Au final, il faut donc compter entre 2 et 3 semaines d'indisponibilité de sa machine de pouvoir installer sa Ubuntu ou tout autre OS (libre bien sûr ! mdr).

Dans l'absolu, l'idéal serait que toutes les machines du commerce soient vendues "nues", sans système d'exploitation ni logiciel associé. C'est d'autant plus évident, quand on y réfléchit un peu, qu'installer un système d'exploitation à partir d'un CD, sur un disque dur vierge, prend une trentaine de minutes aujourd'hui, et est à la portée de n'importe quel débutant.

Le système de remboursement reste au final contraignant et inégalitaire pour le consommateur qui refuse le CLUF, lequel ne peut jouir immédiatement du bien qu'il a pourtant payé - maintenant il permet quand même de récupérer quelques dizaines d'euros, suivant la version de l'OS pré-installé, et c'est toujours mieux que de se faire taxer gratuitement pour quelque chose d'inutile !

En définitive, la vente forcée ne se justifie plus aujourd'hui. Non seulement les utilisateurs de logiciels libres se font raquetter par ce système depuis des années, mais les consommateurs propriétaires se font également avoir, puisque qu'on réussit à leur imposer de force et le système d'exploitation, et la version du système d'exploitation...

Si vous en avez assez de subir le Diktat des éditeurs et des fabricants, agissez !

GNU/Linux peut s'installer à côté de votre OS, sur le même disque dur ou sur un autre disque. On peut alors choisir son système au démarrage et démarrer soit sous Windows, soit sous GNU/Linux (dual boot).

Si donc le coeur vous en dit, notre association organise ses réunions infomatisées toutes les trois semaines, à Murbach, au Domaine Langmatt, pour vous aider à installer GNU/Linux sur votre machine, et vous accompagner dans le monde du Libre !.

Au plaisir donc de vous rencontrer !

Hansi - 14/11/2009

 

Musée de l'informatique à Paris

Deux de nos illustres membres ont prévu d'aller visiter le musée de l'informatique à Paris, le jeudi 12 novembre prochain, toute la journée, et font un appel aux personnes éventuellement intéressées pour être du grand voyage...

Si l'aventure vous tente, sachez que le voyage est prévu en train. Pour les autres modalités, merci de prendre directement contact avec lampa.

Le reste de la colonie haut-rhinoise leur souhaite donc un agréable voyage, en espérant qu'ils nous rapporteront quelques photos souvenir de l'épopée !!!

Hansi - 29/10/2009

 

Annonce 1/3 : débat sur GNU/Linux et les Logiciels Libres

Le Collectif Citoyen et les Verts de Guebwiller nous ont aimablement invité à participer à une "caméra citoyenne" (film+débat) intitulée "Les logiciels Libres, pour quoi faire ?".

La soirée aura lieu à l'hôtel de l'Ange de Guebwiller, le vendredi 23 octobre, et débutera avec la projection du film "Codebreakers" à 20h (durée : une heure), suivie du débat lui-même.

Nous profiterons de l'occasion pour distribuer nos CD usuels (cf. contenu dans annonce 2), dans la limite des stocks disponibles, bien entendu !!!

Sinon nous essayerons de ne pas trop rentrer dans les méandres techniques afin de rester accessible à tout public, tout en incluant une large part à la philosophie particulière du monde du Libre - si vous voulez élargir vos connaissances et votre horizon "électronique", la soirée s'annonce très intéressante !

Annonce 2/3 : Bourse Informatique de Lautenbach

Le dimanche 25 octobre, l'association "Fenêtre sur le web" organisera sa traditionnelle bourse informatique à la salle Polyvalente de Lautenbach, de 9H00 a 17H00.

Vous y trouverez du matériel informatique, des consoles & jeux, du multimédia divers... et bien entendu le bar et la restauration sur place ! ;)

Comme les années passées, le LUG assurera son rôle de promotion de GNU/Linux et des Logiciels Libres dans le département, avec les CDs usuels : logiciels libres windows, jeux libres windows et distribution Ubuntu !

Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter directement les responsables de l'association organisatrice au 06.26.56.42.28 ou au 06.03.80.34.80, ou par mail.

Venez nombreux(-ses) ! ;)

Install party à Mulhouse

Annonce 3/3 : tout Mulhouse lit !

En parallèle de la Bourse Informatique précédente, nous avons le plaisir, la même journée du 25 octobre, de 14h à 16h, d'assumer une petite "Install Party" à la manifestation "Tout Mulhouse lit". Si vous avez envie que nos membres vous aident à installer Ubuntu à côté ou en remplacement de Windows, c'est le moment d'en profiter ! :)

Le temps imparti étant assez court, nous demandons aux personnes intéressées d'avoir fait leur sauvegarde et défragmenter leur disque dur s'ils sont sous Windows. C'est autant de temps de gagner le jour J...

Nous demandons également des machines assez récentes, avec au moins 1Go de RAM, et si possible un processeur double coeur. Il est clair qu'en deux heures, on ne pourra faire des miracles avec de vieilles configurations.he

Pour rappel, GNU/Linux peut s'installer sur un disque dur ou se trouve déjà Windows. Il peut s'installer sur un autre disque, sur un disque USB externe, et même sur une simple clé USB ! Comptez 3 Go de place pour un système de base et 30 Go si vous voulez vraiment être à l'aise...

Enfin, pour des raisons évidentes d'organisation, la bibliothèque demande aux personnes intéressés de bien vouloir s'inscrire avant le 15 octobre au 03 69 77 67 17.

Au plaisir donc de vous y rencontrer ! ;)

Hansi - 19/10/2009

 

Fête des gens d'Ici et de Là-Bas

Cette année, l'association Agir Ensemble organise la Fête des Gens d'Ici et de Là-Bas à la salle de Gymnastique 1860, rue de Reims, à Guebwiller, le samedi 12 septembre de 14h à 3h (!!!) du matin pour les plus courageux !

Je ne sais pas encore si nous trouverons des manchots assez téméraires dans notre LUG pour tenir une permanence aussi tardivement, mais il est certain que nous seront au moins présents l'après-midi et jusqu'au soir 20h.

Venez nombreux !

Forum des Associations de Guebwiller

forum des associations de Guebwiller

Le LUG68 sera présent samedi 4 et dimanche 5 septembre 2009 au Forum des Associations de Guebwiller, aux Dominicains, de 10h à 18h.

Comme d'habitude, nous assurerons la distribution de CD-ROM (logiciels et jeux libres + Ubuntu 9.04) pour les personnes intéressées.

Au plaisir donc de vous y retrouver !

Hansi - 06/09/2009

 

Barbelug 2009 !

En ce milieu de vacances scolaires, nous avons le plaisir d'organiser notre traditionnel "barbelug" (barbecue LUG), en fin de réunion informatisée, ce dimanche 26 juillet au Domaine Langmatt de Murbach, vers 16-17h. La réunion commencera comme toujours à 9h, mais sera donc un peu écourtée pour la bonne cause !

Contrairement aux années précédentes, nous avons opté cette année pour la simplicité (certains diront la paresse;) la plus extrême : chaque participant(e) est donc invité(e) à ramener ses propres victuailles :)

Pour information, nous aurons deux ou trois barbecues électriques à notre disposition : chacun pourra donc faire sa popotte suivant la place disponible !

Voilà, il ne reste plus qu'à souhaiter aux vacanciers beaucoup de hotspots wifi dans leurs lieux de villégiatures, et un bronzage naturel sans fond d'écran...

Hansi - 01/05/2009

 

Bilan Foire Eco/Bio d'Alsace + présentation Inkscape

Autant le dire tout de suite : notre participation à la Foire Eco/Bio d'Alsace (cf. ci-dessous) a été un franc succès ! Avec plusieurs centaines de CD-ROM distribués gratuitement et des centaines de contacts sur notre stand, certains d'entre nous en sont restés sans voix ! ouf!

Un grand merci encore aux organisateurs de la Foire, ainsi qu'aux membres de l'association qui ont donné de leur temps pour assurer la promotion de GNU/Linux et des Logiciels Libres dans notre département (cf. photos) !

Prochains rendez-vous : une réunion du nouveau Club Linux et Logiciels Libres à l'espace d'Animation et de Loisirs du Cheval Blanc, le samedi 6 juin de 14h à 18h, à Wintzenheim, une présentation d'Inkscape (logiciel de dessin vectoriel libre) à la médiathèque de Guebwiller, le samedi 13 juin de 14h à 17h, immédiatement suivi d'une réunion informatisée à Murbach le dimanche 14 juin.

En attendant, nous vous rappelons également que notre forum est là pour répondre à toutes vos questions - nous ne pouvons que vous inviter à vous y inscrire !

Foire Eco/Bio d'Alsace

Foire Eco/Bio d'Alsace du 21 au 25 mai

L'association Eco Bio d'Alsace nous a aimablement convié à la 28ème Foire Eco-Bio d'Alsace, au Parc des Expositions de Colmar, du 21 au 25 mai de 10h à 20h (sauf samedi 23 : 21h - et lundi 25 : 18h).

Nous aurons donc le plaisir de vous y retrouver pour présenter les logiciels et jeux Libres, ainsi que diverses distributions du système d'exploitation GNU/Linux.

Comme d'habitude, nous distriburons également un CD-ROM de Logiciels Libres pour Windows, un CD-ROM de jeux libres pour Windows et bien entendu, la dernière distribution Ubuntu, à savoir la 9.04, sortie le mois dernier, pour ceux qui désirent franchir le pas !!! mdr

Venez découvrir une "informatique durable", créée pour et par des millions de contributeurs sur la planète, dans le seul but de se faire plaisir et de partager les logiciels, en toute transparence et sécurité !

Présentation de GIMP le 16 mai

Après OpenOffice, c'est au tour de GIMP de passer à la casserolle ! Rendez-vous donc à la médiathèque de Guebwiller, le 16 mai après-midi à 14h, où Jean-Christophe CHARRIER (notre trésorier) vous présentera ce logiciel de dessin bitmap, très utilisé pour la retouche photo, et souvent présenté comme l'équivalent libre de Photoshop ™...

Réservations par téléphone au 03 89 74 84 82 ou par mail auprès de Jasmine TSCHAEN ou Caroline FACCHIN.

Hansi - 01/05/2009

 

Bienvenue sur le nouveau site du LUG68 !

Après plusieurs années de bons et loyaux services, il était temps d'offrir un petit gros lifting au site, et d'en profiter pour faire un peu le nettoyage de printemps...

Dans cette nouvelle mouture, nous avons voulu privilégier les informations pratiques qui étaient dispersées dans plusieurs sous-rubriques, en essayant de simplifier au maximum la vie des nouveaux venus.

Exit donc la ligne de commande et les idées reçues : GNU/Linux est aujourd'hui un système graphique mature, comme n'importe quel autre système ! Pour peu qu'on veuille s'y mettre un petit peu, on se rend très vite compte de ses nombreux avantages : ergonomie du poste de travail, simplicité des interfaces, stabilité à toute épreuve, ...

Nous vous rappelons également que notre forum est à votre disposition pour toute aide, en plus de nos réunions au Domaine Langmatt à Murbach, toutes les trois semaines environ. N'hésitez pas à solliciter nos membres et nos utilisateurs : ils ont râlé pour avoir leur forum - ils l'ont bien cherché !!! mdr

Dernière chose : cette nouvelle mouture fait largement appel aux dernières technologies web (AJAX notamment), en portant une attention particulière aux normes actuelles de conception du W3C. Si votre vieux navigateur montre des faiblesses d'affichage, c'est qu'il est (vraiment) temps pour vous d'installer Firefox ou tout autre navigateur libre !

Hansi - 06/03/2009

 

GNU/Linux et les logiciels libres ne connaissent pas la crise

En ce début 2009, et avec la crise économique mondiale, GNU/Linux et les logiciels libres sont bien partis pour augmenter leur part de marché et devenir de plus en plus incontournables.

Du côté des serveurs, bon nombre d'entreprises ont depuis longtemps fait le choix du libre, non pas pour des raisons idéologiques, mais bien pour des raisons pratiques et techniques : simplicité de mise en oeuvre, fiabilité, indépendance stratégique et technologique, etc...

Les hébergeurs de site internet plebiscitent également, depuis des années, le célèbre serveur web Apache, lequel a repris 1,02% de part de marché, après avoir accusé une très légère baisse mi 2008, confirmant ainsi son leadership sur ce secteur.

Mark Shuttleworth, fondateur et soutien financier de la distribution Ubuntu, a quant à lui annoncé que l'équilibre économique et donc les futurs bénéfices de sa société de services, Canonical Inc, ne sont plus qu'une question de temps, et c'est pour bientôt... Rappelons que la distribution Ubuntu, actuellement la plus usitée sur la planète, est totalement gratuite, et que la société Canonical est une société de services payants, essentiellement dédiée aux entreprises.

La crise économique actuelle semble d'ailleurs stimuler l'intérêt pour l'OS libre, non seulement chez les professionnels, mais également chez les particuliers.

Les gens se posent de plus en plus de questions quand à l'utilité de cette course en avant sur les performances matérielles, indispensable au fonctionnement de Vista. Le dernier OS de Redmont a laissé nombre d'utilisateurs aigris de toutes ces soit-disant évolutions, sans véritable innovation, et de surcroît souvent gourmandes en ressources, tout cela pour un résultat qui ne leur a rien apporté en fin de compte. Se sentant « pris en otage », le grand public commence progressivement à accepter un changement de ses habitudes.

Récemment, Windows est ainsi passé sous la barre des 90% de parts de marché (-0.84% de sa part de marché), au profit de MacOS X (+8% de sa part de marché), mais parallèlement GNU/Linux a vu une augmentation de sa part de marché en un mois (octobre à novembre 2008), de près de 17% !

De même, au niveau des navigateurs internet, Firefox continue régulièrement à grignoter les parts de marché d'un Internet Explorer vieillissant et toujours imperméable aux recommandations du W3C.

Bien entendu, tous ces chiffres sont à considérer avec méfiance, mais force est de constater globalement un fort accroissement de l'intérêt pour GNU/Linux.

N'oublions pas de citer l'explosion du marché des netbooks, où GNU/Linux arrive embarqué et accroît sa visibilité.

L'utilisateur à la recherche d'une informatique plus intéressante, plus excitante, et pleine de libertés, trouvera sans nul doute son bonheur parmi les distributions GNU/Linux et les logiciels libres, où les outils ne manquent pas et ne cessent d'évoluer.

Contrairement à certaines idées recues, Le but ultime n'est toutefois pas d'éradiquer Windows, MacOS, ou tout autre système libre ou propriétaire : il y a de la place pour tout le monde et l'hégémonie d'un système sur les autres n'est jamais souhaitable, dans le sens où la compétition est indispensable à l'évolution.

Bref, vous l'aurez compris GNU/Linux et les logiciels libres ont plus que jamais le vent en poupe, et en ces temps de crise économique, ce n'est certainement pas le moment de céder à la morosité. N'hésitons donc pas à parler de GNU/Linux et des logiciels libres avec enthousiasme, et à leur donner le coup de pouce qu'ils méritent.

Bernard - 01/03/2009

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